Un grand vent a soufflé sur la Guyane pour tenter de faire prendre conscience de l'inadaptation de l'école à l'avenir du département. Et le résultat, pour l'instant du moins : Rien, ou presque ! Aucune écoute. Une grève des enseignants pourtant très suivie si l'on en croit les chiffres (autour de 80 %) mais des manifestations qui n'ont pas eu l'ampleur attendue, même si elles ont été conséquentes compte tenu de la difficulté de mobiliser l'opinion publique en Guyane. Admettons que de voir des élus marcher en tête des manifestations a de quoi refroidir les plus convaincus. La Région, en charge de la formation depuis la régionalisation, aurait dû en théorie se mettre dans un trou de souris, et les maires ralliés pour la circonstance sont bien souvent les mêmes qui ont écarté l'éducation de leurs priorités, mais à tout prendre, c'était encore le meilleur moyen de ne pas se mettre en position d'être contesté... La politique est un art vraiment difficile...
A l'Ouest d'où le mouvement est parti et qui vit une situation encore plus critique, la position semble se radicaliser, mais il est peu vraisemblable qu'elle puisse résister au sommeil des vacances (voir le blog d'enseignants : Pour une école de qualité en Guyane). Le STEG-UTG vient de faire connaitre sa position : il baisse provisoirement les bras pour s'investir sur un plus long terme. L'Intersyndicale de l'éducation, avec juste raison, ne décolère pas devant l'indifférence des médias nationaux et appelle à une grande mobilisation lundi 16 juin « pour n’entrer en concurrence ni avec les mouvements prévus les 10 et 17 juin, ni avec la Nuit des écoles du 13 juin » : Communiqué de l'Intersyndicale de l'éducation.
Blada
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