Rapidement expédié à l'Assemblée nationale, le texte autorisant la création d'un Mécanisme européen de stabilité (MES) a été voté le 21 février : les députés l'ont approuvé par 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions (Le Parisien, Marianne). Et si l'affaire a été commentée par les journalistes économiques qui s'étonnent d'une si faible opposition (Libération, Agoravox) à un texte dont les conséquences peuvent être lourdes, le débat ne semble pas avoir effleuré les citoyens. Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale commente sur le site du Monde, : « Notre abstention est dynamique, offensive », et le Premier ministre déclare : « le refus des socialistes français de voter le MES est une faute historique qui démontre leur sectarisme » (Nouvel Obs). Ce mécanisme de solidarité entre les États est « une usine à dette », selon le site Politis, qui rapporte l'avis du Front de Gauche, pour qui ce traité « prévoit des plans d’austérité impératifs et leur mise en œuvre autoritaire par la troïka BCE-Commission européenne-FMI. Il introduit ainsi le FMI dans le fonctionnement d’un mécanisme communautaire européen ». Explications de texte de Jean-Luc Mélenchon (vidéo sur le site de l'Express). Et la Gauche républicaine a même tenté de lancer une pétition (Respublica).
Le texte doit maintenant être présenté au Sénat.
Interrogé sur le fonctionnement de l'Europe par Libération, l'ex-ministre de l'économie argentin Robert Lavagna, ancien ambassadeur auprès de l’Union européenne, explique comment son pays est sorti du marasme en se passant de « l’aide » du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers : « On préfère sauver les banques que les gens ».
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