Faire du journalisme d'investigation en Guyane est sans doute la chose la plus difficile qui soit, d'autant que celui qui s'y colle est assuré de l'indifférence, voire de l'hostilité, des restes de la profession. On l'a vu encore récemment dans l'affaire Joëlle Prévot-Madère, qui avait attaqué La Semaine Guyanaise et Frédéric Farine en diffamation sur la base d'une enquête pourtant bétonnée, mais qui avait le tort de mettre au grand jour les pratiques d'un spécimen caricatural de cette oligarchie arrogante et profiteuse (voir jodla du 08/03/2011). La justice avait tranché en faveur de la belle. Crime de lèse-majesté au royaume du népotisme et du pompage de fonds publics. Mais chut !... Quelques lignes dans France-Guyane (du 17/11) suffiront bien pour annoncer encore un report du procès en appel.
De même, n'attendons pas trop d'écho aux deux enquêtes que nous livre cette semaine Frédéric Farine : Affaire Bertrand and co, et Affaire Méthon. Mais notez bien que, si vous voulez qu'une presse libre puisse continuer de vivre en Guyane, difficilement peut-être, mais seule à même de ne pas nous laisser mourir de honte, il faut vous rendre chez votre marchand de journaux pour l'acheter. Il vous en coûtera deux euros.
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