« Au moins une femme sur trois dans le monde a été maltraitée, battue ou contrainte à des rapports sexuels dans sa vie » selon l'ONU
L'information pourrait presque se passer de commentaires. 12e journée de lutte contre les violences faites aux femmes, mais pourtant, comme le constate Le Monde, les 25 novembre se suivent et se ressemblent. RFI rappelle qu'En France, 3 millions de femmes sont victimes de violences chaque année ; le Bulletin annuel de l'Observatoire de la délinquance mentionne la Guyane comme le département français ayant enregistré le taux de violences sexuelles le plus élevé, et selon cette même source « il y a parfois, pour certains délits, dix fois plus de victimes que de plaintes enregistrées » (Nouvel Obs).
Sauf que cette barbarie, qu'on voudrait voir bien loin de nous, est là, à notre porte, et même dans nos murs, et l'irresponsabilité perdure avec le maintien en poste d'une déléguée aux droits de la femme indigne de cette mission : « La section de Cayenne de la LDH s’inquiète de la hausse vertigineuse des violences sexuelles en Guyane. Avec 63 % de hausse en une année, notre département arrive en tête, avec deux fois plus de violences sexuelles pour 1 000 habitants que la moyenne nationale.» lire la suite
Toujours montrées du doigt comme si nous n'étions pas capables de faire encore pire dans l'indifférence et le cynisme, les pratiques « de rituels surannés qui dégradent les femmes en général et les Africaines en particulier » ont inspiré à ce grand connaisseur de l'Afrique qu'est Lowety Pierre Ajavon, une chronique douloureuse qui se veut un hommage symbolique « à toutes nos mères, nos soeurs, nos femmes, nos filles » : Le point sur les sévices sexuels en Afrique.
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