C'est « comme ça », ou plutôt c'était comme ça. On ferme trop souvent les yeux en Guyane sur les méthodes brutales d'éducation, les coups et les humiliations, jusqu'au sein de l'éducation nationale. L'affaire de l'Atsem, le mois dernier, accusée d'avoir frappé un petit enfant de trois ans, a fait grand bruit parce que les parents de l'enfant ont osé dénoncer ces violences. Pour les adeptes de l'éducation "à l'ancienne", il n'y avait rien à reprocher à l'Atsem. Bien rares sont en effet les parents qui ont l'audace de monter au créneau. Raison de plus pour saluer le courage de ceux qui seuls, sans soutien, suivent leurs convictions jusqu'en justice et osent affronter un public hostile. Ce sont eux qui permettront qu'un jour cessent ces pratiques d'un autre âge, encore beaucoup trop répandues.
Frédéric Farine qui couvrait pour l'AFP le procès de l'aide-maternelle accusée de violences à l'école sur un enfant de trois ans, a rédigé pour Blada le compte-rendu de cette audience.
Le Procès de l'éducation à la baguette,
par Frédéric Farine
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