Une fois les barrages finis , le protocole signé ,merci de me dire ce qui va changer pour nous ?à part l'augmentation des prix, pas de salaire ni de vacances .Merci à Rimane qui nous casse les c..... es toute l'année avec des coupures électriques .J'ai retrouvé un vieux "bled" chez moi ,je peux lui prêter si il veut car je pense comme l'on dit chez nous qu'il écrit Papa avec trois P ; .
En réponse au message de 4wap du 20/04/17
J'ai toujours du mal à interpréter au mieux votre position entre ces deux discours:
"Si, je vois une évolution : c'est justement le fait que le mouvement soit populaire et sans les élus...C'est très positif."
"Hoho-là, je n'ai pas justifié et applaudi la mise en sourdine des élus. Je déplore leurs échecs et leur effacement actuel qui porte atteinte à leur légitimité et surtout, fige la situation."
En quoi ce "sans les élus", "très positif" (applaudi donc?) mentionné précédemment, est-il si positif que cela pour vous?
Convenez aussi que leur "effacement" relatif (mais seulement partiel, encore une fois) fut aussi quelque peu subi, tout le monde a entendu les menaces des gros bras interdisant aux élus de parler directement aux représentants du gouvernement. Ce qui reste problématique dans une démocratie.
De plus, le paradoxe, c'est que leurs échecs, risquent aussi d'être en partie "couverts" par la situation, si l'échec de la négociation actuelle collectif/gouvernement, démontre que finalement l'Etat ne négocie pas vraiment. Cette séquence risque donc de jouer aussi en faveur du dédouanement, sur le mode: "vous voyez, vous nous accusez d'être mauvais, mais même vous avec un mois de blocages et le soutien des manifestants, vous ne parvenez pas franchement à mieux…". Et cela fonctionnera probablement, car la situation s'y prête. Le gros succès populaire des manifs, étant aussi en grande partie lié au sentiment d'abandon, voir pour certains de mépris, de la part du pouvoir central. Bref, cette mise à l'écart momentanée, n'aura été qu'infantile, et ne changera rien à la suite, les élus reprendront bien leur place.
Roro, a d'ailleurs commencé à poser ses jalons:
"Alexandre s'agace. À ce moment-là, les leaders du mouvement Davy Rimane et Olivier Goudet échangent un regard entendu. Mais le président de la CTG, Rodolphe Alexandre, reprend la main. Très énervé, il lance : « Je n'ai pas perdu de légitimité. J'ai toujours été aux côtés du collectif. Nous sommes avec le peuple, pour le peuple et dans le peuple. Ce sont les ministres qui ont créé la fracture entre le collectif et les élus. Ce sont eux qui ont conduit le pays dans la situation que nous connaissons. Vous voulez marcher avec nous, vous marcherez avec nous. Mais n'oubliez pas que nous avons été élus démocratiquement et que nous avons le pouvoir de la signature. Si vous voulez l'affrontement ce soir, nous irons à l'affrontement. Mais il faut qu'on soit ensemble. Je n'accepte pas qu'un préfet m'écrive Vous pouvez venir si le collectif l'autorise. On est où là ? Dans une dictature ? Moi je vais à la préfecture. Et si vous venez avec moi, je serai très fier. » "
http://www.franceguyane.fr/
A la limite, si cette "mise à l'écart des élus", telle une révocation informelle, conduisait effectivement à un renouvellement concret d'une classe politique qui a échoué, il y aurait un certain bénéfice politique collectif. Mais ce ne sera pas vraiment le cas. Ce qui restera de cette délégitimation c'est donc surtout le sentiment de fragilisation de cette légitimité politique locale, qui justement de mon point de vue ne plaide pas en faveur de cette confiance, nécessaire à une adhésion majoritaire à l'idée de changement de statut, vers plus d'autonomie politique. Beaucoup ont voté en 2010 contre ce changement par crainte des élus actuels, "tous pourris" pour les plus véhéments, quoique pourtant relativement inoffensifs et respectueux des règles institutionnelles. Les mêmes, plus beaucoup d'autres, ne changeront donc pas d'avis, si en plus ces élus locaux, peuvent être aussi facilement "renversés" par un mouvement social démocratiquement bordélique, quelle que soit la légitimité de certaines de ses revendications. Pour espérer le changement, en principe il faut d'abord susciter la confiance dans la stabilité des institutions à venir. Ce qui implique donc aussi un respect des institutions du moment. C'est un incontournable politique compte tenu de la validation préalable par les urnes, indispensable à une évolution. Et ce d'autant plus qu'il n'y a en effet pas de de désir de "révolution" démocratique particulier en Guyane, susceptible d'aller dans le sens d'une remise en cause de cette légitimité. Elle n'est pas contestée. Et le constater, ce n'est pas arguer d'une "valeur incontestable".
"Mais bien sûr que la démocratie se repose sur le choix des urnes. Le hic entre nous est que vous semblez attribuer une valeur incontestable non seulement à son principe, mais aussi à sa pratique. Or, la revendication de la démocratie et sa mise en oeuvre ne garantissent en rien le respect de ses principes..."..
Oui certes, mais et alors? Pour ce qui nous préoccupe. Vu que ce principe de la légitimité des urnes, dans notre démocratie actuelle, n'est justement pas remis en cause, encore moins en Guyane. Il faut bien faire avec ce qui est. Non?
Pour faire fi de cela, il faudrait sinon se résoudre à "espérer" que la crainte de "sombrer" produise malgré tout, et malgré cette décrédibilisation du statut des élus, une sorte de sursaut électif et collectif salutaire, en faveur de l'idée de ce changement statutaire, qui donnerait pourtant plus de pouvoir à ces même élus décrédibilisés. Un acte contradictoire inespéré donc, qui s'imposerait subitement telle une évidente solution de la dernière chance. Ceci est franchement très théorique. Ça ou un futur papa Galmot transcendant, auquel vous et moi ne croyons pas trop je pense.
"...les questions identitaires ne s'estomperont pas. Au contraire.". Nous divergeons donc sur ce point. L'avantage des revendications terre à terre du collectif, c'est qu'elles nous ont plus ou moins épargné le couplet sur l'identité et notamment sur la créolité (du projet de changement de statut de 2010) et son petit penchant à prendre un peu trop de place, ce qui en 2010 en rebutât plus d'un. Cette fois, le ton des manifs, fut aussi celui de l'unité et de "l'universalité" locale.
Sinon, je conviens que dans l'esprit de beaucoup le sujet du vote des étrangers est effectivement accessoire. Tout comme l'est encore hélas, en grande partie, la question de l'évolution statutaire. Je signale juste que l'on parle bien de plus d'un tiers de la population, un sur trois, qui travaille et habite aussi en Guyane, sans qu'on lui reconnaisse la moindre légitimité politique au sens large. On peut donc tout de même s'interroger sur le type de société que cela produit. Y compris en termes de démocratie et de représentativité réelle du "peuple" guyanais. Plus d'un tiers…
On ne transige pas avec la notion de citoyenneté : soit on est un citoyen français avec tous ses droits et ses devoirs, soit on est étranger et on n'a pas le même statut ni le droit de vote. Personne n'interdit à un étranger en situation régulière qui veut s'installer définitivement en Guyane de demander la nationalité française.
En réponse au message de Thierry du 20/04/17
Pas désolé, mais si un projet chiffré dans une évolution planifiée est la priorité à toute action, il ne peut rien se faire autrement que dans un cadre institutionnel précis et ayant fait l'objet d'un référendum.
Il ne faut quand même pas avoir fait l'ENA pour comprendre que la Guyane est dans la république française gérée par l'article 73 de la constitution et que personne n'aura le droit ni le pouvoir de mener un projet indépendant sans être passé par le cadre constitutionnel. Vous allez faire quoi, mon cher ami, rédiger un article de votre projet Guyanais qui vous donne le droit d'exploiter le sous-sol de la montagne de Kaw, puis vous allez prendre votre petit tracto pelle et commencer à dégager les accès à la mine que vous vous serez attribuée. Et vous pensez que le préfet vous laissera faire et se mettra à genoux devant le manifeste du projet Guyanais que vous lui mettrez devant les yeux? Allons, soyons sérieux, il y a un minimum à comprendre et à admettre pour rester crédible et viable. Un projet oui, un budget oui, en priorité, mais ensuite il faut s'atteler à la modification de la constitution à demander au parlement national pour pouvoir ensuite demander un changement de statut qui soit profitable et pérenne. Ensuite, il faudra quand même convaincre le peuple que le projet est bon et que ceux qui vont le supporter sont honnêtes et compétents pour qu'il vote le reférendum. Pas gagné quand même....
Donc, si il y en a qui sont rétifs au droit constitutionnel, qu'ils laissent cette partie à d'autres, mais surtout qu'ils cessent de prétendre que c'est un passage inutile, alors que rien ne peut se faire sans passer par la.
Je ne dis pas autre chose que vous: il est bien évident que ce projet doit être rédigé dans le cadre institutionnel existant, et le fatras des 280 pages comme vous dites (et je suis bien d'accord) peut être une base de départ à condition de faire le tri et sans doute le compléter là où il est indigent (la question amérindienne par exemple)
En réponse au message de Ceperou du 20/04/17
RECOURS EN INDEMNISATION OUVERTS AUX COMMERÇANTS DU FAIT DES BARRAGES.
A l’heure ou un accord semble devoir se dessiner pou lagwiyann dékolé, un bref rappel des dispositions permettant aux commerçants d’exercer un recours en indemnisation s’impose.
Tout d’abord tordons le coup à une idée reçu :
L’absence de poursuite disciplinaire ou judiciaire à l’encontre des participants au mouvement de revendications de ces dernières semaines que pourrait acter le protocole, n’équivaut pas à une immunité totale : elle ne s’imposerait qu’à l’égard des signataires, en l’occurrence l’Etat, la Collectivité et les parlementaires, à l’exclusion de toute autre personne et de la Justice qui demeure indépendante.
Elle laisserait donc la possibilité aux commerçants, victimes des entraves à la libre circulation, d’engager des recours pour obtenir indemnisation des préjudices subis.
Ces voies de recours sont de deux ordres, elles peuvent être dirigées soit contre l’Etat devant la juridiction administrative, soit directement contre les organisateurs de ces barrages devant la juridiction civile ou pénale :
I - Dirigée contre l’Etat :
Contre l’Etat, le fondement de ce recours repose sur l’article Article L2216-3 Du Code générale des collectivités territoriales qui dispose que : « l'Etat est civilement responsable des dégâts et dommages résultant des crimes et délits commis, à force ouverte ou par violence, par des attroupements ou rassemblements armés ou non armés, soit contre les personnes, soit contre les biens. »
Il en découle que la responsabilité de l’Etat sera engagée dès lors que « les dégâts », autrement dit le dommage ou le préjudice subi par le commerçant, seront le résultat direct «de délits commis à force ouverte par des attroupements ou rassemblements», c’est-à-dire en lien direct avec les barrages organisés par des groupes de personnes et constituant une entrave à la liberté de circuler.
II – Dirigée contre les organisateurs :
L’article 1240 du code civil pose le principe selon lequel « tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. »
« Tout fait » s’entend, en l’occurrence, par les barrages, constitutifs également du délit d’entrave à la circulation.
« Le dommage », c’est-à-dire le préjudice économique, doit être en relation directe avec la violation de la liberté de circuler.
Pour réclamer une indemnisation, cela implique que les auteurs du dommage, soient identifiés individuellement. Il s’agit des individus participant directement à la formation des barrages – dont certains s’affichent sur les réseaux sociaux - ou des meneurs et organisateurs qui ont largement médiatisé leur action.
Cette exposition sur les réseaux sociaux et médiatique devrait permettre d’identifier facilement les responsables.
J'ai un peu tordu le cou(p) à l"orthographe...
En réponse au message de Gyz du 19/04/17
Hoho-là, je n'ai pas justifié et applaudi la mise en sourdine des élus. Je déplore leurs échecs et leur effacement actuel qui porte atteinte à leur légitimité et surtout, fige la situation.
C'est bien cela l'atteinte à la légitimité des urnes, que vous admettez sainement.
Il est possible que de nombreux concitoyens aient compris l'impasse du régime actuel, mais les questions identitaires ne s'estomperont pas. Au contraire.
La confiance, même en ses élus, ne se décrète pas... Ce n'est pas le mouvement qui est dans une impasse démocratique (ce quoi, une impasse démocratique ?), ce sont les dirigeants légitimes qui sont dans une impasse, le morceau devenant trop gros suite à des « décisions infantilisantes et mal placées » dans lesquelles ils sont coresponsables - mais dont ils sont rarement les initiateurs, précisons-le.
Eh oui, Monsieur Mancée, les décisions infantiles ne datent pas d'aujourd'hui et ne sont pas réservées aux membres du Collectif...
Souhaitons ce rehaussement très rapide de la "capacité intellectuelle" générale, le réveil immédiat, les nouvelles méthodes et cette sage entité inédite bien composée...car la Guyane a tout, sauf le temps.
Le vote des étrangers est aussi accessoire au regard de l'absence de projet, voire de toute vision pour la Guyane. Remarquez enfin qu'un pourcentage jamais atteint des Français ne sait pas pour qui voter... Que changerait le droit de vote pour les étrangers en Guyane alors que les Guyanais nationaux n'ont pas des choix devant eux ?
Je vous redis enfin que le besoin d'une "révolution" démocratique n'est pas né en Guyane. La Guyane souffre d'un mauvais fonctionnement institutionnel, exactement comme la Métropole mais à un niveau bcp plus grave. La Guyane a juste une occasion d'exiger un traitement conforme aux lois nationales et identique aux autres territoires français, voire proposer une réforme institutionnelle au niveau local, un peu comme un labo. Malheureusement, la démarche ne paraît pas à sa portée.
J'ai toujours du mal à interpréter au mieux votre position entre ces deux discours:
"Si, je vois une évolution : c'est justement le fait que le mouvement soit populaire et sans les élus...C'est très positif."
En réponse au message de Jcb du 20/04/17
"Désolé, mais les compétences... la Guyane manque cruellement d'ingénieurs et d'économistes."
raison de plus pour ne pas perdre son temps dans de faux problèmes comme le statut institutionnel, mais utiliser nos maigres ressources intellectuelles à l'élaboration d'un vrai projet structurant
Pas désolé, mais si un projet chiffré dans une évolution planifiée est la priorité à toute action, il ne peut rien se faire autrement que dans un cadre institutionnel précis et ayant fait l'objet d'un référendum.
En réponse au message de Ceperou du 20/04/17
RECOURS EN INDEMNISATION OUVERTS AUX COMMERÇANTS DU FAIT DES BARRAGES.
A l’heure ou un accord semble devoir se dessiner pou lagwiyann dékolé, un bref rappel des dispositions permettant aux commerçants d’exercer un recours en indemnisation s’impose.
Tout d’abord tordons le coup à une idée reçu :
L’absence de poursuite disciplinaire ou judiciaire à l’encontre des participants au mouvement de revendications de ces dernières semaines que pourrait acter le protocole, n’équivaut pas à une immunité totale : elle ne s’imposerait qu’à l’égard des signataires, en l’occurrence l’Etat, la Collectivité et les parlementaires, à l’exclusion de toute autre personne et de la Justice qui demeure indépendante.
Elle laisserait donc la possibilité aux commerçants, victimes des entraves à la libre circulation, d’engager des recours pour obtenir indemnisation des préjudices subis.
Ces voies de recours sont de deux ordres, elles peuvent être dirigées soit contre l’Etat devant la juridiction administrative, soit directement contre les organisateurs de ces barrages devant la juridiction civile ou pénale :
I - Dirigée contre l’Etat :
Contre l’Etat, le fondement de ce recours repose sur l’article Article L2216-3 Du Code générale des collectivités territoriales qui dispose que : « l'Etat est civilement responsable des dégâts et dommages résultant des crimes et délits commis, à force ouverte ou par violence, par des attroupements ou rassemblements armés ou non armés, soit contre les personnes, soit contre les biens. »
Il en découle que la responsabilité de l’Etat sera engagée dès lors que « les dégâts », autrement dit le dommage ou le préjudice subi par le commerçant, seront le résultat direct «de délits commis à force ouverte par des attroupements ou rassemblements», c’est-à-dire en lien direct avec les barrages organisés par des groupes de personnes et constituant une entrave à la liberté de circuler.
II – Dirigée contre les organisateurs :
L’article 1240 du code civil pose le principe selon lequel « tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. »
« Tout fait » s’entend, en l’occurrence, par les barrages, constitutifs également du délit d’entrave à la circulation.
« Le dommage », c’est-à-dire le préjudice économique, doit être en relation directe avec la violation de la liberté de circuler.
Pour réclamer une indemnisation, cela implique que les auteurs du dommage, soient identifiés individuellement. Il s’agit des individus participant directement à la formation des barrages – dont certains s’affichent sur les réseaux sociaux - ou des meneurs et organisateurs qui ont largement médiatisé leur action.
Cette exposition sur les réseaux sociaux et médiatique devrait permettre d’identifier facilement les responsables.
eh bien bon courage. Quand vous attaquez l'état en légalité au tribunal administratif vous n'avez pas besoin d'avocat et quand vous l'attaquez en dommages et intérêts, il vous faut un avocat. Il suffit ensuite à l'état de faire appel et vous vous retrouvez à payer un avocat à Bordeaux. Pas bien sûr que le jeu en vaut la chandelle.
En réponse au message de Jcb du 20/04/17
"Désolé, mais les compétences... la Guyane manque cruellement d'ingénieurs et d'économistes."
raison de plus pour ne pas perdre son temps dans de faux problèmes comme le statut institutionnel, mais utiliser nos maigres ressources intellectuelles à l'élaboration d'un vrai projet structurant
« raison de plus pour ne pas perdre son temps dans de faux problèmes comme le statut institutionnel, mais utiliser nos maigres ressources intellectuelles à l'élaboration d'un vrai projet structurant »
Man, vous avez inventé le slogan de la Guyane ! Vous êtes génial. Merci pour ce moment, j'en suis plié :-)))
Hou ha dia, allez les tétraplégiques, tirez plus fort !! Jcb, si vous n'existiez pas, il faudrait vous inventer ! J'en peu plu hihih !!
En réponse au message de Gyz du 20/04/17
Bonjour à Vous aussi. Vous n'avez pas été virulent du tout et je n'ai fait que remarquer l'inutilité de la critique de la disposition naturelle de l'homme.
Sur le même registre, il ne s'agit pas de l'acceptation du poids intérêts particuliers au sein d'un mouvement. Il s'agit de constater la disposition naturelle qui consiste à chercher, avant tout, son propre intérêt. Il faut en être conscient, et il faut surtout comprendre que toute lutte directe contre cette disposition est inutile et n'amène que la misère (idéologies, corruption, étonnement puéril devant des « scandales »..) Je ne sais que faire avec la posture moralisatrice devant la manifestation (non criminelle) de l'intérêt individuel.
C'est un thème extrêmement délicat à aborder, pour des raisons anthropologiques. En France, c'est un peu plus difficile qu'ailleurs... Juste une petite démonstration : on entend, de temps en temps, des critiques contre un tel ou tel conflit d'intérêt ou présumé comme tel au sein de la CTG. Ce qui est de l'euphémise. Les instances représentatives SONT des conflits d'intérêts, en Guyane plus qu'ailleurs. Mais la réponse ne devrait pas être la stériel critique moralisatrice visant tel ou tel, la bonne réponse devrait être la réforme de la représentativité qui exclurait tout conflit d'intérêt. Ben ça, jamais entendu :-) !
Ou bien, la critique (plus douce que douce, sur Guyaweb) de la transfiguration d'un fonctionnaire préfectoral en juge administratif, et dans la même ville de surcroît. Dans la ville de la ministre de la Justice, de sur-surcroît... Oh, la Guyane...:-)) Alors que la bonne réponse serait l'invention d'une vraie déontologie pour la fonction publique et son respect le plus strict.
Ben ça, vous n'entendrez jamais...
Les contacts entre politiques et mouvements indépendantistes sont normaux, c'est le même terrain : les mouvements indépendantistes font, eux aussi, de la politique... Que ça traite en cachette ? Oui, comme partout...
En matière de collusion, il y a des pires. La vraie, c'est ce qui survient entre pouvoirs différents. Entre fonctionnaires et élus. Olé, la Guyane !
Je ne plaide certainement pas pour plus de responsabilité des politiques. Je constate l'érosion de leur légitimité, et je dis qu'il leur appartiendrait, dans la démocratie actuelle, soit de proposer des voies, soit de mettre en place une structure originale pour « réfléchir » où ils s'effaceraient au bénéfice de l'élection prochaine.( Un peu comme dit M Mancée.)
Je vous ai laissé entendre le besoin d'une autre manière de représenter.
La réforme fonctionnelle (ou chgt de statut) est inévitable pour des raisons constitutionnelles. Votre démonstration des interrogations autour du 73/74 reste encore, permettez-moi, anecdotique. Vous ne faites que prouver encore et encore la futilité du 73/74, les détails ne méritent pas l'attention.
Le pb est plus profond. Inspirations idéologiques figées dans la constitution et aggravées par leur manière d'appliquer. Aucun moyen de revenir là-dessus dans le cadre actuel. L'administration de la France est définitivement obsolète, celle de la Guyane encore plus spéciale au sein même de la lourdeur française. L'action publique en Guyane dépasse l'entendement. J'ai déjà dit récemment, je le répète : on ne peut pas y parler d'administration proprement dit. Ici, ce truc ne correspond pas aux critères de la définition même de l'administration. Ni le but, ni les moyens, ni la fond, ni la forme.
Des aberrations graves se sont déjà développées suite à ce régime d'un autre âge. La Guyane se trouve d'ores et déjà sur des voies contraintes et dans plusieurs domaines. La maison brûle et la capacité d'action est entravée. La Guyane subit d'ores et déjà des pans entiers de son avenir. Trop de choses ont été ratées.
La gouvernance souhaitable ne se trouve pas dans la constitution. Aussi - allez, un amuse-gueule - parce que la gouvernance ne consiste pas que du monde politik lokal. L'essentiel de la gouvernance N'EST PAS la politik lokal. J'ai dit qu'il faudra être inventif... Au boulot les petits, sinon c'est la cloaque.
Oui, les revendications sont purement pécuniaires, ni programme économique, ni institutionnel, ni rien...
Désolé, mais les compétences... la Guyane manque cruellement d'ingénieurs et d'économistes. Et surtout des personnes à la hauteur, au-dessus de l'incompétence crasse et des petits calculs minables qu l'on ne saura qualifier de « politique », ni même par dérision.
Regardez la CTG, l'ensemble des élus...Faites-nous le tableau de leurs diplômes si le coeur vous en dit. Fichtrement aucune idée des mécanismes élémentaires de l'économie, des fondements légaux d'une société, de ce qui pourrait se faire, à part les routes à la c... et les mines. Sidérant.
Le projet, s'il sera, sera soit soigneusement environnemental pour sauver ce qui peut être encore sauvé, soit c'est l'ayitizasyon fulgurante. En l'état, je parie sur cette deuxième.
Bonjour Gyz.
En fait, nos positions sont proches et parfois identiques. on diffère sur des détails.
Vous semblez accepter, parce qu'humaine, la manipulation d'un mouvement, quand j'ai la bêtise idéologique de croire à la politique et à l'intégrité et de la refuser. Une chemise est blanche ou
RECOURS EN INDEMNISATION OUVERTS AUX COMMERÇANTS DU FAIT DES BARRAGES.
A l’heure ou un accord semble devoir se dessiner pou lagwiyann dékolé, un bref rappel des dispositions permettant aux commerçants d’exercer un recours en indemnisation s’impose.
En réponse au message de Bapla du 19/04/17
Je n’ai pas l’habitude de communiquer via les réseaux sociaux mais tout ce que l’on entends ici et là me fait réfléchir !!
Je lis énormément de vos post ,de toute obédience, dans lesquels il y a énormément de références et de grands principes ! Le problème Guyanais (et peut être celui de la France) n’est-il pas la justement ; cette propension que nous avons à nous régaler de parler devant un auditoire puis ne rien produire lorsque les Spotlight sont éteints et qu’il faut se mettre au travail ? Il faut savoir que beaucoup de subventions repartent car les projets ne sont pas montés localement !
Nous sommes dans une économie totalement artificielle et perfusée, aucune initiative d’entreprise n’est motivée par le marché (il n’y en a pas) mais par la subvention que l’on pourrait obtenir (venant de la méchante métropole colonisatrice ou de cette Europe totalement abstraite). Ces aides, soit dit en passant, ne profitent que très peu à la création d’infrastructures , elles ne profitent qu’à quelques-uns ; celles qui vont arriver à l’issue de cette période seront vites avalées et après ?
Ce qui se passe actuellement est révélateur de ce qui pourrait arriver si cette France colonialiste quittait la Guyane : l’arbitraire, l’appropriation des richesses par quelques-uns , la haine !
Si cela arrivait le réveil serait peut être difficile pour ceux qui naïvement croient en ces quelques dictateurs en herbe!
Croyez-vous que ces gens qui traitent avec mépris leur jardinier haïtien, leur épicier chinois, l’ouvrier qui fait des travaux au black dans leur maison, qui méprisent leurs élèves lorsqu’ils enseignent , et bien sûr exècre le méchant blanc colonisateur sont capables d’inventer un modèle de société équitable ?
Il faut que la France reprenne la main dans toutes les strates de la société Guyanaise, elle est présente ici depuis bien plus longtemps que la plupart des meneurs, il n’ y a qu’elle qui est capable d’essayer d’instaurer un peu d’équité sociale, d’essayer d’élever socialement et d’éduquer le plus grand nombre de ses citoyens, de les défendre lorsque nécessaire même si bien sûr elle est imparfaite (une réflexion au passage, cette France est dans un processus de rééquilibrage permanent, d’amélioration permanente depuis des siècles et quelques-uns en se levant un matin et décidant de s’exprimer devant un micro seraient capable d’inventer une société idéale en quelque jours ). Il faut aussi qu’elle soit plus ferme qu’elle arrête de se laisser insulter par ceux qu’elle a élevé !
Mettons nous tous au travail et essayons d’aider la France dans son processus , ici nous avons tout à créer et un laboratoire unique pour inventer une nouvelle société pluriethnique et égalitaire,
Ne nous laissons pas détourner par des gens malhonnêtes bloqués dans leurs réflexions (peut-être ont-ils besoin d’une aide psychologique) même si ce sont ceux-là qui font le plus de bruit !
Nous devons être plus citoyens , il faut occuper la place sinon on se fera confisquer nos libertés !
Un métropolitain qui se croyait bien intégré !!!
Ouhlala t'as un curieux discours toi.
Sinon, merci les bladas pour vos conseils et à toi la loutre; ça m'a fait super plaisir de te relire là :) (Sinon je parlais des présidentielles ;-))
En réponse au message de Gyz du 20/04/17
Bonjour à Vous aussi. Vous n'avez pas été virulent du tout et je n'ai fait que remarquer l'inutilité de la critique de la disposition naturelle de l'homme.
Sur le même registre, il ne s'agit pas de l'acceptation du poids intérêts particuliers au sein d'un mouvement. Il s'agit de constater la disposition naturelle qui consiste à chercher, avant tout, son propre intérêt. Il faut en être conscient, et il faut surtout comprendre que toute lutte directe contre cette disposition est inutile et n'amène que la misère (idéologies, corruption, étonnement puéril devant des « scandales »..) Je ne sais que faire avec la posture moralisatrice devant la manifestation (non criminelle) de l'intérêt individuel.
C'est un thème extrêmement délicat à aborder, pour des raisons anthropologiques. En France, c'est un peu plus difficile qu'ailleurs... Juste une petite démonstration : on entend, de temps en temps, des critiques contre un tel ou tel conflit d'intérêt ou présumé comme tel au sein de la CTG. Ce qui est de l'euphémise. Les instances représentatives SONT des conflits d'intérêts, en Guyane plus qu'ailleurs. Mais la réponse ne devrait pas être la stériel critique moralisatrice visant tel ou tel, la bonne réponse devrait être la réforme de la représentativité qui exclurait tout conflit d'intérêt. Ben ça, jamais entendu :-) !
Ou bien, la critique (plus douce que douce, sur Guyaweb) de la transfiguration d'un fonctionnaire préfectoral en juge administratif, et dans la même ville de surcroît. Dans la ville de la ministre de la Justice, de sur-surcroît... Oh, la Guyane...:-)) Alors que la bonne réponse serait l'invention d'une vraie déontologie pour la fonction publique et son respect le plus strict.
Ben ça, vous n'entendrez jamais...
Les contacts entre politiques et mouvements indépendantistes sont normaux, c'est le même terrain : les mouvements indépendantistes font, eux aussi, de la politique... Que ça traite en cachette ? Oui, comme partout...
En matière de collusion, il y a des pires. La vraie, c'est ce qui survient entre pouvoirs différents. Entre fonctionnaires et élus. Olé, la Guyane !
Je ne plaide certainement pas pour plus de responsabilité des politiques. Je constate l'érosion de leur légitimité, et je dis qu'il leur appartiendrait, dans la démocratie actuelle, soit de proposer des voies, soit de mettre en place une structure originale pour « réfléchir » où ils s'effaceraient au bénéfice de l'élection prochaine.( Un peu comme dit M Mancée.)
Je vous ai laissé entendre le besoin d'une autre manière de représenter.
La réforme fonctionnelle (ou chgt de statut) est inévitable pour des raisons constitutionnelles. Votre démonstration des interrogations autour du 73/74 reste encore, permettez-moi, anecdotique. Vous ne faites que prouver encore et encore la futilité du 73/74, les détails ne méritent pas l'attention.
Le pb est plus profond. Inspirations idéologiques figées dans la constitution et aggravées par leur manière d'appliquer. Aucun moyen de revenir là-dessus dans le cadre actuel. L'administration de la France est définitivement obsolète, celle de la Guyane encore plus spéciale au sein même de la lourdeur française. L'action publique en Guyane dépasse l'entendement. J'ai déjà dit récemment, je le répète : on ne peut pas y parler d'administration proprement dit. Ici, ce truc ne correspond pas aux critères de la définition même de l'administration. Ni le but, ni les moyens, ni la fond, ni la forme.
Des aberrations graves se sont déjà développées suite à ce régime d'un autre âge. La Guyane se trouve d'ores et déjà sur des voies contraintes et dans plusieurs domaines. La maison brûle et la capacité d'action est entravée. La Guyane subit d'ores et déjà des pans entiers de son avenir. Trop de choses ont été ratées.
La gouvernance souhaitable ne se trouve pas dans la constitution. Aussi - allez, un amuse-gueule - parce que la gouvernance ne consiste pas que du monde politik lokal. L'essentiel de la gouvernance N'EST PAS la politik lokal. J'ai dit qu'il faudra être inventif... Au boulot les petits, sinon c'est la cloaque.
Oui, les revendications sont purement pécuniaires, ni programme économique, ni institutionnel, ni rien...
Désolé, mais les compétences... la Guyane manque cruellement d'ingénieurs et d'économistes. Et surtout des personnes à la hauteur, au-dessus de l'incompétence crasse et des petits calculs minables qu l'on ne saura qualifier de « politique », ni même par dérision.
Regardez la CTG, l'ensemble des élus...Faites-nous le tableau de leurs diplômes si le coeur vous en dit. Fichtrement aucune idée des mécanismes élémentaires de l'économie, des fondements légaux d'une société, de ce qui pourrait se faire, à part les routes à la c... et les mines. Sidérant.
Le projet, s'il sera, sera soit soigneusement environnemental pour sauver ce qui peut être encore sauvé, soit c'est l'ayitizasyon fulgurante. En l'état, je parie sur cette deuxième.
"Désolé, mais les compétences... la Guyane manque cruellement d'ingénieurs et d'économistes."
raison de plus pour ne pas perdre son temps dans de faux problèmes comme le statut institutionnel, mais utiliser nos maigres ressources intellectuelles à l'élaboration d'un vrai projet structurant
En réponse au message de Jcb du 20/04/17
" les « à intégrer » s'enfuient des châteaux mis à leur disposition" ???????????????????
Gardez votre calme et soyez moins pessimiste
Je sais par expérience familiale que l'ascenseur social a fonctionné par le passé et qu'il n'y a donc aucune raison fondamentale pour qu'on ne le remette pas en route
Il suffit pour cela de retrouver les grands principes de notre belle République laïque une et indivisible et d'exiger leur application
Ce n'est pas du yaka, fokon, c'est le choix de la bonne politique et surtout de ceux qui sont capables de la mettre en place.
Les Français ont déjà vécu d'autres crises, ils s'en sont toujours sortis, même si on a tendance à accoucher dans la douleur là où les anglo-saxons sont en général plus soft (mais pas toujours)
Moi, je reste optimiste pour la Guyane comme pour la France dont elle fait partie depuis le 17ème siècle jusqu'à preuve du contraire.
Et la réaction de la population m'apparait très salutaire: après s'être mise en mouvement pour se faire entendre par les autistes de Paris, elle refuse de se laisser manipuler par certains Guyanais bien connus depuis longtemps et dont la dialectique ne trompe plus personne.
Les « à intégrer ». Oui, les centres de « déradicalisation » et les centres d'accueil des migrants à la campagne...
Votre ascenseur social a fonctionné par le passé. Oui, par le passé. Je n'en doute pas.. Vous avez vu votre âge ?
Bonjour à tous , je dois me rendre à St Laurent ce soir ou demain soir , je voudrais connaitre les heures d'ouverture des barrages si ils sont ouvert de nuit. Merci
En réponse au message de Gyz du 19/04/17
Qu'est-ce que vous me chahutez là ? En quoi je serais incohérent ?
La situation de la Guyane n'est pas la même que celle de la Métropole, elle en est en avance.Cf la misère du SMA... Ce qui est la même, c'est les causes premières des pb. Une défaillance institutionnelle sournoise et généralisée, un fonctionnement bigot qui lie et infecte la société.
Ok, redressez la situation de la France. Vous en avez le temps, vous... Puis découvrez les autres tares dont crève ce peyi, ses particularités d'origine coloniale. La Guyane est un territoire à part. La Guyane est un dépotoir, un terrain de jeux des Totos dont tout le monde s'en fout.
Du reste, je ne peux rien avec votre discours lénifiant sur « une vraie politique d'intégration républicaine » La France est enfoncée dans une crise identitaire jamais vue, l'ascenseur social en panne sèche, le pays est avant-dernière en matière de mobilité sociale dans tout l'OCDE, la Chine est de loin devant la France en matière d'égalité salariale hommes-femmes, communautarisme exacerbé partout, les flics en craquent et les prisons aussi, les « à intégrer » s'enfuient des châteaux mis à leur disposition, le pays est sur les nerfs et l'Europe aussi, et vous sortez votre béatitude d'intégration républicaine.
Mais bien sûr que « on peut l'éviter ». On peut, on peut, yaka, gnagna. Pourquoi vous ne vous posez pas la question sur les causes de l'affaiblissement tant républicain de « l'intégration républicaine » ?
Epargnez-moi, je sors de la table.
" les « à intégrer » s'enfuient des châteaux mis à leur disposition" ???????????????????
Gardez votre calme et soyez moins pessimiste
Je sais par expérience familiale que l'ascenseur social a fonctionné par le passé et qu'il n'y a donc aucune raison fondamentale pour qu'on ne le remette pas en route
En réponse au message de Thierry du 19/04/17
Bonjour Gyz.
Toutes mes excuses, si j'ai été trop virulent. Je ne voudrais pas qu'on s'oppose bêtement alors qu'il semble que la majorité ici ait les mêmes sentiments et que ce soit dans les détails que nous divergeons.
Nous voulons tous une Guyane dynamique, sociale, juste ou il fasse bon vivre et éduquer ses gosses... le pb étant comment y parvenir.
Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous acceptez que des intérêts particuliers président en douce à un mouvement, même au fait que c'est souvent le cas. On a été tous cocu en 2009 pour cette même raison, où en fait les revendications légitimes, les mêmes que celles d'aujourd'hui, ont servi la soupe aux politiques et à l'UGTG. Remarquez bien que ce mouvement de 2009 est aussi survenu juste avant les législatives... bizarre non, cette collusion entre politiques et mouvements indépendantistes ou/et mafieux à un tel moment ?
Ceci dit, vous avez tout à fait raison, à mon sens, d'affirmer que notre premier problème pour pouvoir bouger est l'absence d'un projet. Vous ne pouvez néanmoins plaider pour plus de responsabilité et laisser aux seuls politiques qu'on sait tous plus ou moins compétents et plus ou moins soucieux du bien public, celle de déterminer notre projet. C'est à nous en fait qu'il devrait revenir le soin d'établir ce projet, parce qu'ainsi que le souligne un contributeur, nous avons dans le peuple et chez nos jeunes, plein de compétences et d'idées et bien plus à nous tous que nos quelques politiques réunis.
Par contre, je ne vous suis pas quand vous prétendez que le changement de statut, est un préalable indispensable. Quel changement de statut ? Comment ? pour quel projet ?
Je ne vous suis pas quand vous jetez pèle mêle article 73 et 74, parce que la modification statutaire de la Guyane ne peut se faire que dans le cadre de la constitution française et qu'il faut connaître ces deux articles pour pouvoir les négocier en révision constitutionnelle. Vous avez raison, à mon sens, de dire qu'en l'état actuel aucun des deux articles n'est optimal pour la Guyane, mais il faut savoir pourquoi afin de plaider pour une révision de la constitution qui permette de réussir un changement de statut.
Le problème des habilitations de l'article 73 ou de l'autonomie plus large de l'article 74 reste que le financement des transferts est assuré sur l'année N-1 et non sur les besoins actuels. L'exemple typique est celui des dépenses éducatives en augmentation exponentielle. D'un autre côté l'Etat ne peut accepter de garantir des dépenses qu'il ne maitriserait pas. Il y a donc une négociation à mettre en place pour que ce soit le parlement national qui vote le budget présenté par la collectivité territoriale, mais que ce soit la CT qui soit responsable de sa mise en œuvre, parce qu'à ce jour la Guyane, seule, n'a pas les moyens d'assurer le financement de l'éducation correcte de ses jeunes. C'est une option, il y en a certainement d'autres et de meilleures à trouver, mais il faut d'abord avoir conscience du problème constitutionnel.
Le second problème reste que la loi organique organisant le changement constitutionnel reste en dernier ressort du vote du parlement national, ce qui implique qu'en fait la Guyane ne peut commander son changement statutaire et risque de se voir opposer une organisation dont elle ne veut pas. La encore, à mon sens, il faut négocier une modification de la constitution pour que ce soit la CT ou un référendum qui accepte ou non le vote du parlement national. Ce n'est pas la mer à boire, c'est simplement la mise en place de commissions de négociation entourée d'experts pour arriver à une solution commune qu'on propose ensuite au vote.
Donc obtenir une révision de la constitution dans un sens plus démocratique, mais avant tout pour quel projet ? Encore une fois, je n'ai vu dans les revendications qu'une sébile tendue à Paris, je n'ai pas vu de programme économique, je n'ai pas vu de programme éducatif, je n'ai pas vu de schéma minier, je n'ai pas vu de programme du contrôle de la démographie... je n'ai pas vu de programme du tout, je n'ai vu qu'un catalogue de revendications catégorielles diverses, même si beaucoup sont indiscutables et mériteraient un débat approfondi ...
Bonjour à Vous aussi. Vous n'avez pas été virulent du tout et je n'ai fait que remarquer l'inutilité de la critique de la disposition naturelle de l'homme.
Sur le même registre, il ne s'agit pas de l'acceptation du poids intérêts particuliers au sein d'un mouvement.
En réponse au message de Gyz du 18/04/17
Il n'est pas honnête de moquer les gens pour le désordre des revendications. L'articulation de l'inventaire appartient aux élus, parole de Wapwap.
L'absence de l'environnement signe l'ayitizasyon. C'est là ke lé zélu devraient rekadré, mais kepeton attandr aprè barage dvpt durable, C Epailly komm exper aglikultu et d'autres ?
Il faut reconnaître que l'agrégat facile et démagogique de revendications ajoutées les unes aux autres sans effort de cohérence ni de synthèse, ne peut faire office d'un projet chiffré pour la Guyane. Savoir que ce sont ces gens-la qui dirigeraient l'autonomie qu'ils réclament fait peur. Ca ne fait que me confirmer que là n'est pas la revendication initiale, cachée
En réponse au message de Jcb du 19/04/17
"puis ceux qui admettent le besoin de chgt, mais se figent devant la « c'est la France ». (Ce qui est un lapsus, car oui, la France est bien figée aussi...:-)"
Soyez cohérent: vous admettez que la situation est la même en métropole, alors pourquoi changer de statut ? ce qu'il faut, c'est redresser la situation de la France et celle de la Guyane se redressera en même temps.
"La montée des communautarismes est inévitable."
NON: on peut l'éviter en appliquant PARTOUT une vraie politique d'intégration républicaine telle qu'elle existait sous la 3ème république et qu'elle n'aurait jamais dû s'affaiblir.
Qu'est-ce que vous me chahutez là ? En quoi je serais incohérent ?
La situation de la Guyane n'est pas la même que celle de la Métropole, elle en est en avance.
En réponse au message de Jcb du 19/04/17
Il est en effet des domaines dans lesquels la Guyane peut faire figure de labo de recherche pour des expérimentations, et fournir des solutions applicables même en métropole.
Un exemple: le SMA, ce qui a même été reconnu par le Président de la République.
Oh my God, dire que vous avez trouvé cette mesure de désespoir, ce symbole et reconnaissance de la défaillance de l'école... On parle des choses différentes, vous et moi.
En réponse au message de Gyz du 19/04/17
Hoho-là, je n'ai pas justifié et applaudi la mise en sourdine des élus. Je déplore leurs échecs et leur effacement actuel qui porte atteinte à leur légitimité et surtout, fige la situation.
C'est bien cela l'atteinte à la légitimité des urnes, que vous admettez sainement.
Il est possible que de nombreux concitoyens aient compris l'impasse du régime actuel, mais les questions identitaires ne s'estomperont pas. Au contraire.
La confiance, même en ses élus, ne se décrète pas... Ce n'est pas le mouvement qui est dans une impasse démocratique (ce quoi, une impasse démocratique ?), ce sont les dirigeants légitimes qui sont dans une impasse, le morceau devenant trop gros suite à des « décisions infantilisantes et mal placées » dans lesquelles ils sont coresponsables - mais dont ils sont rarement les initiateurs, précisons-le.
Eh oui, Monsieur Mancée, les décisions infantiles ne datent pas d'aujourd'hui et ne sont pas réservées aux membres du Collectif...
Souhaitons ce rehaussement très rapide de la "capacité intellectuelle" générale, le réveil immédiat, les nouvelles méthodes et cette sage entité inédite bien composée...car la Guyane a tout, sauf le temps.
Le vote des étrangers est aussi accessoire au regard de l'absence de projet, voire de toute vision pour la Guyane. Remarquez enfin qu'un pourcentage jamais atteint des Français ne sait pas pour qui voter... Que changerait le droit de vote pour les étrangers en Guyane alors que les Guyanais nationaux n'ont pas des choix devant eux ?
Je vous redis enfin que le besoin d'une "révolution" démocratique n'est pas né en Guyane. La Guyane souffre d'un mauvais fonctionnement institutionnel, exactement comme la Métropole mais à un niveau bcp plus grave. La Guyane a juste une occasion d'exiger un traitement conforme aux lois nationales et identique aux autres territoires français, voire proposer une réforme institutionnelle au niveau local, un peu comme un labo. Malheureusement, la démarche ne paraît pas à sa portée.
Il est en effet des domaines dans lesquels la Guyane peut faire figure de labo de recherche pour des expérimentations, et fournir des solutions applicables même en métropole.
Un exemple: le SMA, ce qui a même été reconnu par le Président de la République.
En réponse au message de Gyz du 19/04/17
Ce ne sont pas ces gens-la qui dirigeraient l'autonomie qu'ils réclament, mais des élus. Cad « l'élite théorique » du peuple, ceux à qui il s'en remet.
L'impasse de la situation n'est pas la faute du Collectif, mais de ceux qui auraient déjà dû reprendre la suite en proposant des voies possibles et en synthétisant les revendications. Il est normal que les particularités se renforcent sans direction.
Ce n'est pas les membres du Comité qui devraient vous faire peur, mais l'absence de têtes pensantes devant le défi, l'effacement des élus. La synthèse des revendications et leur mise en forme appartiendraient à ceux-là... gnagna, je me répète.
Bien sûr qu'il n'existe aucun « projet pour se prendre en charge », on en est loin.
Tenez, un truc à essayer : voter Mancée s'il se présente (ça sent). Lui, il a déjà compris qu'il faudrait réfléchir à présent... Vous ne prenez aucun risque après le vide actuel.
L'argent de Paris n'aura qu'un temps, on est parfaitement d'accord. Il va boucher qq trous sans rien résoudre, les dysfonctionnements continueront.
Ce qui est bien plus inquiétant que le désordre des revendications, c'est la polarisation de la Guyane. Un côté ceux qui ressentent les tares du système et réclament un chgt (qui ne peut être que statutaire), de l'autre côté ceux qui s'épanouissent dans le régime actuel... puis ceux qui admettent le besoin de chgt, mais se figent devant la « c'est la France ». (Ce qui est un lapsus, car oui, la France est bien figée aussi...:-) La montée des communautarismes est inévitable.
"puis ceux qui admettent le besoin de chgt, mais se figent devant la « c'est la France ». (Ce qui est un lapsus, car oui, la France est bien figée aussi...:-)"
Soyez cohérent: vous admettez que la situation est la même en métropole, alors pourquoi changer de statut ? ce qu'il faut, c'est redresser la situation de la France et celle de la Guyane
En réponse au message de 4wap du 19/04/17
Vous avez raison, ce n'est pas parce que vous avez convoqué un peu facilement le reversement de Louis XVI, pour justifier et applaudir à la mise en sourdine des élus, dans les négociations avec le gouvernement (elle est là l'atteinte à la légitimité des urnes) que l'on doit vous taxer de "révolutionnaire", même par taquinerie ou ironie. Je ne vais pas jouer les Mme Irma, mais sans doute que la question du changement de statut se reposera dans de bonnes conditions, lorsqu'une large majorité aura été convaincue que la relation actuelle avec l'Etat mène bien à l'impasse. Lorsqu'elle aura le sentiment que les rancœurs et les velléités de suprématie identitaire s'estompent clairement. Et lorsqu'elle fera un peu plus confiance en ses élus. Sur les deux premiers points on peut estimer que les choses ont bien progressé au travers de ce mouvement social qui constituera donc peut-être une étape nécessaire. Gros succès populaire bigarré, MDES, UTG, MIR ou autres agents corrosifs également en partie sur la touche, ou aux aguets malgré eux… Ce qui revient finalement au même. Sur le troisième point en revanche… Mais bon, la tentation poujadiste aura aussi été contenue, en partie grâce à la démonstration de l'impasse démocratique d'un tel évènement. M.MANCÉE l'un des leaders emblématiques, le plus apprécié, qui quitte désormais le collectif, le disant avec ses propres mots:
"les décisions du collectif sont prises dans le dos du peuple, les lobbys sont structurés,…les médias sont écartés, les tentatives de récupérations sont manifestes, des conseils infantilisants mal placés pleuvent dans une désorganisation...Je fais un dernier appel pour un réveil immédiat, par de nouvelles méthodes et la mise en place d'une entité composée entre autres d'experts, de techniciens et de personnalités expérimentés, qui travaillera dans le long terme avec la population en s'appuyant sur ceux qui ont la légitimité démocratique".
http://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/sites...
Vu son influence et la sympathie qu'il a eu le don de susciter, gageons que sa prise de conscience personnelle contribuera aussi au rehaussement de la "capacité intellectuelle" générale, pour la suite. Mais il faut du temps.
Et voyant que le vote des étrangers (30 à 40% de notre population, une paille) ne fait donc pas encore partie de vos priorités en matière de "révolution" démocratique sociétale locale. Je ne vous embête pas plus avec cela.
Hoho-là, je n'ai pas justifié et applaudi la mise en sourdine des élus. Je déplore leurs échecs et leur effacement actuel qui porte atteinte à leur légitimité et surtout, fige la situation.
C'est bien cela l'atteinte à la légitimité des urnes, que vous admettez sainement.
En réponse au message de Lematourien du 19/04/17
Donc on va se précipiter car il faut absolument une évolution statutaire!! Et puis l'évolution statutaire va comme il est dit dans d'autres commentaires sur Blada, les pouvoirs régaliens tel que la sécurité, l'éducation...seront toujours à la charge de l'état..Donc l'évolution statutaire permettra quoi! Une préhension des ressources de type foret, or, pétrole...mais pas pour le bien commun mais pour des lobbys..Après comme vous l'avez dit vous même, les instances de la Ve république permettant aux élus locaux de multiplier les mandats, de cumuler les mandats, de verrouiller la parole politique n'a pas permis un renouvellement de la classe politique en Guyane depuis 30 ans (comme en France aussi!). Qu'est ce qu'apporte les sénateurs! Comment un député peut etre élu avec seulement 25% de participation!!!
c"est vrais nous bon ké sa !!
Je n’ai pas l’habitude de communiquer via les réseaux sociaux mais tout ce que l’on entends ici et là me fait réfléchir !!
Je lis énormément de vos post ,de toute obédience, dans lesquels il y a énormément de références et de grands principes ! Le problème Guyanais (et peut être celui de la France)
Bonjour, La période de déclaration de revenus 2016 est arrivée. Seulement voilà, au regard du mouvement social de la Guyane qui perdure depuis le 23 mars 2017, ça me pose un sérieux cas de conscience.
Le montant déclaré de nos revenus va servir à l’Etat dans un premier temps. Il va appliquer
Merci, les bladas, pour vos réponses contre les fourmis manioc :-)
Comment faire "buzzer" un message politique avec plus d'humour et de 2nd degré qu'un barrage ? Un exemple en utilisant des panneaux électoraux :
http://www.20minutes.fr/montpellier...
En réponse au message de Jcb du 19/04/17
"Quelle action visionnaire espérez-vous donc au travers de ce mouvement "sans élus", qui devient semble-t-il de plus en plus impopulaire?"
Je vous fais remarquer que ce qui est impopulaire, ce n'est pas le mouvement en tant que tel mais les méthodes d'accompagnement directement issues des savoir-faire musclés de l'UTG qui n'ont pas évolué depuis un siècle.
A près avoir promis que de nouvelles formes seraient trouvées après la trêve de Pâques, on retrouve à nouveau les mêmes blocages qui pénalisent plus le peuple "en mouvement" que l'Etat toujours aussi statique !
Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'imagination n'est pas au pouvoir dans ce collectif, qui a l'air de manquer aussi particulièrement de compétences dans l'art de ficeler un projet...
Je suis persuadé qu'en cherchant bien on est capable de trouver des compétences guyanaises que ce soit ici ou en métropole
Encore faudrait-il les mobiliser dans l'intérêt du bien public et non pas dans un souci de récupération politique ou syndicale qui apparait gros comme le nez au milieu du visage.
Quant au changement de statut rêvé par certains politiques (pas tous...) je ne vois pas ce qui a changé dans la prévention qu'en a eu majoritairement la population en 2010
Rappelons-nous que si elle l'a rejeté, c'est parce que toute évolution vers une plus grande autonomie (que les autres régions de l'hexagone) entraine un relâchement (réel ou supposé) des liens avec la métropole, idée inacceptable par tous ceux qui vivent ici depuis longtemps, ou y sont arrivés récemment parce que C'EST LA FRANCE !
La création de l'assemblée unique était destinée à lui donner cependant plus de pouvoir dans ce cadre institutionnel. Il n'empêche que quel que soit le cadre, et tant qu'on n'ira pas vers l'indépendance totale ce sera toujours à l'Etat de résoudre toutes les questions liées à ses missions régaliennes: la sécurité, la santé, l'éducation.
Je ne suis vraiment pas sûr qu'une Guyane indépendante améliorerait la situation dans ces domaines.
On ne va pas jouer sur les mots. Le mouvement social c'est un tout, avec ses revendications et ses méthodes. Mais si vous voulez, on ne dénigrera que les méthodes, en oubliant certaines revendications discutables, car pouvait-t-il en être autrement.
Contrairement à vous, bien que je réprouve qu'il faille en arriver là, je trouve quand même
Au travers de la crise sociétale que vit actuellement notre si belle Guyane, il est important de faire remonter les difficultés et les souffrances que nous rencontrons, mais il est également essentiel de mettre en avant les choses positives.
Notre trésor a vu le jour il y a quelques jours au pôle femme enfant de l'hôpital de Cayenne.
En réponse au message de Fluvial du 19/04/17
Ces barrages étaient nécéssaires à la naissance du peuple guyanais dans toute sa composante. Dixit M° Mancée ",à la naissance du peuple Guyanais ";si la connerie volait ,ce Monsieur voyagerait en première classe.
Il faut arrêter les barrages et se remettre au boulot . Il y a des gens qui veulent et ont besoin de bosser ,tous ne travaillent pas dans des administrations .Le Rimane ,il veut pas des coupures mais, il y a des sabotages suspects!!!!!!;Le racisme monte en Guyane et c'est pas bon du tout .Arrêtez ce cirque et laissez vos costumes de carnaval au vestiaire ,heureusement que le ridicule ne tue pas . La Guyane personne ne vous croira!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le "peuple" Guyanais n'existe qu'en tant que "population" Guyanaise dans le peuple Français !
En réponse au message de Gyz du 18/04/17
Mais bien sûr qu'il y a des intérêts particuliers à l'origine et à la baguette du mouvement. Il n'existe aucun mouvement sans intérêt ! Pourquoi s'en offusquer ?
Je ne peux que répéter que l'enjeu n'est pas le choix entre les articles 73 et 74. Le pb est plus profond, précisément l'absence de solution dans la constitution actuelle et l'absence de vision sur la Guyane (cf le lien de Weenana)
Quant à l'actualité du choix de 2010, je viens d'en répondre à Wapwap. Vous étalez bien l'obstacle premier qui se dresse devant la Guyane, à savoir la suspicion ou la non-compréhension devant la nécessité d'un chgt de statut.
Ce chgt n'est pas de l'ordre du désir ou des croyances, le chgt de statut est un préalable incontournable. Aussi simple que cela. Inutile de parler de la "violence" de qq uns, la violence est dans sa nécessité criante. On peut (peut-être) l'économiser sur ce coup, manipulant sur la peur du chgt, mais il reviendra rapidement et ça fera encore plus mal.
Oui, il y a bcp à faire. Vision, mise en forme, communication, référendum, modification constitutionnelle, le tout mené par d'autres que les politiques en place, sur quoi nous sommes très d'accord.
Et le tout dès maintenant, car la maison brûle : la Guyane crève sous les effets pervers d'un régime impossible alors que même la vision est absente... Cela fait bcp. Très raisonnablement, on ne peut qu'être pessimiste. Avec les effets induits par cette non-gestion séculaire, l'ayitizasyon paraît inéluctable. Que puisse-t-il en être autrement.
Pour ce qui est des (mes) propositions concrètes, je ne m'autorise pas d'en faire, aussi parce que je suis sous mon identité. J'en ai déjà fait par le passé, pour un secteur précis. Les Totos m'ont suivi mais mal et sans que j'y gagne quoi que ce soit, bien au contraire. Disons que je n'ai plus l'intérêt et je n'ai pas la crédibilité d'une "personnalité" non plus.
Mais faites une lettre ouverte à chacun des parlementaires guyanais et au président de la CTG. Nommément. Interpellez-les. Demandez leurs idées et la voie qu'ils proposent dès maintenant. Qu'ils répondent ici, publiquement. Eux, ils sont élus et payés pour.
Bonjour Gyz. Toutes mes excuses, si j'ai été trop virulent. Je ne voudrais pas qu'on s'oppose bêtement alors qu'il semble que la majorité ici ait les mêmes sentiments et que ce soit dans les détails que nous divergeons.
Nous voulons tous une Guyane dynamique, sociale, juste ou il fasse bon vivre et éduquer ses
En réponse au message de 4wap du 18/04/17
Je comprends, mais votre solution ne me convainc pas vraiment. Car si le futur "Papa Galmot" met plus de quinze ans à surgir du néant...Vous pensez que la Guyane pourra attendre si longtemps?
Donc on va se précipiter car il faut absolument une évolution statutaire!! Et puis l'évolution statutaire va comme il est dit dans d'autres commentaires sur Blada, les pouvoirs régaliens tel que la sécurité, l'éducation...seront toujours à la charge de l'état..Donc l'évolution statutaire permettra quoi! Une préhension des ressources de type foret, or, pétrole...
En réponse au message de Thierry du 19/04/17
Il faut reconnaître que l'agrégat facile et démagogique de revendications ajoutées les unes aux autres sans effort de cohérence ni de synthèse, ne peut faire office d'un projet chiffré pour la Guyane. Savoir que ce sont ces gens-la qui dirigeraient l'autonomie qu'ils réclament fait peur. Ca ne fait que me confirmer que là n'est pas la revendication initiale, cachée derrière toutes les autres.
Il y a pourtant de très bonnes choses dans ce catalogue, à coté de réclamations incohérentes ou contradictoires, mais il aurait fallu justifier et développer. En tout état de cause, je vois une sébile tendue à Paris et je ne vois pas où se trouve le projet pour se prendre en charge. L'argent de Paris n'aura qu'un temps, et j'aimerais savoir comment tous ces gens qui réclament l'autonomie envisagent les recettes nécessaires pour définir et établir un budget. Comment vont ils maintenir en vol cette Guyane qu'on voudrait tous voir décoller ?
Ce ne sont pas ces gens-la qui dirigeraient l'autonomie qu'ils réclament, mais des élus. Cad « l'élite théorique » du peuple, ceux à qui il s'en remet.
L'impasse de la situation n'est pas la faute du Collectif, mais de ceux qui auraient déjà dû reprendre la suite en proposant des voies possibles et en synthétisant les revendications. Il
En réponse au message de Gyz du 18/04/17
Arrêtez avec ce « révolutionnaire ». Ca sent péjoratif, cache-misère cérébral. Comme cette feu élue de la CTG qui voulait occulter sa médiocrité en me taxant ainsi, anno. Laissez ce « révolutionnaire » aux minables, vous êtes capable de comprendre.
Le défi de la Guyane est la bonne compréhension de ses pb par ses dirigeants et par une majorité, non pas le respect d'un supposé avis majoritaire sur on ne sait quoi.
Vous n'avez pas répondu : si 7 ans, c'est trop tôt, alors quel est le délais à respecter ? (C'est une question purement poétique, le 73/74 n'a pas d'importance à mon avis.)
Je ne spécule sur rien et n'ai aucune illusion sur la 6ème république de quiconque, je vous dis simplement que l'actuelle mine le fonctionnement du pays. Et j'ai encore moins d'illusion vu la constance par laquelle le peuple se réabonne aux mêmes... vous lisez la presse locale ?
C'est d'une banalité affligeante, je sais, mais elle est aussi incontestable...
J'ai parlé de certains élus guyanais, non pas des candidats à la présidentielle.
Oui, ils peuvent être très bien réélus, même les pires. Non, je ne risque pas d'en avoir l'air très fin.
Non, je ne vois rien de neuf et pas grand'chose de digne de confiance à l'horizon, j'ai déjà dit, et c'est ce qui incite au pessimisme.… Etre présent ou écarté, cela se mesure autrement que par le sit-in.
Où trouvez-vous que « mon avis personnel l'emporterait sur la volonté de la majorité » ? « Prédispositions messianiques... » Vous délirez. Je vous ai dit que je connais des exemples très précis où certains élus guyanais ont ouvertement trahi leurs électeurs. Lieu et date et comment. Que ceux-là n'ont aucune capacité, que leur légitimité est une faute du peuple... Sorry.
« La contestation a aussi tendance à être intellectuellement détournée de son objet » Brrr... Vous devez être fatigué.
La légitimité d'un mouvement contestataire réside dans l'adhésion. Votre appréciation de « malentendu » est sans rapport, votre prétention de « aille ainsi contre cette volonté majoritaire » idem.
Je ne force rien, je vous ai déjà dit que le chgt de statut est loin, ce qui est justement le très objectif pb... C'est mon avis, vous pouvez ne pas le partager et je ne cherche pas à vous en convaincre.
Puisque vous me reconnaissez le respect des urnes pour le choix de l'évolution statutaire, de quelle « atteinte à la légitimité des urnes » parlez-vous alors ?
Comme j'ai dit à notre ami Thierry, je n'ai à proposer aucune solution. Je me contente de vous dire que la Guyane a besoin de changements si profonds et si inédits qu'ils entraîneraient un chgt de statut de fait.
Pour répondre à votre aimable question, le vote des étrangers n'est pas un sujet d'actualité en Guyane à mon avis. Avant de le poser, la Guyane devrait régler des questions bien plus en amont, comme son intégrité territoriale et humaine. Se définir. Je ne vois pas comment pourrait-on parler d'étrangers en Guyane quand le tourisme d'accouchement dure depuis trente ans, quand les documents et scellés nécessaires à la fabrication d'un état civil sont en accès libre dans certaines mairies du Maroni, quand la frontière n'existe pas.
C'est cela, entre autres, qui fait sombrer la Guyane, pas le vote des étrangers. Bon, ne tirez pas..
Vous avez raison, ce n'est pas parce que vous avez convoqué un peu facilement le reversement de Louis XVI, pour justifier et applaudir à la mise en sourdine des élus, dans les négociations avec le gouvernement (elle est là l'atteinte à la légitimité des urnes) que l'on doit vous taxer de "révolutionnaire", même par taquinerie ou ironie. Je ne vais pas jouer les
En réponse au message de Gyz du 18/04/17
Il n'est pas honnête de moquer les gens pour le désordre des revendications. L'articulation de l'inventaire appartient aux élus, parole de Wapwap.
L'absence de l'environnement signe l'ayitizasyon. C'est là ke lé zélu devraient rekadré, mais kepeton attandr aprè barage dvpt durable, C Epailly komm exper aglikultu et d'autres ?
Il faut reconnaître que l'agrégat facile et démagogique de revendications ajoutées les unes aux autres sans effort de cohérence ni de synthèse, ne peut faire office d'un projet chiffré pour la Guyane. Savoir que ce sont ces gens-la qui dirigeraient l'autonomie qu'ils réclament fait peur. Ca ne fait que me confirmer que là n'est pas la revendication initiale, cachée
En réponse au message de 4wap du 17/04/17
Si elle permet plus ou moins la libre expression de mouvements contestataires, pour vous, la démocratie suppose-t-elle et repose-t-elle aussi sur un choix majoritaire, par le vote? Est-ce que la notion de majorité a pour vous un sens suffisamment noble, ou est-elle elle aussi discrédité?
Je pense, qu'il est effectivement quasi antinomique d'imaginer une révolution populaire et un changement par la force, dans une démocratie élective basée sur le suffrage universel. Pas de révolution populaire, après la révolution populaire. Car comme vous dites l'on tournerait en rond. L'avènement d'autres types de représentativités démocratiques (je n'y crois pas avant longtemps) telle que participative, devra forcément passer par les urnes. Mélenchon et sa 6ème république se soumet bien au suffrage des urnes. Si le "peuple" c'est aussi sa majorité, il ne s'imposera pas à lui-même de changement par la force. Demandez aux sympathiques pots de fleurs NPA ou LO, en ce que nous avons de plus visiblement "révolutionnaires", qui ornent nos débats présidentiels pour défendre la voix du peuple. Sympathiques, mais dans les choux complets, presque fanés, même par les temps qui courent. Et c'est bien aussi le peuple qui les y maintient.
Mais bon, on en est à parler de révolution, mais vous-êtes quand même bien conscient que l'on en est à mille lieux, avec ce mouvement social aux revendications pour l'essentiel pécuniaires. Et vous n'envisagez tout de même pas sérieusement un changement par la force, en Guyane… Ce n'est pas réaliste.
Je suis d'accord avec vous sur ces "pudeurs de gazelles" qui semblent nuire, sept ans après, à la remise sur le tapis de la question statutaire. Taubira l'a un peu évoqué, mais vu qu'elle "a craché sur le peuple Guyanais" selon certains leaders du mouvement… On va dire que cela ne compte pas. Mais bon, il y a aussi des postures politiques (politiciennes si vous voulez) qui se fondent aussi sur l'état de l'opinion. Pour l'anecdote, vous aurez peut-être aperçu cette vidéo de Lainlain (74) et Jocelyn (73) sur les rézosocios, où c'est bien ce dernier, ex vice-président de Guyane 73, qui évoque désormais sa vision d'une possible indépendance, inévitable si rien ne change dans les rapports avec l'Etat. Avec Lainlain qui renchérit sourire en coin: "vous voyez, il va plus loin que moi". Sauf que pour le moment une telle vision n'est pas du tout audible dans l'opinion, si vous m'autorisez l'expression. Or les élus qui souhaitent se faire élire, tiennent compte de cette opinion. Et Lainlain (l'opposition locale) est bien dans ce calcul, comme tous les autres.
Pourquoi dire que l'on tourne en rond, lorsque justement l'adhésion populaire augmente? Et vous en faites bien vous même le constat. Il y a peu, critiquer l'Etat ou vouloir plus d'autonomie, c'était très souvent soutenir les "vilainszindépendantistes", de préférence "créolocentristes", et cela a forcément pesé lourd dans le choix, ou non, du changement de statut. Désormais, par la force du réel, et notamment les carences si visibles de l'Etat sur la sécurité, l'éducation, la santé, cette critique de l'action de l'Etat est nettement plus unanime et moins sujette aux fantasmes. D'où l'affluence des manifestations. Vous n'y décelez vraiment aucune évolution?
Et pour aller dans votre sens, même le discrédit actuel des élus locaux, participe aussi à cette prise de conscience. Certains comme vous voudraient allez jusqu'à s'en passer (vous n'êtes pas si nombreux camarade). Mais d'autres estiment de plus en plus que leur incompétence ou inactivité, sont aussi induites par ce cadre institutionnel, qu'il faudrait peut-être finalement faire évoluer.
Et à votre question: "Je vous demande simplement qq ce qui est plus démocratique que l'émergence spontanée d'un mouvement aussi suivi devant lequel les « élus » s'effacent comme sable dans le vent ?". Ce qui serait peut-être plus démocratique c'est un consensus populaire majoritaire sur la suite à donner à ce mouvement, qui a lui aussi le gros défaut d'un manque de vision. Et vous avez raison, on ne peut sans doute pas se permettre d'attendre, que notre démocratie actuelle accouche d'improbables mode de représentativité encore "plus démocratiques". Il est donc fort probable qu'il faille donc faire avec les élus.
Toutes les idées sont bonnes à prendre, mais la "vision" ce n'est pas forcément d'imaginer de renverser la table, lorsque ses pieds restent plutôt bien ancrés dans la réalité. Car ce que dit M. F.AMRI " J’ai marché dans l’allégresse. Pour l’histoire. Pas pour l’hystérie. Je n’ai pas marché contre les élus.", semble aussi être un sentiment de "bon sens" très largement partagé dans la population. Dans une démocratie, même imparfaite, vous ne pouvez faire fi de cela. La position de ce monsieur est parfaitement honorable, morale, et au demeurant elle ne souffre d'aucune forme de déficience intellectuelle.
"Vous comprenez bien que ma « conscience collective » n'est qu'une expression délicate de la capacité intellectuelle et de la hauteur morale dans le choix de ses représentants…"
Et c'est bien de cela qu'il s'agit, car vous admettez vous-même que les meneurs du mouvement ne sont pas forcément "compétents et irréprochables". M.AMRI a donc parfaitement raison d'estimer qu'il vaut mieux, qu'il est plus intelligent, de faire avec nos représentants élus.
"Quelle action visionnaire espérez-vous donc au travers de ce mouvement "sans élus", qui devient semble-t-il de plus en plus impopulaire?"
Je vous fais remarquer que ce qui est impopulaire, ce n'est pas le mouvement en tant que tel mais les méthodes d'accompagnement directement issues des savoir-faire musclés de l'UTG qui n'ont pas évolué depuis un siècle.
Ces barrages étaient nécéssaires à la naissance du peuple guyanais dans toute sa composante. Dixit M° Mancée ",à la naissance du peuple Guyanais ";si la connerie volait ,ce Monsieur voyagerait en première classe.
En réponse au message de 4wap du 18/04/17
Mea culpa, vu votre sympathique tempérament révolutionnaire du moment, quoique vous reconnaissiez au moins qu'il ne s'agisse pas de cela en ce moment, j'aurais peut-être dû mettre le terme noblesse entre guillemets. L'idée étant plutôt d’admettre que dans une démocratie (imparfaite) il y a aussi un certain mérite à tenir compte du choix ou de l'avis majoritaire contraire, en dépit de ses convictions propres et des imperfections. Et quels que soient les modes de représentativité ou d'élection, ce principe me semble assez difficile à contester, en effet. In fine, il faut bien choisir, parmi des avis antagonistes, lesquels sont validés par un bête vote majoritaire. La "noblesse", le fair-play si vous préférez, consistant à s'y résoudre, sans essayer de revenir trop vite en force par la fenêtre de derrière, en spéculant sur le succès d'un mouvement de contestation populaire.
En attendant l'éventuelle 6ème république de Mélenchon (rien d'autre en magasin), mais ne vous faites pas trop d'illusion non plus, les élus aux promesses non tenues restent donc révocables par les urnes, et ce à échéances régulières. Et c'est à ce stade le seul moyen de savoir clairement si une majorité l'entend ainsi. C'est d'une banalité affligeante, je sais, mais elle est aussi incontestable. Confiance ou pas confiance, il se pourrait donc bien qu'un ou deux candidats ayant une certaine vision de l'utilisation des fonds publics pour leur intérêt personnel, parviennent à recueillir cette majorité aux futures présidentielles (or nous en savons tout aussi long que vous sur leurs agissements). Et pourtant, s'ils sont élus, comment pourriez-vous prétendre ne pas vous y plier? Et de vous à moi, si MLP venait à recueillir la majorité, je ne lui accorderai absolument aucune confiance politique, mais alors aucune. Pas beaucoup plus à FILLON, MACRON, ou MELENCHON, sur d'autres sujets. La majorité c'est donc juste la règle froide et mécanique qui accorde le pouvoir politique au camp du plus grand nombre (avec parfois en prime la possibilité pratique de l'exercer largement en altérant la proportionnalité, via une loi votée, vous l'avez bien noté). Ceci au sein d'une démocratie aux opinions multiples et divergentes. Cela n'implique donc aucune notion de confiance particulière. Juste le respect du privilège du nombre. Ou alors si c'est ce que vous entendez, la confiance en effet, mais alors dans l'idée que le respect de cette règle du nombre, jouera dans l'autre sens à la prochaines échéance. La sentence écervelée de la moitié+1, qu'il faut se résoudre à respecter, dans la noblesse du respect de la règle du jeu, fut-il en partie pipé. Or c'est bien tout ce que vous semblez remettre en cause. Il y aurait une soi-disant un évidente défiance populaire majoritaire qui justifierait que l'on écarte nos élus locaux, bien avant les prochains scrutins. Hum, au passage, nous risquons cependant, vous aussi, d'avoir l'air très fin si les mêmes écartés se font réélire d'ici peu… Et de fait, on ne voit pas beaucoup de neuf et digne de confiance à l'horizon… Vous en voyez, vous? Et d'ailleurs nos élus écartés, ne le sont qu'à moitié… En atteste la tête du mouvement qui fait un sit-in conviviale avec presque toute la clique:
"Dans la salle de réunion, le calme règne. Aux côtés de José Achille, Mickael Mancée et Olivier Goudet, des "500 frères", mais aussi Antoine Karam et Gabriel Serville, respectivement sénateur et député de Guyane, ainsi que des journalistes de Guyane 1ère, notamment. Alors qu'ils étaient sortis, Léon Bertrand, maire de Saint-Laurent du Maroni et Rodolphe Alexandre, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane ont pu regagner la salle après négociations. Deux gendarmes se trouvent également à l'intérieur et deux autres se trouvent devant la porte. "
http://la1ere.francetvinfo.fr/crise-guyane-delegation-...
Bref, les prochaines élections locales sont dans deux mois… Les leaders du mouvement auront tous loisirs de s'y essayer, au moins pour vérifier que leur vision de la contestation sociale recueille une adhésion majoritaire. Attention à la douche froide cependant.
Après, cela n'empêche évidemment pas d'être favorable à l'idée d'amélioration de notre système démocratique. Et pour équilibrer certaines défaillances, il faut aussi admettre un droit légitime (et compensatoire) à la contestation dans la rue. Mais dans une certaine limite, notamment sur ce plan intellectuel que vous chérissez tant, comme lorsque la contestation populaire, a parfois tendance à être trop visiblement détourné de son objet.
Car lorsque vous dites: "Que la majorité veuille faire avec les élus, comme vous le dites, n'affecte en rien ni les faits, ni mon avis. Il s'avère que j'en sais long sur leurs agissements, omissions, et je n'ai aucune illusion... Je suis parfaitement documenté pour savoir que leur incompétence et leur incapacité ne sont pas induites par le cadre institutionnel, mais c'est le cadre institutionnel défaillant qui leur permet d'étaler leurs qualités et de profiter du système jusqu'à la saturation..."
Votre avis personnel l'emporterait donc sur la volonté de la majorité, de faire avec ces élus? Au nom de quoi? Auriez-vous quelques prédispositions messianiques insoupçonnées. Dites-le tout de suite, une exception est toujours possible. Blague à part, même-moi, qui vous embête un peu avec mes bêtes petites lubies sur le respect de la majorité, j'applaudis pourtant aussi à l'occasion, lorsqu'un Badinter convint l'assemblée des élus d'abolir la peine de mort, contre la sacrosainte volonté populaire majoritaire du moment. Tout est possible vous voyez. On peut négocier... On pourrait donc même, qui sait, acquiescer à ce droit et pouvoir plus ou moins légitime de l'expression de la contestation dans la rue, en fermant les yeux sur le fait qu'elle a aussi tendance à être intellectuellement détournée de son objet, et stratégiquement discutable dans ses méthodes, contre l'avis de la majorité.
Mais alors, dites-moi au moins, en quoi il serait si performant politiquement et socialement, qu'un mouvement contestataire, surfant sur le malentendu de l'adhésion populaire initiale, aille ainsi contre cette volonté majoritaire que vous envisager à demi-mot? Car là où l'on se rallie aisément, lorsque des élus votent avec Badinter, une loi progressiste en avance sur son temps, en prenant à rebrousse-poil l'opinion majoritaire. Quelle action visionnaire espérez-vous donc au travers de ce mouvement "sans élus", qui devient semble-t-il de plus en plus impopulaire? Une simple tabula rasa électorale inopinée? Vous escomptez de nouvelles élections anticipées? La mise à terre prématurée du système? Pour forcer le changement de statut? Dans les faits on en est très loin.
Si vous admettez que le choix de l'évolution statutaire passera aussi par les urnes. Alors justement, cette atteinte à la légitimité des urnes, au travers de la mise en retrait (pas tout à fait on l'a vu) des élus, ne va-t-elle pas justement à rebours de la confiance en faveur d'une telle évolution statutaire? Comment demander à une majorité de "bouger", en lui demandant d’adhérer et de s'en remettre à l'idée d'une décision et d'une action politique locale accrue. Lorsque l'on constate par ailleurs qu'une mobilisation populaire incertaine peut, par chez nous, être aussi facilement récupérée par n'importe qui, en écartant les élus, sans que la majorité des guyanais ne l'ait clairement souhaité. Or, fragilité du statut des élus locaux = incertitude démocratique locale = on s'en remet au pouvoir central. Impossible d'y voir d'emblée de la stupidité.
Je reste cependant favorable à toutes propositions d'amélioration de notre système démocratique (rien de concret et certain pour le moment, encore moins localement) même approximatives et contextuelles. Mais j'ai bien du mal à entrevoir vos solutions "révolutionnaires" dont je comprends qu'il faudrait pouvoir en bénéficier, à l'occasion d'un changement de statut. Et par ailleurs, puisque nous sommes tous les deux en faveur de cette évolution de statut et de cette amélioration de la démocratie, je suis très curieux de savoir si vous êtes tout comme moi favorable au vote des étrangers, au moins pour les élections locales. Ce qui en Guyane, vu leur nombre et leur importance incontestable dans le tissu socio-économique, soulève bien une question de fond sur le plan de la démocratie locale. A ma connaissance, et sauf erreur, cette question ce mouvement social tout azimut ne se la pose d'ailleurs absolument pas,… Incapacité intellectuelle, comme vous dites. Changement de statut ou pas, éluder cette question c'est se bercer d'illusion en terme de cohésion sociétale. Une autre façon de sombrer tout aussi certaine, selon moi.
Arrêtez avec ce « révolutionnaire ». Ca sent péjoratif, cache-misère cérébral. Comme cette feu élue de la CTG qui voulait occulter sa médiocrité en me taxant ainsi, anno. Laissez ce « révolutionnaire » aux minables, vous êtes capable de comprendre.
En réponse au message de Bonpom du 18/04/17
"si elles sont vérifiées" !!! Oui, il y aura toujours des personnes pour croire à ce genre de "révélations", sans ce soucier des sources ou autres preuves, et prendre pour vrai ce qui à l'air crédible. Et quand pour s'auto-justifier, on affirme "si ils ne portent pas plainte, c'est qu'on dit la vérité" ou comme argument de précision "nous ne citerons personne mais on peut se poser des questions", on peut douter de la portée de ce "véritable scandal !"
Monsieur Guyane, de France-Guyane, avait pourtant bien vendu son affaire, avec compte à rebours journalier et tout... Et avec sa promesse de révélations sur le job, scandale du siècle...Je m'attendais à du lourd. Au lieu de cela, le bide. Apparemment, personne ne l'a prévenu que nous sommes passé à l'ère du post-Pénélogate. C'est qu'il va falloir s'accrocher, maintenant, pour nous étonner...
En réponse au message de Lematourien du 18/04/17
Moi en tout cas toujours contre et de plus en plus quand je vois l'organigramme du collectif! Apres je ne dis pas qu'il faut un changement total de personnalités politiques! On verra qui se présentera en juin!
Je comprends, mais votre solution ne me convainc pas vraiment. Car si le futur "Papa Galmot" met plus de quinze ans à surgir du néant...Vous pensez que la Guyane pourra attendre si longtemps?
En réponse au message de 4wap du 18/04/17
Salut à toi, Ô grande prêtresse pro73 du temps jadis! Tu m'autorises un test grandeur nature? Depuis 2010, Hé oui, ça passe... tu as évolué comment par rapport à la question du changement de statut. Toujours contre? Ou y'a moyen, depuis que les 500 types avec chaussette sur la tête ont mis les élus à la niche?
Moi en tout cas toujours contre et de plus en plus quand je vois l'organigramme du collectif! Apres je ne dis pas qu'il faut un changement total de personnalités politiques! On verra qui se présentera en juin!
En réponse au message de Weenana du 17/04/17
Demande moi,si tu as besoin de quelque chose, c'est la même version remise aux ministres et à l'équipe des bannis de la Préfecture avec des rajouts. C'est dans son jus .
https://t.co/xo10qpjBw1
Aucune synthèse tout dans son jus. Un synthèse une réflexion générale y'a pas
Avertissement : Gyz déconnecte toi, un préambule signé d'un collectif vieux de 3 semaines qui a alerté tout le monde depuis plusieurs années, ça m'a mis en mode vrille
La lecture intégrale est nécessaire ce sont des apports aussi multiples que variés.
Normal, tu me diras, vu que ça touche tous les secteurs de la société
Avec des réflexions intéressantes pour certains "ateliers" .
Sinon, l'Etat rend le foncier et il est distribué aux GUYANAIS (je te promets, c'est en majuscule) et aux assos déjà installées, la forêt est rasée pour que tous obtiennent un bout, et que les arbres soient exploités comme ils viennent et que les miniers puissent fouiller plus facilement le sous sol pour en extraire le plus de richesse possible, les criques vont souffir, Le paradis sur Terre..........une fois que tous les illégaux seront expulsés (sauf peut être ceux qui feront le boulot qu'ils font déjà : payé au lance pierre) . Oui tu auras compris, sur 280 pages, s'il y en a une seule qui parle d'environnement, l'héritage logique des générations futures...... c'est beaucoup.
A oui, on veut un satellite page 6. Pourquoi faire ? Je ne sais pas.......
Salut à toi, Ô grande prêtresse pro73 du temps jadis! Tu m'autorises un test grandeur nature? Depuis 2010, Hé oui, ça passe... tu as évolué comment par rapport à la question du changement de statut. Toujours contre? Ou y'a moyen, depuis que les 500 types avec chaussette sur la tête ont mis les élus à la niche?
Il faut aller sur GUYAWEB pour lire le communiqué du pole économique, très critique de la tournure que prend le mouvement depuis hier.
Il faut savoir qui est aux commandes maintenant! Darnal? Mangual?
En réponse au message de Gyz du 17/04/17
Mais bien sûr que la démocratie se repose sur le choix des urnes. Le hic entre nous est que vous semblez attribuer une valeur incontestable non seulement à son principe, mais aussi à sa pratique.
Or, la revendication de la démocratie et sa mise en oeuvre ne garantissent en rien le respect de ses principes... On ne va tout de même pas commenter l'actualité politique, elle se commente très bien toute seule.
Quant à la noblesse de la notion de majorité, comme vous dites, khmm, permettez-moi de sourire :-))... au pays qui ne se résout pas à la proportionnalité, où la « majorité » se décompose, où le chef est ouvertement pris pour un discrédité jusqu'à le moquer en direct à la radio...
La notion de majorité n'a pas de noblesse, la majorité a une légitimité basée sur la confiance. Et la confiance n'est pas une valeur, encore moins éternelle, sauf chez les simples d'esprit. La confiance, c'est l'état d'esprit des gouvernés qui vérifient le respect de leurs intérêts au quotidien.
(Tenez, un autre débat : si la confiance peut – et doit ! - être retirée à titre individuel (Cahuzac ou ce ministre de l'intérieur récemment), alors pourquoi ne pourrait-elle se révoquer pour une « majorité » qui a failli à ses promesse ? Et même avant le terme prévu, au nom de l'intérêt supérieur ? )
Si l'écart entre ce qui est attendu et le réel est trop grand, le peuple grogne. Il est tout à fait antinomique de mésestimer la grogne dans une démocratie : parce que ce n'est pas le peuple qui est pour la démocratie et pour ses élus et dirigeants, ami Wap. C'est la démocratie est les dirigeants qui sont pour le peuple.
Enfin, en théorie...
Donc, si révolution populaire a lieu (on n'en est tout de même pas là), cela signifie l'échec du système (qu'importe son surnom). C'est que, peut-être, il n'était pas si démocratique que cela ou peut-être les chefs n'ont définitivement pas été à la hauteur.
Cela fait longtemps que le bouddhisme a inventé une représentativité démocratique bien plus parfaite. Mais ce système est déjà très lointain pour nous. Tant pis.
C'est le caractère jusqu'ici purement pécuniaire des revendications qui m'ont fait dire « tourner en rond », car les sous ne résoudront rien pour la Guyane. L'origine de ses soucis est purement institutionnelle.
Si, je vois une évolution : c'est justement le fait que le mouvement soit populaire et sans les élus...
C'est très positif.
Que la majorité veuille faire avec les élus, comme vous le dites, n'affecte en rien ni les faits, ni mon avis. Il s'avère que j'en sais long sur leurs agissements, omissions, et je n'ai aucune illusion... Je suis parfaitement documenté pour savoir que leur incompétence et leur incapacité ne sont pas induites par le cadre institutionnel, mais c'est le cadre institutionnel défaillant qui leur permet d'étaler leurs qualités et de profiter du système jusqu'à la saturation...
Parce qu'aucun système n'impose la bêtise, aucun système n'interdit l'intégrité, aucun système n'impose la trahison du peuple. Et j'en connais quelques uns...
Mais, comme j'ai déjà dit, cette mise en avant des défaillances des élus est malaisée, aussi au niveau national. L'ignorance des responsabilités est frappante : les fonctionnaires de l'état sont infiniment plus responsables (mais jamais coupables) dans la conduite des affaires publiques que n'importe quel élu.
(Indépendamment du fait que vous n'aurez pas un nouveau mode de représentativité avec les élus. Faut se réveiller...)
Je ne connais pas ces prises de position que vous évoquez, mais l'apparition de l'idée du chgt de statut est très salutaire. Un premier pas. Car quelle que soit l'opinion majoritaire, mettez-vous bien dans la tête que la Guyane ne se développera pas dans son statut actuel. Ni demain, ni après-demain. Ce n'est ni désir, ni croyance, c'est mathématique et économique. La Guyane ne peut se développer, et encore moins que la Métropole, dans le cadre institutionnel de la Vème république. Pas fait pour.
L'indépendance formelle ne serait d'ailleurs pas nécessaire, mais la négociation d'une autre gouvernance quasi révolutionnaire est le service minimum. Faudra être inventif, les gars. On va s'amuser...
En cas d'échec plus que probable, c'est soit l'indépendance directe, soit la France creusera encore son déficit pour créer, et à court terme, des frustrations encore plus grandes. Le pognon ne servira à rien.
La réalité se contrefiche de l'avis du peuple, ami Wap. Soit il évolue, soit il sombre.
Mea culpa, vu votre sympathique tempérament révolutionnaire du moment, quoique vous reconnaissiez au moins qu'il ne s'agisse pas de cela en ce moment, j'aurais peut-être dû mettre le terme noblesse entre guillemets. L'idée étant plutôt d’admettre que dans une démocratie (imparfaite) il y a aussi un certain mérite à tenir compte du choix ou de l'avis
En réponse au message de Weenana du 17/04/17
Demande moi,si tu as besoin de quelque chose, c'est la même version remise aux ministres et à l'équipe des bannis de la Préfecture avec des rajouts. C'est dans son jus .
https://t.co/xo10qpjBw1
Aucune synthèse tout dans son jus. Un synthèse une réflexion générale y'a pas
Avertissement : Gyz déconnecte toi, un préambule signé d'un collectif vieux de 3 semaines qui a alerté tout le monde depuis plusieurs années, ça m'a mis en mode vrille
La lecture intégrale est nécessaire ce sont des apports aussi multiples que variés.
Normal, tu me diras, vu que ça touche tous les secteurs de la société
Avec des réflexions intéressantes pour certains "ateliers" .
Sinon, l'Etat rend le foncier et il est distribué aux GUYANAIS (je te promets, c'est en majuscule) et aux assos déjà installées, la forêt est rasée pour que tous obtiennent un bout, et que les arbres soient exploités comme ils viennent et que les miniers puissent fouiller plus facilement le sous sol pour en extraire le plus de richesse possible, les criques vont souffir, Le paradis sur Terre..........une fois que tous les illégaux seront expulsés (sauf peut être ceux qui feront le boulot qu'ils font déjà : payé au lance pierre) . Oui tu auras compris, sur 280 pages, s'il y en a une seule qui parle d'environnement, l'héritage logique des générations futures...... c'est beaucoup.
A oui, on veut un satellite page 6. Pourquoi faire ? Je ne sais pas.......
Il n'est pas honnête de moquer les gens pour le désordre des revendications. L'articulation de l'inventaire appartient aux élus, parole de Wapwap.
L'absence de l'environnement signe l'ayitizasyon. C'est là ke lé zélu devraient rekadré, mais kepeton attandr aprè barage dvpt durable, C Epailly komm exper aglikultu et d'autres ?
En réponse au message de Froggy du 18/04/17
Exclusif ! dans les commentaires de "Monsieur Guyane" à la suite d'un article sur les coupures EDF (site France Guyane) des révélations sur les 500 frères, qui, si elles sont vérifiés ,constituent un véritable scandal ! une véritable bombe !
"si elles sont vérifiées" !!! Oui, il y aura toujours des personnes pour croire à ce genre de "révélations", sans ce soucier des sources ou autres preuves, et prendre pour vrai ce qui à l'air crédible. Et quand pour s'auto-justifier, on affirme "si ils ne portent pas plainte, c'est qu'on dit la vérité" ou comme argument de précision "nous ne citerons personne mais on peut se poser des questions", on peut douter de la portée de ce "véritable scandal !"
En réponse au message de Boiskaka du 18/04/17
Peut on savoir pourquoi nos services publics ne fonctionnent-ils pas comme la CGSS! !!Elle BLOQUE tout nos remboursements secu informatique.
Normalement nos prises en charges via carte vitale devrait être remboursées!!!!
Les services de l'état devrait travailler un minima et ne pas bloquer nos vies. ..surtout côté santé CGSS
Au dernières nouvelles, c'est le collectif "Pou Lagwiyann Dékolé" qui met en place les barrages qui empêchent de fonctionner (entre autres) les services publics, comme la CGSS !
Restez "mobilisé" et prenez votre mal en patience pour vos demandes de passeports, carte d'identité, permis de conduire et autres documents qui s'accumulent dans les administrations.
En réponse au message de Thierry du 18/04/17
Bonjour, je n'ai pas contesté la légitimité des revendications, et je ne parle pas que de l'orpaillage. J'ai simplement l'impression déjà vue, qu'il y a des intérêts particuliers à l'origine et à la baguette du mouvement. Rappelez-vous que le mouvement de 2009 avait pris son essor parce qu'à l'origine l'UGTG voulait continuer à garder le monopole des stations service de Guadeloupe. Domota a ensuite créé LKP et habillé le mouvement de revendications plus sexy. Je crois qu'on est encore dans la même entourloupe et qu'il y aura encore de nombreux cocus, parce que depuis 2009, il n'y a pas grand chose qui ait changé sur le fond, mais l'UGTG va très bien, merci pour eux.
Quant à l'autonomie, j'en suis un partisan, mais je suis capable d'en parler dans le détail et d'émettre des propositions, que je n'ai pas eu la chance de voir dans votre message. Je ne suis pas sûr, que vous ayez lu les articles 73 et 74, comme beaucoup, et sachiez bien les possibilités et les pièges qu'ils recouvrent. Il ne suffit pas de jeter tout en bloc sans savoir et le bébé avec l'eau du bain, il faut aussi proposer. Si je me trompe, je serais ravi d'en débattre, car il s'agit d'un problème de fond. Nous serons effectivement d'accord sur la nécessité d'un projet en n'oubliant pas que ce projet ne peut prendre sa source que dans la constitution et que si nous voulons contester la rédaction de l'article 74, ce qui me semble pour ma part une nécessité incontournable, c'est le parlement réuni qui en décide et que c'est un sacré défi.
Par ailleurs, si vous voulez toujours parler d'autonomie, je vous rappelle que le peuple a choisi par référendum en 2010 l'article 73 et que ce ne sont pas à quelques uns d'imposer par la violence un choix contraire, ce qui justifie à postériori ma suspicion. Il y a d'abord tout un projet à expertiser et à écrire puis à communiquer avant de revenir par un autre référendum demander le droit de porter une modification constitutionnelle qui puisse inscrire une autonomie viable. Il faudrait surtout qu'on touche une autre génération de politiques, capable de penser et mener un tel projet. Pas gagné à entendre les cocos d'aujourd'hui et à voir les mœurs locales, plus proches de la république bananière que d'une démocratie.
Toujours quant à l'autonomie, il faut avoir conscience que la Guadeloupe et la Martinique sont à quelques 1000€ d'investissement du gouvernement par habitant, c'est à dire la différence entre les sommes encaissées par l'état pour ces doms et celles réellement dépensées, ce qui met l'autonomie de ces régions qui ne produisent pas grand chose à 500 000 000 d'euros, donc jouable. Pour la Guyane l'état dépensait en 2010 10 € pour 1 € de recettes et l'autonomie n'est pas jouable aujourd'hui en l'état. Par contre rien n'empêcherait de demander une modification constitutionnelle des conditions de délivrance des habilitations permises par l'article 73, notamment en matière éducative, pour commencer à construire la Guyane de demain en sortant de cet échec de l'éducation nationale qui ne permet pas d'envisager un quelconque développement du pays. Ce n'est pas avec des chômeurs sans instruction ni qualification, des cantonniers, des repris de justice et des mineurs qu'on peut prétendre faire de la Guyane un pays moderne. Ce n'est pas non plus le seul minier, du moins dans les conditions actuelles d'extraction, qui nous donnera les fonds nécessaires pour créer les infrastructures dont nous avons besoin. Si tout ce qu'on vise c'est le profit rapide, surtout pour quelques uns, sans se soucier de la poubelle qu'on laissera à nos gosses, alors autant accepter l'enfouissement des déchets chimiques et radioactifs en Guyane, ça paie très bien, ça donne du boulot aux bétonneurs et on ne sera plus la quand nos petits enfants commenceront à crever du poison qu'on leur a laissé... le pb restant que le reste du monde risque aussi d'en crever si on en vient à contaminer nos fleuves, mais bon à chacun ses problèmes, non ?
Toujours quant à l'autonomie, je ne vois pas grandes revendications, ni projets concernant cette dynamique démographique, du fait des naissances et non de l'immigration, qui mine tous les efforts de rattrapage. C'est un sujet qui dérange, parce qu'il s'oppose aux églises, et que les politiques ne veulent pas se tirer une balle dans le pied en le soulevant, mais c'est pourtant un des problèmes de fond qu'il faut régler en priorité. Cette démographie condamne toute idée de développement de la Guyane.
entre autres...
Mais bien sûr qu'il y a des intérêts particuliers à l'origine et à la baguette du mouvement. Il n'existe aucun mouvement sans intérêt ! Pourquoi s'en offusquer ?
Je ne peux que répéter que l'enjeu n'est pas le choix entre les articles 73 et 74. Le pb est plus profond, précisément l'absence de solution dans la constitution actuelle et l'absence de vision sur la Guyane (cf le lien de Weenana)
Peut on savoir pourquoi nos services publics ne fonctionnent-ils pas comme la CGSS! !!Elle BLOQUE tout nos remboursements secu informatique.
Normalement nos prises en charges via carte vitale devrait être remboursées!!!!
Les services de l'état devrait travailler un minima et ne pas bloquer nos vies. ..surtout côté santé CGSS
Moins d'un mois agir à l'opposé de ce que l'on exige des autres ....
Les "500 frères" qui exigeaient la présence des médias lors des négociations avec les ministres ne veulent désormais plus que les journaliste regardent de trop près leurs actions.
Et l’Union de la Presse Francophone Guyane de devoir leur rappeler le "respect de la liberté de
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