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Archives - Notre histoire

322 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
27/09/11
Roro97310  (Kourou)

En réponse au message de Viveleche du 27/09/11

Je suis surpris et profondément déçu de l'attitude de blada. Toujours prêt à s'offusquer lorsqu'un élu fait un pet de travers. Vous laissez passer une discutions qui consiste en gros : "comment faire pour ramener en métropole une brique AP issue du patrimoine guyanais", "quel sont les risques etc..."
Je trouve cela lamentable, de tel post aurait dû faire l'objet d'un commentaire et d'une suppression pure et simple.
Déplorer la démolition de la rhumerie de Raban et laisser passer cela me semble fort contradictoire !!

Bonjour,
Je ne souhaite pas contourner la loi, je veux juste savoir si c'est possible et si non savoir pourquoi,
voilà tout. Cela peut être utile à d'autres personnes aussi, de savoir si on a le droit de transporter telle ou telle chose ! Cordialement,

Répondre

27/09/11
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Blada du 27/09/11

Déplorer la démolition de la rhumerie de Raban et laisser passer cela me semble fort contradictoire !! Juste une petite correction : à vous lire, on croirait que blada a pris position sur la démolition de la rhumerie de Raban. Il n'en est rien.

Pourquoi voulez-vous mettre Blada responsable ? Le patrimoine architectural n'a pas besoin de Blada pour péricliter. A St Laurent, il suffit de regarder quelques maisons datant du bagne : ancien domicile du receveur des Douanes, maisons de l'ONF, et de quelques autres administrations ... Voici ma question, ce jour : Envisageant un séjour en métropole, on me propose d'avaler une centaine d'ovules de cocaïne pour amortir mon voyage... Quels sont les risques si je me fais prendre ?

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28/09/11
Koro  (Roura)

En réponse au message de Yvor De Walapulu du 26/09/11

Bonjour,
déjà vous ne devriez pas être en possession de cette brique qui est un vestige archéologique !
Bon ceci dit vous n’êtes pas le seul,
mais c'est ainsi que petit a petit des morceaux d'histoire disparaissent quand ce n'est pas carrément à coup de pelles mécaniques avec la bénédiction de certaines municipalités
pour ce qui est des textes, vous pouvez allez sur le site de la DAC Guyane
si vous prenez l'avion et que la brique est découverte, l'amende est salée
adessias galinettes

Tous les sites du bagne sont classés monuments historiques et tout prélévement est formellement interdit.

Répondre

28/09/11
Viveleche

En réponse au message de Roro97310 du 27/09/11

Bonjour,
Je ne souhaite pas contourner la loi, je veux juste savoir si c'est possible et si non savoir pourquoi,
voilà tout. Cela peut être utile à d'autres personnes aussi, de savoir si on a le droit de transporter telle ou telle chose ! Cordialement,

Le problème n'est pas le transport.
Il me semble qu'il y a des gens qui vous ont expliqué, avec texte à l'appui, que vous n'avez pas le droit de détenir ces briques ! Ce qui n'est encore pas la même chose.

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28/09/11
Viveleche  (???)

En réponse au message de Yvor De Walapulu du 27/09/11

bonjour,
efectivement Blada n'a pas participé aux posts

adessias galinettes
cela arrive de perdre le fil des post ou autres, personnelement, il m'a fallu longtemps pour lire
vive le che et non pas Vive Leche,
(moi aussi je suis fache avec les accents)

L’accent c'était volontaire, comme il peut encore y avoir des navigateur + ou - mal configurés. Alors ils gèrent mal certains encodages de caractères et ont voit apparaître des caractères bizarres.
Cela dit je prend avec humour votre jeu de mots.

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09/12/11
Bibi  (Matoury)

En réponse au message de Pam-pam du 08/12/11

Si un monument à la mémoire de l'esclavage te gêne, tu n'es pas obligé de le regarder ... et si ça te fait mal de tourner la tête quand tu passes devant, eh bien, faut être franc: qu'est-ce que tu fais en Guyane? Quant à savoir qui paye, ce sont les mêmes que ceux qui payent tous les monuments à Napoléon qui couvrent la France. Napoléon, je le précise car la culture historique n'a pas l'air d'être ton point fort, qui a rétabli l'esclavage que la Révolution avait supprimé.

Bonjour Pam-Pam
C'est vrai , l'esclavage fut aboli en 1798 par la declaration des droits de l'homme
et des citoyens (Article I), retabli en 1802 par Napoléon, mais à la demande de qui ? De Marie Joseph Rose Tascher de la Pagerie son épouse, plus connue sous le nom de Josephine de Beauharnais, car les plantations de son père aux Antilles etaient entrain de pericliter par manque de main d'oeuvre à bon marché. Merci aux riches propriétaires planteurs antillais!

Répondre

09/12/11
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Bibi du 09/12/11

Bonjour Pam-Pam
C'est vrai , l'esclavage fut aboli en 1798 par la declaration des droits de l'homme
et des citoyens (Article I), retabli en 1802 par Napoléon, mais à la demande de qui ? De Marie Joseph Rose Tascher de la Pagerie son épouse, plus connue sous le nom de Josephine de Beauharnais, car les plantations de son père aux Antilles etaient entrain de pericliter par manque de main d'oeuvre à bon marché. Merci aux riches propriétaires planteurs antillais!

Ce n'est pas en 1798 que la Révolution a aboli l'esclavage, mais en 1794. Ensuite, que Joséphine ait été favorable au rétablissement de l'esclavage, c'est bien évident. Mais en faire la responsable est absurde: Napoléon étaitn assez grand pour être responsable de ce qu'il faisait. Surtout considérant son mépris des femmes!

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10/12/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Pam-pam du 09/12/11

Ce n'est pas en 1798 que la Révolution a aboli l'esclavage, mais en 1794. Ensuite, que Joséphine ait été favorable au rétablissement de l'esclavage, c'est bien évident. Mais en faire la responsable est absurde: Napoléon étaitn assez grand pour être responsable de ce qu'il faisait. Surtout considérant son mépris des femmes!

Napoléon était Corse et le drapeau corse flotte sur la marmite indépendantiste lokale. La boucle est bouclée.

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23/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

DAMAS / EBOUE, à propos de la chronique de M. P.L. Ajavon.
La différence de pensée (et d'action) entre L.G. Damas et F. Eboué me parait plus profonde et malheureusement plus "vulgaire' que présentée par P.L. Ajavon.
Pendant la 2e guerre mondiale; Félix Eboué a refusé l'armistice, qu'il considérait contraire à l'honneur et aux intérêts de l'Empire, dont ceux des populations Africaines. Il s'est ainsi rallié à la France Libre du général de Gaulle, lui qui fut membre de la SFIO (ainsi que

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24/01/12
Cush  (Cay)

Dans le jodla
Extrait: on sait moins qu'un petit nombre d'entre eux (certains disent quelques centaines, d'autres quelques milliers) s'est enraciné en Guyane et s'est fondu dans la population (estimée à l'époque à quelque 8000 habitants).
Commentaire: Voilà un ouvrage qui ne va pas faire plaisir à notre ami Cazeaux qui nous assénait allègrement et doctement: Non le métro ne fait pas partie de la

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25/01/12
Philippe2  (Matoury)

merci à blada de nous annoncer la parution d'un livre sur l'expédition de Kourou en 1763. j'en relève quelques lignes. " 1763, le duc de Choiseul, ... créer en Guyane une colonie idéale d'où serait banni l'esclavage... C'est une histoire de clans concurrents... Turgot contre Choiseul,
Et pour finir une tragédie, due à l'incurie, à la convoitise des organisateurs,... autant qu'aux épidémies, malaria et typhus.
"
on se croirait aujourd'hui, mais qui disait que l'histoire se répète...

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25/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Sienne11 du 24/01/12

Lafayette avec Condorcet me semble-t-il ont acheté une habitation pour libérer les esclaves. A ma souvenance c'est dans le livre d'histoire de la Guyane. Reste qu'ajouter Amazonie au nom de l'aéroport serait de nature à sauver les meubles... CF la lettre ouverte...

La Fayette a tenté une expérience d'émancipation graduelle de l'esclavage en Guyane. Il y a d'ailleurs plusieurs travaux d'universitaires sur le sujet. Plusieurs années après le départ des Jésuites, La Fayette a racheté l'habitation La Gabrielle, ainsi qu'un groupe d'esclaves de l'ancienne habitation Le Maripa.
Cette expérience est d'ailleurs l'occasion d'une très intéressante correspondance

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25/01/12
Koro  (Roura)

En réponse au message de Liberté-histoire973 du 25/01/12

La Fayette a tenté une expérience d'émancipation graduelle de l'esclavage en Guyane. Il y a d'ailleurs plusieurs travaux d'universitaires sur le sujet. Plusieurs années après le départ des Jésuites, La Fayette a racheté l'habitation La Gabrielle, ainsi qu'un groupe d'esclaves de l'ancienne habitation Le Maripa.

Cette expérience est d'ailleurs l'occasion d'une très intéressante correspondance sur l'abolition de l'esclavage entre La Fayette et Georges Washington. Le but était, dans un premier temps, d'améliorer les conditions de travail (horaires, nourriture, logement, soins médicaux) des esclaves, de rendre la scolarité obligatoire pour tous les enfants présents sur l'habitation, afin de faire de tous des agriculteurs libres, recevant plus tard de La Fayette une part des terres de l'habitation.

Lors de la Révolution française, La Fayette ayant du émigrer comme noble, tous ses biens furent saisis par la République, dont les anciens esclaves de l'habitation qui, eux, étaient libres, et sont devenus la propriété de l'Etat.

Ces hommes libres, malgré les protestations de La Fayette, qui faisait suivre cette affaire en France par son épouse, furent employés au travail forcé dans des chantiers forestiers (bois de charpente et charbon de bois) situés sur la Comté.

Quand Victor Hugues rétablit en Guyane l'esclavage, il transféra simplement les "libres" de La Fayette des chantiers de travail forcé aux habitations de l'Etat, où ils furent considérés comme des esclaves de la République.
Même si cette histoire est peu connue du grand public localement, il est bon de savoir que la première expérience d'émancipation graduelle de l'esclavage menée en Guyane l'a été par le marquis de La Fayette, plus d'un demi-siècle avant le projet de Mère Anne-Marie Javouhey.

Y a-t-il un ou plusieurs livres sur le sujet ? la présence de Lafayette étant souvent contradictoire Merci.

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25/01/12
Cazeaux  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 24/01/12

Dans le jodla
Extrait: on sait moins qu'un petit nombre d'entre eux (certains disent quelques centaines, d'autres quelques milliers) s'est enraciné en Guyane et s'est fondu dans la population (estimée à l'époque à quelque 8000 habitants).
Commentaire: Voilà un ouvrage qui ne va pas faire plaisir à notre ami Cazeaux qui nous assénait allègrement et doctement: Non le métro ne fait pas partie de la mémoire collective de la Guyane pour l'instant car il n'a rien à voir avec les premiers colons européens, qui eux ont tout simplement disparus en tant que groupe social homogène.. cela relève du bon sens, comme la diaspora guyanaise.
Il devait faire allusion au métro parisien ;-) Comme quoi, le bon sens et la réalité historique ne font pas toujours bon ménage.

Je ne sais ce qui vous rend si hermétique au simple bon sens. Chacune de vos affirmations est comme une guerre de tranchée vitale-pour exister? dites nous tout?-
Aussi ne vous épuisez pas à chercher une légitimité dans des ouvrages historiques. Vous venez de découvrir que les premiers colons postcolombien étaient des européèns

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26/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Cazeaux du 25/01/12

Je ne sais ce qui vous rend si hermétique au simple bon sens. Chacune de vos affirmations est comme une guerre de tranchée vitale-pour exister? dites nous tout?-
Aussi ne vous épuisez pas à chercher une légitimité dans des ouvrages historiques. Vous venez de découvrir que les premiers colons postcolombien étaient des européèns quand 3,5 milliards d'écoliers dans le monde apprennent cela chaque année. Maintenant, êtes vous capables de faire cheminer dans votre organe cérébral qu'il y a des processus historiques complexes, fils de nobles, puis petits colons roturiers qui se disputaient une sorte de leadership sans issue pour les roturiers avant la révolution française.
Enfin, le principe du développement inégal- en dépit des illusions qui ont perduré en Guyane au point que des familles nobiliaires laissaient au moins un fils cadet sur ce territoire lorsque les aînés faisaient prospérer les habitations de saint domingue ou de lamartinique- a vu péricliter plus rapidement l'activité en Guyane, avec le coup fatal de la ruée vers l'or qui a définitivement privé l'agriculture de bras fussent ils salariés. Voilà comment- après le départ des moins démunis aux antilles ou en floride par exemple- les européèns ont été complètement créolisés au même titre que les anciens esclaves restés dans les zones habitées. Mais alors pas d'illusion, le clivage qui voyait la petite bourgeoisie créole jusqu'en 1950 être plus claire de peau que la moyenne, s'explique tout de même par la possession d'un certain patrimoine- décadent mais patrimoine tout de même- hérité en tout premier lieu au titre de descendants d'anciens colons... tout se mélange par la suite, mais l'histoire foncière partielle certes et patrimoniale restitue une certaine traçabilité, de même que l'ethnoarchéologie qui donne une foultitude d'informations. Voilà donc chère cush le sens des intervention de pas mal de personnes sur ce forum, que vous ramenez à un débat assez peu intelligent d'opposition presque racial et très très limité

parmi les blancs qui sont arrivés en guyane il n'y avait pas que des fils de famille, mais beaucoup de paysans qui ont mouillé leur chemise pour tenter de survivre (lisez Bel-Air de R.C.Coëta) mais aussi des bagnards ces "sous hommes" qui ont suscité la compassion des créoles.

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26/01/12
Mia  (France)

à propos du génocide vendéen de 1793, sa reconnaissance est réclamé par une seule personne, Philippe de Villiers, président du MPF, souverainiste ( peut-être favorable à l'indépendance de la Vendée dont il deviendrait le suzerain très chrétien, on ne sait jamais) et puis il y a toute une liste de génocides non reconnus comme celui des Tziganes et d'autres tout aussi cruels http://www.monde-diplomatique.fr/mav/76/PIERROT/11343

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26/01/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Cazeaux du 25/01/12

Je ne sais ce qui vous rend si hermétique au simple bon sens. Chacune de vos affirmations est comme une guerre de tranchée vitale-pour exister? dites nous tout?-
Aussi ne vous épuisez pas à chercher une légitimité dans des ouvrages historiques. Vous venez de découvrir que les premiers colons postcolombien étaient des européèns quand 3,5 milliards d'écoliers dans le monde apprennent cela chaque année. Maintenant, êtes vous capables de faire cheminer dans votre organe cérébral qu'il y a des processus historiques complexes, fils de nobles, puis petits colons roturiers qui se disputaient une sorte de leadership sans issue pour les roturiers avant la révolution française.
Enfin, le principe du développement inégal- en dépit des illusions qui ont perduré en Guyane au point que des familles nobiliaires laissaient au moins un fils cadet sur ce territoire lorsque les aînés faisaient prospérer les habitations de saint domingue ou de lamartinique- a vu péricliter plus rapidement l'activité en Guyane, avec le coup fatal de la ruée vers l'or qui a définitivement privé l'agriculture de bras fussent ils salariés. Voilà comment- après le départ des moins démunis aux antilles ou en floride par exemple- les européèns ont été complètement créolisés au même titre que les anciens esclaves restés dans les zones habitées. Mais alors pas d'illusion, le clivage qui voyait la petite bourgeoisie créole jusqu'en 1950 être plus claire de peau que la moyenne, s'explique tout de même par la possession d'un certain patrimoine- décadent mais patrimoine tout de même- hérité en tout premier lieu au titre de descendants d'anciens colons... tout se mélange par la suite, mais l'histoire foncière partielle certes et patrimoniale restitue une certaine traçabilité, de même que l'ethnoarchéologie qui donne une foultitude d'informations. Voilà donc chère cush le sens des intervention de pas mal de personnes sur ce forum, que vous ramenez à un débat assez peu intelligent d'opposition presque racial et très très limité

Cher Cazeaux, tu me poses une question: Je ne sais ce qui vous rend si hermétique au simple bon sens. Chacune de vos affirmations est comme une guerre de tranchée vitale-pour exister? // Et tu y réponds toi même: Voilà donc chère cush (cher ou très cher, au masculin, merci) le sens des intervention de pas mal de personnes sur ce forum, que vous ramenez

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26/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Koro du 25/01/12

Y a-t-il un ou plusieurs livres sur le sujet ? la présence de Lafayette étant souvent contradictoire Merci.

Ouvrages sur Lafayette et la Guyane : Pour répondre à ta question sur les ouvrages qui parlent de l’expérience menée en Guyane par Lafayette, voici les titres de quelques ouvrages : Gabriel DEBIEN et Albert KREBS, « Les plantations de Lafayette 1785-1802 », chapitre paru dans La grande encyclopédie de la Caraïbe, tome 7, Histoire de la Guyane,

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26/01/12
Vega973  (Roura)

En réponse au message de Liberté-histoire973 du 26/01/12

Ouvrages sur Lafayette et la Guyane : Pour répondre à ta question sur les ouvrages qui parlent de l’expérience menée en Guyane par Lafayette, voici les titres de quelques ouvrages :
Gabriel DEBIEN et Albert KREBS, « Les plantations de Lafayette 1785-1802 », chapitre paru dans La grande encyclopédie de la Caraïbe, tome 7, Histoire de la Guyane, p. 106-123. Paris : Sanoli 1990

Egle BARONE-VISIGALLI, Kristen SARGE, Régis VERWIMP, Histoire et archéologie de la Guyane française : les Jésuites de la Comté : habitations Saint-Régis et Maripa. Matoury : Ibis Rouge éditions, 2010.

Sophie AULAGNIER, L’expérience philanthropique de La Fayette en Guyane française dans le processus d’abolition de l’esclavage (1783-1803). Maîtrise d’histoire sous la direction de Michèle Janin-Thivos), université d’Aix-Marseille I, 2000.

En outre aux Etats-Unis, la bibliothèque de la Cornell University possède une très riche collection de documents de et sur Lafayette, et a consacré une page de son exposition virtuelle à l’œuvre abolitionniste de Lafayette. Cette page présente notamment la liste des esclaves achetés pour les habitations du Maripa et la Gabrielle.
http://rmc.library.cornell.edu/lafayette/exhibition/french/abolitionist/index.html

le lien cité par Liberté-histoire973 est très intéressant ; petite remarque cependant , l'habitation GABRIELLE ne se situe pas sur l'Oyapock mais sur l'Oyack ( ou Oyak )

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26/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Mia du 26/01/12

à propos du génocide vendéen de 1793, sa reconnaissance est réclamé par une seule personne, Philippe de Villiers, président du MPF, souverainiste ( peut-être favorable à l'indépendance de la Vendée dont il deviendrait le suzerain très chrétien, on ne sait jamais) et puis il y a toute une liste de génocides non reconnus comme celui des Tziganes et d'autres tout aussi cruels http://www.monde-diplomatique.fr/mav/76/PIERROT/11343

Reconnaissance du génocide vendéen réclamée par une seule personne... Disons plutôt par un seul homme politique connu ; il est vrai que l'avis des gens du bas peuple ne compte guère ! Et puis les Vendéens étaient royalistes, chrétiens, et pour la plupart de simples paysans... Trois défauts majeurs, encore aujourd'hui ! La république avait certes proclamé la liberté de pensée, mais à condition de bien penser ! En tout cas cette liberté ne s'appliquait

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26/01/12
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Liberté-histoire973 du 26/01/12

Ouvrages sur Lafayette et la Guyane : Pour répondre à ta question sur les ouvrages qui parlent de l’expérience menée en Guyane par Lafayette, voici les titres de quelques ouvrages :
Gabriel DEBIEN et Albert KREBS, « Les plantations de Lafayette 1785-1802 », chapitre paru dans La grande encyclopédie de la Caraïbe, tome 7, Histoire de la Guyane, p. 106-123. Paris : Sanoli 1990

Egle BARONE-VISIGALLI, Kristen SARGE, Régis VERWIMP, Histoire et archéologie de la Guyane française : les Jésuites de la Comté : habitations Saint-Régis et Maripa. Matoury : Ibis Rouge éditions, 2010.

Sophie AULAGNIER, L’expérience philanthropique de La Fayette en Guyane française dans le processus d’abolition de l’esclavage (1783-1803). Maîtrise d’histoire sous la direction de Michèle Janin-Thivos), université d’Aix-Marseille I, 2000.

En outre aux Etats-Unis, la bibliothèque de la Cornell University possède une très riche collection de documents de et sur Lafayette, et a consacré une page de son exposition virtuelle à l’œuvre abolitionniste de Lafayette. Cette page présente notamment la liste des esclaves achetés pour les habitations du Maripa et la Gabrielle.
http://rmc.library.cornell.edu/lafayette/exhibition/french/abolitionist/index.html

J'insiste Condorcet a été dans un de ces projets, problament celui de Lafayette.

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26/01/12
Cazeaux  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 26/01/12

parmi les blancs qui sont arrivés en guyane il n'y avait pas que des fils de famille, mais beaucoup de paysans qui ont mouillé leur chemise pour tenter de survivre (lisez Bel-Air de R.C.Coëta) mais aussi des bagnards ces "sous hommes" qui ont suscité la compassion des créoles.

Attention Coeta qui est un passionné n'a pas la pretention de l'investigation historique, de plus vous citez une trame romanesque sur fond de chronique simplement.
Et puis si on s'écoutait -ou se lisait- un peu. J'évoque bien la concurrence entre roturier(ce qui inclut les paysans) et noble, et vous me retorquez... exactement la même chose.

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27/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 26/01/12

parmi les blancs qui sont arrivés en guyane il n'y avait pas que des fils de famille, mais beaucoup de paysans qui ont mouillé leur chemise pour tenter de survivre (lisez Bel-Air de R.C.Coëta) mais aussi des bagnards ces "sous hommes" qui ont suscité la compassion des créoles.

A propos des bagnards et de leur relation avec les crèoles,avez vous connu Madame Flore Lithauw (orthographe incertaine) ou croisé Monsieur Baron.(Ce n'est pas un piège foireux,ce furent des amis) Merci;

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27/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Mia du 26/01/12

à propos du génocide vendéen de 1793, sa reconnaissance est réclamé par une seule personne, Philippe de Villiers, président du MPF, souverainiste ( peut-être favorable à l'indépendance de la Vendée dont il deviendrait le suzerain très chrétien, on ne sait jamais) et puis il y a toute une liste de génocides non reconnus comme celui des Tziganes et d'autres tout aussi cruels http://www.monde-diplomatique.fr/mav/76/PIERROT/11343

en tout cas il semble que la loi anti génocidaire a permis de condamner nombre de négationnistes, les Faurisson et autres ne paradent plus dans des émissions de radio ou de télé, c'est déjà ça; si les français étaient raisonnables, il n'y aurait certainement pas besoin de lois mémorielles, j'en conviens aussi.

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27/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Pierre33 du 26/01/12

Reconnaissance du génocide vendéen réclamée par une seule personne... Disons plutôt par un seul homme politique connu ; il est vrai que l'avis des gens du bas peuple ne compte guère ! Et puis les Vendéens étaient royalistes, chrétiens, et pour la plupart de simples paysans... Trois défauts majeurs, encore aujourd'hui ! La république avait certes proclamé la liberté de pensée, mais à condition de bien penser ! En tout cas cette liberté ne s'appliquait pas au Vendéens.
Le général Westermann écrivait à la Convention: "Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants, suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux , massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher ". Au moins, c'était clair et net !!! Une rue de Paris (dans le 20e arrondissement) porte encore le nom de ce charmant personnage à qui la République doit à l'évidence beaucoup.
Inutile de dire que, dans les manuels d'histoire, on ne s'étend pas sur le sujet ! On veut bien s'étendre sur l'esclavage et autres crimes des périodes monarchiques, mais sur les crimes de la République, circulez, il n'y a rien à voir !

qui nie ou se réjouit publiquement du génocide vendéen? comme celui des tsiganes? personne non? le cas des turcs est différent, ils refusent l'évidence comme les nazillons. on doit faire la différence.

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27/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Sienne11 du 26/01/12

J'insiste Condorcet a été dans un de ces projets, problament celui de Lafayette.

Lafayette et Condorcet : on trouvera beaucoup de renseignements sur l’œuvre abolitionniste de Lafayette, notamment en Guyane, et, pour notre ami Sienne11, quelques éléments sur les rapports entre Lafayette et Condorcet, et le rôle (d’ailleurs très secondaire) de Condorcet dans l’expérience d’émancipation en Guyane dans : Albert KREBS

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27/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrick Margot du 27/01/12

A propos des bagnards et de leur relation avec les crèoles,avez vous connu Madame Flore Lithauw (orthographe incertaine) ou croisé Monsieur Baron.(Ce n'est pas un piège foireux,ce furent des amis) Merci;

Flore Lito, célèbre chiraquiste de SLM a eu la chance de ne pas voir la déchéance de son idole de maire. Monsieur Baron, qui était un surnom, d'origine slave au nom imprononçable, érudit aimait raconter ses souvenirs de bagnard; tu as dû , si tu l'avais pour ami, en connaitre il n'était pas avare de contes; comme il se dit en Afrique, quand un vieillard meure, c'est une bibliothèque qui disparait.

Répondre

27/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Philippe2 du 27/01/12

qui nie ou se réjouit publiquement du génocide vendéen? comme celui des tsiganes? personne non? le cas des turcs est différent, ils refusent l'évidence comme les nazillons. on doit faire la différence.

En fait, le génocide vendéen, on ne le nie pas vraiment, on l'ignore, on l'occulte. Finalement, c'est peut-être pire.

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27/01/12
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Liberté-histoire973 du 23/01/12

DAMAS / EBOUE, à propos de la chronique de M. P.L. Ajavon.

La différence de pensée (et d'action) entre L.G. Damas et F. Eboué me parait plus profonde et malheureusement plus "vulgaire' que présentée par P.L. Ajavon.
Pendant la 2e guerre mondiale; Félix Eboué a refusé l'armistice, qu'il considérait contraire à l'honneur et aux intérêts de l'Empire, dont ceux des populations Africaines. Il s'est ainsi rallié à la France Libre du général de Gaulle, lui qui fut membre de la SFIO (ainsi que de la Ligue des droits de l'Homme).

Qu'a fait L.G. Damas pendant cette période? Il a animé des émissions sur Radio Vichy (reprises pas Radio Paris).
Il a ensuite publié à Paris, sous censure allemande, son recueil de contes, Veillées noires, dont on oublie de préciser que (pour un texte au moins) c'est un plagiat d'un ouvrage de Georges Haurigot (Contes nègres...), et que cela n'a rien à voir avec un quelconque travail d'ethnologie et de collecte en Guyane.
L.G. Damas a ensuite été affecté, du temps de l'occupation allemande de la "zone libre", à la censure de la presse écrite (les journaux) à Toulouse.
Quand tout commence à chauffer pour les Vichystes et autres collaborateurs, on le retrouve comme résistant....

Gaston Monnerville, lors des élections législatives de 1945, reprochant à Albert Darnal ses "fréquentations" et ses soutiens (dont celui de L.G. Damas), nous indique encore un autre élément : "Damas, le 22 février 1945, a été arrêté pour escroquerie au préjudice d'une demoiselle SCHNIR. Le rapport de la Sureté Générale, que j'ai sous les yeux dit ceci: Sous la promesse de faciliter le départ en Afrique du Nord de Mlle Schnir, en difficultés avec les autorités allemandes d'occupation, Damas fut condamné, en juin 1945, à trois mois de prison avec sursis et 5.000 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Paris".

La séparation entre Damas et Eboué est plus importante que celle évoquée. Elle porte un nom : l'Honneur. Et, dans le cas précis, l'héroïsme et l'honneur sont dans le camp de Félix Eboué.
Les amoureux de la poésie de Damas, dont je suis, ont droit à cette vérité.
Y a-t-il un seul élément évoqué dans ce court texte qui ne soit pas conforme à la vérité historique et aux archives conservées dans différents centres ?

Nous espérons que cette commémoration du centenaire de L.G. Damas sera l'occasion de vraies études sur l'oeuvre et la vie de ce Guyanais, et non une farce mémorielle et falsificatrice.

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.
Nous la reproduisons aussi dans la suite de ce message.

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27/01/12
Ouagadougou  (Rémire)

Très intéressant : s'il s'agit de vérités historiques pourquoi sont-elles occultées en Guyane et pourquoi M. Ajavon, historien, les a-t-il occultées avant de se fâcher tout rouge dans son dernier texte ?
Il ne faut pas forcément faire d'un écrivain ou d'un poète un homme exemplaire encore moins un emblème national. Il faut lire et retenir ses fulgurances et aimer l'œuvre sans

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27/01/12
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

"plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles" - un peu moins d'arrogance M.Ajavon !
De quoi vous voulez parler en disant ceci "Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA

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27/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 27/01/12

Flore Lito, célèbre chiraquiste de SLM a eu la chance de ne pas voir la déchéance de son idole de maire. Monsieur Baron, qui était un surnom, d'origine slave au nom imprononçable, érudit aimait raconter ses souvenirs de bagnard; tu as dû , si tu l'avais pour ami, en connaitre il n'était pas avare de contes; comme il se dit en Afrique, quand un vieillard meure, c'est une bibliothèque qui disparait.

D'autant plus qu'il "gérait" sur la fin la bibliothèque de l'hôpital . Quant à Mme Flore L.(?) c'était avant tout une Grande Personne.Le reste....
Merci en tout cas d'avoir répondu.

Répondre

28/01/12
Mia  (France)

J'aimerais savoir si le fait de se poser des questions doit être passibles de la loi.
Le fait de décider que tel ou tel événement historique rentre dans la constitution avec peine de prison et amende si on le conteste n'est-il pas dangereux? Il y a une différence entre faire de la propagande pour une thèse ou une autre et essayer de connaître ce qui a pu se passer.
On devrait surtout faire une loi pour permettre d'avoir accès aux archives. L'histoire officielle, c'est toujours dangereux, comme celle enseignée en Corée du Nord par exemple.

Répondre

28/01/12
Mia  (France)

En histoire, il me semble que le plus important c'est d'avoir diverses sources d'informations. Les guerres de Vendée ne sont pas forcément ce qu'on croit,
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_socialiste/Thermidor_et_Directoire/05
En ce qui concerne Félix Eboué,je n'avais écouté qu'une très belle émission sur France inter mais manifestement, il y a d'autres points de vue et ça m'intéresse de les connaître. Ne devons-nous pas tous défendre la liberté d'expression même si l'expression de l'autre nous dérange?

Répondre

28/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Mia du 28/01/12

En histoire, il me semble que le plus important c'est d'avoir diverses sources d'informations. Les guerres de Vendée ne sont pas forcément ce qu'on croit,
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_socialiste/Thermidor_et_Directoire/05
En ce qui concerne Félix Eboué,je n'avais écouté qu'une très belle émission sur France inter mais manifestement, il y a d'autres points de vue et ça m'intéresse de les connaître. Ne devons-nous pas tous défendre la liberté d'expression même si l'expression de l'autre nous dérange?

Les guerres vendéennes ne sont pas forcément ce qu'on croit... Certes, selon la version très socialiste et républicaine de Jean Jaurès ! On n'attendait pas moins de lui à l'encontre des Vendéens. Puisque vous mettez un lien vers un texte de Jean Jaurès, permettez-moi d'en mettre un autre: Jean Jaurès n'est pas forcément qui on croit, je vous laisse notamment

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28/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Mia du 28/01/12

J'aimerais savoir si le fait de se poser des questions doit être passibles de la loi.
Le fait de décider que tel ou tel événement historique rentre dans la constitution avec peine de prison et amende si on le conteste n'est-il pas dangereux? Il y a une différence entre faire de la propagande pour une thèse ou une autre et essayer de connaître ce qui a pu se passer.
On devrait surtout faire une loi pour permettre d'avoir accès aux archives. L'histoire officielle, c'est toujours dangereux, comme celle enseignée en Corée du Nord par exemple.

Tout à fait d'accord avec vous... Et sans même parler de la Corée du Nord qui est un exemple presque caricatural d'histoire officielle, nous pourrions revoir pas mal de choses concernant différents épisodes de notre histoire de France. C'est vrai pour la période révolutionnaire, c'est vrai pour la période coloniale, pour la Seconde Guerre

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28/01/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Mia du 28/01/12

En histoire, il me semble que le plus important c'est d'avoir diverses sources d'informations. Les guerres de Vendée ne sont pas forcément ce qu'on croit,
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_socialiste/Thermidor_et_Directoire/05
En ce qui concerne Félix Eboué,je n'avais écouté qu'une très belle émission sur France inter mais manifestement, il y a d'autres points de vue et ça m'intéresse de les connaître. Ne devons-nous pas tous défendre la liberté d'expression même si l'expression de l'autre nous dérange?

La liberté d'expression et la vérité historique sont a dissociées, même si au final elles visent le même but: une seule voix, une seule pensée.
1) Concernant la vérité historique, on en est arrivé à officialiser des vérités à coup de loi "mémorielles"... Si tu ne t'en souviens pas assez bien, t'inquiète, on va t'aider

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28/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 27/01/12

Flore Lito, célèbre chiraquiste de SLM a eu la chance de ne pas voir la déchéance de son idole de maire. Monsieur Baron, qui était un surnom, d'origine slave au nom imprononçable, érudit aimait raconter ses souvenirs de bagnard; tu as dû , si tu l'avais pour ami, en connaitre il n'était pas avare de contes; comme il se dit en Afrique, quand un vieillard meure, c'est une bibliothèque qui disparait.

Croyez bien qu'il n'y avait aucune arrière pensée dans m'a demande qui ne visait qu'à échanger autour de ces deux personnages au destin croisé. Subodorant que vous n'êtes pas un agami de l'année,je souhaiterais revenir sur votre réponse en forme de coups de griffes inattendus de votre part,pour ne pas dire gratuit, à l'adresse de Mme LITHAUW

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29/01/12
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Bref tout ça pour dire que, au final Sienne a bien raison de se battre pour "Amazonie", tous les hommes quels qu'ils soient peuvent toujours être contreversés par tel ou tel. Une situation géographique pas tellement… Ça laisse songeur !!!!
Courage défenseurs du Cayenne Amazonie, la lutte continue :)

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29/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Pierre33 du 28/01/12

Les guerres vendéennes ne sont pas forcément ce qu'on croit... Certes, selon la version très socialiste et républicaine de Jean Jaurès ! On n'attendait pas moins de lui à l'encontre des Vendéens.
Puisque vous mettez un lien vers un texte de Jean Jaurès, permettez-moi d'en mettre un autre: Jean Jaurès n'est pas forcément qui on croit, je vous laisse notamment lire ce qu'il disait à propos des Juifs:
"Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d'extorsion".
Ses prises de position concernant le colonialisme sont également... disons, intéressantes, chacun jugera:
http://www.contreculture.org/AG%20Jaur%E8s.html
Comme quoi, pour tout personnage, on peut prendre et laisser ce qui arrange chacun...

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

Répondre

29/01/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Philippe2 du 29/01/12

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

"n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui."
Vous avez parfaitement raison... Et je dirai même plus, comme l'a fait remarqué le monsieur, c'est pourquoi il faut se garder de faire des citations "positives" confortant son point de vue, autant que de faire des citations "dévalorisantes" qui ne la conforte pas... Les unes et les autres appartenant à la même personne et à la même époque il me semble...

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29/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Philippe2 du 29/01/12

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

"... juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui", oui, cela paraît logique de remettre des déclarations et des actes dans un contexte. Mais c'est surtout un beau principe qu'on applique à certains et pas à d'autres, selon les idées à défendre...

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30/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 29/01/12

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

Et voilà.Notre Zébulon Président balance les fumigènes et aussitôt lui arrivent par retour de courrier les paquets cadeaux."allez,pour le prix des arméniens,je vous rajoute les juifs,les tziganes,les vendéens,emballé,c'est pesé!!..."
"Et pour la petite dame,en cadeau,un soupçon de colonialisme...."

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30/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Un débat est-il possible ? Le centenaire Léon Gontran DAMAS et L. P. Ajavon.
Mes affirmations (et mes questionnements) semblent avoir irrité quelque peu l’auteur de la chronique sur la commémoration 2012 du centenaire de la naissance de L.G. Damas. J’en suis d’autant plus désolé que mon post, qui est celui d’un lecteur attentif qui apprécie

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30/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Léon Gontran Damas et le STO (Service du Travail Obligatoire) pour les Allemands
Dans sa réponse à mon post, où je rappelais que L. G. Damas avait travaillé à la censure de la presse écrite à Toulouse pendant l’occupation allemande, L. P. Ajavon écrit : « Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO)

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30/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Débat : DAMAS animateur à Radio-Vichy, « une des premières radios rebelles », « une radio libre avant l’heure ? ». En réponse à une partie de mon post relatif à la commémoration du centenaire de Damas en 2012, L. P. Ajavon écrit : « Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy

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05/02/12
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Liberté-histoire973 du 30/01/12

Débat : DAMAS animateur à Radio-Vichy, « une des premières radios rebelles », « une radio libre avant l’heure ? ».
En réponse à une partie de mon post relatif à la commémoration du centenaire de Damas en 2012, L. P. Ajavon écrit : « Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS dut démissionner. »

Les anciens résistants, les témoins de l’époque, les anciens des émissions gaullistes de la BBC doivent croire à une plaisanterie s’ils lisent le message de L. P. Ajavon.

Dès le 29 juillet 1939, juste avant la guerre, le gouvernement français met sous son autorité l’ensemble des radios, publiques et privées, en créant la « Radiodiffusion française nationale », avec une censure radiophonique dès le 25 août 1939.

Après l’armistice, les services s’installent à Vichy, et la RFN est directement mise sous l’autorité de Pierre Laval, bien connu sans doute pour son esprit « rebelle »… Dans le domaine culturel, Radio-Vichy a continué à produire et diffuser quelques émissions de valeur, musique, variété, causeries, divertissements. On y trouvait même des œuvres novatrices, mais relevant malgré tout du « politiquement correct » comme l’on dirait aujourd’hui.

Radio Vichy est bien sûr consacrée à la propagande du pouvoir, à l’œuvre de la Révolution nationale, et du « glorieux » Maréchal Pétain, chef de l’Etat. Les ministères obtiennent du temps de parole, les discours de Pétain ou de Laval y sont diffusés, et même la « Légion française des combattants » a droit à ses émissions.

Les services de la Radio de Vichy fusionnent en 1943 avec ceux de Radio-Paris, et se regroupent dans la capitale. Radio-Paris qui continue d’ailleurs à diffuser les enregistrements des émissions de Damas. Cette Radio, sous contrôle allemand et français, diffuse jusqu’au 19 août 1944.

Radio-Vichy ne fut ni une « radio rebelle », ni une « une radio libre avant l’heure » : elle travaillait pour le gouvernement de Vichy, était sous son autorité. Ce qui, pour la vérité historique, n’empêche pas une certaine ambivalence, et tous ceux qui travaillaient à Radio-Vichy n’étaient pas des « collabos » ou « vichystes » convaincus : certains, animateurs, journalistes, artistes, avaient simplement besoin d’assurer le quotidien, ce qui, d’autant plus en temps de guerre, n’est pas rien.

On notera toutefois à Radio-Vichy la figure singulière de Pierre Schaeffer, jeune producteur de radio, qui organisa un réseau de résistance, et fonda le mouvement culturel « Jeune France ». Mais, les quelques attitudes résistantes individuelles à Radio-Vichy ne donnaient pas le ton général à cet organe de propagande, loin s’en faut !

Pour la continuité du thème de courrier, signalons la réponse de Lawoety-Pierre Ajavon apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 5 février.
Nous la reproduisons aussi dans la suite de ce message.

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05/02/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Blada du 05/02/12

Pour la continuité du thème de courrier, signalons la réponse de Lawoety-Pierre Ajavon apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 5 février.
Nous la reproduisons aussi ici.

Monsieur Liberté-histoire 973

Je vais essayer de répondre par ordre chronologique à vos différents post.
Dans celui du 27/01/2012, vous affirmiez que Damas faisant partie de la  classe 32 «   n’a pu être contraint à travailler pour les Allemands dans le cadre du STO ».Sous-entendu, il avait de ce fait travaillé volontairement  pour le régime de Vichy. Pour appuyer vos assertions vous  alléguez que le STO ne concernait à cette époque que « les classes de 40, 41 42, et seulement ces classes ».Vous allez même jusqu’à appeler à la rescousse ceux que vous qualifiez  « d’historiens de bonne foi. » Mais de grâce,  pas de rétention d’informations. Pourquoi ne  portez-vous pas à la connaissance des bladanautes que, si effectivement la loi  du 16 février  1943 imposait le STO à tous les jeunes de 20 à 22 ans (Damas n’est pas ici concerné), en revanche, le décret de Laval du 1 er  février 1943, lui, exigeait la réquisition de tous les hommes de 16 à 60 ans. Donc Damas qui n’avait que 31 ans à l’époque était mobilisable  et aurait bien   pu être concerné : (Voir le lien suivant : http://hsgm.free.fr/sto.htm
«  Cette décision a été prise le 1er février 1943 et concerne toutes les femmes sans
enfants de 18 à 45 ans et tous les hommes de 16 à 60 ans. Le 16 février une loi 
impose le Service du Travail Obligatoire(STO). )».

Je dis bien aurait pu, avec toutes les précautions d’usage, sous réserve d’approfondir les recherches au moyen des archives personnelles de Damas où, dans une de ses correspondances  privées,  il exprimait sa sympathie pour une certaine madame Guerrier (vrai nom ou nom de code ?) à l’occasion du décès de l’époux de cette dernière. Damas ajoutait que ledit monsieur Guerrier avait par ses actions héroïques averti certaines personnes dont les courriers étaient  surveillés par la  Gestapo.
Travaillait-il lui-même au service de la censure, ou avait-il eu les informations par ses réseaux ? Je n’ai pas d’éléments crédibles là-dessus et compte sur vous pour m’en fournir.
Par ailleurs, vous nous présentez un long développement sur l’histoire de la radio sous Vichy. Mais votre historique est loin d’éclairer la lanterne des lecteurs quant à la problématique qui   nous intéresse réellement ici. Bien que tout cela soit assez instructif pour ceux qui ne connaissent pas le rôle des médias sous l’occupation, vous ne nous dites toujours pas quand et comment  DAMAS était entré à la radio,  et sous quel statut (volontaire ou réquisitionné au titre du STO ?)

Pourriez-vous nous éclairer sur tous ces sujets ?
Par contre, une chose est sûre et certaine : Damas avait été mobilisé en 1939 et intégra les services de l’administration de la Presse à Toulouse, et plus tard à Lyon. Il fut arrêté par la Gestapo le 4 juillet 1943 parce qu’il était soupçonné d’organiser la résistance. Le site de l’assemblée Nationale nous apprend que lorsque « Damas fut relâché il reprit ses activités antiallemandes, notamment au sein  des services de la Radiodiffusion nationale ».   http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/damas-leon-28031912.asp

Monsieur, visiblement, nous n’avons pas la même interprétation du mot collabo. Après tous ces éléments que je viens de vous exposer, il faut être d’une mauvaise foi caractérisée pour continuer à soutenir que Damas avait travaillé volontairement pour l’occupant nazi. Surtout, venant de quelqu’un comme vous qui ne cesse de clamer que son seul souci est de faire éclater la vérité historique.Honnêtement, j’estime qu’il est temps de mettre fin à ce débat à deux et de soumettre la réflexion à la sagacité des bladanautes, capables par eux-mêmes de forger leur propre opinion sur la question.

Je terminerai par votre post du 30/1/2012 qui tend à déceler dans mon intervention une quelconque irritation. Sans doute monsieur, ai-je été irrité par ce que j’ai perçu comme une sorte de procès d’intention lorsque vous parliez de « farce mémorielle falsificatrice ». En réalité mon propos ne vous visait pas, et comme je l’ai toujours soutenu sur ce site, il n’y a que par les idées qu’on combat les idées, et non par des invectives. En cela, même si nous divergeons  sur le fond, la seule chose que nous ayons encore en partage, c’est l’amour pour la production littéraire et le talent de Damas.

Bonne journée monsieur

LP. AJAVON

Dans le jodla: Et puisque ce débat a commencé avec une comparaison faite entre Damas et Eboué, signalons une émission passionnante à réécouter sur RFI, avec Elikia M'Bokolo, autorité reconnue dans l'histoire de l'Afrique, qui livre son point de vue sur Le rôle des Antillais et Guyanais dans la colonisation française.
Complément perso: Puisque nous sommes dans la signalétique d'émissions

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05/02/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Blada du 05/02/12

Pour la continuité du thème de courrier, signalons la réponse de Lawoety-Pierre Ajavon apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 5 février.
Nous la reproduisons aussi ici.

Monsieur Liberté-histoire 973

Je vais essayer de répondre par ordre chronologique à vos différents post.
Dans celui du 27/01/2012, vous affirmiez que Damas faisant partie de la  classe 32 «   n’a pu être contraint à travailler pour les Allemands dans le cadre du STO ».Sous-entendu, il avait de ce fait travaillé volontairement  pour le régime de Vichy. Pour appuyer vos assertions vous  alléguez que le STO ne concernait à cette époque que « les classes de 40, 41 42, et seulement ces classes ».Vous allez même jusqu’à appeler à la rescousse ceux que vous qualifiez  « d’historiens de bonne foi. » Mais de grâce,  pas de rétention d’informations. Pourquoi ne  portez-vous pas à la connaissance des bladanautes que, si effectivement la loi  du 16 février  1943 imposait le STO à tous les jeunes de 20 à 22 ans (Damas n’est pas ici concerné), en revanche, le décret de Laval du 1 er  février 1943, lui, exigeait la réquisition de tous les hommes de 16 à 60 ans. Donc Damas qui n’avait que 31 ans à l’époque était mobilisable  et aurait bien   pu être concerné : (Voir le lien suivant : http://hsgm.free.fr/sto.htm
«  Cette décision a été prise le 1er février 1943 et concerne toutes les femmes sans
enfants de 18 à 45 ans et tous les hommes de 16 à 60 ans. Le 16 février une loi 
impose le Service du Travail Obligatoire(STO). )».

Je dis bien aurait pu, avec toutes les précautions d’usage, sous réserve d’approfondir les recherches au moyen des archives personnelles de Damas où, dans une de ses correspondances  privées,  il exprimait sa sympathie pour une certaine madame Guerrier (vrai nom ou nom de code ?) à l’occasion du décès de l’époux de cette dernière. Damas ajoutait que ledit monsieur Guerrier avait par ses actions héroïques averti certaines personnes dont les courriers étaient  surveillés par la  Gestapo.
Travaillait-il lui-même au service de la censure, ou avait-il eu les informations par ses réseaux ? Je n’ai pas d’éléments crédibles là-dessus et compte sur vous pour m’en fournir.
Par ailleurs, vous nous présentez un long développement sur l’histoire de la radio sous Vichy. Mais votre historique est loin d’éclairer la lanterne des lecteurs quant à la problématique qui   nous intéresse réellement ici. Bien que tout cela soit assez instructif pour ceux qui ne connaissent pas le rôle des médias sous l’occupation, vous ne nous dites toujours pas quand et comment  DAMAS était entré à la radio,  et sous quel statut (volontaire ou réquisitionné au titre du STO ?)

Pourriez-vous nous éclairer sur tous ces sujets ?
Par contre, une chose est sûre et certaine : Damas avait été mobilisé en 1939 et intégra les services de l’administration de la Presse à Toulouse, et plus tard à Lyon. Il fut arrêté par la Gestapo le 4 juillet 1943 parce qu’il était soupçonné d’organiser la résistance. Le site de l’assemblée Nationale nous apprend que lorsque « Damas fut relâché il reprit ses activités antiallemandes, notamment au sein  des services de la Radiodiffusion nationale ».   http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/damas-leon-28031912.asp

Monsieur, visiblement, nous n’avons pas la même interprétation du mot collabo. Après tous ces éléments que je viens de vous exposer, il faut être d’une mauvaise foi caractérisée pour continuer à soutenir que Damas avait travaillé volontairement pour l’occupant nazi. Surtout, venant de quelqu’un comme vous qui ne cesse de clamer que son seul souci est de faire éclater la vérité historique.Honnêtement, j’estime qu’il est temps de mettre fin à ce débat à deux et de soumettre la réflexion à la sagacité des bladanautes, capables par eux-mêmes de forger leur propre opinion sur la question.

Je terminerai par votre post du 30/1/2012 qui tend à déceler dans mon intervention une quelconque irritation. Sans doute monsieur, ai-je été irrité par ce que j’ai perçu comme une sorte de procès d’intention lorsque vous parliez de « farce mémorielle falsificatrice ». En réalité mon propos ne vous visait pas, et comme je l’ai toujours soutenu sur ce site, il n’y a que par les idées qu’on combat les idées, et non par des invectives. En cela, même si nous divergeons  sur le fond, la seule chose que nous ayons encore en partage, c’est l’amour pour la production littéraire et le talent de Damas.

Bonne journée monsieur

LP. AJAVON

MATCH RETOUR: Vous avez aimé EBOUE contre ROCHAMBEAU,vous adorerez LEON -GONTRAN contre DAMAS !!!!!!!*****!!!!! Là,je préfère me retirer.Je sais pas pour les autres,mais j'ai l'impression d'assister au combat d'HERCULE et SPARTACUS dans un remake du "CHOK DES TITANS"....Ils en viennent presque à s'insulter . Zut Zut Zut,c'est trop violent. Excusez,Je dégage avant la baston.

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06/02/12
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Patrick Margot du 05/02/12

MATCH RETOUR: Vous avez aimé EBOUE contre ROCHAMBEAU,vous adorerez LEON -GONTRAN contre DAMAS !!!!!!!*****!!!!! Là,je préfère me retirer.Je sais pas pour les autres,mais j'ai l'impression d'assister au combat d'HERCULE et SPARTACUS dans un remake du "CHOK DES TITANS"....Ils en viennent presque à s'insulter . Zut Zut Zut,c'est trop violent. Excusez,Je dégage avant la baston.

Il est toujours temps de rebaptiser l’aéroport en Damas...De plus les peintures ne sont pas encore sèches ! J'aurais presque préféré tiens...Un peu de poésie ne ferait pas de mal et ont voit déjà du "Eboué" à tous les coins de rues.

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