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Archives - Education

1439 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
04/10/11
Anne-marie  (Montjoly)

En réponse au message de Tagada du 04/10/11

l'argent de mes cheveux m'autorise à témoigner sur la "surpopulation" des classes au début des années 60 : élève d'un même lycée parisien de 1958 à 1965, j'ai connu en permanence des classes comptant de 35 à 40 élèves. Etions-nous des surdoués en comparaison des élèves actuels ? Je n'oserai pas avancer cette affirmation :-) .Nos professurs n'étaient pas tous issus de Normale Sup et les congés de maternité des jeunes enseignantes n'étaient, à de rares exceptions, jamais remplacés.

Dans l'enseignement primaire, la suituation était "plus grave". En effet, il faut se souvenir(ou savoir pour ceux qui n'ont pas vécu ces années), que les élèves du primaire étaient orientés soit vers la classe de 6ème, soit vers le cours complémentaire (qui menait au certificat d'études primaires) : compte tenu des ces deux voies, il est aisé d'en déduire que la classe de CM2 comptait, en moyenne, 40 à 45 élèves.

En dépit de ces conditions qu'aujourd'hui certains qualifient "d'inaceptables" , des élites ont pu se dégager, sans que l'on assiste à une épidémie de suicides dans le corps enseignant. Il est vrai que ces jours diffèrent des notres endeuxpoints essentiels :
1-les élèves venaient travailler et non "tuer le temps";
2-les enseignants considéraient leur travail comme un véritable sacerdoce et non comme une simple manière de gagner leur vie parmi d'autres.

Mon discours pourra paraître à certains comme celui "d'un ancien combattant", mais il reflète une réalité qui permettra à nombre de "contestataires" de comprendre les réactions "anti enseignants" qui peuvent parfois surgir sur ce forum.

On ne peut pas comparer cette époque où seuls les bons élèves atteignaient le lycée (et même souvent la fin du primaire) ; comme vous l'a dit Pierre pour son expérience en Afrique, quand les élèves sont meilleurs, le nombre + important ne gêne pas ; c'est dès qu'il y a des élèves en retard (et souvent agités puisque largués) que tout se complique ; le débat

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Tagada du 04/10/11

l'argent de mes cheveux m'autorise à témoigner sur la "surpopulation" des classes au début des années 60 : élève d'un même lycée parisien de 1958 à 1965, j'ai connu en permanence des classes comptant de 35 à 40 élèves. Etions-nous des surdoués en comparaison des élèves actuels ? Je n'oserai pas avancer cette affirmation :-) .Nos professurs n'étaient pas tous issus de Normale Sup et les congés de maternité des jeunes enseignantes n'étaient, à de rares exceptions, jamais remplacés.

Dans l'enseignement primaire, la suituation était "plus grave". En effet, il faut se souvenir(ou savoir pour ceux qui n'ont pas vécu ces années), que les élèves du primaire étaient orientés soit vers la classe de 6ème, soit vers le cours complémentaire (qui menait au certificat d'études primaires) : compte tenu des ces deux voies, il est aisé d'en déduire que la classe de CM2 comptait, en moyenne, 40 à 45 élèves.

En dépit de ces conditions qu'aujourd'hui certains qualifient "d'inaceptables" , des élites ont pu se dégager, sans que l'on assiste à une épidémie de suicides dans le corps enseignant. Il est vrai que ces jours diffèrent des notres endeuxpoints essentiels :
1-les élèves venaient travailler et non "tuer le temps";
2-les enseignants considéraient leur travail comme un véritable sacerdoce et non comme une simple manière de gagner leur vie parmi d'autres.

Mon discours pourra paraître à certains comme celui "d'un ancien combattant", mais il reflète une réalité qui permettra à nombre de "contestataires" de comprendre les réactions "anti enseignants" qui peuvent parfois surgir sur ce forum.

"des élites ont pu se dégager": ça représente quoi le "des" par rapport à la masse ? où allaient les autres ?

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Tagada du 04/10/11

l'argent de mes cheveux m'autorise à témoigner sur la "surpopulation" des classes au début des années 60 : élève d'un même lycée parisien de 1958 à 1965, j'ai connu en permanence des classes comptant de 35 à 40 élèves. Etions-nous des surdoués en comparaison des élèves actuels ? Je n'oserai pas avancer cette affirmation :-) .Nos professurs n'étaient pas tous issus de Normale Sup et les congés de maternité des jeunes enseignantes n'étaient, à de rares exceptions, jamais remplacés.

Dans l'enseignement primaire, la suituation était "plus grave". En effet, il faut se souvenir(ou savoir pour ceux qui n'ont pas vécu ces années), que les élèves du primaire étaient orientés soit vers la classe de 6ème, soit vers le cours complémentaire (qui menait au certificat d'études primaires) : compte tenu des ces deux voies, il est aisé d'en déduire que la classe de CM2 comptait, en moyenne, 40 à 45 élèves.

En dépit de ces conditions qu'aujourd'hui certains qualifient "d'inaceptables" , des élites ont pu se dégager, sans que l'on assiste à une épidémie de suicides dans le corps enseignant. Il est vrai que ces jours diffèrent des notres endeuxpoints essentiels :
1-les élèves venaient travailler et non "tuer le temps";
2-les enseignants considéraient leur travail comme un véritable sacerdoce et non comme une simple manière de gagner leur vie parmi d'autres.

Mon discours pourra paraître à certains comme celui "d'un ancien combattant", mais il reflète une réalité qui permettra à nombre de "contestataires" de comprendre les réactions "anti enseignants" qui peuvent parfois surgir sur ce forum.

Sinon, le système éducatif n'a-t-il pas considérablement changé après que vous soyez passé sur les bancs de l'école ?
Autres questions: sommes-nous uniquement là, enseignants, pour "dégager" des élites ? que devenaient les "non-élites" de votre époque et que deviennent les "non-élites"

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 04/10/11

Chaque année, les tests de la Journée Défense Citoyenneté révèlent que près de 5% des garçons et filles de 17 ans sont déjà confrontés à l’illettrisme// L'apprentissage de la lecture se fait à quel âge ? en primaire, non ? et tu vas me dire qu'à cet âge là les profs sont confrontés à l'indiscipline des gamins ? que les classes sont surchargées ? Sans parler d'illettrisme, il suffit de lire les copies de terminale et de compter les fautes d'orthographes, ne parlons même pas de la fac. Et c'est encore la faute du gouvernement ? ça fait 30 ans que ça empire. Faut pas dégraisser le mammouth, simplement le transformer en éléphant, animal intelligent et de notre temps, plus pour longtemps. Tellement d'études ont été faites sur le sujet, qu'il doit bien y en avoir une valable et efficace. Mais comme l'EN est un état dans l'état, et qu'il ne faut surtout rien bouger, même pas les vacances de nos chérubins sous peine de voitures brulées, il va falloir quelqu'un de gauche qui fera une politique de droite pour bousculer tout ce petit monde ?
A lire, Un tout petit monde, de David Lodge.

"ça fait 30 ans que ça empire.": t'aurais pas une étude, là-dessus, quelque chose ? Suis intéressée... "Tellement d'études ont été faites sur le sujet, qu'il doit bien y en avoir une valable et efficace.": ben elle est où ? quel est l'hurluberlu qui l'a planquée et pourquoi donc?
"Mais comme l'EN est un état dans l'état, et qu'il ne faut surtout rien bouger

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 04/10/11

Chaque année, les tests de la Journée Défense Citoyenneté révèlent que près de 5% des garçons et filles de 17 ans sont déjà confrontés à l’illettrisme// L'apprentissage de la lecture se fait à quel âge ? en primaire, non ? et tu vas me dire qu'à cet âge là les profs sont confrontés à l'indiscipline des gamins ? que les classes sont surchargées ? Sans parler d'illettrisme, il suffit de lire les copies de terminale et de compter les fautes d'orthographes, ne parlons même pas de la fac. Et c'est encore la faute du gouvernement ? ça fait 30 ans que ça empire. Faut pas dégraisser le mammouth, simplement le transformer en éléphant, animal intelligent et de notre temps, plus pour longtemps. Tellement d'études ont été faites sur le sujet, qu'il doit bien y en avoir une valable et efficace. Mais comme l'EN est un état dans l'état, et qu'il ne faut surtout rien bouger, même pas les vacances de nos chérubins sous peine de voitures brulées, il va falloir quelqu'un de gauche qui fera une politique de droite pour bousculer tout ce petit monde ?
A lire, Un tout petit monde, de David Lodge.

"et tu vas me dire qu'à cet âge là les profs sont confrontés à l'indiscipline des gamins ?": si ce n'était qu'à ça...

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 04/10/11

encore une fois vous vous méprenez, le sujet était de montrer combien il est difficile pour certains d'être éduqué, envers et contre l'incurie de certains politique en Afrique, à Singapour où la méritocratie est une vertu d'état, et en France où chacun ayant le droit à la culture ne saisit pas toujours sa chance. je comprends encore une fois que malgré tous les dysfonctionnement évident du rectorat de Guyane, ils ne vous ont pas recruté!

"en France où chacun ayant le droit à la culture ne saisit pas toujours sa chance.": certains n'ont pas toujours la possibilité de la saisir...même avec la meilleure volonté du monde (au moins pendant un temps après, y'a peut-être même plus de volonté tant le fossé qui les sépare des autres est profond)

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 04/10/11

de tout temps des gens ont préféré ne rien faire! illettrisme (bien que certains veulent mais ne peuvent pas) ou clochardisation...
" pitètre que tout (re)fonctionnerait mieux...y zauraient pitètebis tous un diplôme et un boulot au bout" pourquoi écrivez vous en petit nègre? si c'est de cette façon que vous agissez avec vos élèves, alors je comprends mieux pourquoi le niveau baisse! si vous tentez de singez un patois local, quelle snobisme, arrogance ou mépris vous montrez, signez donc "banania"!

"pourquoi écrivez vous en petit nègre?": ah bon, c'est du "petit nègre". Je ne savais pas. N'ai-je pas le droit de m'exprimer de la manière dont je le souhaite sur ce site ?
"si c'est de cette façon que vous agissez avec vos élèves, alors je comprends mieux pourquoi le niveau baisse! ": c'est tout ce que vous avez trouvé ? cette petite bassesse,

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04/10/11
Cire El Trev  (Kourou)

En réponse au message de Tagada du 04/10/11

l'argent de mes cheveux m'autorise à témoigner sur la "surpopulation" des classes au début des années 60 : élève d'un même lycée parisien de 1958 à 1965, j'ai connu en permanence des classes comptant de 35 à 40 élèves. Etions-nous des surdoués en comparaison des élèves actuels ? Je n'oserai pas avancer cette affirmation :-) .Nos professurs n'étaient pas tous issus de Normale Sup et les congés de maternité des jeunes enseignantes n'étaient, à de rares exceptions, jamais remplacés.

Dans l'enseignement primaire, la suituation était "plus grave". En effet, il faut se souvenir(ou savoir pour ceux qui n'ont pas vécu ces années), que les élèves du primaire étaient orientés soit vers la classe de 6ème, soit vers le cours complémentaire (qui menait au certificat d'études primaires) : compte tenu des ces deux voies, il est aisé d'en déduire que la classe de CM2 comptait, en moyenne, 40 à 45 élèves.

En dépit de ces conditions qu'aujourd'hui certains qualifient "d'inaceptables" , des élites ont pu se dégager, sans que l'on assiste à une épidémie de suicides dans le corps enseignant. Il est vrai que ces jours diffèrent des notres endeuxpoints essentiels :
1-les élèves venaient travailler et non "tuer le temps";
2-les enseignants considéraient leur travail comme un véritable sacerdoce et non comme une simple manière de gagner leur vie parmi d'autres.

Mon discours pourra paraître à certains comme celui "d'un ancien combattant", mais il reflète une réalité qui permettra à nombre de "contestataires" de comprendre les réactions "anti enseignants" qui peuvent parfois surgir sur ce forum.

En tout cas , merci de ce témoignage qui m'a paru clair, sincère et instructif. Enfant d'enseignant (ma mère a débuté sténo-dactylo, et Principal de collège à la retraite, mon père Prof de Maths) , mon épouse Prof d'éco-droit , il n'y a que moi qui soit tombé du côté obscur : Éducateur Spécialisé :)
Merci encore, en espérant que votre témoignage calme aussi les aigreurs d'estomac ....

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04/10/11
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Tagada du 04/10/11

l'argent de mes cheveux m'autorise à témoigner sur la "surpopulation" des classes au début des années 60 : élève d'un même lycée parisien de 1958 à 1965, j'ai connu en permanence des classes comptant de 35 à 40 élèves. Etions-nous des surdoués en comparaison des élèves actuels ? Je n'oserai pas avancer cette affirmation :-) .Nos professurs n'étaient pas tous issus de Normale Sup et les congés de maternité des jeunes enseignantes n'étaient, à de rares exceptions, jamais remplacés.

Dans l'enseignement primaire, la suituation était "plus grave". En effet, il faut se souvenir(ou savoir pour ceux qui n'ont pas vécu ces années), que les élèves du primaire étaient orientés soit vers la classe de 6ème, soit vers le cours complémentaire (qui menait au certificat d'études primaires) : compte tenu des ces deux voies, il est aisé d'en déduire que la classe de CM2 comptait, en moyenne, 40 à 45 élèves.

En dépit de ces conditions qu'aujourd'hui certains qualifient "d'inaceptables" , des élites ont pu se dégager, sans que l'on assiste à une épidémie de suicides dans le corps enseignant. Il est vrai que ces jours diffèrent des notres endeuxpoints essentiels :
1-les élèves venaient travailler et non "tuer le temps";
2-les enseignants considéraient leur travail comme un véritable sacerdoce et non comme une simple manière de gagner leur vie parmi d'autres.

Mon discours pourra paraître à certains comme celui "d'un ancien combattant", mais il reflète une réalité qui permettra à nombre de "contestataires" de comprendre les réactions "anti enseignants" qui peuvent parfois surgir sur ce forum.

Je suis d'accord en grande partie avec ce que vous écrivez... Notamment:
1-les élèves venaient travailler et non "tuer le temps";
2-les enseignants considéraient leur travail comme un véritable sacerdoce et non comme une simple manière de gagner leur vie parmi d'autres. Mais j'y ajouterai que les élèves

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04/10/11
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Tagada du 04/10/11

l'argent de mes cheveux m'autorise à témoigner sur la "surpopulation" des classes au début des années 60 : élève d'un même lycée parisien de 1958 à 1965, j'ai connu en permanence des classes comptant de 35 à 40 élèves. Etions-nous des surdoués en comparaison des élèves actuels ? Je n'oserai pas avancer cette affirmation :-) .Nos professurs n'étaient pas tous issus de Normale Sup et les congés de maternité des jeunes enseignantes n'étaient, à de rares exceptions, jamais remplacés.

Dans l'enseignement primaire, la suituation était "plus grave". En effet, il faut se souvenir(ou savoir pour ceux qui n'ont pas vécu ces années), que les élèves du primaire étaient orientés soit vers la classe de 6ème, soit vers le cours complémentaire (qui menait au certificat d'études primaires) : compte tenu des ces deux voies, il est aisé d'en déduire que la classe de CM2 comptait, en moyenne, 40 à 45 élèves.

En dépit de ces conditions qu'aujourd'hui certains qualifient "d'inaceptables" , des élites ont pu se dégager, sans que l'on assiste à une épidémie de suicides dans le corps enseignant. Il est vrai que ces jours diffèrent des notres endeuxpoints essentiels :
1-les élèves venaient travailler et non "tuer le temps";
2-les enseignants considéraient leur travail comme un véritable sacerdoce et non comme une simple manière de gagner leur vie parmi d'autres.

Mon discours pourra paraître à certains comme celui "d'un ancien combattant", mais il reflète une réalité qui permettra à nombre de "contestataires" de comprendre les réactions "anti enseignants" qui peuvent parfois surgir sur ce forum.

votre démonstration prouve une fois de plus que ce n'est pas seulement le système éducatif qui est en cause mais tout notre système qui a largement changé depuis votre enfance, si vous me permettez. C'est tout un amalgame de dysfonctionnements , peut être dus à une "évolution trop rapide" à laquelle nous n'avons pas eu le temps de nous adapter

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04/10/11
Xtophe  (??)

En réponse au message de Anne-marie du 04/10/11

Un autre chiffre pour la Guyane : Les résultats des évaluations de français en CM2 sont éloquents : 28% des élèves de Guyane avaient plus de 30 bonnes réponses sur 60. (73% pour la France). En maths c'est presque pareil.
Le taux de réussite au bac est aussi éloquent.
Sans même parler de tous les enfants non-scolarisés (env 8% des 6/16ans et 20% des 3/5 ans), ce qui donne + de 8000 gamins dans la nature, et pas seulement dans les communes des fleuves. Ces nombres, loin de diminuer, sont à peu près constants depuis une dizaine d'année et même en hausse depuis 2005.

Nos jeunes seront-ils une charge durable pour la société ou des vecteurs de création de valeur ? Je ne pense pas qu’il existe d’investissement plus rentable pour un pays… 1 gamin sur 2 sort du système éducatif sans aucun diplôme, c’est criminel !

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04/10/11
Xtophe  (Matoury)

En réponse au message de Philippe2 du 04/10/11

de tout temps des gens ont préféré ne rien faire! illettrisme (bien que certains veulent mais ne peuvent pas) ou clochardisation...
" pitètre que tout (re)fonctionnerait mieux...y zauraient pitètebis tous un diplôme et un boulot au bout" pourquoi écrivez vous en petit nègre? si c'est de cette façon que vous agissez avec vos élèves, alors je comprends mieux pourquoi le niveau baisse! si vous tentez de singez un patois local, quelle snobisme, arrogance ou mépris vous montrez, signez donc "banania"!

Ce n'est pas en rabaissant les autres que l'on s'élève.

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Anne-marie du 04/10/11

Un autre chiffre pour la Guyane : Les résultats des évaluations de français en CM2 sont éloquents : 28% des élèves de Guyane avaient plus de 30 bonnes réponses sur 60. (73% pour la France). En maths c'est presque pareil.
Le taux de réussite au bac est aussi éloquent.
Sans même parler de tous les enfants non-scolarisés (env 8% des 6/16ans et 20% des 3/5 ans), ce qui donne + de 8000 gamins dans la nature, et pas seulement dans les communes des fleuves. Ces nombres, loin de diminuer, sont à peu près constants depuis une dizaine d'année et même en hausse depuis 2005.

Nous oeuvrons pour les mêmes paroisses et sommes sur les mêmes listes de diffusion...;-) ne peux que plusseoir à chacune de tes interventions re:-)

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04/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Anne-marie du 04/10/11

On ne peut pas comparer cette époque où seuls les bons élèves atteignaient le lycée (et même souvent la fin du primaire) ; comme vous l'a dit Pierre pour son expérience en Afrique, quand les élèves sont meilleurs, le nombre + important ne gêne pas ; c'est dès qu'il y a des élèves en retard (et souvent agités puisque largués) que tout se complique ; le débat serait donc de savoir s'il faut poursuivre le collège unique, où toutes les classes sont mélangées ou revenir aux bonnes et moins bonnes classes, en gonflant les effectifs des premières pour alléger les autres (et en fait c'est l'inverse qui est fait, puisque les moyens zep se réduisent alors qu'il est impossible de toucher aux bons lycées, comme les célèbres Henri IV ou L.le grand à Paris).

Petite aparté, Collège unique où toutes les classes sont mélangées ? Hum, hum, n'est-ce pas un leurre ? Les bonnes et moins bonnes classes existent toujours. Welcome in the ghetto pour certains, au collège...et même parfois bien avant...

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04/10/11
Anne-marie  (Montjoly)

En réponse au message de Xtophe du 04/10/11

Nos jeunes seront-ils une charge durable pour la société ou des vecteurs de création de valeur ? Je ne pense pas qu’il existe d’investissement plus rentable pour un pays… 1 gamin sur 2 sort du système éducatif sans aucun diplôme, c’est criminel !

Tout a fait d'accord, c'est criminel de laisser tant d'enfants non scolarisés et tant d'autres sortir du système sans aucune qualification ; mais qu'y s'en soucie ? Si vous saviez le peu de monde qu'il y a dans les assocs et syndicats en Guyane pour essayer de lutter contre le système... Ils se sont réunis au sein du Collectif pour la scolarisation (où on aurait

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04/10/11
Fabien  (Antécum pata)

En réponse au message de Anne-marie du 04/10/11

Un autre chiffre pour la Guyane : Les résultats des évaluations de français en CM2 sont éloquents : 28% des élèves de Guyane avaient plus de 30 bonnes réponses sur 60. (73% pour la France). En maths c'est presque pareil.
Le taux de réussite au bac est aussi éloquent.
Sans même parler de tous les enfants non-scolarisés (env 8% des 6/16ans et 20% des 3/5 ans), ce qui donne + de 8000 gamins dans la nature, et pas seulement dans les communes des fleuves. Ces nombres, loin de diminuer, sont à peu près constants depuis une dizaine d'année et même en hausse depuis 2005.

Et pourtant les enfants ne sont pas plus bête ici qu'ailleurs...Nous devrions avoir des résultats supérieurs à au moins 40 % de ceux de la métropole...Comment analysez vous ce fiasco éducatif en Guyane ?

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05/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Fabien du 04/10/11

Et pourtant les enfants ne sont pas plus bête ici qu'ailleurs...Nous devrions avoir des résultats supérieurs à au moins 40 % de ceux de la métropole...Comment analysez vous ce fiasco éducatif en Guyane ?

"Comment analysez vous ce fiasco éducatif en Guyane ?"
je ne sais pas ce que va répondre la dame, j'ose émettre mon opinion: en partie car le rectorat ne recrute plus de contractuel comme vous! surement! mais aussi parce que certains instits utilise un langage à eux, du petit nègre disait on autrefois, ils ont lu Tintin au Congo et pensent être plus dans le coup, mieux se faire comprendre des indigènes! je laisse à d'autres le soin de formuler des hypothèses plus sérieuses...

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05/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de La Girafe du 04/10/11

votre démonstration prouve une fois de plus que ce n'est pas seulement le système éducatif qui est en cause mais tout notre système qui a largement changé depuis votre enfance, si vous me permettez. C'est tout un amalgame de dysfonctionnements , peut être dus à une "évolution trop rapide" à laquelle nous n'avons pas eu le temps de nous adapter, qu'il faut réviser. Nous sommes tous responsables .
La famille explosée, l'irresponsabilité, la violence à la TV, internet, l'accès à l'information pour tous qui du coup minimise le rôle des enseignants qui ne sont plus les détenteurs du savoir universel etc etc.
Enfin, reste un problème que je n'ai jamais vu soulevé parce que probablement tabou et qui ne manquera pas de choquer parce que mal interprété.
La démocratisation de l'enseignement a mis quelques temps à porter ses fruits, il était difficile à un enfant d'agriculteur sans aide parentale d'atteindre un certain niveau d'études, de génération en génération, les parents un peu plus instruits ont pu aider leurs enfants, pour atteindre à notre génération des 50-60 ans la réelle capacité pour un enfant d'un milieu modeste de faire des études supérieures. Ce changement là a été très palpable dans les années 70, un véritable basculement dans les inégalités des chances, mais aussi dans la capacité même à avoir un esprit critique. Ce fameux esprit critique qu'on nous enseigne au travers de la littérature, et cette aptitude à prendre son destin en main par le savoir.
Il en résulte un rejet de l'ordre asséné sans raison, de l'autorité abusive, de toute sorte d'abus de pouvoir, ou de pouvoir tout simplement. Autrefois on ne bronchait pas parce qu'on pensait ne pas être à la hauteur, maintenant on renâcle, parfois à raison, parfois à tort.
Et du coup ce fameux enseignement arrivé aux générations actuelles déjà fortement sensibilisées par la télévision , le net et les acquis de leurs parents dans ce domaine, en arrive à se bouffer la queue. Ca s'appelle un effet pervers, ou un dégât collatéral.
Le problème c'est qu'une fois dénoncé, je ne vois vraiment pas comment l'éviter, puisqu'il n'est bien sûr pas question de retourner dans l'obscurité de l'ignorance.

j'ai lu et médité avec grand intérêt votre post, tout comme celui de tagada.
je ne résiste pas à ajouter mon grain de sel: "il était difficile à un enfant d'agriculteur sans aide parentale d'atteindre un certain niveau d'études," ma belle mère est restée seule avec 9 enfants, elle a dû trouver un emploi de femme de ménage, six de ses enfants sont diplômés

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05/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Ella du 04/10/11

"pourquoi écrivez vous en petit nègre?": ah bon, c'est du "petit nègre". Je ne savais pas. N'ai-je pas le droit de m'exprimer de la manière dont je le souhaite sur ce site ?

"si c'est de cette façon que vous agissez avec vos élèves, alors je comprends mieux pourquoi le niveau baisse! ": c'est tout ce que vous avez trouvé ? cette petite bassesse, petitesse, cette mesquinerie...? Alors vous êtes tombé bien bas. Je pensais que l'on pouvait échanger avec vous. Curieuse façon d'échanger.

"si vous tentez de singez un patois local, quelle snobisme, arrogance ou mépris vous montrez, signez donc "banania"!": idem. Que répondre face à un tel argumentaire ?
Je n'ai pas envie d'entrer dans ce jeu là :(...mais je vais continuer à m'exprimer comme je l'entends, ne vous en déplaise...;)

vous pouvez , en effet vous exprimer comme il vous plait sur ce site, mais je doute que vous changiez devant vos élèves, le naturel revenant toujours au galop; comment s'étonner alors des résultats de vos élèves; vous pouvez aussi vous habiller comme bon vous chante et aller enseigner en tongs et jean troué, voire en paréo; vous ne ferez que choquer

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05/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Pam-pam du 03/10/11

En 1970 il y avait au lycée Félix Eboué une classe de terminale A qui avait 53 élèves. A ma connaissance ils ont tous survécu, élèves et profs. Je ne dis quand même pas ça pour conseiller le système...

je ne me souviens plus combien nous étions en classe terminale, beaucoup c'est certain; j'ai eu aussi des classes pléthoriques au Maroc, mais ce que j'ai constaté tout au long des 41 ans de ma vie de prof c'est que ne réussissaient que les enfants qui en voulaient, doués ou pas; je peux certifier que certains élèves ont trainé comme des boulets mais qu'ils ont réussi

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05/10/11
Marcatioli  (Cayenne)

En réponse au message de Fabien du 04/10/11

Et pourtant les enfants ne sont pas plus bête ici qu'ailleurs...Nous devrions avoir des résultats supérieurs à au moins 40 % de ceux de la métropole...Comment analysez vous ce fiasco éducatif en Guyane ?

Comment analysez les échecs scolaires ??? laxisme à tous les étages : parents, enseignants , dirigeants et surtout occultation de la réalité des faits ! bref un amalgame à mon humble avis ! j'ai personnellement eu à le subir avec mes enfants et j'ai du prendre des décisions radicales que je ne regrette point ! En Guyane on aime à se voiler la

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05/10/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Ella du 04/10/11

"ça fait 30 ans que ça empire.": t'aurais pas une étude, là-dessus, quelque chose ? Suis intéressée...

"Tellement d'études ont été faites sur le sujet, qu'il doit bien y en avoir une valable et efficace.": ben elle est où ? quel est l'hurluberlu qui l'a planquée et pourquoi donc?

"Mais comme l'EN est un état dans l'état, et qu'il ne faut surtout rien bouger, même pas les vacances": t'as suivi le débat ? parce qu'il me semble que le problème ne vient pas que de l’Éducation Nationale...
(Le sac de plage 2011 : Modifier les rythmes scolaires ?
http://www.cafepedagogique.net/...rythmes )

Ce qui commence à devenir gonflant, c'est qu'on se croirait de plus en plus dans la salle des profs. Chacun y va de son petit discours et a SA solution, comme dans les bistrots où le monde est refait tous les jours. Sauf que dans les bistrots, le ton est moins docte

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05/10/11
Tagada  (Paris)

En réponse au message de La Girafe du 04/10/11

votre démonstration prouve une fois de plus que ce n'est pas seulement le système éducatif qui est en cause mais tout notre système qui a largement changé depuis votre enfance, si vous me permettez. C'est tout un amalgame de dysfonctionnements , peut être dus à une "évolution trop rapide" à laquelle nous n'avons pas eu le temps de nous adapter, qu'il faut réviser. Nous sommes tous responsables .
La famille explosée, l'irresponsabilité, la violence à la TV, internet, l'accès à l'information pour tous qui du coup minimise le rôle des enseignants qui ne sont plus les détenteurs du savoir universel etc etc.
Enfin, reste un problème que je n'ai jamais vu soulevé parce que probablement tabou et qui ne manquera pas de choquer parce que mal interprété.
La démocratisation de l'enseignement a mis quelques temps à porter ses fruits, il était difficile à un enfant d'agriculteur sans aide parentale d'atteindre un certain niveau d'études, de génération en génération, les parents un peu plus instruits ont pu aider leurs enfants, pour atteindre à notre génération des 50-60 ans la réelle capacité pour un enfant d'un milieu modeste de faire des études supérieures. Ce changement là a été très palpable dans les années 70, un véritable basculement dans les inégalités des chances, mais aussi dans la capacité même à avoir un esprit critique. Ce fameux esprit critique qu'on nous enseigne au travers de la littérature, et cette aptitude à prendre son destin en main par le savoir.
Il en résulte un rejet de l'ordre asséné sans raison, de l'autorité abusive, de toute sorte d'abus de pouvoir, ou de pouvoir tout simplement. Autrefois on ne bronchait pas parce qu'on pensait ne pas être à la hauteur, maintenant on renâcle, parfois à raison, parfois à tort.
Et du coup ce fameux enseignement arrivé aux générations actuelles déjà fortement sensibilisées par la télévision , le net et les acquis de leurs parents dans ce domaine, en arrive à se bouffer la queue. Ca s'appelle un effet pervers, ou un dégât collatéral.
Le problème c'est qu'une fois dénoncé, je ne vois vraiment pas comment l'éviter, puisqu'il n'est bien sûr pas question de retourner dans l'obscurité de l'ignorance.

"La démocratisation de l'enseignement a mis quelques temps à porter ses fruits, il était difficile à un enfant d'agriculteur sans aide parentale d'atteindre un certain niveau d'études, de génération en génération, les parents un peu plus instruits ont pu aider leurs enfants, pour atteindre à notre génération des 50-60 ans la réelle capacité pour un enfant d'un milieu modeste de faire des études supérieures".
Je ne parlerai ici que des "cas" que je connais, à commencer par moi, même je ne me considère pas comme un exemple ! Le lycée que j'ai fréquenté, situé au cœur

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05/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 05/10/11

Ce qui commence à devenir gonflant, c'est qu'on se croirait de plus en plus dans la salle des profs. Chacun y va de son petit discours et a SA solution, comme dans les bistrots où le monde est refait tous les jours. Sauf que dans les bistrots, le ton est moins docte. Nous, ce qu'on demande c'est que vous fassiez enfin une grève du zèle pendant une année scolaire, pas d'absence, tout le monde à son poste, nous verrions les résultats en fin d'année. Et ça, ce serait une preuve indiscutable, dans un sens ou dans l'autre.

Ben désolée de te gonfler avec tout ça, mais n'ayant ni salle des profs (maîtres) ni "solution", je m'ébroue où je peux... Sinon, c'est pas bien clair ton truc de grève du zèle...On ferait quoi, exactement ?

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05/10/11
Laurent  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 05/10/11

Ce qui commence à devenir gonflant, c'est qu'on se croirait de plus en plus dans la salle des profs. Chacun y va de son petit discours et a SA solution, comme dans les bistrots où le monde est refait tous les jours. Sauf que dans les bistrots, le ton est moins docte. Nous, ce qu'on demande c'est que vous fassiez enfin une grève du zèle pendant une année scolaire, pas d'absence, tout le monde à son poste, nous verrions les résultats en fin d'année. Et ça, ce serait une preuve indiscutable, dans un sens ou dans l'autre.

Et si certains faisaient la grève de la critique systématique des enseignants, ce serait bien aussi...

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05/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 05/10/11

vous pouvez , en effet vous exprimer comme il vous plait sur ce site, mais je doute que vous changiez devant vos élèves, le naturel revenant toujours au galop; comment s'étonner alors des résultats de vos élèves; vous pouvez aussi vous habiller comme bon vous chante et aller enseigner en tongs et jean troué, voire en paréo; vous ne ferez que choquer mais les guyanais étant trop tolérants n'oseront pas vous le faire remarquer; sauf ce petit jeune la semaine dernière qui a de suite pris une volée de bois vert!
quant à ma remarque sur votre arrogance et votre mépris envers les locaux, bien que ne vous connaissant pas, je la maintiens.

Puisqu'en effet vous ne me connaissez pas, pourriez-vous tenter de m'expliquer ce qui vous amène à dire ça? (surtout en ce qui concerne mon "arrogance et" mon "mépris envers les locaux")

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05/10/11
Viveleche

En réponse au message de Philippe2 du 02/10/11

vous lisez beaucoup! c'est bien, je doute que vous soyez aller voir sur place;
certes il y a beaucoup de médecins, mais aucun médicament et pas de savon pour le peuple, pour les touristes c'est autre chose; si les épiceries sont vides, ( on ne peut même pas acheter des bananes dans ce pays tropical, ) les tables des hotels de luxe pour touristes payant en $ US regorgent de victuailles ... le paradis que vous enviez!
" malgré un blocus économique infâme des US." il reste quand même plus de 170 pays dans le monde avec qui Cuba peut commercer! enlevez vos oeillères! et dites vous bien que si vous étiez cubain, vous seriez en tôle , comme tous les cubains qui ne filent pas doux et qui osent demander un semblant de liberté d'expression, des élections libres etc. comment dit on "shame on you" en espagnol?

Je pense que vous, non seulement vous connaissez très mal Cuba en plus vous colporter des ragots d'un autre temps !!
http://hdrstats.undp.org/fr/pays/profils/CUB.html
Vous réfléchissez quand vous écrivez ? Vous savez très bien que le blocus des

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05/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 05/10/11

j'ai lu et médité avec grand intérêt votre post, tout comme celui de tagada.
je ne résiste pas à ajouter mon grain de sel: "il était difficile à un enfant d'agriculteur sans aide parentale d'atteindre un certain niveau d'études," ma belle mère est restée seule avec 9 enfants, elle a dû trouver un emploi de femme de ménage, six de ses enfants sont diplômés post bac; ma maman, agent de collège en a élevé six, nous sommes cinq à avoir poursuivi des études universitaires; peut être que l'envie de réussir était très forte chez nous, nous mangions à notre faim, mais allions regarder la télé chez nos voisins, on n'étaient privés de rien, sauf du superflu... et on a tous réussi à l'avoir.

L'époque est-elle la même ? L'image de la famille, aujourd'hui, est-elle la même ? ...
Nous n'avons pas d'autre choix que de composer avec la société que nous avons en essayant de nous projeter vers l'avenir.

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05/10/11
Anne-marie  (Montjoly)

En réponse au message de Ella du 04/10/11

Petite aparté, Collège unique où toutes les classes sont mélangées ? Hum, hum, n'est-ce pas un leurre ? Les bonnes et moins bonnes classes existent toujours. Welcome in the ghetto pour certains, au collège...et même parfois bien avant...

Je ne sais pas ailleurs, mais au collège A.Dédé par ex, ceux qui font latin ou autre option sont mélangés avec les autres ; donc pour les parents qui prennent une option pour avoir une meilleure classe... c'est raté ; bien sûr (et même avant) il y a tjrs les différences de niveau entre quartiers, entre écoles... etc

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05/10/11
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Tagada du 05/10/11

"La démocratisation de l'enseignement a mis quelques temps à porter ses fruits, il était difficile à un enfant d'agriculteur sans aide parentale d'atteindre un certain niveau d'études, de génération en génération, les parents un peu plus instruits ont pu aider leurs enfants, pour atteindre à notre génération des 50-60 ans la réelle capacité pour un enfant d'un milieu modeste de faire des études supérieures".

Je ne parlerai ici que des "cas" que je connais, à commencer par moi, même je ne me considère pas comme un exemple ! Le lycée que j'ai fréquenté, situé au cœur du Marais (quartier "populaire" en ce temps), n'était pas fréquenté par des enfants issus de la haute bourgeoisie. A de rares exceptions, nous étions enfants de petits commerçants, petits fonctionnaires, artisans, ouvriers, etc.
Personnellement, ma mère était aide-soignante, veuve (mon père est décédé peu de temps après ma naissance) avec 2 enfants à charge ==> je ne pense donc pas être issu d'un milieu particulièrement favorisé ... Toutefois, sans être plus doué que mes camarades de banc, j'ai terminé ma carrière professionnelle comme ce que l'on appelle aujourd'hui, de façon parfois péjorative, comme" haut fonctionnaire". Certes, je ne connais pas le parcours de tous mes camarades de 6ème (dont j'ai oublié le nom pour nombre d'entre-eux - ils me le pardonneront surement s'ils lisent ces lignes), mais parmi ceux dont j'ai pu suivre ou retrouver la trace, une majorité a trouvé sa voie dans les professions libérales (juridiques, médicales, techniques, etc.), la fonction publique (cadres A) ou le commerce (à Paris, il n'y avait déjà plus d'agriculteurs ...).

Mes propos antérieurs, s'ils ont pu être ambigus, ne visent en aucun cas à fustiger les enseignant actuels ! Je reconnais que leur métier est souvent difficile mais, de grâce, que l'on cesse de jouer les Cassandre ! Ce n'est pas en multipliant les doléances, que l'on pourra palier les défauts du système éducatif actuel. Comme l'ont écrit d'autres "bladonautes", nous sommes confrontés à un problème plus global de société , mais, pour paraphraser La Fontaine, je répondrai : "Travaillez, prenez de la peine, ..."

Amicalement

Votre expérience corrobore ce que je disais. Ce que j'avançais sur la responsabilité de tous n'était pas forcément en opposition avec ce que vous disiez que j'approuvais totalement, je complétais par des propos que j'assume et qui ne sont pas des doléances mais un appel à chacun de prendre ses responsabilités. Je ne suis pas vraiment l'exemple

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05/10/11
Tamandua  (Rémire-montjoly)

En réponse au message de Cush du 05/10/11

Ce qui commence à devenir gonflant, c'est qu'on se croirait de plus en plus dans la salle des profs. Chacun y va de son petit discours et a SA solution, comme dans les bistrots où le monde est refait tous les jours. Sauf que dans les bistrots, le ton est moins docte. Nous, ce qu'on demande c'est que vous fassiez enfin une grève du zèle pendant une année scolaire, pas d'absence, tout le monde à son poste, nous verrions les résultats en fin d'année. Et ça, ce serait une preuve indiscutable, dans un sens ou dans l'autre.

Tout à fait d'accord pour faire la grève du zèle.... mais elle ne sera efficace que si les parents font la même !
Anecdote : un collègue qui a fait la grève du zèle toute sa carrière (pour dire que lui, on ne peut le soupcçonner de tirer au flanc) écrit à des parents pour signaler que leur enfant ne travaille pas et termine par ces mots : "mais que fait-il au collège ?" Réponse de la famille (en gros, je n'ai pas la phrase exacte) : "il est là pour justifier votre salaire". CQFD

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05/10/11
Rose  (Kyenne)

En réponse au message de Cush du 05/10/11

Ce qui commence à devenir gonflant, c'est qu'on se croirait de plus en plus dans la salle des profs. Chacun y va de son petit discours et a SA solution, comme dans les bistrots où le monde est refait tous les jours. Sauf que dans les bistrots, le ton est moins docte. Nous, ce qu'on demande c'est que vous fassiez enfin une grève du zèle pendant une année scolaire, pas d'absence, tout le monde à son poste, nous verrions les résultats en fin d'année. Et ça, ce serait une preuve indiscutable, dans un sens ou dans l'autre.

vous n'êtes pas sans savoir que même si les profs veulent être présents, les écoles ne sont pas livrées! alors quid des fautifs pour le retard des élèves?

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05/10/11
Koro  (Roura)

En réponse au message de Marcatioli du 05/10/11

Comment analysez les échecs scolaires ??? laxisme à tous les étages : parents, enseignants , dirigeants et surtout occultation de la réalité des faits ! bref un amalgame à mon humble avis ! j'ai personnellement eu à le subir avec mes enfants et j'ai du prendre des décisions radicales que je ne regrette point ! En Guyane on aime à se voiler la face et on se contente de la médiocrité !! aucune volonté de progresser si ce n'est de certains qui seuls rament ! mais dans le secteur éducatif une grosse partie des professeurs m'ont semblé très motivés mais la contrepartie de ceux qui ne veulent pas se tracasser semble tirer plus fort sur la corde ! Dieu que le niveau m'a semblé bas

Ne devrait-il pas y avoir une logique de résultats à plus 40% proportionnellement à la prime, alors qu'il semble que c'est plutôt l'inverse qui se produit. La suppression des 40 % devrait nous donner un résultat dito la Métropole !

Répondre

05/10/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 05/10/11

j'ai lu et médité avec grand intérêt votre post, tout comme celui de tagada.
je ne résiste pas à ajouter mon grain de sel: "il était difficile à un enfant d'agriculteur sans aide parentale d'atteindre un certain niveau d'études," ma belle mère est restée seule avec 9 enfants, elle a dû trouver un emploi de femme de ménage, six de ses enfants sont diplômés post bac; ma maman, agent de collège en a élevé six, nous sommes cinq à avoir poursuivi des études universitaires; peut être que l'envie de réussir était très forte chez nous, nous mangions à notre faim, mais allions regarder la télé chez nos voisins, on n'étaient privés de rien, sauf du superflu... et on a tous réussi à l'avoir.

Je pense que tous les enfants qui sont sortis diplômés ou pas du système éducatif français (français ou pas) même depuis Charlemagne tiens, auraient t tous une histoire différente à nous raconter et de leur vécu personnel et de leur cursus. Je te dirais heureusement.
Des enseignants comme ELLA et heureusement beaucoup d'autres qui ne sont pas

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05/10/11
Fabien  (Antécum pata)

En réponse au message de Philippe2 du 05/10/11

"Comment analysez vous ce fiasco éducatif en Guyane ?"
je ne sais pas ce que va répondre la dame, j'ose émettre mon opinion: en partie car le rectorat ne recrute plus de contractuel comme vous! surement! mais aussi parce que certains instits utilise un langage à eux, du petit nègre disait on autrefois, ils ont lu Tintin au Congo et pensent être plus dans le coup, mieux se faire comprendre des indigènes! je laisse à d'autres le soin de formuler des hypothèses plus sérieuses...

Peut être que les profs ont pas assez de boulot dans leur collège quand on voit des annonces de ce type : '"Professeur agrégé donne cours de maths et sciences physiques du collège au lycée (1ère S et TS). J'ai une longue pratique pédagogique qui permet aux élèves de réussir facilement. Résultats assurés."

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05/10/11
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 05/10/11

Ce qui commence à devenir gonflant, c'est qu'on se croirait de plus en plus dans la salle des profs. Chacun y va de son petit discours et a SA solution, comme dans les bistrots où le monde est refait tous les jours. Sauf que dans les bistrots, le ton est moins docte. Nous, ce qu'on demande c'est que vous fassiez enfin une grève du zèle pendant une année scolaire, pas d'absence, tout le monde à son poste, nous verrions les résultats en fin d'année. Et ça, ce serait une preuve indiscutable, dans un sens ou dans l'autre.

Tout à fait d'accord
Ces enseignants, si prompts à contester l'autorité de l'Etat UMP
et à prôner la désobéissance civique, pourraient pour une fois faire fi des directives pédagogiques venues d'en-haut et appliquer chacun comme ils le sentent leurs propres méthodes pour enfin atteindre le but qui leur est fixé: apprendre aux enfants à lire, écrire et compter!

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06/10/11
Pérouse  (Cayenne)

En réponse au message de Fabien du 05/10/11

Peut être que les profs ont pas assez de boulot dans leur collège quand on voit des annonces de ce type : '"Professeur agrégé donne cours de maths et sciences physiques du collège au lycée (1ère S et TS). J'ai une longue pratique pédagogique qui permet aux élèves de réussir facilement. Résultats assurés."

Non, à mon avis, il s'agit aussi et surtout d'arrondir les fins de mois

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06/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Viveleche du 05/10/11

Je pense que vous, non seulement vous connaissez très mal Cuba en plus vous colporter des ragots d'un autre temps !!

http://hdrstats.undp.org/fr/pays/profils/CUB.html

Vous réfléchissez quand vous écrivez ? Vous savez très bien que le blocus des USA va bien au delà des états unis. Déjà toutes les multinationales installées aux USA ont interdiction de commercer avec Cuba, ensuite il y a tout les accords de commerce avec les autres pays. A votre avis quelle est l'importance du commerce de la France avec Cuba, ou l’Europe ?

Informez-vous ailleurs qu'aux comptoirs de bistros ou qu'aux chaînes de télévision corrompues à droite. Vous me rappelez quelqu'un qui n'avait jamais mis les pieds à Cuba mais qui m'a expliqué très longuement que Cuba était une dictature. Si c'était le cas je ne pense pas que les nations unis se pencheraient avec autant d’intérêt sur le développement de cette île !

effectivement je connais très mal Cuba, pour y être allé une seule fois; ce que j'ai vu est réel, pas de colportage de bistro; j'étais comme tous les touristes dans un hôtel 5 étoiles, les buffets à volonté regorgeait de victuailles, mais les cubains eux doivent encore avoir un carnet de rationnement, non? j'ai vu des boutiques vides, plus vides qu'en URSS ! même pas une banane

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06/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Ella du 05/10/11

Puisqu'en effet vous ne me connaissez pas, pourriez-vous tenter de m'expliquer ce qui vous amène à dire ça? (surtout en ce qui concerne mon "arrogance et" mon "mépris envers les locaux")

votre façon de parler!

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06/10/11
Philippe2  (Matoury)

"Plus d'une trentaine d'enseignants n'ont pas perçu leur salaire du mois de septembre suite à une erreur lors d'une manipulation informatique." voilà un excellent prétexte pour s'indigner, faire grève, faire un piquet de soutien devant le rectorat, etc.
la personne (ir)responsable de ce bug informatique au rectorat a t-elle été sanctionné? puisque ce phénomène dure depuis au moins 4 ans.

Répondre

06/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Koro du 05/10/11

Ne devrait-il pas y avoir une logique de résultats à plus 40% proportionnellement à la prime, alors qu'il semble que c'est plutôt l'inverse qui se produit. La suppression des 40 % devrait nous donner un résultat dito la Métropole !

Je ne suis pas certaine d'avoir très bien compris ce que vous avez voulu dire, aussi je vous répondrai en fonction de ce que je crois avoir compris: je ne pense pas que les salaires aient le pouvoir d'influer sur les résultats, dans le domaine de l'enseignement.
Maintenant, la suppression de ces 40% permettrait peut-être de faire des économies, et encore...

Répondre

06/10/11
Didou973  (Saint sylvain)

En réponse au message de Koro du 05/10/11

Ne devrait-il pas y avoir une logique de résultats à plus 40% proportionnellement à la prime, alors qu'il semble que c'est plutôt l'inverse qui se produit. La suppression des 40 % devrait nous donner un résultat dito la Métropole !

Ce qui serait complétement illogique !!! un prof qui n'a que des mauvais éléves n'aurait donc plus de prime ? Le prof a beau être bon, si ses éléves n'en ont rien à faire il n'y aura pas plus de résultats!!

Répondre

06/10/11
Didou973  (Saint sylvain)

En réponse au message de Viveleche du 05/10/11

Je pense que vous, non seulement vous connaissez très mal Cuba en plus vous colporter des ragots d'un autre temps !!

http://hdrstats.undp.org/fr/pays/profils/CUB.html

Vous réfléchissez quand vous écrivez ? Vous savez très bien que le blocus des USA va bien au delà des états unis. Déjà toutes les multinationales installées aux USA ont interdiction de commercer avec Cuba, ensuite il y a tout les accords de commerce avec les autres pays. A votre avis quelle est l'importance du commerce de la France avec Cuba, ou l’Europe ?

Informez-vous ailleurs qu'aux comptoirs de bistros ou qu'aux chaînes de télévision corrompues à droite. Vous me rappelez quelqu'un qui n'avait jamais mis les pieds à Cuba mais qui m'a expliqué très longuement que Cuba était une dictature. Si c'était le cas je ne pense pas que les nations unis se pencheraient avec autant d’intérêt sur le développement de cette île !

"qu'aux chaînes de télévision corrompues à droite" ??? et quand c'était la gauche au pouvoir (période trés douloureuse par ailleurs), elles .étaient donc corrompues à gauche ??

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06/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Rose du 05/10/11

vous n'êtes pas sans savoir que même si les profs veulent être présents, les écoles ne sont pas livrées! alors quid des fautifs pour le retard des élèves?

Il ne reste plus qu'à espérer que l’État ne lâche jamais complètement les bébés (écoles mater et élémentaires) aux municipalités sans quoi on risque d'aller droit à la catastrophe. Surtout dans les communes exsangues...

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06/10/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Rose du 05/10/11

vous n'êtes pas sans savoir que même si les profs veulent être présents, les écoles ne sont pas livrées! alors quid des fautifs pour le retard des élèves?

On pourrait peut-être commencer par construire des écoles au Surinam, ça reviendrait moins cher. Mais si ça fait comme l’hôpital flambant neuf qu'on avait construit à Albina pour éviter l'afflux de femmes enceintes à St Laurent et qui n'a jamais servi avant d'être dépouillé. En effet, ça ne servira à rien. Il nous faudra bientôt éduquer et soigner toute l'Amérique du Sud. Vaste programme ! qui va payer ? papa l'état, comme dirait papa Rodolphe, donc nous.

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06/10/11
Ella  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 05/10/11

Je pense que tous les enfants qui sont sortis diplômés ou pas du système éducatif français (français ou pas) même depuis Charlemagne tiens, auraient t tous une histoire différente à nous raconter et de leur vécu personnel et de leur cursus. Je te dirais heureusement.
Des enseignants comme ELLA et heureusement beaucoup d'autres qui ne sont pas forcément devant leurs élèves en mini ou en short - même si eux mêmes disent "est-ce vraiment cela le sujet ou l'important" - ces professeurs là, ne font pas autre chose que d'imaginer pouvoir éduquer des générations futures qui raconteront elles aussi combien à leur époque, c'était bien.
Sauf que depuis un moment et ça ne s'arrange pas (voir le lien en dessous) que quand ces enseignants là parlent de moyens, toute la société pense argent , primes, repos, eux pensent peut être à autre chose, à des méthodes, des outils, des écoutes et des ententes .
Tant que nous aurons des ânes autistes (pardon pour les autistes) au gouvernement, seulement malins calculateurs qu'ils arrivent à nous diviser sans cesse, l'enseignement public français continuera sa course version titanic .
T'inquiète eux s'arrangeront pour mettre leurs mômes à l'abri.
Vais encore me répéter, nous devrions être heureux d'avoir des enseignants qui s'indignent et tempêtent..
http://www.rue89.com/.../ecole-apres-onze-jours-de-stage-je-suis-la-maitresse-de-28-enfants

(Euh, comment tu l'sais pour le short ? tu l'as déduit d'après la description que j'ai faite de ma morphologie particulière ou t'as collé l'un de tes (multiples) yeux sur la bandoulière de mon sac à main ?;-))
"Vais encore me répéter, nous devrions être heureux d'avoir des enseignants qui s'indignent et tempêtent..": pas que des enseignants, des gens. Et peu importe qui...
J'avais lu ton lien. Un peu effrayant, tout de même, de constater à quel point c'est le bor...l. Au lieu de munir, on démunit... A se demander si ça a été pensé (encore plus effrayant, non?)...

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06/10/11
Bob  (Macouria)

En réponse au message de Weenana du 05/10/11

Je pense que tous les enfants qui sont sortis diplômés ou pas du système éducatif français (français ou pas) même depuis Charlemagne tiens, auraient t tous une histoire différente à nous raconter et de leur vécu personnel et de leur cursus. Je te dirais heureusement.
Des enseignants comme ELLA et heureusement beaucoup d'autres qui ne sont pas forcément devant leurs élèves en mini ou en short - même si eux mêmes disent "est-ce vraiment cela le sujet ou l'important" - ces professeurs là, ne font pas autre chose que d'imaginer pouvoir éduquer des générations futures qui raconteront elles aussi combien à leur époque, c'était bien.
Sauf que depuis un moment et ça ne s'arrange pas (voir le lien en dessous) que quand ces enseignants là parlent de moyens, toute la société pense argent , primes, repos, eux pensent peut être à autre chose, à des méthodes, des outils, des écoutes et des ententes .
Tant que nous aurons des ânes autistes (pardon pour les autistes) au gouvernement, seulement malins calculateurs qu'ils arrivent à nous diviser sans cesse, l'enseignement public français continuera sa course version titanic .
T'inquiète eux s'arrangeront pour mettre leurs mômes à l'abri.
Vais encore me répéter, nous devrions être heureux d'avoir des enseignants qui s'indignent et tempêtent..
http://www.rue89.com/.../ecole-apres-onze-jours-de-stage-je-suis-la-maitresse-de-28-enfants

et si la mort du système éducatif public français était une volonté nationale? L'Etat français essaye par tous les moyens de détruire ce qui peut encore marcher...n'est-ce pas là une preuve flagrante de la volonté de démolition de cette institution? Lors d'analyses dusystèmes, certains oprganismes ont mit en avant que les lycées de bonne réputation avaient un coût global

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06/10/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Weenana du 05/10/11

Je pense que tous les enfants qui sont sortis diplômés ou pas du système éducatif français (français ou pas) même depuis Charlemagne tiens, auraient t tous une histoire différente à nous raconter et de leur vécu personnel et de leur cursus. Je te dirais heureusement.
Des enseignants comme ELLA et heureusement beaucoup d'autres qui ne sont pas forcément devant leurs élèves en mini ou en short - même si eux mêmes disent "est-ce vraiment cela le sujet ou l'important" - ces professeurs là, ne font pas autre chose que d'imaginer pouvoir éduquer des générations futures qui raconteront elles aussi combien à leur époque, c'était bien.
Sauf que depuis un moment et ça ne s'arrange pas (voir le lien en dessous) que quand ces enseignants là parlent de moyens, toute la société pense argent , primes, repos, eux pensent peut être à autre chose, à des méthodes, des outils, des écoutes et des ententes .
Tant que nous aurons des ânes autistes (pardon pour les autistes) au gouvernement, seulement malins calculateurs qu'ils arrivent à nous diviser sans cesse, l'enseignement public français continuera sa course version titanic .
T'inquiète eux s'arrangeront pour mettre leurs mômes à l'abri.
Vais encore me répéter, nous devrions être heureux d'avoir des enseignants qui s'indignent et tempêtent..
http://www.rue89.com/.../ecole-apres-onze-jours-de-stage-je-suis-la-maitresse-de-28-enfants

j'ai vu passer des dizaines de ministres, chacun avec leur réforme, que je n'ai jamais appliqué, pas plus que de nombreux collègues! les moyens? personnellement j'ai toujours eu ce qu'il me fallait; prof de langue, au début je n'avais qu'un livre, j'ai vite exigé et eu un magnéto pour finir par un ordi avec rétroprojecteur. j'ai même eu droit à une décharge de une heure pour

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06/10/11
Jipi  (Remire)

En réponse au message de Ella du 05/10/11

Ben désolée de te gonfler avec tout ça, mais n'ayant ni salle des profs (maîtres) ni "solution", je m'ébroue où je peux... Sinon, c'est pas bien clair ton truc de grève du zèle...On ferait quoi, exactement ?

Parler des étoiles par exemple ou des belles fleurs qui poussent dans le jardin.....
Mais c'est vrai que les discours stériles sur le monde éducatif, ça fatigue un peu.

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06/10/11
Marin1957973  (Kourou)

Bonjour,
Comme on est toujours le con d'un autre, apparemment on est aussi le fainéant d'un autre.

Bravo à ce gouvernement qui arrive à diviser la masse populaire.
croyez vous que l'état paye des gens à ne rien foutre. Vous rèvez. Alors faites moi réver et dites moi quel métier il faudrait que je fasse autres que celui de politiciens. Chacun dans cette

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