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Peuples autochtones de Guyane

128 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
23/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Mathieug du 22/12/15

oui bien sur,mais qui sont les patrons "orpilleurs" sur le Maroni ? vous êtes de Métropole aussi ?

Où est le rapport avec notre conversation ?

Répondre

23/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Koro du 22/12/15

Cela, c'est du Wikipédia ! Les peuples d'Afrique, selon vous ne seraient pas noble ? Pourtant, nous venons tous du Gondwana. Chacun est libre de revendiquer ce qu'il veut, cela n'enlève rien aux autres ! Et pourtant, ils ont tout à voir avec leurs ancêtres, même s'ils ont évolués différemment.

Vous êtes prêt maintenant à rédiger un beau rapport du type rapport parlementaire que nos deux égéries auréolées de leurs couronnes de sénatrice et députée viennent de nous pondre. Des gens aussi érudits manquent cruellement à la république. Aller Koro, le premier pas est le plus dur. Nous sommes tous avec vous. Courage !

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23/12/15
Jcb  ( cayenne)

En réponse au message de Cush du 23/12/15

Simplement parce que chez les noirs marrons, le suicide n'est pas admis. Une personne qui s'est suicidée n'existe plus, elle ne sera jamais un ancêtre. Elle ne sera pas enterrée avec les autres.

Il serait intéressant que les quelques bladanautes qui fréquentent régulièrement ces "peuples primitifs" nous donnent leur avis
Il me semble pour ma part que les bushinengués sont moins désemparés que les amérindiens face aux difficiles choix qu'ils sont bien obligés de faire entre traditions et modernités

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23/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Mathieug du 22/12/15

oui bien sur,mais qui sont les patrons "orpilleurs" sur le Maroni ? vous êtes de Métropole aussi ?

Quel rapport avec les suicides et l'alcool ?

Répondre

23/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Philippe2 du 23/12/15

décidément vous pouvez postuler au ministère de la culture;
l'homme n'existait pas encore à l'époque du gondwana.
nous venons tous d'afrique et selon les dernières découvertes nous avons tous dans le monde, entre 1,5 et 3% d'adn néandertalien...

Pourquoi voulez vous toujours contredire et dire la même chose ? Les peuples du haut Maroni n'existaient pas non plus lors de l'apparition de la Guyane ! S'il faut préciser les choses au ministère de l'inculture que vous êtes, l'Afrique venant du Gondwana, nous venant de l'Afrique, nous venons donc du Gondwana !

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23/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Chanousia du 23/12/15

Vous êtes prêt maintenant à rédiger un beau rapport du type rapport parlementaire que nos deux égéries auréolées de leurs couronnes de sénatrice et députée viennent de nous pondre. Des gens aussi érudits manquent cruellement à la république. Aller Koro, le premier pas est le plus dur. Nous sommes tous avec vous. Courage !

Il est bien sûr plus facile d'ironiser bêtement que de répondre aux vraies questions qui vous sont posées sur qui sont les peuples du haut Maroni et l'avenir de la Guyane à l'ouest !
Pourquoi faut-il que des "savants" comme vous bottent systématiquement en touche lorsqu'ils ne savent plus quoi répondre après avoir lancé un vrai débat qui mérite de vraies réponses ?
Alors, maintenant que vous avez fait le premier pas, assumez au lieu de vous défiler !

Répondre

23/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Koro du 23/12/15

Vous devriez préciser qui sont les peuples du haut Maroni, qui "auraient" combattu les armes à la main, afin qu'il n'y ait pas confusion.
C'est vrai que le changement arrive, avec Saint-Laurent, plus grande maternité de France, le RMI et les allocs en tous genre. Ce changement ne prive effectivement personne, mais sans être maitrisé. Sont ce les coutumes dont vous parlez ? Où est la tradition dans tout cela ?
" L'avenir de la Guyane se trouve à l'ouest." Mais, l'avenir de qui ?

Le mien parce que nous y travaillons de plus en plus. Mais nous partageons l'intérêt avec les autres. Avez-vous suivi le lien que j'avais indiqué dernièrement ? Je vous le rappelle à tout hasard : http://www.dailymotion.com/video/premiere-mission-sur-le-haut-maroni_school

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23/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Koro du 23/12/15

Il est bien sûr plus facile d'ironiser bêtement que de répondre aux vraies questions qui vous sont posées sur qui sont les peuples du haut Maroni et l'avenir de la Guyane à l'ouest !
Pourquoi faut-il que des "savants" comme vous bottent systématiquement en touche lorsqu'ils ne savent plus quoi répondre après avoir lancé un vrai débat qui mérite de vraies réponses ?
Alors, maintenant que vous avez fait le premier pas, assumez au lieu de vous défiler !

Allez sur le lien que j'ai indiqué et vous verrez qui botte en touche.

Répondre

23/12/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Cush du 23/12/15

Simplement parce que chez les noirs marrons, le suicide n'est pas admis. Une personne qui s'est suicidée n'existe plus, elle ne sera jamais un ancêtre. Elle ne sera pas enterrée avec les autres.

bonsoir,
cher Cush, merci pour cette information.
je ne savais pas cela, c'est très intéressant de l'apprendre.

question : vous avez dit "on ne l'enterre pas avec les autres".
de ce fait, les suicidés sont enterrés en quel lieu ?

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23/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Chanousia du 23/12/15

Allez sur le lien que j'ai indiqué et vous verrez qui botte en touche.

Confirmation de ce que je disais: vous ne répondez pas sur ce lien à vos affirmations sur les peuples du haut Maroni qui auraient combattu et l'avenir de la Guyane à l'ouest !

Répondre

23/12/15
Cush  (Cay)

En réponse au message de Patrice C du 23/12/15

bonsoir,

cher Cush, merci pour cette information.
je ne savais pas cela, c'est très intéressant de l'apprendre.


question : vous avez dit "on ne l'enterre pas avec les autres".
de ce fait, les suicidés sont enterrés en quel lieu ?
existe t'il une sorte de "cimetière des suicidés" ?

êtes-vous également au fait de la cosmogonie Bushinengué ?
il n'y a pas grand-chose sur le sujet, si vous avez des infos, je suis preneur, merci

Je ne suis pas spécialiste. Sur le fleuve, ils seraient enterrés en forêt. Concernant la cosmogonie, peut-être ici: Les premiers temps.
http://www.richandsally.net/livres_disponibles_en_fran_ais_19873.htm

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24/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Koro du 23/12/15

Confirmation de ce que je disais: vous ne répondez pas sur ce lien à vos affirmations sur les peuples du haut Maroni qui auraient combattu et l'avenir de la Guyane à l'ouest !

Joyeux Noël Koro.

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24/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Chanousia du 24/12/15

Joyeux Noël Koro.

A vous aussi ! Dommage pour la légende du haut Maroni, Noël étant sans doute le jour idéal pour sa narration !

Répondre

25/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Koro du 24/12/15

A vous aussi ! Dommage pour la légende du haut Maroni, Noël étant sans doute le jour idéal pour sa narration !

Noël est la trêve de tout, cela étant les bushinengués sont plus inventifs que les cayennais, ne disposant que de peu de choses pour agrémenter leur cadre de vie. Ni Carrefour, ni Géant, ni Super U, il faut se débrouiller seul avec la nature et c'est là que les hommes et les femmes du fleuve sont forts de leur savoir ancestral. Leur courage n'est plus à

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25/12/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Chanousia du 25/12/15

Noël est la trêve de tout, cela étant les bushinengués sont plus inventifs que les cayennais, ne disposant que de peu de choses pour agrémenter leur cadre de vie. Ni Carrefour, ni Géant, ni Super U, il faut se débrouiller seul avec la nature et c'est là que les hommes et les femmes du fleuve sont forts de leur savoir ancestral. Leur courage n'est plus à démontrer. Roro souhaite la réconciliation avec les maires des communes du fleuve : belle intention mais je me demande s'ils ont vraiment envie de se rapprocher de ceux qui les ont décriés des années durant. Un homme du fleuve me disait récemment "ils nous prennent pour des sauvages". Un patron de Cayenne me disait la semaine dernière quand je lui annonçais que des changements allaient se réaliser sur le fleuve eu égard aux nouveaux élus de la CTG "il suffit de les faire boire pour qu'ils votent pour vous". To-morrow will be an other day ? Oui, mais to-morrow c'est encore très loin dans le temps.

Ah, que c'est beau la Guyane, vue de la France métropolitaine...
C'est une chose de croiser des individus sur "Facebook" ou un autre site "social".
C'en est une autre des rencontres de terrain.
Oui, y'a pas les grandes chaines de distribution sur le fleuve, mais il y a le Suriname, et tous les

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25/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Gilles Slm du 25/12/15

Ah, que c'est beau la Guyane, vue de la France métropolitaine...
C'est une chose de croiser des individus sur "Facebook" ou un autre site "social".
C'en est une autre des rencontres de terrain.
Oui, y'a pas les grandes chaines de distribution sur le fleuve, mais il y a le Suriname, et tous les magasins installés sur les berges en face de chacune des bourgades de la rive guyanaise.
Hormis les allocs, je ne vois pas où est la débrouillardise. Et comme elles ne sont assorties d'aucun contrôle sur leur bien-fondé, je ne vois pas non plus bien où est le courage.
C'est sûr, ce n'est jamais bon de prendre les gens pour ce sont, ou qu'ils pourraient être.
Mieux vaut les y laisser...
Ah oui, sinon, les changements de quoi sur le fleuve, avec la nouvelle collectivité unique : le changement de la marque de spiritueux qu'ils fourniront ?

Les idées reçues ont la vie dure. 50% du temps en métropole et autant entre SLM et Maripasoula depuis 2001, m'autorise à demander ce qu'ont fait les Saint Laurentais pour leurs amis en amont au-delà d'Apatou ? Que mes jumeaux métissés sachent un jour à quoi ils ont échappé en choisissant la métropole plutôt que la Guyane. Leurs racines sont toujours en

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25/12/15
Koro  (Koromombo)

En réponse au message de Chanousia du 25/12/15

Noël est la trêve de tout, cela étant les bushinengués sont plus inventifs que les cayennais, ne disposant que de peu de choses pour agrémenter leur cadre de vie. Ni Carrefour, ni Géant, ni Super U, il faut se débrouiller seul avec la nature et c'est là que les hommes et les femmes du fleuve sont forts de leur savoir ancestral. Leur courage n'est plus à démontrer. Roro souhaite la réconciliation avec les maires des communes du fleuve : belle intention mais je me demande s'ils ont vraiment envie de se rapprocher de ceux qui les ont décriés des années durant. Un homme du fleuve me disait récemment "ils nous prennent pour des sauvages". Un patron de Cayenne me disait la semaine dernière quand je lui annonçais que des changements allaient se réaliser sur le fleuve eu égard aux nouveaux élus de la CTG "il suffit de les faire boire pour qu'ils votent pour vous". To-morrow will be an other day ? Oui, mais to-morrow c'est encore très loin dans le temps.

Et alors ? C'est la Guyane. Cayenne n'est pas la Guyane ! Je suis le seul habitant de la crique Koromombo. Je n'ai pas la télé (volontairement) ni Edf. Je ne crois pas que ce soit mon pouvoir ancestral qui me fasse vivre ainsi. Les Cayennais sont cencés avoir le même. Mes amis me prennent pour un sauvage. Mais, pourquoi personne ne m'offre à boire pour voter ?
La Guyane, personne ne vous croira ! Mais, il faut la mériter !

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25/12/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Cush du 23/12/15

Je ne suis pas spécialiste. Sur le fleuve, ils seraient enterrés en forêt. Concernant la cosmogonie, peut-être ici: Les premiers temps.
http://www.richandsally.net/livres_disponibles_en_fran_ais_19873.htm

bonsoir,
merci Cush pour ces infos. je vais voir de ce côté là.

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26/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Koro du 25/12/15

Et alors ? C'est la Guyane. Cayenne n'est pas la Guyane ! Je suis le seul habitant de la crique Koromombo. Je n'ai pas la télé (volontairement) ni Edf. Je ne crois pas que ce soit mon pouvoir ancestral qui me fasse vivre ainsi. Les Cayennais sont cencés avoir le même. Mes amis me prennent pour un sauvage. Mais, pourquoi personne ne m'offre à boire pour voter ?
La Guyane, personne ne vous croira ! Mais, il faut la mériter !

En tous cas, les guyanais qui méritent les honneurs sont nombreux. Je ne peux qu'évoquer ceux que je vois à l'occasion de meetings sur les stades. J'ai fais des photos de podiums antillo-guyanais ou guyano-antillais, où la jeunesse se valorise dans l'effort et le repoussement de soi-même. En Île de France, la FFA a regroupé sous le vocable "Génération

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26/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Koro du 25/12/15

Et alors ? C'est la Guyane. Cayenne n'est pas la Guyane ! Je suis le seul habitant de la crique Koromombo. Je n'ai pas la télé (volontairement) ni Edf. Je ne crois pas que ce soit mon pouvoir ancestral qui me fasse vivre ainsi. Les Cayennais sont cencés avoir le même. Mes amis me prennent pour un sauvage. Mais, pourquoi personne ne m'offre à boire pour voter ?
La Guyane, personne ne vous croira ! Mais, il faut la mériter !

L'abruti qui m'a fait part de cette habitude devait lui aussi être victime d'excès de boisson. Pour un chef d'entreprise dont je tairai le nom, c'est une démonstration d’insuffisance. Ce pauvre type croyait en ses convictions diamétralement opposées à celles des nouveaux élus du fleuve. Dans ces conditions, la citation de Courteline est un exemple à suivre :"Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet".

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26/12/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Chanousia du 25/12/15

Les idées reçues ont la vie dure. 50% du temps en métropole et autant entre SLM et Maripasoula depuis 2001, m'autorise à demander ce qu'ont fait les Saint Laurentais pour leurs amis en amont au-delà d'Apatou ? Que mes jumeaux métissés sachent un jour à quoi ils ont échappé en choisissant la métropole plutôt que la Guyane. Leurs racines sont toujours en Guyane, leurs tontons et taties comme les autres aussi. Quel avenir pour des enfants du fleuve en métropole ? Un peu de jazz en suivant le lien
http://www.dailymotion.com/jazzband-stmaurice et vous verrez ce qu'un enfant du fleuve y fait en dehors des études. Pour l'autre c'est plus sur les podiums des stades qu'on peut la voir en compagnie d'autres filles de son âge guyanaises de père et mère. C'est toujours un vrai bonheur de les voir dominer leur sujet. Vive la Guyane !

Chère Chanousia, vous écrivez :
"Quel avenir pour des enfants du fleuve en métropole ?"
Votre interrogation en amène malheureusement d'autres, plus prosaïques :
- Quel avenir pour des enfants du fleuve, en Guyane? et même :

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26/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Gilles Slm du 26/12/15

Chère Chanousia, vous écrivez :
"Quel avenir pour des enfants du fleuve en métropole ?"
Votre interrogation en amène malheureusement d'autres, plus prosaïques :
- Quel avenir pour des enfants du fleuve, en Guyane?
et même :
- Quel avenir pour des enfants, en Guyane?
Ce ne sont pas les parents, au mieux géniteurs pour la plupart, qui leur auront donné le goût de l'effort : le père est inconnu et la mère sort les sous d'un mur en tapant sur des touches.

Bon dialogue que j'apprécie. Ces enfants du fleuve pourraient pour certains voir leur avenir s'éclaircir s'ils veulent s'investir un minimum. On travaille sur le sujet dans la région de Maripasolula/Papaïchton. Des opportunité de formation tournées vers le fleuve pour des métiers spécifiques au fleuve pourraient bien se faire jour. Ne mettons pas la charrue avant les bœufs. C'est au cours du 1er semestre que cela devrait se voir. Patience.

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26/12/15
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Chanousia du 26/12/15

En tous cas, les guyanais qui méritent les honneurs sont nombreux. Je ne peux qu'évoquer ceux que je vois à l'occasion de meetings sur les stades. J'ai fais des photos de podiums antillo-guyanais ou guyano-antillais, où la jeunesse se valorise dans l'effort et le repoussement de soi-même. En Île de France, la FFA a regroupé sous le vocable "Génération 2024" (ils sont une centaine qui auront environ 24 ans en 2024) des athlètes performants et pourtant encore très jeunes, dans lesquels on trouve des guadeloupéens toujours aussi remarquable dans le sprint et des guyanais (es) capables d'être au RV des jeux de 2024 sans oublier les martiniquais. Beaucoup d'appelés mais peu d'élus à l'arrivée. Dommage qu'on ne puisse joindre sur Blada une ou deux photos de ces podiums symboles d'une jeunesse porteuse d'espoir. Mme Métella la maman de Mehdy et Malia sait de quoi il en retourne et à quel prix on arrive sur les podiums. Le guyanais Loïc Prévot qui a établi le nouveau record de France cadet dans le temps de 46 secondes 98 centièmes, effaçant l'ancien record qui était de 47 secondes 27 centièmes est un guyanais qu'on retrouvera en 2024 à coup sûr. Deux ou trois photos de podium seraient aussi symboliques qu'une colombe avec un brin d'olivier...

Bonjour Chanousia
Oui c'est très intéressant le développement des muscles antillo guyanais
et la FFA trouvera certainement quelques spécimens à mettre en avant pour.......Mais pour quoi faire au juste ?? Petit rappel : un habitant de Guyane sur deux à moins de 25 ans et le taux de chômage est au moins de 25 % ce qui est une constance des pays sous développés .

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26/12/15
Cacahouette  (Kourou)

En réponse au message de Gilles Slm du 26/12/15

Chère Chanousia, vous écrivez :
"Quel avenir pour des enfants du fleuve en métropole ?"
Votre interrogation en amène malheureusement d'autres, plus prosaïques :
- Quel avenir pour des enfants du fleuve, en Guyane?
et même :
- Quel avenir pour des enfants, en Guyane?
Ce ne sont pas les parents, au mieux géniteurs pour la plupart, qui leur auront donné le goût de l'effort : le père est inconnu et la mère sort les sous d'un mur en tapant sur des touches.

Quel avenir pour des enfants, en Guyane?
De la chair a canon l'armée recrute pour nos président va - t - en guerre

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26/12/15
Chanousia  (Métropole)

En réponse au message de Carbet du 26/12/15

Bonjour Chanousia

Oui c'est très intéressant le développement des muscles antillo guyanais
et la FFA trouvera certainement quelques spécimens à mettre en avant pour.......Mais pour quoi faire au juste ??

Petit rappel : un habitant de Guyane sur deux à moins de 25 ans et le taux de chômage est au moins de 25 % ce qui est une constance des pays sous développés .

Bien entendu au nom de : Du pain et des jeux ! ( plus l'aide de la CAF et du RSA ) cela occupera le temps de pas mal de monde !

Le sport rapporte quoi à la Guyane ? A part la gloriole , des médailles en chocolat ..... et quelques empois aidés .
Cela va t-il donner les compétences techniques dont la Guyane a un besoin urgent pour son développement ?

Le gout de l'effort pour nager , courir , lancer le plus loin et le plus vite va t-il augmenter le nombre de créateurs d'emplois indispensables pour employer une masse de chômeurs ou futurs chômeurs rebutés par le travail ? NON !

Et vous croyez que de courir après une balle ou de taper dessus prédispose psychiquement à créer sa propre entreprise quand la principale préoccupation a été " l'entrainement " pendant les années où normalement on étudie ?

Je ne disconviens pas que le sport soit utile , mais de là à en faire un phare , c'est plutôt un miroir aux alouettes : un très petit nombre d'élus à de hauts niveaux et toute une piétaille qui au mieux auront des emplois aidés comme gardiens de stades .

La vraie voie est de favoriser les études par tous les moyens possibles , et de grâce il faut arrêter de pousser dans des filières littéraire ceux , nombreux , qui n'ont pas de grandes ressources cérébrales et de les diriger vers un apprentissage .

Apprentissage dont on parle et reparle depuis des années à la Chambre des Métiers de la Guyane sans rien faire de cohérent , quand les cours ne manquent pas de formateurs compétant ou ne sont pas abandonnés en chemin ...... Un naufrage !

L'éducation nationale n'est pas mieux lotie avec des BAC techniques qui ne servent à rien et qui n'ont de technique que le nom , vu que les étudiants ont une vue très lointaine de la réalité au travers des livres : on ne va pas les " faire toucher " ils risquent de se blesser . ( citation )
" Autrefois " on étudiait les moteurs électriques avec des gros moteurs sous 380V , on utilisait les grosses machines outils d'un vrai atelier et on faisait de la forge avec une vraie forge et des masses qui pouvaient casser un bras ou une jambe si ils "échappaient".

Tous ceux qui sont passés par là étaient " aptes " au travail et éventuellement créateur de leur propre emploi .
Je suis effaré quand je vois le niveau d'inculture dans leur branche des détenteurs de BAC Techniques , CAP , BTS , pour les ingénieurs c'est un peu mieux mais sortis de leur spécialisation , bien souvent c'est le néant !

Le développement par le sport , on nous a déjà fait le coup par ici avec les idées fumeuses de " base avancée " pour les jeux de Rio ......

Salutations

Il y a quand même deux temples du sport étude à Eaubonne et à Fontainebleau sans oublier l'INSEP à Vincennes. La vie étant une compétition permanente, souffrir par le sport quand on est encore étudiant est un début. Beaucoup de parents le pensent. Maintenant ceux qui restent au bord de la route les bras ballants, ou plantés devant l'écran des jours entiers, il

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03/08/16
Carbet  (Kourou)

Bonjour à tous
Sur Guyaweb de ce jour ils ont le titre inquiétant : La journée dépeuple autochotone .

Quel est ce peuple autochotone que l'on veut " dépeuplé " ? Je suppose que le but est de leur voler leurs terres comme cela a été fait pour d'autres .
Salutations

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21/12/16
Gery Yves  (Paris)

Suicides, empoisonnement au mercure : le coup de colère des Amérindiens de Guyane française, « Abandonnés de la République »
par Yves Géry
Journaliste, co-auteur du livre "Les Abandonnés de la République",
éditions Albin Michel
Un taux de suicide 5 à 10 fois plus élevé qu'en métropole, des adolescents de 12 ans qui mettent fin à leurs jours, une contamination au mercure parmi les plus élevées au monde, des conditions de vie indignes avec, à titre d'exemple, des consultations gynécologiques qui se déroulent derrière un drap sous le carbet communautaire dans certains villages, dans l'espace public sous

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05/01/17
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Gery Yves du 21/12/16

Suicides, empoisonnement au mercure : le coup de colère des Amérindiens de Guyane française, « Abandonnés de la République »

par Yves Géry
Journaliste, co-auteur du livre "Les Abandonnés de la République",
éditions Albin Michel

Un taux de suicide 5 à 10 fois plus élevé qu'en métropole, des adolescents de 12 ans qui mettent fin à leurs jours, une contamination au mercure parmi les plus élevées au monde, des conditions de vie indignes avec, à titre d'exemple, des consultations gynécologiques qui se communautaire, simplement cachées des regards par un drap. Les Amérindiens en colère exigent dignité et conditions de vie décentes.

Les Amérindiens de Guyane française s’estiment toujours « Abandonnés par la République », comme ils l’ont martelé le 30 novembre 2016 lors du colloque organisé à Paris par la sénatrice Aline Archimbaud. En septembre 2014, nous avions publié l’ouvrage intitulé « Les Abandonnés de la République » (1). Nous y dressions le constat que les Amérindiens, en particulier ceux vivant à l’intérieur de la Guyane en forêt amazonienne le long des grands fleuves Maroni et Oyapock, vivaient dans des conditions déplorables, pas d’eau potable ni d’électricité, pas de services publics dans les villages, pas d’emplois, pas de perspectives.
Deux facteurs sont particulièrement inquiétants pour leur santé et leur avenir : 1) Un taux de suicide 5 à 10 fois plus élevé qu’en métropole, avec pour particularité des Amérindiens très jeunes – 12 à 15 ans pour certains d’entre eux – qui se suicident. 2) Ils sont l’un des peuples au monde les plus contaminés par le mercure utilisé par les orpailleurs clandestins via la chaîne alimentaire, car les Amérindiens se nourrissent largement des poissons des fleuves qui sont contaminés.
Face à ces deux périls, constat était dressé d’une action insuffisante – voire d’une inaction dans certains cas – de l’Etat français dont ils sont des citoyens à part entière.

"Le père cherche quatre planches...qu'il ne trouvera pas"
Las ! Deux ans plus tard, le colloque au sénat a confirmé que l’abandon de ces populations par la République est toujours une réalité. Face aux discours rassurants sur les prétendus progrès effectués, les Amérindiens ont opposé une réalité constatée sur le terrain. Tout d’abord un sentiment de non-reconnaissance formulé par l’anthropologue qui pilote la cellule régionale pour le mieux-être des populations de l’intérieur (CeRMEPI). Sans l’en informer, la préfecture a présenté le travail de cette cellule comme étant celui de la préfecture, a-t-elle expliqué en substance. Une anthropologue « payée au salaire d’une conseillère principale d’éducation, CPE » ce qu’elle était auparavant, et ne disposant pour l’épauler au sein de cette cellule que d’un volontaire de service civil. Elle a confié le dénuement des familles face aux suicides de leurs enfants, ces familles qui veillent le corps du mort « pendant que le père cherche quatre planches qu’ils ne trouvera pas ».

Dès 10 ans, séparés de leurs familles
Aikumale Alemin était à ce colloque le seul Amérindien présent vivant en permanence sur le Haut Maroni, dans un village qu’il a lui-même fondé et qui compte désormais plusieurs familles. Nous lui avions rendu visite lors de notre enquête et il nous avait fait part de sa colère et de sa détermination à « agir pour son peuple ». Cet agent de santé amérindien wayana, l’un des seuls autochtones à occuper ce type de poste, rare dans les villages, se bat depuis des années pour faire entendre la voix des Amérindiens. Aiku, l’un des seuls Amérindiens élus au niveau local, a notamment lancé courant 2016 une pétition auprès du président de la République française afin qu’un collège soit ouvert au cœur du Haut Maroni, dans le village de Taluen/Twenke et ainsi « d’éviter que nos enfants partent, se coupant de leur famille, culture et racines, parce que dans notre culture nos petits se nourrissent de l’histoire de leur peuple pour grandir ; on ne confie pas ses enfants à l’extérieur dans la culture amérindienne, comme cela se fait chez vous dans la culture occidentale». Ces jeunes quittent le cocon familial pour le collège et « se retrouvent en internat à Maripasoula, à plusieurs heures de pirogue de leur village », isolés et sans surveillance le week-end, ajoute-t-il. Un collège en pays amérindien réclamé depuis des années par ce peuple.

« Nous considère-t-on encore comme des sous-hommes ?
Même déracinement pour aller ensuite au lycée, comme l’a souligné Alain Mindjouk, un autre Amérindien kalina teleweyu : « Placés en famille d’accueil quand ils arrivent sur le littoral, certains enfants fugent, d’autres retournent au village ». Dans tous les cas, du fait de cette séparation, « Ils n’apprennent plus les savoirs ancestraux ». Alain Mindjouk a créé une association d’accueil des jeunes Amérindiens sur le littoral afin qu’ils ne soient pas en danger et livrés à eux-mêmes comme c’est très souvent le cas. Il a rappelé qu’en 2003 déjà, il faisait partie du groupe de Brigitte Wyngaarde, première amérindienne à alerter les pouvoirs publics sur l’épidémie de suicide qui sévissait déjà en pays amérindien à l’intérieur de la Guyane. Il a déploré que «l’Etat ait pris 12 ans, jusqu’en 2015, pour comprendre ce phénomène ». Pour lui, ces populations sont plus que jamais abandonnées : « Trop de constats, trop de chiffres, trop de rapports », mais pendant ce temps-là sur le terrain, « rien n’a changé ». L’internat présenté comme exemplaire qui accueille les enfants amérindiens à Maripasoula là où se trouve le collège ? « Les lits sont pourris, on attend toujours les travaux promis. Je me pose la question de savoir si nous sommes encore, nous autres Amérindiens, considérés comme des sous-hommes », lâche-t-il devant l’assistance. Les Amérindiens demandent que cet internat soit ouvert le week-end afin que les ados ne soient pas «lâchés dans la nature et pour éviter tout comportement à risque ».

"L'école fait que l'on perd son identité amérindienne"
Et l’école primaire française dans les villages amérindiens ? L’école est en langue française, déplore l'amérindienne teko Tiwan Couchili, qui dénonce le dispositif insuffisant d’intervenants en langue maternelle (ILM) amérindienne et craint que ce dispositif ne soit encore réduit. « L’école n’est pas du tout adaptée à notre façon de vivre, elle fait en sorte que l’on y perd son identité amérindienne », ajoute-t-elle. « Nous demandons une école bilingue français/amérindien ainsi que cela se fait dans d’autres pays proches d’Amérique latine comme au Brésil ou en Colombie, lesquels ont des professeurs indigènes. Comment se fait-il qu’en Guyane française, nous n’en sommes pas encore là ?". Après le collège et le lycée, les jeunes amérindiens « reviennent au village, mais ils sont agressifs car ils ne savent pas comment se positionner dans la communauté ». Souvent sans diplôme, et très souvent sans perspective d’emploi.

« Un furoncle sur le nez de la France »
L’orpaillage clandestin continue de faire des ravages et d’empoisonner au mercure les cours d’eau et poissons qui sont la première alimentation des Amérindiens de l’intérieur. « J’étais sur le Haut-Maroni le 29 novembre 2016 », témoigne la députée guyanaise Chantal Berthelot, « nous avons sur le fleuve 12 barges, à l’intérieur de la Guyane, en train de pratiquer de l’orpaillage illégal ! » s’émeut-elle. Sur la rivière Waki-Tampoc, « c’est visible, c’est un furoncle sur le nez de la France », dénonce la députée. Ces barges clandestines en bois sont assemblées sur place, elles siphonnent le lit de la rivière à la recherche d’or. Il y a six mois, deux étaient apparues, elles ont été détruites par les forces de l’ordre, les douze existantes ont été implantées récemment, explique le Parc amazonien de Guyane qui effectue une surveillance aérienne régulière des fleuves de l’intérieur. « Ma grand-mère a reçu une balle perdue » suite à un affrontement dû à la présence d’orpailleurs clandestins en pays wayana, rappelle Tiwan Couchili, qui s’interroge sur le suivi et les moyens mis en œuvre pour éradiquer l’orpaillage illégal.

Empoisonnés par le mercure
Alexandre Sommer, secrétaire général de l’Organisation des nations autochtones de Guyane (ONAG), précise que le recours de plein contentieux devant le tribunal administratif de Cayenne, déposé par l’ONAG et l’association Solidarité Guyane a été « débouté par la justice en première instance et fait l’objet d’un appel devant la cour de Bordeaux ». Ce recours porte sur la contamination par le mercure des Amérindiens. «C’est une honte que de laisser cette population empoisonnée par le mercure ! », s’insurge-t-il. Les deux associations avaient déposé ce recours en estimant qu’il y a carence des autorités à prendre des mesures propres à faire cesser les incidences sur la santé des populations, attribuables à l’orpaillage illégal sur le territoire de la Guyane. Le 19 novembre 2015 le tribunal administratif de Cayenne a rejeté ce recours, au motif notamment que les associations requérantes n’auraient pas démontré « l’existence du caractère direct et certain de ce préjudice résultant pour elles de la faute commise par l’Etat ». Les Amérindiens du Haut-Maroni, contaminés à des niveaux de mercure supérieurs au plafond de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est-à-dire la majorité des habitants dans tous les villages, apprécieront. Les associations ont fait appel de cette décision devant la cour administrative de Bordeaux.

"L'Etat incapable de faire régner l'autorité"
Plus généralement, Jean-Philippe Chambrier, président de la Fédération des organisations autochtones de Guyane (FOAG), dénonce le peu de cas qui est fait de toutes ces questions : « Cela fait plus de 25 ans que nous interpellons l’Etat français, force est de constater qu’il n’y a pas grand-chose qui bouge ». Sur l’orpaillage clandestin, « l’Etat est incapable de faire régner l’autorité, quand la nuit arrive, les barges flottantes d’orpaillage illégal traversent la rivière pour s’installer côté français du fleuve », déplore-t-il.
Autre infrastructure réclamée à cors et à cris par Alain Mindjouk et l’ensemble des Amérindiens depuis des années : la construction d’une maison d’accueil des jeunes amérindiens sur le littoral : « Nous avons envoyé le dossier de demande il y a plusieurs mois, nous attendons toujours la réponse », explique Jean-Philippe Chambrier. « C’est un gros souci, les jeunes étudiants amérindiens arrivent sur le littoral et certains d’entre eux se retrouvent dans la rue », il est donc urgent de créer cette infrastructure, ajoute-t-il.

Un Conseil consultatif privé de moyens
L’une des mesures les plus fortes du rapport Archimbaud-Chapdelaine était de fournir des moyens au Conseil consultatif des populations amérindiennes et bushinengues (CCPAB). Jocelyn Thérèse, président de ce conseil, en dresse le bilan : « Le conseil a été créé en 2007. Nous nous sommes rendu compte que nous ne disposions pas des moyens nécessaires pour fonctionner correctement. Depuis, nous avons formulé des propositions, lesquelles, en grande majorité, n’ont pas été prises en compte ». Récemment, explique-t-il, la préfecture a refusé de prendre en charge les frais de fonctionnement et déplacement des membres du conseil pour une réunion importante à Camopi, finalement « c’est la commune qui a payé ». Officiellement, ce conseil va enfin être doté des moyens nécessaires, après des années de diète, une enveloppe de 50 000 euros est évoquée. C’est crucial pour Jocelyn Thérèse, parce que « l’on ne peut pas être soumis au chantage » concernant le financement du conseil, « il nous faut donc impérativement une autonomie financière ».

100 euros pour une artiste amérindienne locale, une misère
Jocelyn Thérèse s’interroge également à voix haute sur le manque de reconnaissance de la culture amérindienne, symbolisé par la somme plus que modique allouée à l’artiste amérindienne Tiwan Couchili, plasticienne, entre autres spécialiste des ciels de case qui font partie du patrimoine amérindien, Tiwan a en effet perçu… « 100 euros pour réaliser une œuvre d’art » qui trône devant un lycée de Guyane.
En 2015 Aline Archimbaud et Marie-Anne Chapdelaine s’étaient vues confier par le Premier ministre une mission pour prévenir les suicides chez les Amérindiens (2). Elles avaient préconisé 37 mesures. Un an après la publication de leur rapport, Aline Archimbaud observe que le compte n’y est pas. Exemple : « Je note que la question de l’internat de Maripasoula n’est pas réglée, c’était pourtant l’une de nos mesures-phare. Je sors de cette conférence en étant consciente de tout ce qui bloque », regrette-t-elle.

Consultations gynécologiques...derrière un drap sur la place du village
Le chantier reste immense pour que ces propositions ne restent pas lettre morte. Il faudra commencer par restaurer la dignité des Amérindiens. Ainsi par exemple dans les villages d’Elahé et de Kayodé sur le Haut-Maroni, les consultations gynécologiques des femmes amérindiennes se déroulent…derrière un drap sous le carbet communal ouvert à tous les regards. Il aura fallu attendre fin 2016 pour que les pouvoirs public s’engagent solennellement – cela a été fait lors de ce colloque – à construire un local fermé pour recevoir les femmes en consultation. Mais pourquoi donc aura-t-il fallu attendre jusqu’à fin 2016 ?

Yves Géry
Journaliste, co-auteur du livre "Les Abandonnés de la République", éditions Albin Michel



(1) « Les Abandonnés de la République, vie et mort des Amérindiens de Guyane française », Yves Géry, Alexandra Mathieu, Christophe Gruner, septembre 2014, Albin Michel.

(2) Rapport « Suicides des jeunes Amérindiens en Guyane française : 37 propositions pour enrayer ces drames et créer les conditions d’un mieux-être », issu de la mission parlementaire confiée en mai dernier à Aline Archimbaud, sénatrice de Seine-Saint-Denis, et Marie-Anne Chapdelaine, députée d’Ille-et-Villaine, par le Premier ministre, relatif à la situation des populations amérindiennes de Guyane, remis aux autorités le 15 décembre 2015.


 

Vidéo de septembre 2014 sur Youtube :
Les Amérindiens de Guyane sont à Paris pour porter plainte contre la France alors que
leur communauté est menacée de destruction comme ils en témoignent dans un livre :
orpaillage clandestin, pollution, épidémie de suicides..
.

Vous constatez la passion soulevée.. Il faut comprendre tout de même que le traitement est en fonction de l'importance sociale et économique. Ou de la capacité de nuisance, si vous voulez. Qu'est-ce qu'ils en ont ? La charité seule donne la réalité de la fraternité sans Père.
Et puis la cohérence ne fait pas de mal.

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