Quel dommage que les organisations des petits peuples de l'intérieur ne fassent pas mieux connaître leurs manifestations et autres réunions ! En étant mieux informé, et de préférence avant plutôt qu'après, il y aurait sans doute la possibilité d'apporter quelque soutien à des actions et des revendications tellement légitimes ! Sinon comment des minorités aussi minoritaires ( ! ) arriveront-elles un jour à se faire entendre ? Evidemment, si Ariane était lancée depuis Papaïchton, ou Antecume Pata...

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Bonjour,
J'ai lu avec intérêt et fatalisme l'article dont Blada donne le lien dans sa page d'accueil, sur le sort des jeunes améridiens wayanas du Haut Maroni.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/maripa-soula-les-amerindiens-l-ont
Rien n'a changé depuis l'année 2009-2010, passée à Maripasoula. Comme psychologue scolaire, j'ai rencontré les enfants amérindiens de toutes les écoles de tous les villages. Oui, j'ai fait le même constat que vous, enseignant qui enfin, osez dire ce qu'il

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Bonjour,
J'ai lu avec intérêt et fatalisme l'article dont Blada donne le lien dans sa page d'accueil, sur le sort des jeunes améridiens wayanas du Haut Maroni.
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/maripa-soula-les-amerindiens-l-ont
Rien n'a changé depuis l'année 2009-2010, passée à Maripasoula. Comme psychologue scolaire, j'ai rencontré les enfants amérindiens de toutes les écoles de tous les villages. Oui, j'ai fait le même constat que vous, enseignant qui enfin, osez dire ce qu'il en est. Je suppose que vous êtes contractuel, comme je l'étais.
A Maripasoula, les jeunes entrant en 6ème, étaient encore à l'époque accueillis et encadrés au Home d'enfants avec bonté et fermeté par Soeur Maxime. Mais des pressions "extérieures" ont réussi à faire partir ces soeurs si pragmatiques, dévouées et efficaces. Car vous avez oublié de parler des jeunes améridiennes en perdition , qui, souvent dès la 6ème se prostituent, de celles que l'on retrouvent après plusieurs jours de fugue au fond d'un lit avec un adulte blanc (en toute impunité pour les messieurs bien sur, on est à Maripasoula), de la drogue, de l'alcool. Protégés malgré tout dans leur village, les jeunes enfants qui entrent au collège à Maripasoula sont confrontés sans défenses au pire de notre société. Les casquettes et le pantalon sous les fesses ne sont que les symptômes visibles d'une destruction bien avancée de ce peuple. Mickaêl Jackson hurle au fond de la forêt amazonienne sur d'énormes baffles alimentées par un groupe électrogène !!! Merci le RSA....
J'ai fait à l'époque, parce que je pensais que cela entrait dans le cadre de ma mission de psychologue, un rapport écrit de mes constats à la hiérarchie du rectorat (sans aucun retour), mais qui s'en préoccupe ? Voilà la réalité TOUT LE MONDE S'EN FOUT.
Alors, bon courage, enfants de Pilima, Elahé, Cayodé....

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La situation ne semble pas plus brillante sur l'autre fleuve...Suis pas bien certaine que le courage suffise...

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Si les lois de la République s'appliquaient aussi dans ces contrées, on n'en serait pas là
Au lieu de cela, on confine ces peuples fragiles dans des zones d'isolement où ils se fragilisent encore plus, car en dehors de quelques fonctionnaires qui leur veulent du

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Si les lois de la République s'appliquaient aussi dans ces contrées, on n'en serait pas là
Au lieu de cela, on confine ces peuples fragiles dans des zones d'isolement où ils se fragilisent encore plus, car en dehors de quelques fonctionnaires qui leur veulent du bien, ils ne sont en contact qu'avec des voyous
Il me semble que ceux d'Awala-Yalimapo sont mieux armés pour affronter le monde moderne que ceux de Camopi, soit-disant protégés

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On ne peut que se réjouir de l’accueil des communautés amérindiennes dans Les Landes, dans ce département qui offre une nature surprenante avec son océan remuant, ses plages infinies, son immense forêt, ses marais, ses lacs, ses parcs naturels, ses traditions, sa langue…Espérons que ces échanges culturels se renouvellent !

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Bonjour,
J'ai essayé de joindre l'asso qui organise, mais sans succès. En faites-vous partie ? Je souhaitais prêter éventuellement les objets amérindiens que j'avais ramené.

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Si vous voulez, nous pouvons faire passer un message à Jean-Pierre Havard de Solidarité Guyane (qui est sur place). Si oui, envoyez-nous un mot : pjk@blada.com

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Merci, Blada, je vous ai envoyé le message.
Message transmis !

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Bonjour Jacqueline,
Je ne fais pas partie de l'association. J'espère que vous pourrez contacter avec succès l'association avec l'adresse mail donnée par Blada. Vous pouvez aussi appeler les mairies de Dax, Bayonne ou Capbreton pour avoir des renseignements. Je souhaite que vous pourrez participer à ces échanges culturels. Pour ma part, je ne pourrai me déplacer( travail oblige!).

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Pour ceux que les cultures amérindiennes (d'Amérique du Nord) intéressent...
http://amerindien.e-monsite.com/

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Pour compléter, c'est un site très complet sur l'aspect historique des guerres amérindiennes et qui valorise ces cultures dans leurs traditions mais aussi dans la modernité. Pour les jeunes en recherche de modèles...
http://amerindien.e-monsite.com/pages/stars-amerindiennes-6.html

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Pour en débattre : Communiqué de l'Organisation des Nations Autochtones de Guyane (ONAG) en date du 21 juin.  Extraits : « Pour ceux qui l’ignorent ou ceux qui se refusent à l’admettre, nous rappelons que les questions en relation avec les autorités coutumières impliquent différents peuples, des fonctionnements différents qui ont leur place dans la société pas que guyanaise mais aussi française.» ; « Autorités coutumières de Guyane allez-vous encore attendre sagement qu’on décide pour vous sans vous faire entendre ? » 

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ATELIER REGIONAL: le changement climatique, REDD +,
la REDD + AUTOCHTONE, INCIDENCE international des peuples autochtones
Date: 29 JUILLET au 02 aout 2013
Lieu: AWALA –GUYANE FRANCAISE / France

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Dans sa rubrique, Les peuples autochtones et leurs droits à la terre, Brigitte Wyngaarde écrit: on a ainsi confectionné le sigle ABC (pour Amérindiens, Bushinengue, Créole, pris comme les trois communautés de base de Guyane), et on évoque couramment le ‘peuple guyanais’ dans un esprit finalement très jacobin.
Pour combler les oublis, je me permets d'apporter un petit rectificatif ;-)

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Dans sa rubrique, Les peuples autochtones et leurs droits à la terre, Brigitte Wyngaarde écrit: on a ainsi confectionné le sigle ABC (pour Amérindiens, Bushinengue, Créole, pris comme les trois communautés de base de Guyane), et on évoque couramment le ‘peuple guyanais’ dans un esprit finalement très jacobin.
Pour combler les oublis, je me permets d'apporter un petit rectificatif ;-) La Guyane c'est ABCD:
- A pour autochtones ( Amérindiens, Bonis, N'Djukas, Saramakas...)
- B pour blancs (métros ou pas, jeunes ou vieux)
- C pour créoles
- D pour divers

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"- A pour autochtones ( Amérindiens, Bonis, N'Djukas, Saramakas...)"
Les amérindiens ont au moins 4000 ans de présence en Guyane, ce sont les seuls autochtones. Les noirs marrons, présents depuis très peu en comparaison, ne peuvent aucunement prétendre à être considérés comme autochtones : leurs traditions, leurs langues et leurs cultures sont principalement imprégnés de leur origines africaines.
A moins que la définition d’autochtone ait subitement changé...

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Au sens propre du terme ce que tu dis est vrai. Alors disons que nous avons des autochtones d'Amérique et d'autres d'Afrique, des allochtones. Et si on joue sur les mots, le terme "noirs marrons" est inexact. Seule une partie d'entre eux a marronné, les autres ont émigré du Surinam. C'est comme si on appelait tous les français d'Europe, les "résistants" ;-)))

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Tout-à-fait d'accord! Les seuls qui puissent se dire autochtones, en Guyane, sont les Amérindiens! D'ailleurs réfléchissons deux minutes: les premiers Noirs à vivre en Guyane étaient des esclaves amenés par des Blancs, non? Donc il y a eu des Blancs en Guyane bien avant que les premiers Noirs y soient convoyés. Alors pourquoi seraient-ils

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Tout-à-fait d'accord! Les seuls qui puissent se dire autochtones, en Guyane, sont les Amérindiens! D'ailleurs réfléchissons deux minutes: les premiers Noirs à vivre en Guyane étaient des esclaves amenés par des Blancs, non? Donc il y a eu des Blancs en Guyane bien avant que les premiers Noirs y soient convoyés. Alors pourquoi seraient-ils comptés parmi les autochtones? Et pourquoi pas les Blancs, qui étaient ici bien avant les premiers Noirs? Si on tient compte de la chronologie, considérer les Noirs comme autochtones et pas les Blancs relève de la contre-vérité historique!

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en tout cas le pavillon érigé au califourchon pour la célébration du weekend dernier, est jonché de canettes et d'autres ordures.....

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Ouh la, vous allez relancer un interminable débat empli de mauvaise foi de la part de certains…

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Je m'en doute! Mais j'aime bien mettre les tenants de ce genre de discours devant leurs propres contradictions, car ce sont les mêmes qui vous disent que les Noirs sont ici des autochtones et que "français de souche" ne veut rien dire, par exemple, au mépris des réalités ethnologiques et historiques.

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Ayant longtemps vécu sur le haut Oyapock, on me demande souvent d’expliquer le suicide des jeunes Amérindiens, y compris les anciens Amérindiens eux-mêmes qui sont désarmés face à ce fait récent et qu’ils attribuent à la société occidentale… Quel mystère en effet ! Vraiment je ne vois pas : il s’agit peut-être de la résurgence de mystérieuses pratiques ancestrales et barbares, de quelques rites de passages trop sauvages,

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Ayant longtemps vécu sur le haut Oyapock, on me demande souvent d’expliquer le suicide des jeunes Amérindiens, y compris les anciens Amérindiens eux-mêmes qui sont désarmés face à ce fait récent et qu’ils attribuent à la société occidentale… Quel mystère en effet ! Vraiment je ne vois pas : il s’agit peut-être de la résurgence de mystérieuses pratiques ancestrales et barbares, de quelques rites de passages trop sauvages, un mépris pour la vie très guerrier, à moins que ce ne soit leur tendance innée à l’alcoolisme assurément une fatalité génétiquement prouvée ?
Evidemment, cela n’a sans aucun doute rien à voir avec le fait que les Amérindiens ont été envahis, massacrés, spoliés en nombre toujours sous-estimé et qu’ils sont les « sauvages » si méprisés par les « civilisés »…
Rien à voir avec le fait qu’issus d’un très douillet cocon familial traditionnel à forte solidarité clanique ils sont brutalement jetés dans l’impitoyable société de consommation où il faut avoir avant d’être pour espérer rivaliser et jouer des coudes avec des concurrents d’origines si diverses extrêmement motivés et tellement plus aguerris à se faire une place au soleil !
Rien à voir encore avec la difficulté que cela doit être de se construire une identité en conciliant ses origines traditionnelles de l’autre monde et son appétit de modernité voire ses frustrations devant la vitrine fermé du grand magasin !
Rien à voir avec le fait qu’ils sont courtisés achetés et corrompus de toutes parts par des marchands d’idéaux, de cartes du parti ou de salut divin !
Rien à voir avec le fait qu’ils ne sont pas considérés comme des peuples souverains, des adultes autonomes et responsables issus de cultures riches à qui nous devant tant de trésors, mais comme de pauvres sauvages démunis qu’il faut aider.
Oui, c’est sûr à n’en pas douter l’accès au confort moderne, le développement et le désenclavement sont les solutions à défaut de pouvoir, crise oblige assurer correctement les deux mamelles de notre mère Europe, santé et éducation (faut pas rêver ils vivent dans des endroits trop isolés de la sombre jungle inaccessible : les frais de transport ne sont pas prévus ni aux budgets ni aux agendas y’a qu’à voir ce que ça coûte la lutte contre l’orpaillage clandestins)... Messieurs les politiques, actionnez donc la pompe à subventions et payez leur quelques gadgets : n’oubliez pas les tablettes !
Pourquoi les jeunes Amérindiens se suicident-ils ? Non vraiment je ne vois pas, ils sont trop mystérieux ces sauvages…

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Tu es mauvaise langue. Ce sont des offrandes aux esprits qui, c'est bien connu, aiment bien s'envoyer une petite rasade de tafia ou de bière;-)

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Journée des peuples autochtones :
Encore une fois, on ne peut que constater un traitement médiatique "du bout des lèvres" de cette journée par Télé Créoles. Quand on voit comment le paquet est mis pour la journée du créole, l'abolition de l'esclavage, ou même l'anniversaire de la mort de malcom X, avec force reportages, émissions spéciales, films à thèmes, etc et que la célébration de la journée des peuples autochtones bénéficie au JT d'encore moins de place que la

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Journée des peuples autochtones :
Encore une fois, on ne peut que constater un traitement médiatique "du bout des lèvres" de cette journée par Télé Créoles.
Quand on voit comment le paquet est mis pour la journée du créole, l'abolition de l'esclavage, ou même l'anniversaire de la mort de malcom X, avec force reportages, émissions spéciales, films à thèmes, etc et que la célébration de la journée des peuples autochtones bénéficie au JT d'encore moins de place que la préparation du tour cycliste de Guyane, on ne peut que constater amèrement que le créolocentrisme est décidément le fond de commerce de cette télévision dite publique.
Lors de la dernière édition l'an dernier, j'étais à coté du reporter de Télé Créoles, qui, entre deux prises de vues et séances de drague, se moquait bien dédaigneusement des danseurs et danseuses amérindiens.

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Sur tous ces sujets, je trouve le silence d'André Cognat assourdissant, lui qui a écrit:
"J'ai choisi d'être indien" !

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Tu savais pas, entre temps il en a écrit un autre "J'ai choisi de fermer ma bouche" ;-)))

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Palakasiwa, je suis d'accord avec votre argumentation.
Dans le cadre de mon travail, il y a déjà 3 ans, j'ai moi-même été amenée à "suivre" des jeunes amérindiens du Haut-maroni, en grandes difficultés psychologiques. Je n'ai pas vraiment pu déterminer de raisons précises pour ces suicides, sauf une absence

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Palakasiwa, je suis d'accord avec votre argumentation.

Dans le cadre de mon travail, il y a déjà 3 ans, j'ai moi-même été amenée à "suivre" des jeunes amérindiens du Haut-maroni, en grandes difficultés psychologiques. Je n'ai pas vraiment pu déterminer de raisons précises pour ces suicides, sauf une absence totale de valeurs personnelles, de projet de vie, une perte totale voir un rejet de leur culture.
J'ai aussi rencontré des parents complètement dépassés et démunis, comme André Cognat qui a choisi d'être indien mais dans un autre temps lointain, maintenant révolu.

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Ce n'est pas le traitement par la télévision locale qui m'interroge le plus sur cette manifestation mais bien l'acceptation de ces peuples à y participer sous le regard bienvaillant du conseil régional. Il y a là une certaine forme de compromission, d'un fatalisme peu propice à la mise en place d'actions revendicatrices.

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La journée des peuples autochtones 2013 m'a permis de réaliser de nouveaux Portraits Amérindiens, qui ont fait l'objet d'un traitement monochrome "à la façon d'Edward S. CURTIS".
Le diaporama se trouve ici :
http://www.bernard973.book.fr/galeries/amerindiens-2013/slide/
Bernard MAJZA

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Votre réflexion est très pertinente. Et d'ailleurs sans le joueur de flûte, il n'y aurait ni parade ni débat. Les amérindiens de Guyane, parmi lesquels existent quelques citoyens éclairés, sont des peuples définitivement soumis, sans revendication cohérente ni sincère et sans but politique. Quant aux organisations qui prétendent les représenter ...

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Vous avez tout à fait raison ! Regardez, nous, les autres, nous avons quelques citoyens éclairés, avec des revendications cohérentes et sincères, un but politique de nos représentants et des organisations pour nous représenter. Et pourtant, nous sommes définitivement soumis à l'impôt, à la télévision, au 4 X 4, à la consommation en général et à la connerie des autres. Sommes nous sauvés pour autant ? Ne vaudrait-il pas mieux être Amérindien.

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Lorsque vous précisez que nous avons aussi des citoyens éclairés, vous faites allusions à quels personnages? Si vous vous référez à des individus qui nous représentent, ils sont tous dans le souhait que les français consomment pour générer de la croissance. Je ne vois pas actuellement chez ces "leaders" une réelle prise de conscience à proner un nouveau paradigme.

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Encore une jeune âme de moins à Trois-Sauts.
Pour le décompte macabre sur les quatre villages du secteur, on arrive à six pour un total d'environ 650 habitants. Un jeune père il y a quelques années déjà au fusil, une vieille par pendaison, une veuve de deux enfants par pendaison en 2012. Depuis ça s'emballe et ça touche les adolescents: deux garçons et une fille... Je suppose qu'on ne peut déjà plus compter les menaces.

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Lors de la visite en Guyane de François Hollande, Président de la République Française, du 13 et 14 décembre 2013, je lui ai remis par l'intermédiaire du conseiller diplomatique du ministère de l'Outre-Mer un document sur la problématique des suicides des jeunes Amérindiens de Guyane et des propositions pour répondre à la globalité du malaise. Assistaient à cette rencontre, le sous-préfet délégué aux communes de l'intérieur et la directrice adjointe de l'ARS. Voici le contenu du courrier :

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Lors de la visite en Guyane de François Hollande, Président de la République Française, du 13 et 14 décembre 2013, je lui ai remis par l'intermédiaire du conseiller diplomatique du ministère de l'Outre-Mer un document sur la problématique des suicides des jeunes Amérindiens de Guyane et des propositions pour répondre à la globalité du malaise.
Assistaient à cette rencontre, le sous-préfet délégué aux communes de l'intérieur et la directrice adjointe de l'ARS.

Voici le contenu du courrier :

José GAILLOU
Conseiller régional de la Guyane
Délégué de l’ONAG aux  droits de l’Homme
www.josegaillou.com

                                                                                       Monsieur François Hollande
                                                                                       Président de la République Française
                                                                                       Palais de l'Élysée,
                                                                                       55 rue du Faubourg  Saint-Honoré
                                                                                       75008 Paris

Kourou le 13 décembre 2013

Objet : Lettre au Président de la République française sur la situation des Amérindiens de Guyane

Monsieur le Président de la république, cher Président,

J’ai l’honneur de vous adresser cette lettre afin de  vous sensibiliser sur le désespoir des peuples autochtones de Guyane vivant sur le haut Maroni et sur l’Oyapock.
Votre visite est l’occasion pour nous peuples autochtone de Guyane de reprendre espoir après tant d’années de promesses, d’attente mais aussi de méprise, de tromperie et condescendance face à notre mal-être et à notre existence.
« La réalité c’est ce qui continue d’exister quand on a cessé d’y croire » PK.Dick
Et pourtant nous n’avons pas cessé d’y croire malgré la dure réalité de nos conditions de vie. Nous croyons aussi à votre volonté de changement.
Depuis de longue date, les peuples autochtones de Guyane ont été considérés comme des irresponsables, des immatures, des assistés sans perspectives d’avenir dans cette société moderne. Nul ne s’est rendu compte de notre souffrance. Car oui  nous souffrons de cette indifférence qui ne tient pas compte de la grande richesse de notre culture, de nos savoirs faires traditionnels et du grand respect que nous accordons à la nature qui nous permet d’être ce que nous sommes.
Nous avons aussi un grand respect pour l’homme, dans toute sa diversité et sa grandeur intellectuelle, quel que soit ses origines car il est notre semblable, notre frère, notre reflet. Pourtant par de là toutes les sagesses de nos enseignements ancestraux, l’homme est la cause de tous nos malheurs. Nous acceptons mal qu’il soit par ses agissements la source des souffrances de nos enfants, de nos familles, conduisant jusqu’au geste extrême du suicide.
Pourquoi sommes-nous si isolés, tant perdus dans ce monde que nous avons pourtant jadis apprivoisé, maitrisé. Le monde moderne et matériel a détruit notre monde immatériel si important à notre équilibre, à notre relation mystique à la nature. N’ayant plus ce repère naturel nos jeunes pensent que traverser la mort est le chemin le plus court pour retrouver la quiétude de ce monde  mystérieux, invisible et infini dans le cosmos.
Dans nos cœurs d’humain nous souffrons de voir tant de violence et de détresse dans les yeux de notre jeunesse, de nos enfants.
Nous avons cru et pensé quelques temps que le la création du Parc Amazonien de Guyane nous apporterait des réponses à notre isolement et de la considération dans nos mode de vie ancestraux et communautaires.
Nous aussi cru et pensé que son périmètre nous protégerait de la cupidité des humains dans leur soif de richesse et de leur fièvre de l’Or. Logé dans ce havre de paix, la transmission traditionnelle de nos savoirs faire aux générations futures nous paraissait être assuré. La vie devait retrouver son sens originel ainsi que le bien-être de nos populations.
Nous avons encore une fois cru en la parole de l’homme, aux promesses.
Malheureusement, si je vous écris cette lettre, Monsieur le Président, c’est qu’encore une fois à cause des promesses non tenues par vos prédécesseurs, nous peuples autochtones de Guyane n’avons que vous aujourd’hui comme recours pour reconsidérer notre situation désastreuse qui ne semble pas ou plus émouvoir les pouvoirs publics. Devons disparaître peu à peu dans l’indifférence ?
L’orpaillage clandestin est encore plus destructeur qu’auparavant sur nos terres, dans nos rivières et autour de nos villages. Notre écosystème social et le capital environnemental qui nous nourrit, ne sont plus respectés et sont  en grand danger,  rendant incertain l’avenir de nos traditions et de nos modes de vie.
Vous avez été alerté sur le sujet de l’orpaillage illégal par les différents médias, la société civile à travers ses mobilisations mais le sujet des suicides de nos jeunes semble être tabou. Nous avons l’impression que certains se sentent coupables  en absence de réponses et d’autres sont sans réactions car ils pensent que c’est un problème d’existence des amérindiens, c’est un problème personnel.
Mais comment expliquer cette situation si particulière dans un périmètre d’aire protégé qui était sensé nous accompagner, valoriser nos connaissances?
La nouvelle génération des parcs nationaux marche paraît-il sur deux jambes. Une qui démontre que la préservation et de la conservation de l’Amazonie, enjeu planétaire, est l’engagement et la responsabilité de la France. L’autre qui démontre que la présence de l’homme, en son sein,  est une valeur ajoutée pour sa gestion et son développement. Il n’y a donc plus d’incompatibilité entre protection et développement durable.
Dans l’aire de la durabilité et de la finitude de nos ressources, le Parc Amazonien de Guyane aurait dû être une vitrine internationale pour la France.
Pour l’heure, son territoire qui englobe nos périmètres de vie  nous  renvoie une triste image de nous mêmes, une confusion dans la gestion des maux qui nous entourent et une incompréhension du désir de nos jeunes à prendre part à la construction de notre société.
Nous sommes démunis face aux questions de notre existence.
Pourquoi, Monsieur le Président ?
- Pourquoi l’orpaillage clandestin sévit sur nos terres depuis des décennies  sans que les différents gouvernements successifs n’aient trouvé de solutions pérennes pour lutter contre ce fléau qui détruit la nature mais aussi l’humain, pollue nos rivières et nos terres ?
- Pourquoi les multiples suicides des jeunes autochtones n’interpellent pas plus que cela les pouvoirs publics ? Pourtant les chiffres parlent d’elles mêmes.  Si le taux de prévalence des suicides du  haut Maroni était ramené à la population de la France hexagonale, on aurait environ 300.000 suicides par an. Ce chiffre vous alerterait, c’est certain. Pourquoi alors tant d’indifférence dans le traitement du sujet en Guyane  et si peu de concertation dans la résolution du problème?
- Pourquoi nos jeunes ne méritent-ils pas de réussir ou de trouver des réponses dans leur désir d’émancipation ? Même en Guyane ils sont si isolés, repoussés par l’absence de structures pouvant les accueillir pour accéder aux savoirs. En Guyane, sur nos territoires, l’école de la République construit des futurs chômeurs, des exclus de la société, des futurs suicidé(e)s. Nous sommes certe Amérindiens, mais aussi français et européen. C’est peut-être là  le paradoxe.
Nous, peuples autochtones de Guyane, sommes des nations fières et solidaires et nous souhaitons construire un avenir meilleur pour nos enfants. Nous avons décidé de sortir de cette résignation  et de combattre cette souffrance qui nous entoure.
L’histoire de la Guyane, ce bout d’Amazonie que nos ancêtres ont traversé, façonné, apprivoisé est notre patrimoine commun. Ce socle doit être la base de la construction de cette communauté de destin guyanaise.
Nous croyons, Monsieur le Président, que le changement que vous avez prôné et que vous souhaitez de toutes vos forces  saura  apporter des réponses dans ce nouveau paradigme que nous souhaitons pour la Guyane et pour la gestion de l’Amazonie, terre de nos ancêtres, dans son ensemble. Nous croyons que nos connaissances ancestrales, nos modes de vie, notre relation à la nature permettront à la France de construire une vision nouvelle sur la gouvernance des aires protégées dans le monde. Nous croyons que nous pouvons participer et apporter notre expérience dans un ordre nouveau  sur la diversité biologique, dans l’intérêt de notre planète.
Le développement  de la Guyane à travers l’innovation et la recherche  doit chercher à marier les connaissances ancestrales et le modernisme. Ce patrimoine exceptionnel d’Amazonie est un tout et nous en faisons parti depuis le début. Nous souhaitons pleinement jouer notre rôle dans la construction de ce bout de la France en Amérique du Sud.
Encore faudrait-il que nous  soyons considérés et associés à cette marche vers la construction d’une société plus équitable socialement, plus  respectueuse de l’autre, plus raisonnable dans la gestion  de nos ressources naturelles et toujours à la recherche du bien-être de chacun.
Le choc des civilisations  a bien sûr eu un impact dans notre évolution, nous en sommes certain. La résilience des Amérindiens est à prendre en considération au même titre que celle des descendants d’esclaves et c’est à ce titre que nous construirons ensemble la conscience des  nouvelles générations de citoyens guyanais.
Merci, Monsieur le Président, d’avoir eu la patience  de me lire jusqu’au bout. J’ai toujours cru dans votre engagement de changement, je l’ai soutenu pour continuer d’y croire et j’espère que cette fois nous aurons des réponses face à nos inquiétudes.
Pour mieux appréhender le problème, je vous transmets un dossier assorti de dix propositions pour lutter efficacement contre ce fléau des suicides et reste à votre entière disposition.

En ce temps de commémoration de la mort de l’illustre Nelson Mandela, je reprendrai une de ces célèbres phrases qui a tout son sens sur nos territoires :
  « Si vous faites pour nous, sans nous, vous agissez contre nous. »

Je vous prie d’agréer, Monsieur le président de la république, l’expression de toute ma gratitude et de ma très haute considération.

Documents remis ce jour:

·      Lettre à François HOLLANDE, Président de  la République Française, sur la situation des Amérindiens de Guyane

    ·      10 propositions pour lutter contre le suicide des amérindiens du Haut Maroni et du Haut Oyapock
    ·      Lettre ouverte d’ADER, sur le mal-être des citoyens français Amérindiens en Guyane
    ·      Copie de la lettre ouverte adressée au Président de la République, Nicolas SARKOZY, en avril 2011
    ·      ONAG-Rapport n° 1 sur le phénomène des suicides chez les autochtones de Guyane
    ·      ONAG- Rapport n°1 sur l’orpaillage illégal et la menace sur la population amérindienne
    ·      ONAG- Examen périodique universel de la France à la 15ème session du Conseil des droits de l’homme
    ·      Mesures en faveur de la communauté amérindienne annoncé en d’avril 2011
    ·      Déclaration de femmes Wayana du Haut Maroni, Lima, Péru du 28 au 30 octobre 2013
    ·      Article France-Guyane du 12 novembre 2013, «Le suicide des jeunes amérindiens de Guyane »
    ·      Article de Guyaweb du 11 décembre 2013,  « Le faible engagement de l’Etat et des collectivités met en péril la prévention suicide sur le haut Maroni »
 

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Je souhaiterai séjourner au village amérindien de Kourou pendant quelque temps. Quelqu'un connait-il cet endroit et pourrait-il me donner son avis sur le lieu ? Merci

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hier, place des palmistes, de vaillants fonctionnaires ont découvert (au bout de trois jours) que des amérindiens vendaient des colifichets fabriqués avec des plumes d'oiseaux! crime abominable, non? la marchandise fut confisquée et procès verbal dressé pour les contrevenants au traité de Washington sur les espèces protégées: Washington, vous savez cette capitale d'un pays qui vend des armes ou en donne à qui veut bien trucider des hommes ça et là dans tous les continents! les plumes d'ibis rouges, vous en trouvez autant que vous voulez près des vasières! mais ça les vaillants fonctionnaires ne le savent

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hier, place des palmistes, de vaillants fonctionnaires ont découvert (au bout de trois jours) que des amérindiens vendaient des colifichets fabriqués avec des plumes d'oiseaux! crime abominable, non? la marchandise fut confisquée et procès verbal dressé pour les contrevenants au traité de Washington sur les espèces protégées: Washington, vous savez cette capitale d'un pays qui vend des armes ou en donne à qui veut bien trucider des hommes ça et là dans tous les continents!
les plumes d'ibis rouges, vous en trouvez autant que vous voulez près des vasières! mais ça les vaillants fonctionnaires ne le savent pas! la loi est dure mais c'est la loi !
les amérindiens ont vécu de la foret pendant plus de 20 000 ans, sans jamais exterminer d'espèces,on ne peut pas en dire autant de certains peuples, demandez au sioux ou autres cheyennes, aborigènes, zoulous sans compter les urus, bisons d'europe, ours des pyrénées, tortues sur les cotes nord atlantiques, et autres ortolans que le président Mitterrand dégustait en bonne compagnie bien que l'espèce soit protégée! mais pourquoi s'attaquer aux gros quand on peut taper sur des petits, ces vaillants fonctionnaires ne s'aventurent jamais en foret pour verbaliser les garimpéros qui abattent tout ce qui bouge autour de leurs sites d'orpaillage clandestin. ^pourtant ils disposent d'une carte officielle de ces sites! eh oui, les amérindiens mangent des ibis (flamand en créole) il en reste des milliers magnifiques à voir à l'embouchure du Sinnamary ou même sur les rives du Mahury! ils mangent toujours des oeufs de tortues boucanés, sans que l'espèce soit menacée... mais ça les fonctionnaires zélés ne le savent pas! s'ils poursuivaient les gros délinquants et pouvaient foutre aux autres la paix, quel progrès ce serait. mais le progrès c'était pour maintenant disait "moi président" sans préciser quand c'était "maintenant" !

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Bonjour
Je vais juste vous raconter ce que j'ai vécu ce samedi a-m sur la place des palmistes.
En me promenant entre les stands d’artisanat et autres ( j'ai même acheté au colliers en graine ), j'ai été surpris de voir sur l'un des stands et au milieux des colliers, 4 grosses et longues dents ... Curieux ( mais j'avais mon idée la dessus) je demande à la dame ce que

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Bonjour
Je vais juste vous raconter ce que j'ai vécu ce samedi a-m sur la place des palmistes.
En me promenant entre les stands d’artisanat et autres ( j'ai même acheté au colliers en graine ), j'ai été surpris de voir sur l'un des stands et au milieux des colliers, 4 grosses et longues dents ... Curieux ( mais j'avais mon idée la dessus) je demande à la dame ce que c'est comme dent et tout naturellement elle me répond, " des dents de tigre". On comprends vite que ce sont de dents de jaguar. Je précise que ces dents n'étaient pas montées sur une parure mais qu'elles étaient simplement posées. Pour pousser encore plus loin ma curiosité, je demande à la dame a combien elle vends une dent. Et tout naturellement elle me réponds " 150 €"...
Franchement, cela m'a choqué de voir que cette personne vendait sans crainte des dents de jaguar en sachant que c'est un animal protégé. Je comprends tout à fait spécificités des peuples autochtones, mais de la a faire le commerces de dents de jaguar la ca ne passe plus.
L'action de l'ONCFS est normale et légitime. Doit on sous prétexte de tradition laisser faire ce genre de commerce ??? J'imagine bien que loin des regards cela se passe mais vendre des dents de jaguar au milieux de la place des palmistes faut pas pousser. C'est du trafic !
De mon coté je ne suis pas choqué par ces contrôles et je trouve même que c'est normal et je ne trouve pas bien que les politique ( RA pour ne pas le citer) puisse soutenir les vendeurs de ce genres d'objet.
J'ai failli allé voir les gens du stand du PNRG pour leur signaler mais j'ai finalement renoncé mais je vois que je ne suis pas le seul a avoir été choqué par cela et j'en suis ravi.
Cdlt

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J'ai honte pour ces imbéciles, y'a plein de contrôles à faire dans des libres services, c'est un spot qu'ils auraient voulu faire, virer ces fonctionnaires qui ne foutent rien sera mieux.

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La loi autorise certaines chasses à condition de ne pas les commercialiser. Je suis choqué de la position prise par RA, invoquant que les Amérindiens ne seraient pas au courant du fait de leur éloignement. Alors, comment sont-ils au courant des allocs, du RMI, RSA, de l'alcool vendu de l'autre coté du fleuve, et j'en passe ? C'est seulement quand ça arrange, et nous prendre pour des imbéciles ! Et pour RA: votez pour moi !

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Anthropologue de formation j'ai travaillé 12 ans comme institutrice à Trois Sauts. Le Jaguar yawa, l'anaconda, moyu sont considéré comme des chamanes, c'est-à-dire au moins et plutôt plus que l'humain. Ils inspirent crainte et respect aux guerriers humains. Presque toutes les dents dans le circuit sont trouvées par les chasseurs, très rarement issus de

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Anthropologue de formation j'ai travaillé 12 ans comme institutrice à Trois Sauts. Le Jaguar yawa, l'anaconda, moyu sont considéré comme des chamanes, c'est-à-dire au moins et plutôt plus que l'humain. Ils inspirent crainte et respect aux guerriers humains. Presque toutes les dents dans le circuit sont trouvées par les chasseurs, très rarement issus de jaguars tués, tout simplement parce que les jaguars sont beaucoup trop malins pour se faire tuer. Ce crétin de phillippe2 [...] serait peut-être heureux de savoir que les jaguars le contemplent et rient de lui. Quant aux poules, "vulgaires poulets" et autres volatiles à plumes sachez que les jaguars prennent très souvent le risque, plutôt par jeu, de les croquer la nuit sous le nez des chasseurs, bien qu'ils préfèrent leurs misérables chiens de chasse et ceci en se faisant rarement descendre. On est pas chamane pour rien.

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"Depuis de longue date, les peuples autochtones de Guyane ont été considérés comme des irresponsables, des immatures, des assistés sans perspectives d’avenir dans cette société moderne." José Gaillou cf le 21/12/13
Le 11/08/14 rien de neuf...

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vous n'auriez pas un peu abusé du cachiri à 3 sauts ? des fois on se demande si on parle tous la même langue sur ce site.

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vous avez raison, mais...
vous ne pouvez pas reprocher à quiconque des prestations que les administrations nationales et départementales ne distribuent à tout va: vous avez droit à ci, droit à ça droit, droit... est-ce cohérent? nous sommes uns société multiculturelle, venez nous enrichir de vos différences; et quand des amérindiens le font, au bout de trois jours ils sont verbalisés

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vous avez raison, mais...
vous ne pouvez pas reprocher à quiconque des prestations que les administrations nationales et départementales ne distribuent à tout va: vous avez droit à ci, droit à ça droit, droit... est-ce cohérent?
nous sommes uns société multiculturelle, venez nous enrichir de vos différences; et quand des amérindiens le font, au bout de trois jours ils sont verbalisés; est-ce cohérent?
plus symptomatique, le préfet, représentant de l'état convient qu'ils sont des contrevenants mais ordonne l'arrêt des poursuites et que leur soient rendus les saisies: est-ce cohérent?
(je vous signale au passage que dans les communes, au siècle dernier, les enfants faisaient des bijoux fantaisies identiques et que la faune et la flore guyanaise n'en ont pas été affectées alors que dans d'autres lieux...)
vous êtes clandestins, mais on vous soigne gratuitement, vous squattez un bout de terrain, y bâtissez une case sans permis de construire, on vous régularisera d'ici quelques années; vous volez le courant à edf en faisant bruler les installations comme ça s'est passé cette semaine, on ne vous dira rien. est-ce cohérent?
lui président devait s'attaquer à la finance et faire revoir les grilles d'impots , ce sont les petits qui ont trinqué car plus nombreux et moins susceptibles de se rebeller; est-ce cohérent?
le gouvernement interdit une manif, elle se fait, et bien qu'ils continuent; est-ce cohérent?
les casseurs saccagent des rues entières, bof, les assurances payeront; est-ce cohérent?
match de foot en Corse, 44 policiers blessés, zéro arrestation; est-ce cohérent?
c'est pas bien légal d'attaquer un chinois ou un bijoutier, mais s'ils se rebiffent, ils vont en tôle; est-ce cohérent?
le département, un an après en avoir délibéré et voté l'arrêt du financement du clergé catholique, décide de se mettre en accord avec la loi se séparation de l'église et de l'état, se trouve un juge pour lui intimer l'ordre de continuer à payer , laïcité se dit comment en droit français? est-ce cohérent?
et vous voulez que cette société aille bien?

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Le jaguar tout chamane qu'il est, ne regarde avant de traverser une route nationale ni à droite ni à gauche !
http://www.franceguyane.fr/actualite/faitsdivers/fauche-par-une-voiture-un-jaguar-tue

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Ces derniers temps il y en a quelques uns qui ont été abattus sur la route dégrad saramaca de Kourou . C'est normal car ils déciment des animaux qui sont sur le point de disparaitre de la planéte, à savoir, chiens, chiens de chasse pour le massacre de pakiras dans les trous , canards, poules et autres .
Pauvre guyane.

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Ce que je trouve particulièrement affligeant dans cette affaire c'est que les "témoins" (dénoncés par le procureur) au lieu de prévenir cette dame de son infraction vis-à-vis de la Loi de la protection des espèces - on pourra reparler de la "loi à la guyanaise" cad : l'obligation de respecter la Loi pour certains et de faire ce qu'on veut pour d'autres - au lieu de cela

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Ce que je trouve particulièrement affligeant dans cette affaire c'est que les "témoins" (dénoncés par le procureur) au lieu de prévenir cette dame de son infraction vis-à-vis de la Loi de la protection des espèces - on pourra reparler de la "loi à la guyanaise" cad : l'obligation de respecter la Loi pour certains et de faire ce qu'on veut pour d'autres - au lieu de cela ces "témoins" du délit soient allés le dénoncer à l'ONFCS.
Une femme avertie en vaut plus que deux et la honte ne serait pas "tombée sur la place des palmistes"
Belle mentalité.

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J'ai une amie qui fabrique des gris-gris avec des plumes d'ibis rouge - pas que - qu'elle ramasse sur les plages -pas que - (et non, elle ne tue pas les ibis pour les déplumer) je monte à Kourou jeudi pour lui mettre la honte, tiens !

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moi ci suis très choquè part ce genre de controle il y a bien d'autre chose a faire que d'allez enmerder ces peuples autochtones.allez me controlè tous ses revendeurs de drogue qui vende et fume sur la voie publique leurs merde qui tue nos enfants ces gens qui arrivent chez nous ouvres des bars restaurants sans licence ni autaurisation randent notre jeunesse alcolique,les voleurs qui nous traumatisme la vous ne bouger pas !!

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Je ne prend que très rarement ma plume, mais en ce qui concerne les histoires de plumes, je suggère que ces petits valets , pions ou morpions reçoivent goudron et plumes (de poulet)
En tout cas merci de votre courrier

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Je suis pas surpris de la réaction du PSG a l'action de l'ONCFS de dimanche :"L’action des « défenseurs de la faune sauvage » est pour nous le type même d’agression contre la culture amérindienne, et ce alors que les Amérindiens ont déjà tant souffert de la colonisation. Nous espérions qu’on en avait fini avec ce type de politique à relent raciste, et nous y voici replongés". Mais qui à parlé de racisme? Je veux bien croire à une action stupide de

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Je suis pas surpris de la réaction du PSG a l'action de l'ONCFS de dimanche :"L’action des « défenseurs de la faune sauvage » est pour nous le type même d’agression contre la culture amérindienne, et ce alors que les Amérindiens ont déjà tant souffert de la colonisation. Nous espérions qu’on en avait fini avec ce type de politique à relent raciste, et nous y voici replongés". Mais qui à parlé de racisme? Je veux bien croire à une action stupide de fonctionnaires, mais le relent raciste, je le verrai plutôt du coté du PSG face à des fonctionnaires surement originaire de l'hexagone!! Et si les fonctionnaires avaient été guyanais, je veux dire créole, quel aurait été la réaction du PSG?

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Philippe2 qui défend l'humain face à l'aveuglement légaliste, une larme me vient soudain...
Je précise, au-delà du sarcasme, que je suis cette fois sur la même longueur d'onde que vous.

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