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Orpaillage

539 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
14/02/13
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Koro du 13/02/13

Tapie n'a touché que son argent que la banque avait spolié. Pas l'argent du contribuable !

Peut-être, et même probable
Mais c'est quand même le contribuable qui a payé

Répondre

14/02/13
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Flo De Kaw du 12/02/13

Je crois que du conte pour enfant de notre chère Valerie tu as retenu la seule chose intéressante... Le fait que l'orpaillage clandestin s'adosse au dit-légal était un fait reconnu par tous il y a encore 5 ans.
Depuis que c'est-il passé ? Propagande et surf sur la vague de l'orpillage , Carol a bien travaillé, elle, pendant que les verts s'embourgeoisaient....

Avant de parler de mon "conte pour enfants", indiquez-moi, preuves à l'appui, ce qui est faux au sein de mes propos ... !
J'ai de mon côté dit que les légaux étaient obligés, pour de simples raisons de sécurité, de "coexister" avec les illégaux, pas qu'ils collaboraient !

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13/02/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Jcb du 13/02/13

Wait and see
Combien vous pariez qu'il va toucher ? (comme Bernard Tapie...)

Je parie plus sur les arrêtés rendus dans les procès économiques. Surtout quand ils y a plus de 9 boîtes aux lettres à une seule adresse (:))
Remarque depuis Tapie, les temps ont changé, la France est ruinée et les suceurs de sang œuvrent à présent en plein jour, sans complexe et toujours pour Tapie si tu lis

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13/02/13
Koro  (Roura)

En réponse au message de Jcb du 13/02/13

Wait and see
Combien vous pariez qu'il va toucher ? (comme Bernard Tapie...)

Tapie n'a touché que son argent que la banque avait spolié. Pas l'argent du contribuable !

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13/02/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Wt du 13/02/13

Je pense que vos affirmations sont fausses. De ce que j'ai lu dans La Semaine guyanaise, c'est la provision accordée en référé à Rexma qui a été annulée par la juridiction d'appel à Bordeaux. Et, en tant que, juriste de formation, je peux vous dire qu'on peut facilement faire annuler un référé. La décision au fond qui a accordé près de 2 millions d'euros à Rexma n'a pas encore été jugée par la juridiction d'appel de Bordeaux. Donc elle ne peut avoir été annulée, l'affaire est toujours pendante. Enfin, un appel sur le fond ne suspend pas forcément le versement d'une somme en justice administrative. Pour conclure, en attendant la décision de Bordeaux, cette somme de 2 millions ou une provision sur ces 2 millions peut très bien avoir été versée aux frais du contribuable...

Si vous voulez....Avez-vous consulté l'arrêté de la cour d'appel de Bordeaux comme votre formation de juriste aurait du vous y inviter ? Quant au...... référé provision qui est dans la grande généralité un versement partiel du "dommage" réclamé, assorti de l'obligation pour le requérant de provisionner l'équivalent en vue de garantie au cas où l'appel et/ou la cour de Cassation donneraient raison à l'Etat (dans cette affaire) . Vous devez avoir raison, les avocats de l'Etat doivent être des branguignols.

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13/02/13
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 12/02/13

Faut tuer cette idée, pour l'instant, ça n'a RIEN couté aux contribuables, ça arrange peut être du monde de sortir cet argument à chaque prise de paroles, l'Etat a fait appel au jugement et la cour de Bordeaux a rejeté la demande de provision. Ce qui veut dire que le jugement du tribunal de Cayenne n'était pas assorti d'une exécution provisoire et que l'appel a été fait dans les formes et dans les temps. L'affaire est en cassation.
De mémoire, le seul jugement qui ne peut être suspensoir est le versement d'une pension alimentaire pour un enfant, même si la partie adverse fait appel, elle doit exécuter le versement.

Wait and see
Combien vous pariez qu'il va toucher ? (comme Bernard Tapie...)

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13/02/13
Wt  (Rémire)

En réponse au message de Weenana du 12/02/13

Faut tuer cette idée, pour l'instant, ça n'a RIEN couté aux contribuables, ça arrange peut être du monde de sortir cet argument à chaque prise de paroles, l'Etat a fait appel au jugement et la cour de Bordeaux a rejeté la demande de provision. Ce qui veut dire que le jugement du tribunal de Cayenne n'était pas assorti d'une exécution provisoire et que l'appel a été fait dans les formes et dans les temps. L'affaire est en cassation.
De mémoire, le seul jugement qui ne peut être suspensoir est le versement d'une pension alimentaire pour un enfant, même si la partie adverse fait appel, elle doit exécuter le versement.

Je pense que vos affirmations sont fausses. De ce que j'ai lu dans La Semaine guyanaise, c'est la provision accordée en référé à Rexma qui a été annulée par la juridiction d'appel à Bordeaux. Et, en tant que, juriste de formation, je peux vous dire qu'on peut facilement faire annuler un référé. La décision au fond qui a accordé près de

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12/02/13
Flo De Kaw  (Andanbwa)

En réponse au message de Les Trois Singes du 11/02/13

L'histoire Divino dont vous parlez n'est-elle pas un élément tendant à démontrer que non seulement la présence des légaux ne refroidit pas l'ardeur des orpailleurs clandestins mais en outre qu'une trop grande collaboration entre légaux et forces de l'ordre met les opérateurs miniers sur place en danger ?

Je crois que du conte pour enfant de notre chère Valerie tu as retenu la seule chose intéressante... Le fait que l'orpaillage clandestin s'adosse au dit-légal était un fait reconnu par tous il y a encore 5 ans.
Depuis que c'est-il passé ? Propagande et surf sur la vague de l'orpillage , Carol a bien travaillé, elle, pendant que les verts s'embourgeoisaient....

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12/02/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Jcb du 12/02/13

Ce que j'ai retiré de cette SG, c'est que les erreurs de 2 anciens préfets on couté 2 millions d'euros aux contribuables
Comme disait un autre lecteur: merci l'Etat !

Faut tuer cette idée, pour l'instant, ça n'a RIEN couté aux contribuables, ça arrange peut être du monde de sortir cet argument à chaque prise de paroles, l'Etat a fait appel au jugement et la cour de Bordeaux a rejeté la demande de provision. Ce qui veut dire que le jugement du tribunal de Cayenne n'était pas assorti d'une exécution provisoire

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12/02/13
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 11/02/13

" La question continue de se poser encore et toujours : A qui profite le crime ?" (jodla 09/02)
A lire le président de la REXMA dans la Semaine Guyanaise, il semble avoir sa petite idée là dessus. Et annonce même des révélations qui vont faire du bruit......ou qui vont faire psschhhhitttt ! Vu que cochon comme copain d'un jour, vaut cochon comme copain toujours. Remarque, il devrait quand même se méfier, c'est l'année des serpents.

Ce que j'ai retiré de cette SG, c'est que les erreurs de 2 anciens préfets on couté 2 millions d'euros aux contribuables
Comme disait un autre lecteur: merci l'Etat !

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11/02/13
Mayakri  (Kourou)

En réponse au message de Les Trois Singes du 11/02/13

L'histoire Divino dont vous parlez n'est-elle pas un élément tendant à démontrer que non seulement la présence des légaux ne refroidit pas l'ardeur des orpailleurs clandestins mais en outre qu'une trop grande collaboration entre légaux et forces de l'ordre met les opérateurs miniers sur place en danger ?

CQFD

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11/02/13
Les Trois Singes  (Mana)

En réponse au message de Valérie56 du 11/02/13

Ravie de voir que certains n'ont effectivement pas la mémoire trop courte. Cela étant, quelques précisions me semblent nécessaires.
Dans les années 90, il a été décidé d'autoriser l'exploitation artisanale sous couvert de permis de recherche de type "B" sur une surface limitée à 1 km2, avec un accompagnement technique de la profession au travers d'une émanation du BRGM, le SMR (service minioer régional qui a succédé au BATM - bureau d'aide technique minière).
Les règles d'exploitation étaient encore balbutiantes, les contrôles encore peu nombreux faute effectivement de crédits hélicoptère (même si participation de l'ONF et de la Gendarmerie aux contrôles de la DRIRE avec un début de mutualisation des moyens, jusqu'au moment où la gendarmerie a décidé en 98 ou 99 de cesser de mettre à disposition son hélicoptère en arguant de l'impossibilité d'y mettre des civils).
En 2001, le code minier a été adapté pour mieux coller aux besoins des DOM (mais surtout de la Guyane évidemment) et on a créé officiellement l'autorisation d'exploitation (AEX) pour l'exploitation artisanale (même si les premières AEX ont été en fait octroyées en 98-99), avec des règles, notamment environnementales, un peu plus précises.
Parallèlement, les services de la DRIRE se sont étoffés et ont eu davantage de crédits pour effectuer davantage de contrôle en forêt, sans cesser les contrôles conjoints avec l'ONF et les forces de l'ordre, ainsi que la coopération avec les autres services de l'Etat tels que la DAF, la DIREN, la DSDS ... . Ils ont également, après la disparition du SMR, mis en avant un côté "conseil" (avec l'appui d'agents de l'ONF qui mettait à disposition des mineurs des fiches-conseils), qui dépassait un peu leurs prérogatives, mais nécessaire pour faire évoluer la profession. Ainsi, vers le milieu des années 2000 (et même 2006-2007), les "brebis galeuses" avaient globalement été mises de côté (par le refus d'octroi de nouvelles autorisations pour non-remise en état des précédentes, après un cycle heureusement assez court entre 2000 et 2001 de distribution quasi-automatique d'AEX).
Et le "climat" minier était ainsi devenu un peu plus sain (harmonieux semblerait un peu fort), avec un panel d'opérateurs relativement sérieux (plus ou moins certes mais on partait quand même d'assez loin quelques années à peine auparavant !). A côté de cela, les opérations Anaconda menées par le colonel Danède commençaient à bien porter leurs fruits.
Puis la situation s'est de nouveau dégradée avec l’émergence une mouvance "verte" liée notamment au projet Cambior et son flot d'opposants dans la logique Grenelle de l'Environnement, et à l'arrivée au sein de la DRIRE de certains individus un peu trop ayallatollesques (ils ne sont d'ailleurs pas restés très longtemps mais ont eu le temps de semer une belle pagaille) et le nombre de titres miniers délivrés a chuté de manière drastique, bien trop vite eu égard au nombre d'illégaux plutôt constant d'ailleurs, la gendarmerie ayant changé de tête (départ du colonel Danède) et donc de méthode de travail contre les orpailleurs clandestins. On voit aujourd'hui le résultat ...
Pour terminer, la célèbre phrase du capitaine de gendarmerie Daniel Viard serait à replacer dans son contexte de l'époque où sur certains sites aurifères quelques légaux avaient fort à faire pour contenir, voire coexister avec l'activité illégale dans des conditions de sécurité acceptables (voir l'exemple malheureux de Eloi de Castro Divino, patron orpailleur, qui a été assassiné probablement en raison de son aide logistique aux gendarmes dans le cadre d'une opération Anaconda sur le site d'Elysée).

L'histoire Divino dont vous parlez n'est-elle pas un élément tendant à démontrer que non seulement la présence des légaux ne refroidit pas l'ardeur des orpailleurs clandestins mais en outre qu'une trop grande collaboration entre légaux et forces de l'ordre met les opérateurs miniers sur place en danger ?

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11/02/13
Weenana  (Kourou)

" La question continue de se poser encore et toujours : A qui profite le crime ?" (jodla 09/02)
A lire le président de la REXMA dans la Semaine Guyanaise, il semble avoir sa petite idée là dessus. Et annonce même des révélations qui vont faire du bruit......ou qui vont faire psschhhhitttt ! Vu que cochon comme copain d'un jour, vaut cochon comme copain toujours. Remarque, il devrait quand même se méfier, c'est l'année des serpents.

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11/02/13
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Mémé Liliane du 07/02/13

Orpaillage Légal / illégal.

Un petit cours d'histoire pour M. le préfet ?


La reprise de l’activité minière en Guyane se passe au milieu des années 1990.
De nombreux permis sont accordés. L’Etat ne se donne clairement pas les moyens de contrôler ce qui se passe en forêt…
A la décharge de la France, les vols hélicos coûtent cher et l’activité minière ne fait pas rentrer beaucoup d’argent dans les caisses de l’Etat.

Fin 1999 un peu moins de 200 permis de toutes natures sont attribués sur notre département.
à ce moment l’activité illégale est minoritaire même si elle est bien présente.

Malgré le faible contrôle de l’Etat, le bilan qui peut être fait en 2000 de ces 5 ans de frénésie minière est catastrophique : les artisans orpailleurs causent de nombreuses pollutions, ils exploitent souvent hors de leur titre, les réhabilitations ne sont pas faites, beaucoup de petites sociétés mettent la clé sous la porte après avoir exploité le gisement et laissent donc les chantiers tel quels… Ajoutons que les collusions entre opérateurs légaux et illégaux sont nombreuses et avérées ; on retrouve des pelles mécaniques appartenant à des artisans déclarés sur des sites clandestins, certains chantiers légaux consomment des quantités faramineuses de carburants mais ne produisent officiellement pas ou peu d’or (!!!), le recours à une main d’oeuvre non déclarée originaire du Brésil est fréquente… Certains de ces patrons iront même en justice pour l’emploi de ces illégaux…
Face au passif environnemental de ces sociétés l’Etat serre la vis et devient plus regardant ; il faut montrer patte blanche et avoir déjà prouvé sa solidité pour pouvoir avoir un permis.
Le nombre de permis attribués chute alors…
Notons qu’à ce moment nous sommes dans la situation que revendique aujourd’hui la FEDOMG. l’Etat a facilité le développement de l’activité légale… Voyez ce que l’orpaillage artisanal a généré….
La suite de l’histoire vous la connaissez….

une petite citation pour finir :
“entre orpaillage régulier et irrégulier, il n’y a que l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette” (Cap. Viard 9/6/04)

Ravie de voir que certains n'ont effectivement pas la mémoire trop courte. Cela étant, quelques précisions me semblent nécessaires.
Dans les années 90, il a été décidé d'autoriser l'exploitation artisanale sous couvert de permis de recherche de type "B" sur une surface limitée à 1 km2, avec un

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08/02/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Mémé Liliane du 07/02/13

Orpaillage Légal / illégal.

Un petit cours d'histoire pour M. le préfet ?


La reprise de l’activité minière en Guyane se passe au milieu des années 1990.
De nombreux permis sont accordés. L’Etat ne se donne clairement pas les moyens de contrôler ce qui se passe en forêt…
A la décharge de la France, les vols hélicos coûtent cher et l’activité minière ne fait pas rentrer beaucoup d’argent dans les caisses de l’Etat.

Fin 1999 un peu moins de 200 permis de toutes natures sont attribués sur notre département.
à ce moment l’activité illégale est minoritaire même si elle est bien présente.

Malgré le faible contrôle de l’Etat, le bilan qui peut être fait en 2000 de ces 5 ans de frénésie minière est catastrophique : les artisans orpailleurs causent de nombreuses pollutions, ils exploitent souvent hors de leur titre, les réhabilitations ne sont pas faites, beaucoup de petites sociétés mettent la clé sous la porte après avoir exploité le gisement et laissent donc les chantiers tel quels… Ajoutons que les collusions entre opérateurs légaux et illégaux sont nombreuses et avérées ; on retrouve des pelles mécaniques appartenant à des artisans déclarés sur des sites clandestins, certains chantiers légaux consomment des quantités faramineuses de carburants mais ne produisent officiellement pas ou peu d’or (!!!), le recours à une main d’oeuvre non déclarée originaire du Brésil est fréquente… Certains de ces patrons iront même en justice pour l’emploi de ces illégaux…
Face au passif environnemental de ces sociétés l’Etat serre la vis et devient plus regardant ; il faut montrer patte blanche et avoir déjà prouvé sa solidité pour pouvoir avoir un permis.
Le nombre de permis attribués chute alors…
Notons qu’à ce moment nous sommes dans la situation que revendique aujourd’hui la FEDOMG. l’Etat a facilité le développement de l’activité légale… Voyez ce que l’orpaillage artisanal a généré….
La suite de l’histoire vous la connaissez….

une petite citation pour finir :
“entre orpaillage régulier et irrégulier, il n’y a que l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette” (Cap. Viard 9/6/04)

Exact !!! et ça, aussi bien le préfet que les orpailleurs légaux lokaux (ou pas) le savent. Ils semblent soudain affligés d'une amnésie certaine. Où est passé tout cet or ? certainement pas uniquement au Surinam ou au Brésil. Il y avait également de grosses société américaines et canadiennes, avec qui travaillaient-elles ? En cherchant bien, on trouve...

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07/02/13
Mémé Liliane  (Gaan chton)

Orpaillage Légal / illégal.
Un petit cours d'histoire pour M. le préfet ?

La reprise de l’activité minière en Guyane se passe au milieu des années 1990.
De nombreux permis sont accordés. L’Etat ne se donne clairement pas les moyens de contrôler ce qui se passe en forêt… A la décharge de la France, les vols hélicos coûtent cher et l’activité minière ne fait pas rentrer beaucoup d’argent dans les caisses de l’Etat

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07/02/13
Kolibri  (Cayenne)

En réponse au message de La Girafe du 06/02/13

J'ai du mal à comprendre tout le foin qui est fait autour des délits de la société Rexma qui sont énumérés dans FG. Certes, ce sont des délits, mais assez communs dans notre beau département, bien sûr il faut les dénoncer, punir et lutter contre, mais aussi et surtout dénoncer tous les autres. De là à en censurer la divulgation dans la semaine guyanaise...j'en arrive à la conclusion que c'est l'arbre qui cache la forêt et qu'une fois celui-ci abattu , nous découvrirons peut être autre chose qu'une souris accouchée par une montagne.

C'est la réaction de Saül qui n'est pas habituelle, et c'est surtout ça qui fait du foin. D'habitude, on laisse faire, c'est dans des trous paumés où vivent quelques amérindiens... Vois un peu le b..... qu'a fait la montagne de Kaw-Trésor avec Cambior, c'était aussi sur un site naturel classé, et là, il semble que les assoc' écolos se bougent. En fait, c'est souvent d'eux que ça vient.

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06/02/13
La Girafe  (Montjoly)

J'ai du mal à comprendre tout le foin qui est fait autour des délits de la société Rexma qui sont énumérés dans FG. Certes, ce sont des délits, mais assez communs dans notre beau département, bien sûr il faut les dénoncer, punir et lutter contre, mais aussi et surtout dénoncer tous les autres. De là à en censurer la divulgation dans la semaine guyanaise...j'en arrive à la conclusion que c'est l'arbre qui cache la forêt et qu'une fois celui-ci abattu , nous découvrirons peut être autre chose qu'une souris accouchée par une montagne.

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05/02/13
Cush  (Cay)

Rien compris à la réponse de Rexma/ Casas, genre: vous êtes pas gentils, j'ai tout fait comme il faut, c'est pas moi c'est ma sœur, attendez le jugement, surtout les appels et contre appels. Fallait-il pondre un droit de réponse aussi nul, ainsi gâcher du papier et nous faire perdre notre temps à le lire ? il suffisait de répondre dans le courrier des lecteurs...

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28/01/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Goldeneye du 28/01/13

Bien évidemment le gros problème de ce dossier c'est l'aspect financier. Mais personne n'a soulevé cela lors du débat d'ATG. Pauvre front de lutte contre ce projet...... Leur seul argument ou presque est cette limite de 10km. Même le maire de Saul dit qu'il est pour la REXMA à condition qu'elle respecte ces 10km....... Personne ne dit combien cela va rapporter à la Région.

Je ne l'avais pas vu avant ce week-end, le "focus" d'ATG, M. HERMANN CHARLOTTE a semble-t-il bien compris que Saül, ce petit village qui fait de la résistance, s'il ne s'ancre pas sur sa position, va se faire gober tout cru.
Vous aurez tous noté que la FEDOMG, y'a deux ans lui a garanti que si un

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28/01/13
Goldeneye  (Cayenne )

En réponse au message de Weenana du 27/01/13

Votre petit doigt prétend donc que le Préfet double la Cour de Bordeaux sur la ligne du mensonge http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/rexma-le-prefet-reprend-la-main
Mon petit doigt a moi, me dit qu'en Guyane, y'en a pas mal qui racontent qu'ils ont inventé, l'eau chaude, le fil à couper le beurre et le peigne à girafes en réalité en recoupant les informations vous vous apercevez très vite, qu'à force ils y croient eux même.

Bien évidemment le gros problème de ce dossier c'est l'aspect financier. Mais personne n'a soulevé cela lors du débat d'ATG. Pauvre front de lutte contre ce projet...... Leur seul argument ou presque est cette limite de 10km. Même le maire de Saul dit qu'il est pour la REXMA à condition qu'elle respecte ces 10km....... Personne ne dit combien cela va rapporter à la Région.

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27/01/13
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Jb du 27/01/13

Oui, je reconnais mon lapsus: j'ai du mal à m'imaginer au 21ème siècle tant on y voit autant d'aberrations qu'au siècle précédent.
Dans ma jeunesse, j'avais une haute idée de l'an 2000
J'avoue avoir été bien déçu...!

Ne soyez pas déçu... L'an 2000, c'était encore le XXe siècle ! Le XXIe siècle n'a commencé qu'en 2001. Ce qui n'a d'ailleurs probablement rien changé non plus...

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27/01/13
Jb  (Cayenne)

En réponse au message de Jjb du 27/01/13

de quel siècle?... seriez resté bloqué au 20ème?..

Oui, je reconnais mon lapsus: j'ai du mal à m'imaginer au 21ème siècle tant on y voit autant d'aberrations qu'au siècle précédent.
Dans ma jeunesse, j'avais une haute idée de l'an 2000
J'avoue avoir été bien déçu...!

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27/01/13
Jjb  (Rémire-montjoly)

En réponse au message de Jb du 25/01/13

J'ai lu (il y a longtemps) un livre relatant l'inspection d'un ingénieur des mines à Saül au début du siècle: on y montait en pirogue (à pagaies) par l'Approuague jusqu'à Carbet Maïs, et on redescendait par la Mana
Il y avait à l'époque plus de 1000 habitants à Saül, et on y extrayait plus d'une tonne d'or par an
C'était de l'orpaillage légal, même s'ils devaient déjà lutter contre les maraudeurs.
En voit-on encore les traces sur Google Earth ?

de quel siècle?... seriez resté bloqué au 20ème?..

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27/01/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Pianbwa du 26/01/13

Mon petit doigt dan boi me dit que tous les liens ne se trouvent pas sur internet.......
Un contact direct avec REXMAN, le super héros, vaut mieux que toutes les suppositions.
Par Saint Léon et Saint Eloi, que d'avis éclairés, que de Certitudes ! (comme il se dit dans les placers de la Haute Mana). Nous n'en ferons pas toute une montagne, tout un Continent......
Comprend qui veut, comprend qui peut.

Ce qui me désole le plus c'est que REXMA prend les Guyanais pour une bande de sauvages fraîchement descendue d'un arbre cathédrale. Il peut aller à Saül prétendre qu'il a fait plié l'Etat pour plus 1 millions d'euros, puisque c'est pas encore fait. Vu que l'Etat a fait appel d'où le lien vers la cour d'appel de Bordeaux, que certains guyanais

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27/01/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Pianbwa du 26/01/13

Mon petit doigt dan boi me dit que tous les liens ne se trouvent pas sur internet.......
Un contact direct avec REXMAN, le super héros, vaut mieux que toutes les suppositions.
Par Saint Léon et Saint Eloi, que d'avis éclairés, que de Certitudes ! (comme il se dit dans les placers de la Haute Mana). Nous n'en ferons pas toute une montagne, tout un Continent......
Comprend qui veut, comprend qui peut.

Votre petit doigt prétend donc que le Préfet double la Cour de Bordeaux sur la ligne du mensonge http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/rexma-le-prefet-reprend-la-main
Mon petit doigt a moi, me dit qu'en Guyane, y'en a pas mal qui racontent qu'ils ont inventé, l'eau chaude, le fil à couper le beurre et le peigne à girafes en réalité en recoupant les informations vous vous apercevez très vite, qu'à force ils y croient eux même.

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26/01/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Pam-pam du 26/01/13

Je ne connais pas Google Earth. Il est possible qu'il y ait eu un peu d'orpaillage vers Dorlin dans les années soixante puisque la piste d'aviation était encore praticable, mais rien de comparable avec ce qui a recommencé dans les années 80. En tout cas dans les environs de Saül, que j'ai bien connu à l'époque, il n'y avait plus rien. Par contre, je crois que le BRGM faisait des recherches d'uranium dans le coin, en tout cas des petits avions et même des hélicos, rares à l'époque, des services officiels se posaient souvent à Dorlin. Il était aussi question de manganèse. Je suis passée à Dorlin en 1970, j'y ai vu quelques vieux artisans locaux, mais rien d'autre.

Google earth, c'est facile, tu télécharges le logiciel gratuit et tu te promènes sur la planète. Bon, les images ne sont pas actualisées au jour le jour mais ça vaut le coup d’œil. On en reparle après...

Répondre

26/01/13
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Cush du 25/01/13

Toujours sur Google Earth, tu te positionnes entre 10 et 20 km d'altitude vers Dorlin et tu te promènes sur Dagobert, Valide, Bernardin, Repentir, Eau claire, Espérance, Certitude. Tout un tas de placers anciens, vous avez dit anciens ??? pas besoin d'être géologue pour comprendre ce qui s'y passe, vu la couleur de l'eau...c'est noté en bas, images satellites, décembre 1969.

Je ne connais pas Google Earth. Il est possible qu'il y ait eu un peu d'orpaillage vers Dorlin dans les années soixante puisque la piste d'aviation était encore praticable, mais rien de comparable avec ce qui a recommencé dans les années 80. En tout cas dans les environs de Saül, que j'ai bien connu à l'époque, il n'y avait plus rien. Par contre, je

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26/01/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Flo De Kaw du 25/01/13

Alors comme ça tu ne connais pas Joachim VOGT ? Ben là tu m’étonnes toi qui sais tant de choses sur le secteur minier…
JV est arrivé avec les bagages de Hardman et est resté dans ceux de Tullow.
Aujourd’hui quand on parle pétrole en Guyane on lui tend le micro :
http://www.guyaweb.com/forage-petrolier-la-reponse-dans-un-mois-peut-etre/

D’où ma question subsidiaire : Comment peut-on confier des enquêtes publiques débouchant sur l’autorisation d’exploiter des ressources minières à une personne dont l’intérêt en Guyane est d’exploiter des ressources minières ? Ne frise-t-on pas le conflit d’intérêt ?

J’ai renvoyé au site de PMF en ces termes « qui aimeraient avoir une vue d’ensemble… A LA FIN tous les éléments… Je ne parlais pas du corps de son texte. En outre tu lui fais un procès d’intention à PMF. Je me rappelle l’époque où dans la SG il a fait paraître son avis favorable à l’exploitation au SURINAM de Iamglloq. En Guyane les données étaient différentes, lui n’avait aucun intérêt lié ou pas à l’exploitation minière ou autre. Il a donné un avis d’Expert indépendant, missionné par l’État.

Hormis ceci ma Pomponette (qui aime comme moi Pagnol), il faut éviter d’avoir l’esprit obtus dans l’affaire Iamglloq. Car appeler une décision de la Pref justifiée par une trentaine de raisons et longuement confirmée par un Tribunal Administratif de « décision purement politique » c’est d’une mauvaise foi renversante ! En plus je me demande si ce n’est pas interdit de commenter une décision de justice ?

Mais tout de même merci pour la précision sur le permis de recherche de REXMA et merci également à WEENANA qui a mis un lien très intéressant sur l’arrêté de la Cours d’Appel.
On y apprend qu’il n’y avait qu’un seul permis de recherche accordé et que Cambrouze est limitrophe du secteur Limonade.
En conséquence la CA envoie se faire voir chez plumeau la REXMA et sa demande de provision des 1.6 millions en ces termes « les préjudices invoqués par la société ne présentent pas de caractère direct et certain ». A suivre… donc.

En outre le fait de ne pas avoir le droit de parler d’une affaire qui doit être jugée serait une nouveauté ! Que ferait tous nos journaux de leur scoop, je te le demande. D’ailleurs la célèbre phrase « laissons la justice faire son travail » se retrouve toujours dans la bouche des mêmes personnes. Je regrette donc vivement que le boulot toujours aussi propre que possible de F. FARINE n’ait pas été porté à notre connaissance.

En plus je me demande si ce n’est pas interdit de commenter une décision de justice ?--
On ne peut pas en Russie. En France, on peut et on peut pas, mais surtout on peut peu ;-)))
http://www.slate.fr/story/31559/commenter-decision-justice-hortefeux

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26/01/13
Pianbwa  (Guyane)

En réponse au message de Weenana du 24/01/13

OHpohpoh : "L'état a indemnisé la REXMA sur le permis Cambrouze" Sûr ? Pas en appel : http://legimobile.fr/fr/jp/a/caa/33063/2011/6/21/10BX01674/
Tu aurais un lien vers un arrêté en cass ?

Mon petit doigt dan boi me dit que tous les liens ne se trouvent pas sur internet.......
Un contact direct avec REXMAN, le super héros, vaut mieux que toutes les suppositions.
Par Saint Léon et Saint Eloi, que d'avis éclairés, que de Certitudes ! (comme il se dit dans les placers de la Haute Mana). Nous n'en ferons pas toute une montagne, tout un Continent......
Comprend qui veut, comprend qui peut.

Répondre

25/01/13
Flo De Kaw  (Andanbwa)

En réponse au message de Valérie56 du 25/01/13

Je suis désolée mais votre petit "rapport" comporte quelques inexactitudes :

- la société REXMA a obtenu le 1er août 2006 UN SEUL permis de recherche de 24 km2 : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00000081752

- il lui a été refusé à la même époque une autorisation d'exploitation sur la crique Cambrouze, sur laquelle elle avait pourtant conduit préalablement des opérations de prospection, et cette crique a été exploitée et dévastée et laissée en état déplorable en toute impunité par des clandestins (et effectivement tout le monde s'en fout). L'affaire est en cours en justice après décision du TA de condamner l’État a verser une indemnisation à Rexma.

- je ne connais pas J. Vogt, mais ce n'est pas du tout son rapport prétendument complaisant qui a conduit au refus d'exploiter à Iamgold, le refus a été purement politique dans une mouvance verte "Grenelle de l'Environnement" faisant suite à une élection présidentielle toute frâiche. En local, les services de l’État (y compris la DIREN pourtant pas toujours tendre avec l'orpaillage) était favorables au projet.

- le côté "girouette" des politiques guyanais est bien connu et n'est pas spécifique au cas Rexma ni même au seul secteur minier.

- l'exploitation d'un secteur géographique par des orpailleurs légaux permet au moins (en plus d'une petite manne taxe minière pour la commune et le département) qu'en fin d'exploitation les lieux soient remis en état (allez voir sur la piste Coralie, ou plus loin sur Saül, les secteurs qui l'ont été voici 3-4 ans avec revégétalisation assistée, c'est édifiant). Par ailleurs, les clandestins présents sur Dorlin n'exploitent pas le secteur exploité par Auplata.

- concernant la prétendue "vue d'ensemble" de M. Forget, je ne vois pas en quoi ce personnage est plus impartial qu'un autre sur le sujet minier (il est de toute manière opposé à toute forme d'orpaillage en Guyane et il ne s'en est jamais caché, ce qui fait qu'on aurait pu se demander pourquoi il avait été désigné comme "expert" par les autorités métropolitaines dans le cas du dossier Iamgold, si ce n'était en vue de "miner" le terrain).

- quant aux soucis de fraude de Rexma et de ses filiales et/ou de son directeur, je pense qu'il faudra attendre une éventuelle condamnation avant de parler d'un sujet que personne ne connaît vraiment - selon l'adage "quand on ne sait pas, on se tait" (ou plus vulgairement "on ferme sa g...") - même si Marcel Pagnol a aussi écrit de manière succulente en son temps : "Quand on sait, on se tait" -.
C'est en effet une question d'habileté sociale. Ce qui énerve les cons, c'est qu'on dise le contraire de ce qu'ils pensent (et s'ils ont de l'autorité, ils expriment leur mécontentement à coups de massue). Mais ce qui énerve les gens normaux, c'est effectivement les comportements d'accaparement du discours qui peuvent passer pour de la pédanterie exaspérante.
Bon, j'arrête là car je m'écarte du sujet ...

« le côté "girouette" des politiques guyanais est bien connu et n'est pas spécifique au cas Rexma ni même au seul secteur minier. »
Ce qui est intéressant dans le cas qui nous préoccupe n’est pas la fonction de la girouette, c’est le vent. As-tu une idée des courants qui font virevolter certains de nos politiques ?

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25/01/13
Flo De Kaw  (Andanbwa)

En réponse au message de Valérie56 du 25/01/13

Je suis désolée mais votre petit "rapport" comporte quelques inexactitudes :

- la société REXMA a obtenu le 1er août 2006 UN SEUL permis de recherche de 24 km2 : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00000081752

- il lui a été refusé à la même époque une autorisation d'exploitation sur la crique Cambrouze, sur laquelle elle avait pourtant conduit préalablement des opérations de prospection, et cette crique a été exploitée et dévastée et laissée en état déplorable en toute impunité par des clandestins (et effectivement tout le monde s'en fout). L'affaire est en cours en justice après décision du TA de condamner l’État a verser une indemnisation à Rexma.

- je ne connais pas J. Vogt, mais ce n'est pas du tout son rapport prétendument complaisant qui a conduit au refus d'exploiter à Iamgold, le refus a été purement politique dans une mouvance verte "Grenelle de l'Environnement" faisant suite à une élection présidentielle toute frâiche. En local, les services de l’État (y compris la DIREN pourtant pas toujours tendre avec l'orpaillage) était favorables au projet.

- le côté "girouette" des politiques guyanais est bien connu et n'est pas spécifique au cas Rexma ni même au seul secteur minier.

- l'exploitation d'un secteur géographique par des orpailleurs légaux permet au moins (en plus d'une petite manne taxe minière pour la commune et le département) qu'en fin d'exploitation les lieux soient remis en état (allez voir sur la piste Coralie, ou plus loin sur Saül, les secteurs qui l'ont été voici 3-4 ans avec revégétalisation assistée, c'est édifiant). Par ailleurs, les clandestins présents sur Dorlin n'exploitent pas le secteur exploité par Auplata.

- concernant la prétendue "vue d'ensemble" de M. Forget, je ne vois pas en quoi ce personnage est plus impartial qu'un autre sur le sujet minier (il est de toute manière opposé à toute forme d'orpaillage en Guyane et il ne s'en est jamais caché, ce qui fait qu'on aurait pu se demander pourquoi il avait été désigné comme "expert" par les autorités métropolitaines dans le cas du dossier Iamgold, si ce n'était en vue de "miner" le terrain).

- quant aux soucis de fraude de Rexma et de ses filiales et/ou de son directeur, je pense qu'il faudra attendre une éventuelle condamnation avant de parler d'un sujet que personne ne connaît vraiment - selon l'adage "quand on ne sait pas, on se tait" (ou plus vulgairement "on ferme sa g...") - même si Marcel Pagnol a aussi écrit de manière succulente en son temps : "Quand on sait, on se tait" -.
C'est en effet une question d'habileté sociale. Ce qui énerve les cons, c'est qu'on dise le contraire de ce qu'ils pensent (et s'ils ont de l'autorité, ils expriment leur mécontentement à coups de massue). Mais ce qui énerve les gens normaux, c'est effectivement les comportements d'accaparement du discours qui peuvent passer pour de la pédanterie exaspérante.
Bon, j'arrête là car je m'écarte du sujet ...

Alors comme ça tu ne connais pas Joachim VOGT ? Ben là tu m’étonnes toi qui sais tant de choses sur le secteur minier…
JV est arrivé avec les bagages de Hardman et est resté dans ceux de Tullow.
Aujourd’hui quand on parle pétrole en Guyane on lui tend le micro :
http://www.guyaweb.com/forage-petrolier-la-reponse-dans-un-mois-peut-etre/

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25/01/13
Flo De Kaw  (Andanbwa)

En réponse au message de La Girafe du 24/01/13

on peut constater aussi que le coup de la censure de Chaumet n'aura eu pour effet que d'attirer un peu plus l'attention sur le sujet. Si c'était voulu, c'est une totale réussite tout en se dégageant d'une quelconque responsabilité.

Ho ho, j'aime assez l'idée.. C'est digne de Machiavel !
Pourvu que tu aies simplement raison...

Répondre

25/01/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Pam-pam du 25/01/13

En 1969 il n'y avait pratiquement pas d'orpaillage en Guyane. Les images que tu as vues montraient des dégâts qui dataient des années 1920 ou 1930.

Toujours sur Google Earth, tu te positionnes entre 10 et 20 km d'altitude vers Dorlin et tu te promènes sur Dagobert, Valide, Bernardin, Repentir, Eau claire, Espérance, Certitude. Tout un tas de placers anciens, vous avez dit anciens ??? pas besoin d'être géologue pour comprendre ce qui s'y passe, vu la couleur de l'eau...c'est noté en bas, images satellites, décembre 1969.

Répondre

25/01/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Valérie56 du 25/01/13

Dans ce cas je ne peux que vous inviter à aller chez quelqu'un équipé de Google Earth pour avoir des images plus récentes, et vous irez ainsi voir également tous les secteurs exploités par des clandestins, à des endroits où il n'y a quasiment jamais eu d'orpailleurs légaux, cela vous permettra peut-être de relativiser l'impact de l'activité légale ...

Par ailleurs, je réagis aussi à la pétition circulant sur internet et abondamment relayée par Blada :
- Pour ce qui est de l'Association Saülienne de Défense des Consommateurs et pour le Développement Économique (grandiose et impressionnant !), comment ses membres (combien sont-ils d'ailleurs ?) peuvent-ils parler de, je cite : "l’avis de la quasi-totalité de la société civile guyanaise" (je n'ai pas vu passer d'avis de référendum sur le sujet, donc, sachant qu'en fait la majorité des guyanais se fout royalement de ce qui se passe dans l'intérieur de la Guyane, qui représente vraiment cette fameuse société civile ?
- Pour ce qui est de Sauvons la Forêt, c'est également tendancieux, on a l'impression en lisant que Rexma a obtenu le droit de raser 10 km2 de forêt, ce qui est bien entendu complètement faux (voir l'étude d'impact jointe au dossier de demande, et voir ce qui est réellement exploité sur une AEX de 1 km2). Et pour mémoire la DRIRE n'existe plus et a été intégrée au sein de la DEAL ...

Par ailleurs, on peut légitiment s'interroger sur la "validité" ou la "fiabilité" d'une telle pétition.
En effet, la pétition électronique est une des pires espèces de pourriel. Ce sont des histoires qui commencent généralement par un fait très chargé d'émotion, vous demandant de noter votre nom et adresse de courriel et de valider.
Souvent les gens signent, car la cause est noble, la participation est facile et ne demande aucun effort ou dépense. Mais ces pétitions électroniques sont composées par des gens qui ne comprennent pas forcément les limites de la mise en ligne.

Imaginez-vous comme étant un homme (ou une femme) important(e) sur le point de prendre une décision hautement controversée. Vous recevez une pétition papier signée par 500 personnes. En l'examinant, vous découvrez que la pétition est écrite au crayon et que toutes les signatures se ressemblent étrangement comme si elles avaient été écrites par la même main... Vous rejetteriez aussitôt la page comme non fiable, sinon fausse. Quand vous recevez plusieurs centaines de copies identiques, sauf pour les signatures de bas de page, vous rejetteriez probablement toute copie subséquente.
C'est exactement ce qu'est une pétition électronique. Puisque les signatures ne peuvent être authentifiées (et que le texte peut être modifié à tout moment), la pétition ne vaut guère mieux que la pétition papier décrite précédemment et aucune attention ne doit donc leur être accordée.

C'est exactement comme enquêter auprès des habitants en semaine aux horaires où ils sont sensés travailler ;-)

Répondre

25/01/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Pam-pam du 25/01/13

En 1969 il n'y avait pratiquement pas d'orpaillage en Guyane. Les images que tu as vues montraient des dégâts qui dataient des années 1920 ou 1930.

Non, va sur Google Earth, tapes en haut à droite Saul, Dorlin Guyane, St Elie Guyane. Tu verras que les images satellites du littoral date de 2010 ? et celles du centre de 1969 ? pourtant on voit bien les placers et les "villages"...

Répondre

25/01/13
Jb  (Cayenne)

En réponse au message de Valérie56 du 25/01/13

Dans ce cas je ne peux que vous inviter à aller chez quelqu'un équipé de Google Earth pour avoir des images plus récentes, et vous irez ainsi voir également tous les secteurs exploités par des clandestins, à des endroits où il n'y a quasiment jamais eu d'orpailleurs légaux, cela vous permettra peut-être de relativiser l'impact de l'activité légale ...

Par ailleurs, je réagis aussi à la pétition circulant sur internet et abondamment relayée par Blada :
- Pour ce qui est de l'Association Saülienne de Défense des Consommateurs et pour le Développement Économique (grandiose et impressionnant !), comment ses membres (combien sont-ils d'ailleurs ?) peuvent-ils parler de, je cite : "l’avis de la quasi-totalité de la société civile guyanaise" (je n'ai pas vu passer d'avis de référendum sur le sujet, donc, sachant qu'en fait la majorité des guyanais se fout royalement de ce qui se passe dans l'intérieur de la Guyane, qui représente vraiment cette fameuse société civile ?
- Pour ce qui est de Sauvons la Forêt, c'est également tendancieux, on a l'impression en lisant que Rexma a obtenu le droit de raser 10 km2 de forêt, ce qui est bien entendu complètement faux (voir l'étude d'impact jointe au dossier de demande, et voir ce qui est réellement exploité sur une AEX de 1 km2). Et pour mémoire la DRIRE n'existe plus et a été intégrée au sein de la DEAL ...

Par ailleurs, on peut légitiment s'interroger sur la "validité" ou la "fiabilité" d'une telle pétition.
En effet, la pétition électronique est une des pires espèces de pourriel. Ce sont des histoires qui commencent généralement par un fait très chargé d'émotion, vous demandant de noter votre nom et adresse de courriel et de valider.
Souvent les gens signent, car la cause est noble, la participation est facile et ne demande aucun effort ou dépense. Mais ces pétitions électroniques sont composées par des gens qui ne comprennent pas forcément les limites de la mise en ligne.

Imaginez-vous comme étant un homme (ou une femme) important(e) sur le point de prendre une décision hautement controversée. Vous recevez une pétition papier signée par 500 personnes. En l'examinant, vous découvrez que la pétition est écrite au crayon et que toutes les signatures se ressemblent étrangement comme si elles avaient été écrites par la même main... Vous rejetteriez aussitôt la page comme non fiable, sinon fausse. Quand vous recevez plusieurs centaines de copies identiques, sauf pour les signatures de bas de page, vous rejetteriez probablement toute copie subséquente.
C'est exactement ce qu'est une pétition électronique. Puisque les signatures ne peuvent être authentifiées (et que le texte peut être modifié à tout moment), la pétition ne vaut guère mieux que la pétition papier décrite précédemment et aucune attention ne doit donc leur être accordée.

J'ai lu (il y a longtemps) un livre relatant l'inspection d'un ingénieur des mines à Saül au début du siècle: on y montait en pirogue (à pagaies) par l'Approuague jusqu'à Carbet Maïs, et on redescendait par la Mana
Il y avait à l'époque plus de 1000 habitants à Saül, et on y extrayait plus d'une tonne d'or par an
C'était de l'orpaillage légal, même s'ils devaient déjà lutter contre les maraudeurs.
En voit-on encore les traces sur Google Earth ?

Répondre

25/01/13
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Cush du 25/01/13

A l'heure du satellite, pas la peine d'aller sur place pour apercevoir les dégâts occasionnés par l'orpaillage. N'étant pas abonné à Google Earth, je me suis amusé à aller voire Dorlin, St Elie et Saul. Malheureusement pour le citoyen Lambda, les images datent de 1969 mais on y voit bien les dégâts. A l'époque les orpailleurs n'avaient pas les mêmes moyens qu’aujourd’hui. Rien sur Saul en apparence. Gageons que d'autres images existent, plus actuelles.

En 1969 il n'y avait pratiquement pas d'orpaillage en Guyane. Les images que tu as vues montraient des dégâts qui dataient des années 1920 ou 1930.

Répondre

25/01/13
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Cush du 25/01/13

A l'heure du satellite, pas la peine d'aller sur place pour apercevoir les dégâts occasionnés par l'orpaillage. N'étant pas abonné à Google Earth, je me suis amusé à aller voire Dorlin, St Elie et Saul. Malheureusement pour le citoyen Lambda, les images datent de 1969 mais on y voit bien les dégâts. A l'époque les orpailleurs n'avaient pas les mêmes moyens qu’aujourd’hui. Rien sur Saul en apparence. Gageons que d'autres images existent, plus actuelles.

Dans ce cas je ne peux que vous inviter à aller chez quelqu'un équipé de Google Earth pour avoir des images plus récentes, et vous irez ainsi voir également tous les secteurs exploités par des clandestins, à des endroits où il n'y a quasiment jamais eu d'orpailleurs légaux, cela vous permettra peut-être de relativiser l'impact de l'activité

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25/01/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Valérie56 du 25/01/13

Je suis désolée mais votre petit "rapport" comporte quelques inexactitudes :

- la société REXMA a obtenu le 1er août 2006 UN SEUL permis de recherche de 24 km2 : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00000081752

- il lui a été refusé à la même époque une autorisation d'exploitation sur la crique Cambrouze, sur laquelle elle avait pourtant conduit préalablement des opérations de prospection, et cette crique a été exploitée et dévastée et laissée en état déplorable en toute impunité par des clandestins (et effectivement tout le monde s'en fout). L'affaire est en cours en justice après décision du TA de condamner l’État a verser une indemnisation à Rexma.

- je ne connais pas J. Vogt, mais ce n'est pas du tout son rapport prétendument complaisant qui a conduit au refus d'exploiter à Iamgold, le refus a été purement politique dans une mouvance verte "Grenelle de l'Environnement" faisant suite à une élection présidentielle toute frâiche. En local, les services de l’État (y compris la DIREN pourtant pas toujours tendre avec l'orpaillage) était favorables au projet.

- le côté "girouette" des politiques guyanais est bien connu et n'est pas spécifique au cas Rexma ni même au seul secteur minier.

- l'exploitation d'un secteur géographique par des orpailleurs légaux permet au moins (en plus d'une petite manne taxe minière pour la commune et le département) qu'en fin d'exploitation les lieux soient remis en état (allez voir sur la piste Coralie, ou plus loin sur Saül, les secteurs qui l'ont été voici 3-4 ans avec revégétalisation assistée, c'est édifiant). Par ailleurs, les clandestins présents sur Dorlin n'exploitent pas le secteur exploité par Auplata.

- concernant la prétendue "vue d'ensemble" de M. Forget, je ne vois pas en quoi ce personnage est plus impartial qu'un autre sur le sujet minier (il est de toute manière opposé à toute forme d'orpaillage en Guyane et il ne s'en est jamais caché, ce qui fait qu'on aurait pu se demander pourquoi il avait été désigné comme "expert" par les autorités métropolitaines dans le cas du dossier Iamgold, si ce n'était en vue de "miner" le terrain).

- quant aux soucis de fraude de Rexma et de ses filiales et/ou de son directeur, je pense qu'il faudra attendre une éventuelle condamnation avant de parler d'un sujet que personne ne connaît vraiment - selon l'adage "quand on ne sait pas, on se tait" (ou plus vulgairement "on ferme sa g...") - même si Marcel Pagnol a aussi écrit de manière succulente en son temps : "Quand on sait, on se tait" -.
C'est en effet une question d'habileté sociale. Ce qui énerve les cons, c'est qu'on dise le contraire de ce qu'ils pensent (et s'ils ont de l'autorité, ils expriment leur mécontentement à coups de massue). Mais ce qui énerve les gens normaux, c'est effectivement les comportements d'accaparement du discours qui peuvent passer pour de la pédanterie exaspérante.
Bon, j'arrête là car je m'écarte du sujet ...

A l'heure du satellite, pas la peine d'aller sur place pour apercevoir les dégâts occasionnés par l'orpaillage. N'étant pas abonné à Google Earth, je me suis amusé à aller voire Dorlin, St Elie et Saul. Malheureusement pour le citoyen Lambda, les images datent de 1969 mais on y voit bien les dégâts. A l'époque les orpailleurs n'avaient pas les mêmes moyens qu’aujourd’hui. Rien sur Saul en apparence. Gageons que d'autres images existent, plus actuelles.

Répondre

25/01/13
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Flo De Kaw du 24/01/13

Permis REXMA : Quelques questions pêle-mêle :

1) Sachant que la REXMA paierait à la Mairie, en taxe sur l’or entre 40 000 et 90 000 euros par an.
Pourquoi les habitants de Saül préfèrent-ils que les garimpeiros exploitent la crique Cambrouze, plutôt qu’un « légal » exploite la crique Limonade ?

2) En quoi une installation de « légal » chasse-t-elle les « illégaux », sachant qu’à DORLIN Auplata ne tient que grâce aux Gendarmes.

3) Pourquoi le Tribunal Administratif a-t-il nommé en 2009 Joaquim VOGT enquêteur public sur ce dossier ; Sachant qu’il s’était déjà distingué sur le dossier Iamglloq pour lequel il avait rendu un avis favorable, avant que son rapport soit explosé en miettes ?

4) Pourquoi Georges PATIENT, sénateur, retourne-t-il sa veste contre REXMA ? Pourquoi Léon BERTRAND ne les soutient plus ? et pourquoi Rodolphe ALEXANDRE fait la girouette ?

5) Qu’arrive-t-il à Alain CHAUMET, exemplaire en non-ingérence jusqu’à aujourd’hui et prêt à se faire passer pour le dernier des imbéciles pour soutenir le directeur de la REXMA poursuivi pour fraudes ?

Bien évidemment vous pensez que je suis une grande hypocrite, et bien sûr c’est avec raison. Car j’ai quelques idées de réponses…
Mais comme il y a sur ce site des experts omniscients je les laisse prendre la main…

Rappel du contexte :
En 2006 la REXMA obtient 2 permis de recherches minières, contre l’avis du maire de SAÜL et contre l’avis des « pleureuses-écologistes », qui arguent de l’emplacement inadéquat du projet. Si mes souvenirs sont exacts, l’argument des donneurs de permis est, à l’époque « oui, mais ça n’engage à rien de donner un permis de recherche ». Je m’en souviens bien car j’en ai bien ri, et pour cause, car à cette même époque Iamglloq argumente « on a le permis de recherche, donc vous ne pouvez faire autrement que de nous donner le permis d’exploitation »… Déjà, il y a 7 ans, on savait marcher sur la tête.

A partir de 2008, la Préfecture refuse par 3 fois le permis d’exploitation de la crique Cambrouze. Qu’à cela ne tienne, l’or est exploité par les garimpeiros. Tout le monde s’en fout.
Le Tribunal Administratif, toujours difficile à suivre, condamne l’État à verser 2 millions d’euros à la REXMA. L’affaire est à l’heure actuelle en Cassation.

Le Conseil Régional, Roro en tête mais qui aime à écouter sa douce sirène Carol OSTORERO, demande au gouvernement de favoriser l’installation des orpailleurs patentés pour « développer la Guyane ».
88 000 euros en 5 ans, à tout casser : c’est que va rapporter, en taxe sur l’or, l’exploitation de la crique limonade à la Région : de la roupie de sansonnet… Voilà qui développe la Guyane (c’est qui « La Guyane » ?). Pas une entreprise de cette envergure en Guyane ne paye aussi peu en CVAE (ex Taxe professionnelle).

Arnaud de MONTEBOURG écoute la Région et donne un avis favorable. C’est là qu’il ne doit plus comprendre grand-chose quand il voit nos zélus guyanais lui voler dans les plumes.
Genre « ils sont fous ces guyanais » on doit être bien côté au niveau de l’Élysée.

Bref, comme dit mon ami Alain-de-la-SG on vous a assez saoulé avec Saül.
Mais, pour ceux qui aimeraient avoir une vue d’ensemble la page de Pierre Michel FORGET dans son « conte de Noël Guyanais » recueille à la fin toutes les éléments parus dans la presse et ailleurs depuis 2006. http://pim-itsasmallcoloredplanet.blogspot.com/

Je suis désolée mais votre petit "rapport" comporte quelques inexactitudes :
- la société REXMA a obtenu le 1er août 2006 UN SEUL permis de recherche de 24 km2 : http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00000081752
- il lui a été refusé à la même époque une autorisation d'exploitation sur la crique Cambrouze, sur laquelle elle avait pourtant conduit préalablement des opérations de

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24/01/13
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Flo De Kaw du 24/01/13

Permis REXMA : Quelques questions pêle-mêle :

1) Sachant que la REXMA paierait à la Mairie, en taxe sur l’or entre 40 000 et 90 000 euros par an.
Pourquoi les habitants de Saül préfèrent-ils que les garimpeiros exploitent la crique Cambrouze, plutôt qu’un « légal » exploite la crique Limonade ?

2) En quoi une installation de « légal » chasse-t-elle les « illégaux », sachant qu’à DORLIN Auplata ne tient que grâce aux Gendarmes.

3) Pourquoi le Tribunal Administratif a-t-il nommé en 2009 Joaquim VOGT enquêteur public sur ce dossier ; Sachant qu’il s’était déjà distingué sur le dossier Iamglloq pour lequel il avait rendu un avis favorable, avant que son rapport soit explosé en miettes ?

4) Pourquoi Georges PATIENT, sénateur, retourne-t-il sa veste contre REXMA ? Pourquoi Léon BERTRAND ne les soutient plus ? et pourquoi Rodolphe ALEXANDRE fait la girouette ?

5) Qu’arrive-t-il à Alain CHAUMET, exemplaire en non-ingérence jusqu’à aujourd’hui et prêt à se faire passer pour le dernier des imbéciles pour soutenir le directeur de la REXMA poursuivi pour fraudes ?

Bien évidemment vous pensez que je suis une grande hypocrite, et bien sûr c’est avec raison. Car j’ai quelques idées de réponses…
Mais comme il y a sur ce site des experts omniscients je les laisse prendre la main…

Rappel du contexte :
En 2006 la REXMA obtient 2 permis de recherches minières, contre l’avis du maire de SAÜL et contre l’avis des « pleureuses-écologistes », qui arguent de l’emplacement inadéquat du projet. Si mes souvenirs sont exacts, l’argument des donneurs de permis est, à l’époque « oui, mais ça n’engage à rien de donner un permis de recherche ». Je m’en souviens bien car j’en ai bien ri, et pour cause, car à cette même époque Iamglloq argumente « on a le permis de recherche, donc vous ne pouvez faire autrement que de nous donner le permis d’exploitation »… Déjà, il y a 7 ans, on savait marcher sur la tête.

A partir de 2008, la Préfecture refuse par 3 fois le permis d’exploitation de la crique Cambrouze. Qu’à cela ne tienne, l’or est exploité par les garimpeiros. Tout le monde s’en fout.
Le Tribunal Administratif, toujours difficile à suivre, condamne l’État à verser 2 millions d’euros à la REXMA. L’affaire est à l’heure actuelle en Cassation.

Le Conseil Régional, Roro en tête mais qui aime à écouter sa douce sirène Carol OSTORERO, demande au gouvernement de favoriser l’installation des orpailleurs patentés pour « développer la Guyane ».
88 000 euros en 5 ans, à tout casser : c’est que va rapporter, en taxe sur l’or, l’exploitation de la crique limonade à la Région : de la roupie de sansonnet… Voilà qui développe la Guyane (c’est qui « La Guyane » ?). Pas une entreprise de cette envergure en Guyane ne paye aussi peu en CVAE (ex Taxe professionnelle).

Arnaud de MONTEBOURG écoute la Région et donne un avis favorable. C’est là qu’il ne doit plus comprendre grand-chose quand il voit nos zélus guyanais lui voler dans les plumes.
Genre « ils sont fous ces guyanais » on doit être bien côté au niveau de l’Élysée.

Bref, comme dit mon ami Alain-de-la-SG on vous a assez saoulé avec Saül.
Mais, pour ceux qui aimeraient avoir une vue d’ensemble la page de Pierre Michel FORGET dans son « conte de Noël Guyanais » recueille à la fin toutes les éléments parus dans la presse et ailleurs depuis 2006. http://pim-itsasmallcoloredplanet.blogspot.com/

on peut constater aussi que le coup de la censure de Chaumet n'aura eu pour effet que d'attirer un peu plus l'attention sur le sujet. Si c'était voulu, c'est une totale réussite tout en se dégageant d'une quelconque responsabilité.

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24/01/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Pianbwa du 24/01/13

Réponse à la question 1 : tout simplement parce que la crique Cambrouze n'est plus orpaillée par les clandestins depuis 2010.
L'état à indemnisé la REXMA sur le permis Cambrouze alors que cette crique était orpaillée durant la présence de cette société sur la zone et qu'aucune prospection sérieuse n'a été effectuée sur la zone Cambrouze ; la REXMA a quitté Saül en 2009, les clandestins dans la foulée.
Tout l'investissement en recherche s'est, en quelque sorte, porté sur le permis Limonade.
Et l'on indemnise quand même......

OHpohpoh : "L'état a indemnisé la REXMA sur le permis Cambrouze" Sûr ? Pas en appel : http://legimobile.fr/fr/jp/a/caa/33063/2011/6/21/10BX01674/
Tu aurais un lien vers un arrêté en cass ?

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24/01/13
Centvin  (Cayenne)

En réponse au message de Pianbwa du 24/01/13

Réponse à la question 1 : tout simplement parce que la crique Cambrouze n'est plus orpaillée par les clandestins depuis 2010.
L'état à indemnisé la REXMA sur le permis Cambrouze alors que cette crique était orpaillée durant la présence de cette société sur la zone et qu'aucune prospection sérieuse n'a été effectuée sur la zone Cambrouze ; la REXMA a quitté Saül en 2009, les clandestins dans la foulée.
Tout l'investissement en recherche s'est, en quelque sorte, porté sur le permis Limonade.
Et l'on indemnise quand même......

Sans vouloir vous faire le professeur, votre reponce est hors sujet. La question est: pourquoi ils refusent les orpailleurs legaux et n'ont pas trop reagient sur les illegaux. Donc vous repondait. A cote lorsque vous donner les alles et venue des orpailleurs illegaux.

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24/01/13
Pianbwa  (Guyane)

En réponse au message de Flo De Kaw du 24/01/13

Permis REXMA : Quelques questions pêle-mêle :

1) Sachant que la REXMA paierait à la Mairie, en taxe sur l’or entre 40 000 et 90 000 euros par an.
Pourquoi les habitants de Saül préfèrent-ils que les garimpeiros exploitent la crique Cambrouze, plutôt qu’un « légal » exploite la crique Limonade ?

2) En quoi une installation de « légal » chasse-t-elle les « illégaux », sachant qu’à DORLIN Auplata ne tient que grâce aux Gendarmes.

3) Pourquoi le Tribunal Administratif a-t-il nommé en 2009 Joaquim VOGT enquêteur public sur ce dossier ; Sachant qu’il s’était déjà distingué sur le dossier Iamglloq pour lequel il avait rendu un avis favorable, avant que son rapport soit explosé en miettes ?

4) Pourquoi Georges PATIENT, sénateur, retourne-t-il sa veste contre REXMA ? Pourquoi Léon BERTRAND ne les soutient plus ? et pourquoi Rodolphe ALEXANDRE fait la girouette ?

5) Qu’arrive-t-il à Alain CHAUMET, exemplaire en non-ingérence jusqu’à aujourd’hui et prêt à se faire passer pour le dernier des imbéciles pour soutenir le directeur de la REXMA poursuivi pour fraudes ?

Bien évidemment vous pensez que je suis une grande hypocrite, et bien sûr c’est avec raison. Car j’ai quelques idées de réponses…
Mais comme il y a sur ce site des experts omniscients je les laisse prendre la main…

Rappel du contexte :
En 2006 la REXMA obtient 2 permis de recherches minières, contre l’avis du maire de SAÜL et contre l’avis des « pleureuses-écologistes », qui arguent de l’emplacement inadéquat du projet. Si mes souvenirs sont exacts, l’argument des donneurs de permis est, à l’époque « oui, mais ça n’engage à rien de donner un permis de recherche ». Je m’en souviens bien car j’en ai bien ri, et pour cause, car à cette même époque Iamglloq argumente « on a le permis de recherche, donc vous ne pouvez faire autrement que de nous donner le permis d’exploitation »… Déjà, il y a 7 ans, on savait marcher sur la tête.

A partir de 2008, la Préfecture refuse par 3 fois le permis d’exploitation de la crique Cambrouze. Qu’à cela ne tienne, l’or est exploité par les garimpeiros. Tout le monde s’en fout.
Le Tribunal Administratif, toujours difficile à suivre, condamne l’État à verser 2 millions d’euros à la REXMA. L’affaire est à l’heure actuelle en Cassation.

Le Conseil Régional, Roro en tête mais qui aime à écouter sa douce sirène Carol OSTORERO, demande au gouvernement de favoriser l’installation des orpailleurs patentés pour « développer la Guyane ».
88 000 euros en 5 ans, à tout casser : c’est que va rapporter, en taxe sur l’or, l’exploitation de la crique limonade à la Région : de la roupie de sansonnet… Voilà qui développe la Guyane (c’est qui « La Guyane » ?). Pas une entreprise de cette envergure en Guyane ne paye aussi peu en CVAE (ex Taxe professionnelle).

Arnaud de MONTEBOURG écoute la Région et donne un avis favorable. C’est là qu’il ne doit plus comprendre grand-chose quand il voit nos zélus guyanais lui voler dans les plumes.
Genre « ils sont fous ces guyanais » on doit être bien côté au niveau de l’Élysée.

Bref, comme dit mon ami Alain-de-la-SG on vous a assez saoulé avec Saül.
Mais, pour ceux qui aimeraient avoir une vue d’ensemble la page de Pierre Michel FORGET dans son « conte de Noël Guyanais » recueille à la fin toutes les éléments parus dans la presse et ailleurs depuis 2006. http://pim-itsasmallcoloredplanet.blogspot.com/

Réponse à la question 1 : tout simplement parce que la crique Cambrouze n'est plus orpaillée par les clandestins depuis 2010.
L'état à indemnisé la REXMA sur le permis Cambrouze alors que cette crique était orpaillée durant la présence de cette société sur la zone et qu'aucune prospection

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24/01/13
Flo De Kaw  (Andanbwa)

Permis REXMA : Quelques questions pêle-mêle :
1) Sachant que la REXMA paierait à la Mairie, en taxe sur l’or entre 40 000 et 90 000 euros par an. Pourquoi les habitants de Saül préfèrent-ils que les garimpeiros exploitent la crique Cambrouze, plutôt qu’un « légal » exploite la crique Limonade ?
2) En quoi une installation de « légal » chasse-t-elle les « illégaux », sachant qu’à DORLIN Auplata ne tient que grâce aux Gendarmes. 3) Pourquoi le Tribunal Administratif

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23/01/13
Magaling  (Cayenne)
22/01/13
Mayya  (Cayenne)

Bonjour,
Je tenais à faire passer le lien d'une 2nde pétition qui tourne contre le projet REXMA.
Cela fait un peu désordonné comme action, mais j'ai été surprise de voir que l'on en parlait pas alors qu'elle est signée par... près de 45 000 personnes !
On se sent ainsi un peu moins seul...
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/902/l-or-est-il-au-dessus-de-tout-m-montebourg

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22/01/13
Atom  (Guyane)

En réponse au message de Koro du 22/01/13

"les lokaux sont formés, pas seulement les fils ou filles de "bonnes familles" pour mettre en valeur cette forêt".
Mais, c'est le cas actuellement pour ceux qui le veulent, notamment à Matiti, mais les salles de classe sont vides et les trois quarts de ceux qui y sont malgré tout sont là pour toucher des aides et ne vont jamais en forêt mettre en pratique leur formation.

Sauf votre respect pendant les vacances de Noël, Saül a vu l'arrivée successive de pas moins de 4 élèves de matiti qui sont partis en forêt seuls en découverte. alors...
Et pour tous ceux qui profèrent des absurdités sur les habitants de Saül, je leur conseille de venir y faire un tour, ils ont peut-être peur de la forêt , eux, et puis ils préfèreraient

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22/01/13
Koro  (Roura)

En réponse au message de Cush du 21/01/13

avec des arguments qu'on croirait tout droit sortis de la plume des plus fervents indépendantistes : « Souhaitons-nous accompagner les tentatives de « mise sous cloche » ou de « sanctuarisation » du territoire guyanais ? Si oui, quelles contreparties ? ».--
Je ne suis pas, loin s'en faut, indépendantiste mais je suis d'accord avec ça.
Soit la forêt est un sanctuaire que l'on protège, mais alors on le fait bien et on donne aux habitants les moyens de vivre du produit de ce sanctuaire. Alors tout ce qui concerne la forêt et son écosystème est étudié ici, les lokaux sont formés, pas seulement les fils ou filles de "bonnes familles" pour mettre en valeur cette forêt.
Soit on protège la forêt brésilienne, on nous fout la paix et nous laisse régler nos problèmes entre nous, et ça va faire très mal...

"les lokaux sont formés, pas seulement les fils ou filles de "bonnes familles" pour mettre en valeur cette forêt".
Mais, c'est le cas actuellement pour ceux qui le veulent, notamment à Matiti, mais les salles de classe sont vides et les trois quarts de ceux qui y sont malgré tout sont là pour toucher des aides et ne vont jamais en forêt mettre en pratique leur formation.

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