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Kourou

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Le vendredi 03/06/16 - Kourou
Avant-première documentaire sur les roches gravées

Projection en avant-première du documentaire

« À la découverte des roches gravées du littoral guyanais »

Réalisé par Daniel Saint-Jean (durée 26 mn)
vendredi 3 juin à 19h
au Centre Kalawachi, RN1

Cette séance sera suivie d'une discussion avec les réalisateurs.

Entrée : 5 euros
(cocktail offert).

Possibilité de se restaurer sur place.

Tel : 0694420121
et 0694204025

Dans ce film nous découvrons un précieux témoignage des premiers habitants de l’Amazonie, les roches gravées dénommées aussi pétroglyphes. Elles font partie du patrimoine archéologique guyanais, du patrimoine de l'humanité.
Notre périple, à la découverte de ces premiers témoignages gravés dans la pierre de la période précolombienne, débute par les Iles du Salut, sur l’Ile Saint Joseph.
Gérald Migeon, archéologue, chercheur de l'UMR et du CNRS, conservateur en chef du patrimoine, est notre guide référent.
De retour sur le continent, Jean-Pierre Joseph, responsable du centre amérindien Kalawachi
rejoint Gérald Migeon pour présenter cet art rupestre réalisé par ses ancêtres au Centre d’archéologie amérindienne sur le site de la Carapa à Kourou.
De la Carapa à Kourou (N°1 sur la carte), après un détour par l’Ile Saint-Joseph (N°2), l’archéologue prend la direction la commune de Rémire-Montjoly pour nous faire découvrir au pied du mont Mahury, la roche de la Crique Pavé avec son personnage en forme de losange (N°3), puis le Serpent de Pascaud et les roches Palulu. Nous rejoignons ensuite Pierre Laporte, géologue honoraire du BRGM (bureau de recherche géologique et minier) qui a découvert, il y a une vingtaine d’années, des roches gravées sur la montagne de Rémire.
Nous poursuivons avec ce dernier le périple en direction de Roura pour rejoindre la Montagne Anglaise (N°4).
Pour terminer ce circuit côtier, nous prenons la direction de la commune de Régina, pour rejoindre la Montagne Favard, près du débarcadère de Kaw (N°5).
La famille Madère du village de Kaw nous accueille et Firmin-Carmélien Madére présente « sa roche écrite » qu’il attribue aux esclaves.
Cette présentation de l’art rupestre amérindien de la côte guyanaise se termine avec une évocation des roches gravées de l’intérieur de la Guyane : celles de la Montagne d’Argent, d’Inipi, de la roche du Marouini, et des peintures rupestres de la Mamililhpann.