Dans cette ville en perdition qu'est devenue Kourou, où violence semble vouloir rimer définitivement avec ignorance, les victimes sont de plus en plus rares à se lever pour témoigner. Et les mascarades publiques pour tenter de dissimuler le cynisme institutionalisé ont fini par éteindre les derniers soubresauts d'une citoyenneté désespérée. Ainsi se tirent plus facilement les fils des marionnettes d'un guignol sordide, où les victimes ne se comptent que dans les coulisses :
Dans le courrier des lecteurs de blada, un témoin : Jean Déchamps, auteur réalisateur :
« Hier soir, j’ai été agressé comme n’importe quel homme…
Kourou, neuf heures du soir entre la médiathèque et le village . C’est une histoire qui se répète sans cesse. Je ne crie pas à l’injustice, je n’ai pas d’aigreur, je n’ai pas de sentiment de vengeance. Doit on se faire bastonner pour un portable, ce petit signe commun que possède 5 milliards et demi d’humains en ce bas monde ? L’homme m’a assené plusieurs coups. Je me suis retrouvé au sol, ai protégé ma tête. Il dérobe le téléphone et me laisse dans le sang et à demi-conscient. Il n’a rien volé d’autre. La vie d’un individu ne vaut rien… » lire la suite...
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