Le Club de la presse de Guyane, qui avait fait connaitre son inquiétude (par communiqué) sur le sort réservé aux deux journalistes (Frédéric Farine et Jérôme Vallette) de la Semaine Guyanaise qui n'étaient plus payés depuis plusieurs mois, se voit opposer un démenti totalement fantaisiste d'Alain Chaumet, qui semble vouloir réinventer la loi et la convention collective applicable à son entreprise. Dans ce démenti, Alain Chaumet va jusqu'à contester la réalité d'une censure évidente, destinée à empêcher la parution de l'enquête de Frédéric Farine sur la Rexma avant que n'ait lieu le procès impliquant son pdg. Par ailleurs, Jérôme Vallette a réagi : « Quant aux allégations portées par le directeur de La Semaine Guyanaise à mon égard et que je conteste, elles feront l'objet d'une autre procédure. »
Il reste que les journalistes, que les salariés, ne sont pas des produits jetables soumis aux caprices d'une direction qui s'égare. A l'issue de nombreuses années de bons et loyaux services, ils doivent être payés lorsqu'ils sont malades ! Plus d'un mois après avoir été saisie, la Direction du travail est enfin intervenue auprès de La Semaine Guyanaise pour lui rappeller ses obligations.
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