Le non-droit, qui s'installe avec trop de complaisance dans notre département, semble encore plus insupportable lorsqu'il s'applique à la presse. Le Club de la presse de Guyane réagit enfin à une situation délétère qui dure depuis plusieurs mois à La Semaine Guyanaise, et qui semble affecter aussi, nous dit-on, d'autres médias de Guyane (communiqué du Club de la presse de Guyane - pdf). Doit-on encore s'étonner de tous ces manquements, de cette apathie généralisée qui ne semble s'ébrécher que lorsque des montagnes d'énergie ont été déplacées en vain ? et que la désespérance est là, toute seule, définitive.
Président du Medef et directeur de publication de la Semaine Guyanaise, Alain Chaumet "oublie" de payer ses journalistes depuis plusieurs mois ? Et la direction du travail, pourtant saisie de cette affaire, traine les pieds pour lui rappeller la loi et la convention collective ?
Et d'un écheveau de vieilles ficelles à un autre, il est permis de se demander quelle chance pourraient avoir deux petits bonshommes comme Siméon Irving et Angelo Bellony de se voir un jour rendre justice contre des notables qui les ont exploités ? Devant pareilles situations, a-t-on encore le droit de s'étonner de la virulence du syndicat UTG en Guyane, qui pourtant ne s'intéresse aucunement à ce genre d'affaires ? Mais aussi, a-t-on vraiment le droit d'accepter avec autant de passivité ces pratiques médiocres et déshonorantes qui concernent des droits fondamentaux ?
...Une question qui parait bien saugrenue lorsqu'on voit à quoi s'occupent les têtes pensantes de l'Europe : Dérapage incontrôlé de Bruxelles sur l'huile d'olive de restaurant.
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