Dimanche, la préfecture communiquait sur l'admission au Centre hospitalier de Cayenne de dix personnes de Maripasoula présentant une pathologie respiratoire, en précisant que les malades venaient d'un site d'orpaillage clandestin. Information minimale mais précautions maximales pour un diagnostic non encore connu, mais qui commence comme une question. Ce matin, France-Guyane, qui consacre une page entière à l'événement sous le titre « Etrange épidémie chez les garimperos », rapporte que plusieurs morts auraient déjà été enregistrés et évoque le mécontentement des habitants de Maripasoula qui voient « leur centre de soins monopolisé par les orpailleurs malades ». Et Guyaweb rapporte que ces mêmes habitants évoqueraient « une éventuelle épidémie passée sous silence ». Mais comment rassurer une population tant que le diagnostic n'est pas encore établi (il devrait l'être demain) ? Et les lecteurs de blada les plus radicaux voudraient que les orpailleurs malades soient rapatriés directement au Brésil (thème orpaillage) ! L'hypothèse d'une maladie encore mal connue - et nous en avons quelques unes en Guyane - justifierait à elle seule toutes les précautions, et que chacun garde son sang-froid.
Mais cette affaire pourrait aussi mettre en relief un vrai déficit de communication vers le grand public : Le dernier BVS (Bulletin de veille sanitaire) en ligne sur le site de la préfecture de Guyane remonte à mai 2012. Et dans sa rubrique "Action sanitaire", ce même site mentionne : « Retrouvez l’ensemble de l’information santé sur le site internet de la direction de la santé et du développement social de la Guyane », avec un lien actif qui renvoie vers un véritable ancêtre du web, dont la page d'accueil (www.guyane.sante.gouv.fr) comporte une actualité... en date du 3 août 2009.
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