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Jodla 28/02/13
Petits poissons vs sous-marins : les jeux sont faits

Les pêcheurs n'ont pas été convaincus par leur entrevue avec Christiane Taubira, écrivait France-Guyane le 26 février à l'issue de la rencontre. « Rien de concret n'est sorti de la réunion », aurait déclaré, sous anonymat, un participant. Et pour cause ! Même avec des fioritures partout, la langue de bois reste la langue de bois. Car maintenant que Dame Taubira est au sommet de l'Etat, elle ne peut rien ignorer des handicaps et des non-dits qui pèsent sur la pauvre Guyane. Et même si l'on n'est pas expert en stratégies internationales (ce qui est largement notre cas ;-), il parait difficile de ne pas voir, dans la paralysie qui semble affecter l'Etat français dans sa lutte contre les pillages répétés des ressources halieutiques et aurifères de la Guyane, les énormes intérêts qui lient la France au Brésil. C'est ce que Gérard Police appelait déjà en 2008, « La Pièce maîtresse du puzzle ». Et depuis 2008, la pièce n'a cessé de s'agrandir, comme en témoigne aujourd'hui le site spécialisé Mer et Marine, qui publie un vertigineux panorama des affaires en cours : « Les grandes ambitions navales de la France au Brésil ».

Extraits :

Dans le domaine naval, le Brésil représente une opportunité considérable pour les industriels français, emmenés par le poids lourd national, DCNS, présent localement depuis plus de trois ans dans le cadre du programme des nouveaux sous-marins brésiliens.

DCNS, de son côté, propose au Brésil ses nouvelles frégates multi-missions (FREMM)

En dehors des frégates, DCNS peut également proposer son nouveau concept de bâtiment logistique, le Brave, développé par les chantiers STX France de Saint-Nazaire.

DCNS a des atouts, non seulement la qualité de ses produits, mais aussi son implantation locale grâce à PROSUB, le colossal programme des nouveaux sous-marins brésiliens.

En septembre 2009, DCNS a signé, avec PROSUB, le plus important contrat export de son histoire, soit 6.7 milliards d’euros engrangés avec son partenaire brésilien Odebrecht.

« Nous avons formé les Brésiliens à la construction de sous-marins en France, afin qu’ils puissent ensuite reproduire le savoir-faire acquis au Brésil », précise-t-on chez DCNS, qui a dispensé plus de 10.000 jours de formation entre 2010 et 2012

En parallèle, DCNS assiste la marine brésilienne pour la conception de son premier sous-marin nucléaire d’attaque.

 

 

 

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