Etonnant ! Magique ! Ce sont des mots qui viennent à l'esprit lorsqu'on découvre les oeuvres de Muriel Verderosa. Des simples tessons de verre ou de poterie battus et polis par la mer, des fers rongés et rougis par le temps, des assemblages de matériaux récupérés au gré des promenades prennent comme par magie une forte identité, en même temps que, détournés de leur statut de rebut, les matériaux, soudain précieux, semblent avoir été créés pour venir s'incruster à l'endroit qui leur est désigné. Pour Muriel Verderosa, les rives du Maroni sont une source inépuisable de matière première... On imagine volontiers le plaisir que peut avoir l'artiste à composer ses oeuvres. «
Quand je travaille, je suis en apnée », confirme Muriel.
A voir jusqu'au 5 avril à l'Atelier Claude Favier, Kourou.