Après avoir maintes fois protesté et avoir lui-même constaté (voir son rapport) le pillage en règle de la ressource halieutique, le Comité des pêches (CRPMEM Guyane) pose carrément les questions qui fâchent et qui devraient être entendues au sommet de l'Etat si l'on voulait bien prendre conscience, "là-bas" que la plus grande frontière de la France est avec le Brésil : « Serait-ce la mort annoncée de la pêche artisanale guyanaise ? La Guyane devient-elle le 28ème Etat du Brésil ? Les pêcheurs guyanais doivent-ils changer de nationalité ? La France a-t-elle vendue le poisson et l'or de la Guyane au Brésil ? »
Pour bien moins que ça, partout ailleurs, on interpellerait l'ambassadeur du pays concerné par ces pillages et ces exactions commises sur le territoire français. Alors, qu'est-ce qui bloque pour le territoire de la Guyane française, hein ?
Pour le CRPEMEM Guyane, « Ce constat confirme encore un fois que le Gouvernement français ne souhaite pas fragiliser ses relations avec le Brésil ! » et « il est plus qu’URGENT que tous les acteurs et décideurs se mobilisent et réagissent ».
Voir sur le site de l'Ifremer la méthode de comptage des bateaux pilleurs (pdf).
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