« Parc amazonien : L'élaboration de la charte ravive la question de la représentativité », titre Natacha Maltaverne dans La Semaine Guyanaise, à quelques jours du lancement de l'enquête publique. Un débat qui laisse profondément indifférents "les gens du littoral", mais qui semble provoquer une certaine fébrilité au sein du Parc.
Ce bien intéressant dossier apporte de nombreuses réponses à ceux qui n'ont pas encore pris la peine de s'informer sur ce qu'est le Parc amazonien, et sur sa charte, qui fait débat.
« Nous avons été surpris par la décision du Conseil consultatif des populations amérindiennes et bushinenge (CCPAB). », commente le directeur du Parc, Frédéric Mortier, interrogé par Natacha Maltaverne. Mais la suite est plus gênante : « Après l'avis du CCPAB [avis négatif, rendu le 6 décembre], les autorités coutumières du sud de la Guyane se sont réunies et ont donné un avis favorable à la charte. » Si l'on y regarde de plus près, l'enchaînement des faits est plus troublant, et la spontanéité des autorités coutumières n'apparait pas aussi évidente qu'elle nous est présentée : Par courrier du 13 décembre envoyé par le Parc, les chefs coutumiers du sud étaient invités à « échanger sur la charte » avec le directeur du Parc à Maripasoula. Et le 15 décembre, jour prévu de la rencontre, ils signaient leur accord sur la charte dans un courrier accablant pour le CCPAB. Faut-il avoir vraiment mauvais esprit pour y voir plus qu'une simple coincidence, alors même que l'avis du CCPAB n'est que consultatif et ne remet absolument pas en cause la suite du processus ? Maladresse peut-être, mais qui pose beaucoup de questions.
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