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Jodla 20/12/12
Orpaillage dans le parc amazonien : des réactions

Climat de tension autour du Parc amazonien après l'avis négatif du CCPAB sur la charte du Parc (jodla 13/12), et l'annonce du permis d'exploiter l'or accordé à Rexma à l'intérieur du Parc (jodlas 12/12, 14/12, 19/12) : Les habitants de la principale porte d'entrée du Parc, Saül, écrivent au préfet pour dire « Non à tout permis d'exploitation dans un périmètre de 10 kms autour du village de Saül » (pdf), rappelant ainsi ce qui a toujours été décidé, jusqu'au sein du conseil municipal de Saül, mais dont l'Etat semble n'avoir que faire.

Côté Parc amazonien, on n'apprécie guère les propos de blada qui aurait le tort d'assimiler le Parc à son autorité de tutelle, l'Etat, qui a, contre l'avis de tous, y compris du Parc, accordé un permis d'exploiter l'or sur le territoire du Parc.

Mais si les protestations sont vives, elles ne sont pas allées jusqu'à la démission du directeur du Parc et de son conseil d'administration, une action d'éclat qui, outre "d'avoir de la gueule", aurait sans doute permis de dépasser les grognements guyanais intra-muros en portant la protestation sur la place publique de l'espace national. Il est d'ailleurs encore temps d'y penser.

Frédéric Mortier, directeur du Parc amazonien, nous demande donc de porter ce droit de réponse à la connaissance des lecteurs de blada :

« En date du 14 décembre dernier, vous avez publié sur le site blada.com une brève intitulée "Aberration durable dans le Parc amazonien".

Vous écrivez dans ce courrier que le parc national "tolère en son sein un orpaillage sauvage (...)" et qu'il "accorde sur son territoire une autorisation d'exploitation à un opérateur minier".

Il aurait pu être judicieux de nous consulter à ce sujet. Aussi, je vous informe que :

1/  le Parc national ne tolère d'aucune manière que ce soit l'orpaillage sauvage sur son territoire, et qu'il a fait de l’objectif d éradication la priorité N°1 de ses actions depuis 5 ans. Le Parc national soutient la gendarmerie et les forces armées en Guyane dans leur action de lutte, en effectuant un diagnostic permanent des impacts environnementaux et en participant à la surveillance du territoire. Le Parc national mobilise également toute son énergie, et ce jusqu'au sommet de l'Etat, pour que le fléau que subissent les populations du sud de la Guyane bénéficie d'une priorité d'action, et ce dans le cadre d’une approche globale de la lutte sur l'ensemble de la Guyane.

2/ Le Parc national n'accorde aucun permis minier sur son territoire. Cette prérogative est celle du Gouvernement et de la préfecture. Dans le cadre du permis (PEX) accordé à l'entreprise REXMA sur la commune de Saül, je vous rappelle que le Parc amazonien de Guyane avait émis un avis défavorable à la demande de PEX de l'industriel. Vous trouverez en pièce-jointe l'avis transmis au directeur de la DRIRE le 20 janvier 2009.

3/  Six mois auparavant, le 11 juillet 2008, le Président du conseil d'administration du PAG avait déjà fait connaître au Préfet son opposition à une autre demande permis par le même exploitant sur la commune de Saül. Ce courrier vous est également joint.

Je vous saurai gré de bien vouloir porter ces informations à la connaissance de vos lecteurs. Et reste à votre disposition pour tout complément d’information.

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