Un article qui vient de paraître sur le site du Nouvel Observateur vient démentir la thèse reprise par toute la presse, selon laquelle l'arrêt des forages pétroliers en Guyane aurait coûté à Nicole Bricq sa place de ministre de l'environnement : « Cette thèse officielle passait assez bien car au fond Nicole Bricq n’a pas de poids politique et n’intéresse pas plus que ça l’avant-scène des médias. Sauf que la dite thèse et son buzz ne tiennent pas bien la route. Car sur l’affaire Shell, la négociation imposée par la ministre de l’Ecologie au pétrolier a en fait plutôt été couronnée de succès dès le milieu de semaine dernière. Un accord a même été passé dans lequel le pétrolier s’engage à prendre des mesures très précises à caractère environnemental.»
Si l'auteur de l'article dit vrai (il se serait procuré "le document" - un simple texte sans date ni signature), les nouveaux engagements de Shell sur la transparence, l'environnement et les retombées locales, seraient de nature à apaiser bien des inquiétudes.
Mais la question est lancinante : si un tel accord a été passé, pourquoi n'est-il pas connu ?
Et Le Nouvel Obs conclut, inquiétant : « on attend avec un vif intérêt la position de Matignon et de la nouvelle ministre de l’Ecologie Delphine Batho sur cet accord. Est-il toujours valide ou ne l’est-il plus ? »
Cette thèse semble être partiellement confirmée sur le site du Monde : Les dessous de l'éviction de Nicole Bricq du ministère de l'écologie.
Sur le site d'Atlantico, Corinne Lepage émet encore une autre hypothèse.
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