Dans son traitement médiatique, « L'affaire Méthon » rappelle la disparition toujours aussi « inquiétante » de Myrtho Fowell, que les médias - à l'exception notoire de La Semaine Guyanaise - ont toujours essayé d'esquiver, la relayant « sur la pointe des pieds », lorsqu'ils y étaient vraiment obligés, juste pour ne pas se discréditer définitivement. D'une pugnacité à toute épreuve, Frédéric Farine ne lâche rien, questionne inlassablement les faits, les avocats, la justice. Et il explique même pourquoi dans ce troisième dossier de La Semaine Guyanaise sur l'affaire Méthon : « L’affaire Méthon est une affaire qui peut et doit porter une lumière – fut-elle crue – sur la manière dont on rend la justice en Guyane. Au nom de toutes les affaires moins importantes des hommes moins importants. Au nom d’un idéal de justice rendue au nom de tous les citoyens. »
Enquête journalistique utile et nécessaire au service de la réalité des faits - dont le futur jury populaire ne pourra pas faire abstraction - sur un affaire criminelle qualifiée de « terrifiante ». Mais pourquoi « terrifiante » ? Farine Farine s'en explique : « soit Carole Méthon est liée à l’opération qui a abouti avec ou sans préméditation au meurtre de son père et cette histoire est terrifiante. Soit, elle est innocente et l’histoire est encore plus terrifiante. Pour elle et pour ses proches. Parce que la multiplication des épreuves à encaisser pourrait alors finir par devenir un insupportable chagrin.»
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