Evidemment, ça ne vaut pas l'affaire DSK ! Pourtant, sur un registre plus insidieux, c'est socialement une véritable catastrophe, qui passe pour un fait divers. Que la déléguée aux droits des femmes et à l'égalité tienne des propos racistes, ça n'intéresse pas grand monde, mais ça embarrasse bien les autorités. Vraiment rien de plus. Y a-t-il même une opinion publique en Guyane ? Visiblement non, et il est patent que certains ont plus de droits que d'autres, ceux qui ont un reste... Voilà donc deux préfets qui demandent à Line Monlouis-Deva de démissionner, d'abord Daniel Ferey (qui n'en avait pas fait état publiquement) puis le nouveau, Denis Labbé. Mais la dame s'accroche, refuse de laisser la place, alors qu'elle a égrené pendant des années et des années des paroles inutiles et creuses sans jamais avoir le moindre rôle, sauf celui de faire semblant. En voilà un véritable parasite ! Pourtant la tâche était lourde, mais pour cela il fallait au moins y croire. Il faudra donc éjecter Line Monlouis-Deva puisqu'elle n'a pas eu la décence de partir toute seule. La décision est attendue d'un moment à l'autre. Dans La Semaine Guyanaise, Frédéric Farine fait le point sur cette affaire, qui dépasse largement le registre de la diffamation, et qui dure... qui dure... depuis mars.
Voir aussi sur Guyaweb : Le préfet demande à Line Monlouis-Deva de partir.
Et, enfin, l'information est traitée sur le site de Guyane 1ère, vraisemblablement à la suite de la pression du Syndicat des journalistes, évoquée par FF dans la Semaine Guyanaise (« Le SNJ s'étonne, au sein même de Guyane première, de l'absence de taitement journalistique du dossier »).
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