Les agressions d'enseignants se succèdent, certaines médiatisées comme à Saint-Laurent (réactions de la préfecture et du recteur), d'autres pas, comme celle survenue dernièrement à Kourou, dans la rue, devant toute une classe de petits enfants traumatisés, encadrés par l'enseignante maltraitée. Les syndicats FSU, SGEN CDTG CFDT, STEG-UTG et Sud éducation ont réagi et lancé un appel à la grève pour mardi 19 avril « pour obtenir une réelle prise en compte des questions de sécurité et un renforcement des moyens d'accueil et de surveillance. »
Chantal Berthelot a fait savoir qu'elle apportait son soutien à cette journée de mobilisation du 19 avril : « Les conditions de sécurité doivent être assurées pour que le personnel, les enseignants et les élèves puissent travailler dans un climat serein.»
A Saint-Georges de l'Oyapock, ce sont les parents d'élèves qui perdent patience devant les défaillances pédagogiques, et qui s'apprêtent à bloquer les écoles. Dans un courrier adressé au recteur d'Académie, le Comité des parents d'élèves dénonce une invraisemblable situation : « Cette semaine à l'école élémentaire : 7 enseignants en charge de classes absents, auxquels s'ajoutent 2 remplaçants absents. »
Dans le même temps, Fabienne Mathurin-Brouard fait la promotion de sa ville : « Saint-Georges de l'Oyapock en route pour l'avenir ». Parti comme ça, c'est pas gagné !
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