Deux semaines entières de black out de l'information avant d'enregistrer une première réaction aux propos littéralement scandaleux de la déléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité, Line Monlouis-Deva, parus dans la Semaine Guyanaise le 23 mars (pourtant rappelés à trois reprises en jodla).
« Daniel Ferey a indiqué qu'il "vérifiait la rumeur" », écrivent ce matin France-Guyane et Guyaweb, qui ont interrogé le préfet à l'occasion d'un point presse à la préfecture. Il n'empêche : personne ne s'est indigné jusqu'ici de ce discours de haine, qui aurait dû provoquer, le jour-même, comme partout en France, un véritable tollé général.
Inquiétant ! Très inquiétant même.
Nul besoin de vérifier ce qui n'a rien d'une rumeur, et qui a été rapporté par un journaliste digne de foi, voici la réalité dans toute son abjection : Extrait de l'interview de Line Monlouis-Deva, déléguée aux droits des femmes et à l'égalité en Guyane, par Frédéric Farine,.
C'est pourtant bien la même personne qui s'adressait aux femmes le 17 février 2011 à Saint-Laurent, mais là, c'était le discours officiel... (97320.com) La réalité est tout autre.
Comment ne pas penser à Césaire qui vient juste d'entrer au Panthéon, lui qui écrivait, dans son "Discours sur le colonialisme" :
« Et c'est là le grand reproche que j'adresse au pseudo-humanisme : d'avoir trop longtemps rapetissé les droits de l'homme, d'en avoir eu, d'en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste. »
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