Quand deux Charles font la Une des journaux pour des affaires qui les ont emmenés devant les tribunaux, il est bien impossible de ne pas relativiser les "affaires guyanaises". Et notre Charles Ringuet, maire de Saint-Elie, ferait presque (presque !) figure d'enfant de choeur devant les affaires incroyablement nauséabondes qui sortent dans la presse nationale sur notre Charles Pasqua national (Le Monde : Charles Pasqua répond de malversation devant ses pairs, et Procès Pasqua : le miraculeux agrément accordé au casino d'Annemasse).
A Saint-Elie, cette commune essentiellement peuplée de clandestins où l'on meurt plus que de raison (voir entre autres jodla des 01/10/09, 10/11/08), il y a aussi une sombre histoire de commerçants.
Dans ce dossier sur Saint-Elie qui parait cette semaine, Frédéric Farine nous fait une étonnante révélation : le 12 mars 2008, jour de la "descente sur Saint-Elie" opérée « dans le cadre de l’information judiciaire qui vise des commerces et leurs présumés liens avec l’orpaillage clandestin », la gendarmerie de Cayenne reçoit un coup de fil d'une personne qui déclare être le gendre d'une des personnes interpellées et demande de ses nouvelles. Et le gendre en question (qui a quitté la Guyane) - beaucoup s'en souviennent encore - avait des yeux bleus clairs et une grosse moustache déjà grisonnante : il s'appelait Vincent Sciascia, commandant de la gendarmerie de Kourou. Il avait découvert en Guyane les charmes du Brésil, et il avait fini par épouser une ex-commerçante de Saint-Elie d'origine brésilienne dont 4 membres de la famille font partie des 21 personnes renvoyées en correctionnelle les 17 et 18 mai prochain : « Proche de gens mis en cause, un officier a voulu en savoir plus ».
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