« Le boxeur Jacques Chinon vient de remporter son procès en diffamation contre Jocelyne Barbas, coauteure de son autobiographie », commente RFO Guyane sur son site, et France-Guyane y va d'un titre choc : Chinon gagne par KO judiciaire. Une petite histoire qui ne ressemble pas à grand chose mais qui me rappelle quelques souvenirs... Sur blada, en juin 2006, nous annoncions un atelier d'écriture sur le thème de la nouvelle, atelier dirigé par Jocelyne Barbas et organisé par l’Association des Auteurs Guyanais, en collaboration avec l’Association Promolivres. Avec quelques amoureux de l'écriture (Patricia, Maud, Philippe, Ludo...), l'idée nous est venue d'y participer. Nous y découvrons Jocelyne Barbas, une petite femme pétrie de talent et d'une gentillesse à toute épreuve. Elle nous présente un gros costaud que plusieurs d'entre nous ne reconnaissent pas malgré tous les efforts qu'il fait pour nous montrer qu'il est un personnage important. Le verbe haut, embijouté de partout, il a eu son heure de gloire quelques dizaines d'années en arrière : Jacques Chinon, ancien boxeur, ancien entraineur du célèbre boxeur guyanais Yoma Jacobin. Jocelyne Barbas nous apprend qu'elle prépare un livre de commande sur Jacques Chinon (paru depuis aux Editions Ibis Rouge), qui va assister à cet atelier d'écriture et même essayer d'y participer un peu. Je me suis demandée ce jour-là comment cette professionnelle de l'écriture faisait pour garder son calme devant tant d'esbrouffe. Mais visiblement, elle a fini par le perdre, quelques années plus tard, et si par hasard elle lit ces lignes, d'une personne qui a participé avec beaucoup de plaisir à son atelier d'écriture en juin 2006 à Kourou, je souhaite qu'elle trouve ici toute ma compréhension.
Odile Farjat
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