Hommage à la pile 13 : André Paradis en oublierait presque de sortir ses griffes tant il a été séduit par cette « merveille sous le ciel bleu » qu'il a expérimentée : la croisière du canal Laussat à la pointe Liberté. Et il n'en finit pas de s'étonner qu'on ait pu « creuser un aussi beau canal et construire un tel appontement en un temps aussi bref. Quoi ! Une telle efficacité fébrile était donc possible sous nos tropiques ? Voilà qui était d’une folle imprévisibilité ! Et je me dis que la distraction de la pile 13 aura au moins servi à prouver que nous étions capables, pourvu que le feu nous talonne le cul d’assez près, de faire un port et de réparer une route en quelques jours ».
Affaire Bertrand & co, par Frédéric Farine : Même s'il est beau et sympathique, notre Léon, et notoirement présumé innocent, son retour a un goût détestable de complaisance et d'indignité, voire d'indécence. Accueilli comme un vainqueur de Rames-Guyane, remercié comme un personnage incontournable qui donne le coup de main quand il faut, Léon se permet tous les dérapages dans un discours filmé par OuebTv, où il annonce très solennellement à ses administrés « des choses que vous devez savoir » : un véritable numéro misérabiliste, où il est question de tout, sauf de l'essentiel, à savoir les raisons pour lesquelles Léon vient de passer plusieurs mois à l'ombre, et qu'il évacue bien vite en les qualifiant de « rumeurs ». Sauf que les rumeurs, ici, - mais ce ne sera pas dit - ressemblent à s'y tromper à des montagnes d'euros sortis des poches des contribuables, et qui ont disparu on ne sait où.
Donc, parmi les choses que devaient savoir les Saint-laurentais ce jour-là, il y avait la découverte des nouvelles vertus d'un dieu bien utile entre les quatres murs d'une cellule, et puis cette injustice insupportable : « je n'aurais jamais dû subir un tel traitement », dit Léon. (Il n'est pourtant pas le premier homme politique à avoir passé plusieurs mois à l'ombre : voir le maire de Beausoleil qui vient de faire 80 jours de détention préventive pour une "petite" affaire de 65 000 €.)
Mais voilà qu'à l'issue de ce discours larmoyant et malheureusement efficace auprès d'un public captif de son amitié, Léon lâche le mot de trop et n'est pas loin d'appeler à la chasse à l'homme : « je ne le dirai pas beaucoup de fois parce que c’est pas bon, surtout pour quelqu’un qui est en charge de responsabilités comme moi. Mais lorsque vous passez dans ce genre de choses, on comprend que certains, un beau jour, prennent un fusil, choisissent quelques têtes au hasard... enfin pas au hasard et puis qu’on en descende deux ou trois, pour 5 minutes de plaisir et puis après passer... ».
A se demander s'il ne faudrait pas renvoyer Léon dans sa cellule, histoire de prolonger cette rencontre extraordinaire avec Dieu qui n'a pas dû avoir le temps de lui délivrer la totalité du message !
Alexandre, l'indéniable vainqueur, par Frédéric Farine : Pas toujours facile de s'y retrouver dans ce mikado de la politique, où chaque pièce déplacée remet tout l'équilibre en question : « Chiffres, secrets et potins du scrutin », avec un délicieux « Petit Rodolphe illustré », qui est sans aucun doute à mettre sur le compte de l'émotivité.
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