Comme si on se réveillait chaque matin avec le sentiment d'avoir pris la veille une cuite magistrale. Sommes-nous dans le monde réel ou dans les vapeurs de l'alcool encore mal dissipées ? Il y a de quoi se poser la question quand le préfet envoie, à grand renfort de cocoricos (Harpie s'abat sur Repentir), les forces de l'ordre plastiquer la mine de Repentir (le joli nom !) alors que le traité de coopération passé en décembre 2008 entre la France et le Brésil n'est toujours pas signé ? (En août 2008, Gérard Police nous avait déjà expliqué pourquoi : La pièce maîtresse du puzzle.)
Quand Christiane Taubira déclare tout à coup que « c'est très très simple » de contrôler la provenance de l'or déposé dans les comptoirs rien qu'en émettant un petit décret (journal de Radio Guyane ce matin), main dans la main avec le WWF qui planquait avec de gros moyens pendant que d'autres s'épuisaient à la tâche (jodla du 19/10/09 : Mieux vaut tard que jamais).
Quand cette même Christiane déclare (Bondamanjak) que voter pour l'article 74, c'est « limiter les dégâts », à condition bien sûr de confier les choses « à une équipe qui sera capable de négocier pied à pied » (suivez mon regard...).
Quand l'argumentation du grand parti de gauche (hum...) de Guyane vire au misérabilisme (lettre du PSG 15/10/09).
Quand on retourne à la case départ sur la fourniture du carburant à moindre qualité alors qu'on avait accepté un lissage indolore pour mieux faire rouler les beaux catcats et mettre un petit coup de pouce à la taxe Région.
Quand le Pôle emploi qui ne sert plus à rien ni à personne se met en grève dans l'indifférence générale (communiqué).
Quand Villeneuve pérore régulièrement sur Radio Guyane et s'évertue à dépiauter les intentions de vote « du gros de la masse des électeurs » (beurk !).
Quand les ménagères désoeuvrées s'excitent (Radio Guyane lundi 19) sur l'orchestre haïtien de la fête de Cayenne, un bon orchestre certes, mais quand même, « on est chez nous ! »...
Quand...
Quand...
Quand...
Quel est le remède contre cette monstrueuse gueule de bois ?
« Il faudra sacrifier une génération », dit le bruit qui circule à Cayenne depuis plusieurs mois.
Que ceux qui ne veulent pas en crever lèvent le doigt !
Blada
Pour l'instant du moins, on a encore le droit de le dire.
Vive la démocratie !
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