Séance d'autoflagellation ? syndrome de victimisation ? masochisme ? Jour après jour, l'utilisation systématique du mot « mépris » dans le vocabulaire de nos politiciens laisse pantois. Faisons donc quelques propositions : indifférence, ignorance, incompétence, arrogance, malveillance, cynisme, autoritarisme, ou même jacobinisme... la liste est longue. Mais pourquoi toujours « mépris » ? « Mépris » pour Marie-Claude Verdan à propos des Etats généraux (hier sur Radio Guyane), « méprizasyon » pour le couple Tien-Liong/Karam (synthèse de l'ACCDOM sur les Etats généraux), et maintenant une loi au « mépris » des élus guyanais, pour les Verts Guyane qui dénoncent le passage en force du gouvernement sur la Loedom.
Début d'éléments de réflexion :
- Du côté du psy : « Il existe deux genres de mépris : le premier est une feinte qui sert de camouflage alors que le deuxième est l'expression d'une réaction. Il faut les examiner séparément car il s'agit d'expériences profondément différentes et parce qu'elles ont une fonction presque complètement opposée.» Guide des émotions.
- Sur le site du Monde diplomatique : Arrière-pensées des discours sur la « victimisation ».
- Le légendaire "mépris" de Godard.
- Paul Valéry : «Tout ce qui est politique est méprisable, car tout ce qui est politique est fondé sur le plus bas de l’homme : idoles, craintes, appétits, ignorances, envie - toutes choses qui sont des simplifications. »
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