Pendant que les uns se mettent à la disposition de la population pour tenter de la sortir d'une épidémie généralisée de sida, d'autres s'appliquent à propager une morale à quatre sous, héritée d'un obscurantisme ancestral. Le 16 mars, c'était
France-Guyane avec un "
A pa mo ka di" bien réac pour culpabiliser les imprudents du carnaval, et avant-hier, c'était le pape en personne* qui remettait en cause l'utilisation du préservatif. Une démarche de salut public consiste à dénoncer ces dérives qui desservent les intérêts bien compris des Guyanais. C'est ce qu'on fait
l'ASFMF et
Sida Info Service.
* A ce sujet voir sur le site de La Croix, la réalité, comparée à la version officielle de l'église, qui permet à certains de retomber plus facilement sur leurs pieds après quelques cabrioles...