Après leur lettre du 29 novembre au président de la République (Allo papa bobo 1), et la proposition du gouvernement du 30 novembre (Communiqué d'Yves Jégo du 1er décembre, et intervention sur Télé Guyane du 30 novembre), les 8 organisations politiques de la Guyane moins une (l'UMP) parlent d'une seule voix et considèrent que le compte n'y est pas : le communiqué.
Il ne reste plus qu'à demander l'avis de la population - mais sait-on encore l'écouter -, puisque c'est elle qui a initié et conduit ce mouvement jusqu'à ce que les politiciens s'en accaparent et se servent de la pression de la rue pour asseoir leur pouvoir. Espérons qu'ils ont pris conscience du désordre social qu'ils ont engendré. Côté blada, nous avons toutes les difficultés du monde à mettre quoi que ce soit en ligne vu la lenteur de la connexion. Les internautes qui s'expriment ici en nombre voudront bien nous pardonner.
A Kourou, les socioprofessionnels axphyxiés s'impatientent (un tract appelant à lever les barrages circule) et quelques uns sont présents sur le barrage de Pariacabo où tous les visages sont graves et tendus, et les vociférations entre barragistes ne sont pas rares. L'ambiance amicale et même joyeuse des premiers jours a volé en éclats. Extrémistes et modérés s'y cotoient, et une vigilance citoyenne semble y être encore assurée. Avant la tombée de la nuit, le mot d'ordre était d'attendre la fin des négociations actuellement en cours.
Barrage de Pariacabo, en fin d'après midi.
Sur le barrage de Pariacabo, Alice aux avant-postes...
Barrage au ponton des pêcheurs
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