Blada.com

Jodla 14/10/08
Histoires d'or, de violences et de mensonges

« La Fièvre de l'or », le documentaire de 1h35 réalisé par Olivier Weber, a été présenté en avant-première à Paris avant sa sortie officielle nationale demain 15 octobre. Un correspondant de blada qui était sur place commente ainsi le film : « On attendait cela depuis longtemps, mais n'est-il pas déjà trop tard pour les Amérindiens ? Les gendarmes font pitié tellement ils semblent dépassés par les évènements. Le documentaire est très (trop) localisé, sur le Maroni (difficulté de tournage ?) et on ne voit pas assez que c'est général à toute la Guyane, et que la destruction des forêts et des fleuves se passe aussi pas très loin de Kourou ou de Cayenne. Il manque également des images aériennes pour bien comprendre que c'est à grande échelle. Attendons les retombées maintenant.»

Normalement, ce film ne devrait pas avoir le handicap d'une petite diffusion comme celui de « La Loi de la Jungle » de Philippe Lafaix. « La Fièvre de l'or » entre dans les circuits traditionnels et devrait être projeté en salles à Cayenne et à Kourou, mais après être passé par les Antilles.

« La Fièvre de l'or" : images brutes pour un reportage brutal », sur le site du Monde.
« A-t-on idée dans nos palais nationaux de l’état désastreux de ces cités fantômes en pleine jungle », sur le site des Cafés géographiques.
Site officiel de La Fièvre de l'or.

Pendant ce temps, l'intox continue chez nos voisins Brésiliens. Dans un article intitulé « Orpaillage: La presse amapaense reprend sa campagne anti-française » le site Brasilyane.com explique comment une campagne anti-française-guyanaise peut servir des manoeuvres politiciennes.

La bourse aux mensonges : Pour informer ses actionnaires, Auplata trouve mille et une explications bien propres pour expliquer la baisse de sa production (résultats du 1er semestre 2008), alors qu'elle a été mise en demeure par la préfecture de "supprimer les rejets polluants", "de ne pas se livrer à des travaux d'exploitation minière (...) en dehors des limites autorisées", et "de garantir la sécurité des personnels"... tout en continuant à travailler (source La Semaine Guyanaise n° 1296 du 1er octobre 2008).