Alexis Tiouka nous rappelle quelques réalités sur le mouvement amérindien en Guyane*, et sur les promesses sans lendemain, dont les élections organisées dernièrement à Balaté sont une illustration de plus : Pour rafraîchir la mémoire collective... par Alexis Tiouka.
A lire également, du même auteur, sur le site d'Oka.Mag' !, « Iamgold : le point de vue autochtone »
* N.d.E. C'est en 1991 qu'a eu lieu le premier rassemblement des Amérindiens de Guyane, à l'initiative de l'AAGF (association des amérindiens de Guyane). En 1992, l'AAGF devient la FOAG (Fédération des Organisations Autochtones de Guyane) et Félix Tiouka (co-auteur de l'ouvrage de référence « Na'na Kali'na ») est élu pour trois ans coordinateur général de la FOAG. Le mouvement autochtone est alors en pleine ascension.
En 1993, Félix Tiouka signe avec Léon Bertrand (alors député) une convention (convention Kolopo'no) destinée à prévenir les ingérances et à « créer des espaces de négociation ». Léon Bertrand signe le document "en toute conscience".
1995 voit la première intervention de la FOAG à la tribune des Nations Unies, en la personne d'Alexis Tiouka.
Jocelyn Thérèse remplace Félix Tiouka à la tête de la FOAG à la fin de son mandat. Il est ensuite remplacé par Ghislaine Kilinian, qui démissionne. L'intérim est assuré par Jean-Aubéric Charles, en poste jusqu'à ce jour.
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