Il en est des affaires amérindiennes comme des autres affaires dans notre département : la transparence n'est pas une vertu guyanaise. (Nous avions d'ailleurs titré ainsi un jodla du mois de mai sur les difficultés que rencontrait l'ONG Sherpa à se faire ouvrir les dossiers de l'orpaillage par l'administration.) Le désintérêt du citoyen pour la chose publique et le manque d'opiniâtreté de notre presse faisant le reste, tout s'en va à la dérive. La légitimité demande loyauté et transparence, sauf à admettre que ces trois mots sont désormais frappés de nullité et devenus définitivement obsolètes. Quelques-uns pourtant résistent encore au sommeil. Mais pour combien de temps ? A moins que l'année 2008 ne s'ouvre sur de nouveaux horizons jusque là insoupçonnés ? Souhaitons-le ardemment.
A Balaté, Brigitte Wyngaarde demande des comptes à la Fédération des Organisations Autochtones de Guyane qui vient d'organiser des élections destinées à la destituer : courrier de Brigitte Wyngaarde au Coordinateur de la FOAG et président du Conseil des chefs coutumiers de Guyane.
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