La Mana, le fleuve aux cent sauts, le fleuve le plus sportif de Guyane, et sans doute aussi le plus beau, est devenu le fleuve où plus grand monde n’ose s’aventurer depuis que les orpailleurs s’y sont installés.
Après avoir maintes fois tiré le signal d’alarme, dénoncé la pollution, l’insécurité et les trafics en tous genre qui ont rendu la Mana infréquentable, l’association UmanArt baisse les bras devant l’inefficacité des pouvoirs publics et l’indifférence des pouvoirs politiques et décide de recentrer son combat devant l’urgence de la situation sanitaire et la prolifération du paludisme.