Dans son édition du 7 au soir, le journal de Télé Guyane n'a pas fait dans la dentelle : le fait n'est pas nouveau mais la malveillance a cette fois des conséquences directement mesurables jusque dans le courrier des lecteurs de blada.
Des nouvelles de Loïc Pillois et de son « acolyte » Guilhem Neyral, selon RFO.
« Acolyte », tel est bien le mot employé par le présentateur du journal à qui il nous faut rappeler que ce qualificatif est annoté au dictionnaire comme péjoratif. Rappellons aussi au passage que l'acolyte en question est toujours sur son lit d'hôpital, très affaibli, et qu'il n'a pas encore pu apporter son témoignage. Mais à RFO Guyane, on ne s'arrête pas à ce genre de détails, et le public suit bien la corrida. Deuxième banderille. Après avoir annoncé le coût indicatif des recherches pour retrouver Guilhem et Loïc, qui, selon RFO, auraient duré « deux mois » (le rectificatif n'est arrivé que le lendemain : en réalité trois semaines), le présentateur a ensuite précisé que « la préfecture ne comptait pas faire payer l'addition aux rescapés ». Tout de suite derrière, on enchaîne pour éliminer toutes les traces de bienveillance qui pourraient encore survivre à pareil énoncé, et c'est l'estocade : « des rescapés qui n'ont pas perdu de temps pour vendre leur histoire. Selon nos informations, l'un d'entre eux aurait un accord d'exclusivité avec un grand titre de la presse magazine ».
Bravo, RFO, ça c'est du grand journalisme !
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