Quand on veut être sectaire ou raciste (et misogyne ?), il vaut mieux confier les commentaires à quelqu'un d'intelligent et de cultivé. Ce n'est pourtant pas ce qu'a choisi de faire France-Guyane en cette journée internationale de la femme. Ainsi donc, pour critiquer un texte paru sur blada depuis plus de 15 jours (l'auteur a pourtant eu le temps de méditer sa réponse !), voilà que l'on a droit à des comparaisons d'une imbécilité crasse, mettant sur le même registre des éléments de patrimoine culturel (le gwo-ka guadeloupéen et les chants polyphoniques corses) et un objet bien réel, un gros tas de ferraille nommé camion du vidé de Kourou. Et si des connaisseurs ont cru reconnaitre dans cette confusion mentale les écrits d'un certain K.A., d'autres s'exerceront peut-être à analyser l'étrange transfert digne de la nouvelle citroën de Roland Barthes.
Et sur l'esprit de tolérance dont l'auteur croit pouvoir se targuer, là encore la stupidité et l'ignorance sont en première ligne. Parce que si le carnaval est bien un patrimoine culturel partagé par les populations noires et blanches de ce département, il indiffère profondément les populations autochtones, que l'on devrait, là encore, penser à respecter.
(Notre texte du 17/02 à l'origine de ce A pa mo ki di, ou comment vivre avec des oeillères et cultiver la médiocrité.)
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