Faut-il vraiment trouver normal d'être réveillé à 5 heures du matin par des hurlements proférés du haut des 50 000 watts du camion du vidé, pour s'entendre rappeler, oui à 5 heures du matin, que la parade du littoral a bien lieu le 23 février ? (sic) Il est pourtant tout à fait possible de s'amuser sans retenue tout en respectant les populations que le carnaval indiffère, en tout cas à 5 heures du matin. Mais s'il faut à tout prix utiliser ce porte-voix monstreux autrement que comme instrument de puissance d'une municipalité à l'agonie, dites bien à tous, du haut de ce tyran sonore, à travers toutes les rues du littoral, qu'à l'intérieur de la Guyane un peuple se meurt de l'orpaillage sauvage, et que la forêt amazonienne part en lambeaux.
Deux terribles reportages aujourd'hui sur le site de France Info, avec plusieurs bandes son : « Guyane : les Amérindiens victimes de l'orpaillage illégal » et « Orpaillage illégal en Guyane : une lutte impossible ? »
Et s'il était besoin de confirmer la triste réalité, un satellite - peut-être même lancé depuis Kourou - nous fournit des réponses : carte de la déforestation de la Guyane proposée par l'Université du Maryland. En jaune les zones déforestées en 2000, en rouge les zones déforestées en 2012. (Merci PMF !)
A lire ou à relire aussi, sur Guyaweb : « De Harpie en pis : les militaires ont déserté Dorlin », et « Le préfet tente de s'expliquer ».
*Les Hurleurs de Guyane ont vivement réagi à l'article de Frédéric Farine sur Guyaweb.
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