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Courrier des lecteurs

Nouveau courrier   
03/01/19
Frautosaure  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 03/01/19

Je pourrais me contenter de vous recommander le post de Frato qui tombe à pic pour illustrer ce que je viens de vous dire, mais ce serait trop facile.
Je n'ai pas à expliquer ici, je n'ai pas à me substituer aux élus guyanais. Contentez-vous de l'idée d'un chgt de statut spécifique, en dehors des 73/74. C'était déjà moi, que voulez-vous de plus ?
J'ai déjà fait le boulot de ces élus et contre leurs erreurs, ami Jcb. Gratos.
Demandez l'explication au président de la CTG, qu'il détaille au bon peuple pour quelle raison clame-t-il un chgt statutaire à présent après avoir combattu tout chgt en 2010.
Parce que le seul chgt survenu depuis c'est que la situation s'est empirée au sein de l'immobilisme qu'il défendait. Et, en plus, il s'approprie du taillé sur mesure (sui generis), ce qui est hautement ambitieux pour de si modestes compétences et hautement risqué pour la Guyane.

Drôle de se faire traiter "beau démocrate" par un anonyme...

frauto ,papa , pour te servir.....n'ecorches pas mon pseudo il a une longue histoire et je ne l'ai pas choisi, d'autres m'appellent satchagringo .....ça me fait de la peine de voir que c'est toujours kif kif genre papa galmot........

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03/01/19
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 03/01/19

Encore un beau démocrate ! Si vous l'expliquez comme ça, vous aurez le même résultat qu'en 2010: les gens ne lâcheront pas la proie pour l'ombre...

Je pourrais me contenter de vous recommander le post de Frato qui tombe à pic pour illustrer ce que je viens de vous dire, mais ce serait trop facile.
Je n'ai pas à expliquer ici, je n'ai pas à me substituer aux élus guyanais.

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03/01/19
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 02/01/19

Le statut EST la préoccupation numéro un des habitants de la Guyane. Aucune importance qu'ils en soient conscients ou non.

Encore un beau démocrate ! Si vous l'expliquez comme ça, vous aurez le même résultat qu'en 2010: les gens ne lâcheront pas la proie pour l'ombre...

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02/01/19
Frautosaure  (Kourou)      Politique et société

vendre le pays ...investir dans la connerie pour finir par se faire niquer.....si ça se trouve on blanchit du pognon sale sans le savoir..........bon nombre de couillons sur ce site deblaterent avec des mots chatiés ......les blaireaux sont de sortie........

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02/01/19
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 02/01/19

Une nouvelle constitution sui generis pour la Guyane ? On verra bien
Ce sera assez drôle: un referendum d'initiative politique, tout le contraire de l'initiative citoyenne, comme si le statut était la préoccupation numéro un des citoyens...lesquels chercheront surtout à ne pas perdre une miette des avantages que leur procure le statut actuel !

Le statut EST la préoccupation numéro un des habitants de la Guyane. Aucune importance qu'ils en soient conscients ou non.

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02/01/19
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 01/01/19

Prenez plutôt à l'inverse, l'homme étant primaire par rapport aux institutions.
Or, l'homme fait tout ce qu'il peut à son profit personnel et les institutions servent à imposer les règles de fonctionnement.
Si les institutions peuvent être corrompues par un groupe quelconque, c'est qu'elles ne sont pas/plus bonnes. Les tares de la Vème sont connues depuis sa rédaction, on n'assiste qu'à l'approfondissement de sa prévarication programmée. C'est la phase finale.

Vous gâchez ma joie de voir sur Guyaweb la compréhension de la nécessité de chgt statutaire ET sans 73 ni 74.
Même RAlexandre a retourné sa veste en ce sens à la lecture de Blada et de Guyaweb. Il a même appris l'expression "sui generis". Vous, vous risquez de rater le train :-)
La nécessité d'un chgt statutaire n'a rien à voir avec une volonté locale de rupture, c'est une évidence physique confirmée par une expérience de 70 ans. On le comprend ou pas.
Après, la qualité du chgt est une autre chose...

Une nouvelle constitution sui generis pour la Guyane ? On verra bien
Ce sera assez drôle: un referendum d'initiative politique, tout le contraire de l'initiative citoyenne, comme si le statut était la préoccupation numéro un des citoyens...lesquels chercheront surtout à ne pas perdre une miette des avantages que leur procure le statut actuel !

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01/01/19
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 01/01/19

Les institutions ne sont jamais que ce que les hommes en font...
Je ne crois pas aux vertus du changement statutaire s'il n'y a pas en même temps une volonté réelle de rupture (ici comme ailleurs...)
Sinon, c'est du tout changer pour que rien ne bouge (comme le fait très bien le LREM)

Prenez plutôt à l'inverse, l'homme étant primaire par rapport aux institutions.
Or, l'homme fait tout ce qu'il peut à son profit personnel et les institutions servent à imposer les règles de fonctionnement.

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01/01/19
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 31/12/18

Vous comprenez bien que le yakafokon vise d'une part l'idée naïve selon laquelle le RIC puisse être accepté et mis en place par ceux dont il cherche à diminuer les privilèges, et d'autre part l'idée selon laquelle le RIC puisse apporter les chgt nécessaires - au regard des revendications en vogue en tout cas.
Notez qu'un référendum est limité à des questions précises.. or, les pb sont d'un autre niveau.
Vous avez bien porté des couches à une époque et vous les avez pourtant abandonnées, n'est-ce pas ? La monarchie républicaine est pareille. C'est en son sein que l'intérêt général s'est perdu et c'est elle l'origine du dévoiement de l'administration en général, devenue vulgaire seigneurie anarchique. Vous ne pouvez pas vous accrocher à la république actuelle tout en critiquant ses tares intrinsèques, donc insurmontables.
Mes meilleurs voeux à Vous aussi.

Les institutions ne sont jamais que ce que les hommes en font...
Je ne crois pas aux vertus du changement statutaire s'il n'y a pas en même temps une volonté réelle de rupture (ici comme ailleurs...)
Sinon, c'est du tout changer pour que rien ne bouge (comme le fait très bien le LREM)

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31/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 31/12/18

Il y a différentes dépenses publiques : celles du fonctionnement d'une administration pléthorique et stérile qui voudrait passer pour du service public alors qu'elle n'est que mépris pour "l'usager", et celle de l'investissement sur le long terme qui consiste à adapter les outils de production et les hommes qui vont avec (l'éducation) aux nouveaux marchés internationaux de demain
Je considère que la 5ème république a joué ce rôle à ses débuts quand elle a permis à De Gaulle de lancer ces grands programmes civils et militaires qui ont modernisé la France, au prix il est vrai d'une certaine inflation qui n'a jamais été catastrophique. Depuis, on n'a plus d'inflation, mais on n'a plus de programmes non plus !
Ce n'est pas du yakafokon : vous avez peut-être remarqué une certaine mobilisation de toute la société, pas seulement des casseurs qu'on nous a montrés à la télé...
J'en profite pour vous présenter mes vœux ainsi qu'à tous les bladaunautes.

Vous comprenez bien que le yakafokon vise d'une part l'idée naïve selon laquelle le RIC puisse être accepté et mis en place par ceux dont il cherche à diminuer les privilèges, et d'autre part l'idée selon laquelle le RIC puisse apporter les chgt nécessaires - au regard des revendications en vogue en tout cas.

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31/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 30/12/18

ça sent le yakafokon. 

1.Difficile à imaginer le pouvoir actuel procéder à la mise en place des RIC
de manière honnête et efficace, alors que ce référendum vise à lui sucrer ses prérogatives seigneuriales. L'écart est trop grand pour une évolution peinarde. Autant de demander aux loups la mise en place des mesures de protection des brebis...

2. Pb de bonnes questions. Ce n'est pas des RIC dont le pays aurait besoin, mais d'une complète remise à plat de ses institutions. A défaut d'une nouvelle constitution il en faudrait des centaines ou de milliers de RIC pour arriver au bout...
Le premier RIC devrait porter sur une constitution toute nouvelle, mais l'idée n'existe même pas, le contenu encore moins.

A sa place foisonnent ces idées secondaires comme la dépense débridée à taux zéro par la planche à billet, la sortie de l'Euro, le Frexit ou le ISF.

Pourquoi l'Allemagne exportatrice devrait-elle accepter une inflation/dévaluation qui est la fuite permanente des canards boiteux ? Enfin, l'inflation n'est pas un "besoin", mais le résultat mécanique d'une faible compétitivité.
La réduction (du train de vie) de " l'Etat " est déjà une bonne idée, voyez-vous... Faut seulement se familiariser avec la véritable définition de "l'état"..

Chouard... OK que l'Etat crée la monnaie (de singe) quand il dépense (grâce à sa planche à billet que vous réclamez), mais qu'il la détruise au moment de recouvrir l'impôt... Je crains que EChouard n'ait une vision béate des choses.

Si la dépense publique constituait une création monétaire en soi positive, la France serait le pays le plus riche du monde, en étant la championne. L'essentiel des services publics constituent une dépense stérile au sens économique direct étant prélevée sur les réelles richesses créées.
Remarquez que durant ces dernières années le taux d'emprunt était à zéro ou presque, ce qui équivaut à la planche à billet réclamée par Vous et EChouard... sans aucun effet positif observable, malgré les dépenses publiques à la pelle...
Retenez que les pouvoirs publics sont tout sauf vertueux. C'est une réalité cullturelle, faut faire avec.
"L'Etat" serait asphyxié parce qu'il doit attendre l'arrivée de l'impôt pour dépenser ? Brr...

Il y a différentes dépenses publiques : celles du fonctionnement d'une administration pléthorique et stérile qui voudrait passer pour du service public alors qu'elle n'est que mépris pour "l'usager", et celle de l'investissement sur le long terme

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30/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 30/12/18

"Oui, je suis tout à fait conscient que la mise en place des RIC ET de leurs bonnes questions sont invraisemblables"
Pourquoi ? Des politologues compétents tel Yves Sintomer pensent le contraire, à condition d'y mettre des garde-fous:
https://www.agoravox.tv/actualites/citoyennete/article/tout-comprendre-au-ric-en-8-mn-ses-79901
Le RIC pourrait par exemple permettre à la société civile de remettre en cause la toute puissance des banques dans le financement de l'Etat, en imposant une renégociation de l'article 123 du traité de Lisbonne.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_sur_la_Banque_de_France
Ce serait mieux que de laisser s'envenimer la situation à un point tel que le Rassemblement National prenne le pouvoir et impose une sortie de l'Euro !
https://www.facebook.com/La.Tribune.des.Pirates/videos/766174583739163/

C'est bien ce qui risque d'arriver si la classe politique continue à être aux ordres des banques, si l'Etat ne réduit pas son train de vie et si l'Allemagne refuse la moindre inflation dont elle n'a pas besoin plus qu'elle a le plein emploi !

ça sent le yakafokon. 1.Difficile à imaginer le pouvoir actuel procéder à la mise en place des RIC de manière honnête et efficace, alors que ce référendum vise à lui sucrer ses prérogatives seigneuriales. L'écart est trop grand pour une évolution peinarde.

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30/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 29/12/18

L'équilibrage des droits de douane n'est pas du protectionnisme mais le rétablissement de la réciprocité, l'élimination salutaire d'un handicap injustifié de la sidérurgie US. Vous voyez la différence ?
Autant que j'en sache Trump agit essentiellement sur ce terrain. Mais il faudrait déjà que nous définissions ce que nous entendons par protectionnisme, ami Wap, car nos dictio semblent différents... Vous commencez ?
Vous venez d'admettre vous-même la futilité du protectionnisme, reconnaissant que "Sans garanties absolues d'ailleurs, puisque mondialisation oblige, le tissus industriel américain se nourrit aussi de l'acier à bas coûts extérieur". Tout à fait et ceci vaut pour tous, aussi pour la France, indépendamment de l'imperfection de la concurrence en toute échelle.
Dès lors, le protectionnisme n'est qu'une "arme" ratée, sauf exceptions historiquement rares. Ici et maintenant le protectionnisme n'a aucun sens, ce n'est qu'un pis-aller intellectuel. Ce n'est pas de l'idéologie mais du bon sens élémentaire. Amusez-moi un peu, quelles mesures protectionnistes envisagez-vous contre les autres pays de l'Union ? Concrètement ?
La domination du dollar et ses conséquences dépassent les mécanismes économiques.
Vos liens montrent que le "dumping social" se pratique en France aussi. En gros, vous vous plaignez du fait qu'il soit moins bénéfique pour la France que pour l'Allemagne qui souffre, malgré ce "dumping" (imaginaire) de manque de main-d’œuvre - versus chômage français...
L'Allemagne joue sa partition selon les mêmes règles communes qui, bizarrement, "desservent" la France. Même monnaie, même réglementation européenne, mêmes Européens libres à s'installer et travailler là où bon leur semble...
Vous admettez aussi le lien entre les performances de l'économie nationale (+ celles du secteur social) et le niveau des taxes intérieures. Mais alors qu'est-ce qui vous pousse à croire qu'une économie ait nécessairement besoin de protectionnisme ? Pourquoi la France en aurait Nécessairement et Naturellement besoin alors que l'Allemagne voisine n'en a point ?
Le hérisson européen a le ventre à l'air et les épines retournées pour cause de la médiocrité de ses dirigeants face à la politique commune (Schengen, Dublin), non pas à cause du libre-échangisme au sein de l'UE, face à laquelle vous proposez le protectionnisme.
Le gel des salaires - que vous visionnez - serait très positif, considérant que le revenu des Français BAISSE depuis longtemps déjà..., et remarquez que vous ne pouvez pas faire place aux très méchants immigrés de "bas coûts", d'une part parce que le Smic s'impose à tous, d'autre part parce qu'il n'Y A PAS d'emplois... contrairement à l'Allemagne.
15 à 20 % de chômage versus pénurie de main d'oeuvre = 2400 Euros pour un chauffeur débutant... Comparons ce qui est comparable. Oui, il y a des perdants partout. Et ?
(Pour info, l'explosion de l'agro-alimentaire allemand n'est pas due au "dumping social" mais à d'autres causes, inaccessibles en France.)
(Si vous êtes gentil je vous raconterai comment fabrique-t-on du travail au noir pour les très méchants Polonais, au grand soulagement de leurs clients gaulois dans le besoin et écœurés par la médiocrité de leurs dirigeants.)
En somme, vous évacuez tout questionnement sur la responsabilité interne. Vous rejetez tout sur les Autres, contre qui il conviendrait "se défendre".
Oui, je suis tout à fait conscient que la mise en place des RIC ET de leurs bonnes questions sont invraisemblables. Exactement comme le chgt statutaire ici : ni le bon personnel, ni la bonne question...
Mais rien n'interdit de considérer la bonne voie malgré qu'elle soit inaccessible, n'est-ce pas ?

"Oui, je suis tout à fait conscient que la mise en place des RIC ET de leurs bonnes questions sont invraisemblables" Pourquoi ? Des politologues compétents tel Yves Sintomer pensent le contraire, à condition d'y mettre des garde-fous:

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29/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 29/12/18

Votre "équilibrage des droits de douanes" c'est bien du protectionnisme… Et c'est bien un rapport de force. Quand Trump pénalise les importations d'acier ou d'alluminium chinois ou européens, il brandit juste la "faiblesse" alors toute relative de la première économie mondiale, du premier marché mondial, et de la première monaie mondiale… Il le fait pour favoriser et donc soutenir la production sidérurgique des états-Unis, et donc in-extenso son économie nationale. Sans garanties absolues d'ailleurs, puisque mondialisation oblige, le tissus industriel américain se nourrit aussi de l'acier à bas coûts extérieur. Et puisque vous admettez donc bien en creux que la concurrence libre et non faussée est un mythe pour gogos: "Les US sortent des règles communes tant que le dollar domine.". Vous aurez du mal à me convaincre du fait que le protectionnisme ne soit pas une arme économique comme une autre, y voir demblée une faiblesse c'est de l'idéologie. En pratiquant le dumping social à l'intérieur de l'Europe, l'allemagne en utilise une autre (arme économique)…et joue sa propre partition, au sein de ce qui est censé être une union. Et je vous accorde tout de suite que beaucoup de naïfs espérent encore y voir une union économique et social. Le hérisson européen a donc le ventre à l'air et les épines retournées, en dépit des illusions de regroupement…

La taxation interne est aussi un moyen d'équilibrage des budgets nationnaux (Etat et Régions). Sans rentrer dans le débat de son inéquité entre les différentes strates du corps social, ces budgets sont liés aux résultats globaux de l'économie intérieure. Et quand l'industrie et donc l'économie intérieure prend le bouillon faute de protectionnisme, les chômeurs sur le carreau ou les travailleurs pauvres, trouvent alors cette taxation interne insupportable, alors même qu'elle vient aussi participer à financer une partie de leurs prestations sociales. Fouarage économique, égal prise en charge en hausse, égal taxation interne en hausse. Pour rompre ce cercle vicieux, votre incitation et votre foi inébranlable dans les vertus de la compétition, impliquerait donc de geler les salaires comme longtemps en Allemagne (2000-2010), rabaisser le smic de 10% pour s'aligner sur celui de l'Allemagne, ou faire la place à des travailleurs à bas coûts venus de l'extérieur, comme en Allemagne… Ce qui risque de poser quelques soucis du côté de la France d'en bas. Surtout si le sentiment d'injustice fiscale prédomine…à juste titre à mon avis. L'envahissement récent des rues de la capitale, montre que le petit delta de docilité-abnégation du salariat Allemand, qui rend aussi son économie si forte (bravo à eux tout de même pour ce sens du sacrifice) n'est pas forcément totalement transposable en France. Et rappelons que la compétition a aussi ses trés nombreux "perdants perdus" en Allemagne. Tout ça pour ça… En tout cas, pas pour eux, si vous m'autorisez cette énième pleurnicherie.
https://www.inegalites.fr/La-pauvrete-en-Europe

Pas d'objections sur le RIC, mais il ne changera absolument rien… Tennez, ce serait comme miser sur le fait qu'un référendum local nous conduirait forcément vers plus d'autonomie politique. Naïf. Trés naïf. Vous le savez aussi bien que moi Gyz.

L'équilibrage des droits de douane n'est pas du protectionnisme mais le rétablissement de la réciprocité, l'élimination salutaire d'un handicap injustifié de la sidérurgie US. Vous voyez la différence ?

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29/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 29/12/18

Votre "équilibrage des droits de douanes" c'est bien du protectionnisme… Et c'est bien un rapport de force. Quand Trump pénalise les importations d'acier ou d'alluminium chinois ou européens, il brandit juste la "faiblesse" alors toute relative de la première économie mondiale, du premier marché mondial, et de la première monaie mondiale… Il le fait pour favoriser et donc soutenir la production sidérurgique des états-Unis, et donc in-extenso son économie nationale. Sans garanties absolues d'ailleurs, puisque mondialisation oblige, le tissus industriel américain se nourrit aussi de l'acier à bas coûts extérieur. Et puisque vous admettez donc bien en creux que la concurrence libre et non faussée est un mythe pour gogos: "Les US sortent des règles communes tant que le dollar domine.". Vous aurez du mal à me convaincre du fait que le protectionnisme ne soit pas une arme économique comme une autre, y voir demblée une faiblesse c'est de l'idéologie. En pratiquant le dumping social à l'intérieur de l'Europe, l'allemagne en utilise une autre (arme économique)…et joue sa propre partition, au sein de ce qui est censé être une union. Et je vous accorde tout de suite que beaucoup de naïfs espérent encore y voir une union économique et social. Le hérisson européen a donc le ventre à l'air et les épines retournées, en dépit des illusions de regroupement…

La taxation interne est aussi un moyen d'équilibrage des budgets nationnaux (Etat et Régions). Sans rentrer dans le débat de son inéquité entre les différentes strates du corps social, ces budgets sont liés aux résultats globaux de l'économie intérieure. Et quand l'industrie et donc l'économie intérieure prend le bouillon faute de protectionnisme, les chômeurs sur le carreau ou les travailleurs pauvres, trouvent alors cette taxation interne insupportable, alors même qu'elle vient aussi participer à financer une partie de leurs prestations sociales. Fouarage économique, égal prise en charge en hausse, égal taxation interne en hausse. Pour rompre ce cercle vicieux, votre incitation et votre foi inébranlable dans les vertus de la compétition, impliquerait donc de geler les salaires comme longtemps en Allemagne (2000-2010), rabaisser le smic de 10% pour s'aligner sur celui de l'Allemagne, ou faire la place à des travailleurs à bas coûts venus de l'extérieur, comme en Allemagne… Ce qui risque de poser quelques soucis du côté de la France d'en bas. Surtout si le sentiment d'injustice fiscale prédomine…à juste titre à mon avis. L'envahissement récent des rues de la capitale, montre que le petit delta de docilité-abnégation du salariat Allemand, qui rend aussi son économie si forte (bravo à eux tout de même pour ce sens du sacrifice) n'est pas forcément totalement transposable en France. Et rappelons que la compétition a aussi ses trés nombreux "perdants perdus" en Allemagne. Tout ça pour ça… En tout cas, pas pour eux, si vous m'autorisez cette énième pleurnicherie.
https://www.inegalites.fr/La-pauvrete-en-Europe

Pas d'objections sur le RIC, mais il ne changera absolument rien… Tennez, ce serait comme miser sur le fait qu'un référendum local nous conduirait forcément vers plus d'autonomie politique. Naïf. Trés naïf. Vous le savez aussi bien que moi Gyz.

On a bien compris depuis longtemps que vous êtes un grand démocrate !

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29/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 29/12/18

Elle dénonce bien l'europe libre-échangiste et sa dérive néolibérale et évoque la nécéssité d'un retour du protectionisme économique, et là-dessus il est clair qu'elle va à contre-courant des media mainstream. Si vous souscrivez à ce genre de clichés gauchistes, tout espoir n'est pas perdu camarade…

Elle ne considère pas qu'il suffit de rétablir l'ISF pour guérir tous nos maux bien français, où l'Europe n'y est pour rien !

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29/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 26/12/18

voici enfin une journaliste qui a tout compris, loin des clichés que vous vous obstinez à nous servir:
https://www.facebook.com/mich.ben.93/videos/10157035507076908/

Natacha Polony ayant selon vous tout compris, je vous laisse apprécier la proposition numéro 6/10 du journal Marianne dont elle est la directrice:

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29/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 29/12/18

Bêtises, affirmations dépassées, chiffres faux. yaka constater ce qui s'est passé depuis 2013...

29/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 26/12/18

Considérez ce bon quart d'h pris sur Noël comme signe de respect de ma part...

Un exemple de plus de la nécessité de l'esprit critique en tous lieux. Les mauvaises lectures peuvent se révéler dangereuses, voyez ce gars qui a appris sa promotion de général dans le groupe n°3, après avoir lu votre site - ou nos échanges...: https://www.youtube.com/watch?v=WOrNqRsUx_Y



Je vous crois sur parole quant au nombre des blindés. Cela dit, l'arrêt du financement de la procréation débridée et irresponsable n'aurait rien de technocratique mais de son contraire : il marquerait le retour du bon sens élémentaire qui voudrait que l'on fasse ce que l'on peut assumer, le surplus ne devant pas être à la charge des autres...
Je vous répète patiemment : technocrature signifie justement l'absence de bon sens, du recul et de la hauteur nécessaires devant des pb complexes. Vous finirez bien par l'assimiler, je vous fais confiance.

Votre approche de l'économie est biaisée et naïve. Vous croyez que l'action de la concurrence se résume à la loi du plus fort contre le plus faible - alors que c'est le plus capable contre le moins capable, appelé compétition - et vous avez encore la vision marxiste sur les capitalistes et votre irritation devant les actionnaires est désespérante.
Non, il n'y a plus de lien direct entre le niveau de protection social et les charges sociales, le système est devenu trop chaotique et vous devriez observez le décrochage de ces deux indicateurs.

La taxation est une politique intérieure, tandis que le protectionnisme est un comportement hérisson face à l'extérieur... adoubé par les faibles (c'est pour ça qu'ils sont faibles :-) , au lieu d'attaquer les origines communes de la taxomanie et du décrochage économique. Vous pouvez tjs pleurnicher sur le sort des petits gens, mais ça ne suffit pas pour avancer...

Trump fait essentiellement l'équilibrage des droits de douane que vous ne devez pas confondre avec les taxes intérieures, faits de gvt respectifs et éléments de la compétitivité...
Je vous fais remarquer que l'Allemagne évolue dans la même Europe que nous, sans avoir les mêmes soucis ni avec l'Euro "fort", ni avec les règles du libre-échangisme. Vous devriez comprendre dès lors que les pb ne viennent pas des décisions bruxelloises mais de l'armada locale...
Bruxelles n'a jamais confisqué les leviers des réformes aux pays membres. Bruxelles ne fait qu'exiger le respect des règles au service de la pérennité de l'Euro et de la cohésion de l'Europe (vis-à-vis de la France en tous cas) Il n'y a donc pas de "retour de la décision politique" depuis Bruxelles, mais il y aurait besoin d'une politique nationale différente - ce que le peuple ressent - mais assurément impossible dans la configuration nationale actuelle, car l'origine des pb ne sauraient être leur solution.

Vous confondez aussi économie et cohésion sociale. L'économie se base sur la compétition, avec sa "logique fondamentale", tandis que l'aide aux personnes vulnérables relève de l'action sociale. L'un des pb typiquement français est la confusion des règles de ces deux mondes et vous n'y échappez pas, étant socialisé sur place, je présume.
Comment soutenir cette révolte, sans remettre en cause la logique qui y a conduit?
En faisant droit à la réforme politique visée par le RIC. Si la réforme nécessaire aboutit, le reste suivra tout seul.

Le protectionnisme n'est pas un rapport de force mais une impasse garant de difficultés supplémentaires. Son refus n'est pas une faiblesse mais un signe de l'intelligence. Faiblesse est le refus des réformes nécessaires pour être capable de faire face au monde. Et la France est trop faible depuis trop longtemps...
Les US sortent des règles communes tant que le dollar domine.

Bien sûr que le « level playing field » parfait n'existe pas... donc, en avant la mégamine à cyanure sous prétexte de l'orpaillage existant ? Vous vous perdez dans trop de questionnements inutiles, comme si vous manquiez de fil directeur.

Les différences salariales et taxatoires ont leurs contre-coups, rassurez-vous. La dévaluation de la monnaie est une aide à très courte durée, ne jalousez pas le RU. Le Luxembourg est caricatural mais pourquoi cherchez les pailles chez les autres ? Comprenez enfin que le protectionnisme est coûteux et dessert l'efficacité de l'appareil productif. Regardez l'état des lieux, vous voulez y rajouter avec le protectionnisme ? Avec quel argent ?
Le travail forcé existe aussi en France. Insidieusement mais légalement.

Ce Lordon raconte des bêtises.

Votre "équilibrage des droits de douanes" c'est bien du protectionnisme… Et c'est bien un rapport de force. Quand Trump pénalise les importations d'acier ou d'alluminium chinois ou européens, il brandit juste la "faiblesse" alors toute relative de la première économie mondiale, du premier marché mondial, et de la première monaie mondiale… 

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29/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 29/12/18

Votre "alors que c'est le plus capable contre le moins capable, appelé compétition " est une réalité, et certaines pratiques en Allemagne le démontre aisément, car à moins que ce ne soit là que vision complotiste marxiste:

https://www.humanite.fr/social-eco/le-dumping-social-allemand-sur-le-banc-des-accuses-546793

"L’Allemagne pointée du doigt dans la crise de l’agroalimentaire. Le dumping social exercé outre-Rhin est considéré comme un des problèmes majeurs par les professionnels du secteur. En effet, la directive européenne de 1996, relative aux travailleurs détachés, permettant de faire appel temporairement à du personnel européen pour des missions précises, est détournée par le pays. Souhaitant monter en puissance dans l’agroalimentaire, l’Allemagne s’est engouffrée dans la brèche au début des années 2000. Résultat, dans un millier d’abattoirs, 80 à 90 % des ouvriers viennent de Roumanie, de Pologne ou même d’Ukraine. L’absence de salaire minimum outre-Rhin, combiné au rattachement des travailleurs au régime social de leur pays d’origine, fait baisser l’addition. Ainsi, le coût du travail est trois fois inférieur en Allemagne, soit de 6 à 7 euros contre 20 ou 21 euros dans les abattoirs bretons."

Pas certain que genre de "capacité" ou de "compétition" soit de nature à appaiser le gilet jaune.

Bêtises, affirmations dépassées, chiffres faux. yaka constater ce qui s'est passé depuis 2013...

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29/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 26/12/18

Considérez ce bon quart d'h pris sur Noël comme signe de respect de ma part...

Un exemple de plus de la nécessité de l'esprit critique en tous lieux. Les mauvaises lectures peuvent se révéler dangereuses, voyez ce gars qui a appris sa promotion de général dans le groupe n°3, après avoir lu votre site - ou nos échanges...: https://www.youtube.com/watch?v=WOrNqRsUx_Y



Je vous crois sur parole quant au nombre des blindés. Cela dit, l'arrêt du financement de la procréation débridée et irresponsable n'aurait rien de technocratique mais de son contraire : il marquerait le retour du bon sens élémentaire qui voudrait que l'on fasse ce que l'on peut assumer, le surplus ne devant pas être à la charge des autres...
Je vous répète patiemment : technocrature signifie justement l'absence de bon sens, du recul et de la hauteur nécessaires devant des pb complexes. Vous finirez bien par l'assimiler, je vous fais confiance.

Votre approche de l'économie est biaisée et naïve. Vous croyez que l'action de la concurrence se résume à la loi du plus fort contre le plus faible - alors que c'est le plus capable contre le moins capable, appelé compétition - et vous avez encore la vision marxiste sur les capitalistes et votre irritation devant les actionnaires est désespérante.
Non, il n'y a plus de lien direct entre le niveau de protection social et les charges sociales, le système est devenu trop chaotique et vous devriez observez le décrochage de ces deux indicateurs.

La taxation est une politique intérieure, tandis que le protectionnisme est un comportement hérisson face à l'extérieur... adoubé par les faibles (c'est pour ça qu'ils sont faibles :-) , au lieu d'attaquer les origines communes de la taxomanie et du décrochage économique. Vous pouvez tjs pleurnicher sur le sort des petits gens, mais ça ne suffit pas pour avancer...

Trump fait essentiellement l'équilibrage des droits de douane que vous ne devez pas confondre avec les taxes intérieures, faits de gvt respectifs et éléments de la compétitivité...
Je vous fais remarquer que l'Allemagne évolue dans la même Europe que nous, sans avoir les mêmes soucis ni avec l'Euro "fort", ni avec les règles du libre-échangisme. Vous devriez comprendre dès lors que les pb ne viennent pas des décisions bruxelloises mais de l'armada locale...
Bruxelles n'a jamais confisqué les leviers des réformes aux pays membres. Bruxelles ne fait qu'exiger le respect des règles au service de la pérennité de l'Euro et de la cohésion de l'Europe (vis-à-vis de la France en tous cas) Il n'y a donc pas de "retour de la décision politique" depuis Bruxelles, mais il y aurait besoin d'une politique nationale différente - ce que le peuple ressent - mais assurément impossible dans la configuration nationale actuelle, car l'origine des pb ne sauraient être leur solution.

Vous confondez aussi économie et cohésion sociale. L'économie se base sur la compétition, avec sa "logique fondamentale", tandis que l'aide aux personnes vulnérables relève de l'action sociale. L'un des pb typiquement français est la confusion des règles de ces deux mondes et vous n'y échappez pas, étant socialisé sur place, je présume.
Comment soutenir cette révolte, sans remettre en cause la logique qui y a conduit?
En faisant droit à la réforme politique visée par le RIC. Si la réforme nécessaire aboutit, le reste suivra tout seul.

Le protectionnisme n'est pas un rapport de force mais une impasse garant de difficultés supplémentaires. Son refus n'est pas une faiblesse mais un signe de l'intelligence. Faiblesse est le refus des réformes nécessaires pour être capable de faire face au monde. Et la France est trop faible depuis trop longtemps...
Les US sortent des règles communes tant que le dollar domine.

Bien sûr que le « level playing field » parfait n'existe pas... donc, en avant la mégamine à cyanure sous prétexte de l'orpaillage existant ? Vous vous perdez dans trop de questionnements inutiles, comme si vous manquiez de fil directeur.

Les différences salariales et taxatoires ont leurs contre-coups, rassurez-vous. La dévaluation de la monnaie est une aide à très courte durée, ne jalousez pas le RU. Le Luxembourg est caricatural mais pourquoi cherchez les pailles chez les autres ? Comprenez enfin que le protectionnisme est coûteux et dessert l'efficacité de l'appareil productif. Regardez l'état des lieux, vous voulez y rajouter avec le protectionnisme ? Avec quel argent ?
Le travail forcé existe aussi en France. Insidieusement mais légalement.

Ce Lordon raconte des bêtises.

Votre "alors que c'est le plus capable contre le moins capable, appelé compétition " est une réalité, et certaines pratiques en Allemagne le démontre aisément, car à moins que ce ne soit là que vision complotiste marxiste:

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29/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 26/12/18

voici enfin une journaliste qui a tout compris, loin des clichés que vous vous obstinez à nous servir:
https://www.facebook.com/mich.ben.93/videos/10157035507076908/

Elle dénonce bien l'europe libre-échangiste et sa dérive néolibérale et évoque la nécéssité d'un retour du protectionisme économique, et là-dessus il est clair qu'elle va à contre-courant des media mainstream. Si vous souscrivez à ce genre de clichés gauchistes, tout espoir n'est pas perdu camarade…

Répondre

26/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 26/12/18

Considérez ce bon quart d'h pris sur Noël comme signe de respect de ma part...

Un exemple de plus de la nécessité de l'esprit critique en tous lieux. Les mauvaises lectures peuvent se révéler dangereuses, voyez ce gars qui a appris sa promotion de général dans le groupe n°3, après avoir lu votre site - ou nos échanges...: https://www.youtube.com/watch?v=WOrNqRsUx_Y



Je vous crois sur parole quant au nombre des blindés. Cela dit, l'arrêt du financement de la procréation débridée et irresponsable n'aurait rien de technocratique mais de son contraire : il marquerait le retour du bon sens élémentaire qui voudrait que l'on fasse ce que l'on peut assumer, le surplus ne devant pas être à la charge des autres...
Je vous répète patiemment : technocrature signifie justement l'absence de bon sens, du recul et de la hauteur nécessaires devant des pb complexes. Vous finirez bien par l'assimiler, je vous fais confiance.

Votre approche de l'économie est biaisée et naïve. Vous croyez que l'action de la concurrence se résume à la loi du plus fort contre le plus faible - alors que c'est le plus capable contre le moins capable, appelé compétition - et vous avez encore la vision marxiste sur les capitalistes et votre irritation devant les actionnaires est désespérante.
Non, il n'y a plus de lien direct entre le niveau de protection social et les charges sociales, le système est devenu trop chaotique et vous devriez observez le décrochage de ces deux indicateurs.

La taxation est une politique intérieure, tandis que le protectionnisme est un comportement hérisson face à l'extérieur... adoubé par les faibles (c'est pour ça qu'ils sont faibles :-) , au lieu d'attaquer les origines communes de la taxomanie et du décrochage économique. Vous pouvez tjs pleurnicher sur le sort des petits gens, mais ça ne suffit pas pour avancer...

Trump fait essentiellement l'équilibrage des droits de douane que vous ne devez pas confondre avec les taxes intérieures, faits de gvt respectifs et éléments de la compétitivité...
Je vous fais remarquer que l'Allemagne évolue dans la même Europe que nous, sans avoir les mêmes soucis ni avec l'Euro "fort", ni avec les règles du libre-échangisme. Vous devriez comprendre dès lors que les pb ne viennent pas des décisions bruxelloises mais de l'armada locale...
Bruxelles n'a jamais confisqué les leviers des réformes aux pays membres. Bruxelles ne fait qu'exiger le respect des règles au service de la pérennité de l'Euro et de la cohésion de l'Europe (vis-à-vis de la France en tous cas) Il n'y a donc pas de "retour de la décision politique" depuis Bruxelles, mais il y aurait besoin d'une politique nationale différente - ce que le peuple ressent - mais assurément impossible dans la configuration nationale actuelle, car l'origine des pb ne sauraient être leur solution.

Vous confondez aussi économie et cohésion sociale. L'économie se base sur la compétition, avec sa "logique fondamentale", tandis que l'aide aux personnes vulnérables relève de l'action sociale. L'un des pb typiquement français est la confusion des règles de ces deux mondes et vous n'y échappez pas, étant socialisé sur place, je présume.
Comment soutenir cette révolte, sans remettre en cause la logique qui y a conduit?
En faisant droit à la réforme politique visée par le RIC. Si la réforme nécessaire aboutit, le reste suivra tout seul.

Le protectionnisme n'est pas un rapport de force mais une impasse garant de difficultés supplémentaires. Son refus n'est pas une faiblesse mais un signe de l'intelligence. Faiblesse est le refus des réformes nécessaires pour être capable de faire face au monde. Et la France est trop faible depuis trop longtemps...
Les US sortent des règles communes tant que le dollar domine.

Bien sûr que le « level playing field » parfait n'existe pas... donc, en avant la mégamine à cyanure sous prétexte de l'orpaillage existant ? Vous vous perdez dans trop de questionnements inutiles, comme si vous manquiez de fil directeur.

Les différences salariales et taxatoires ont leurs contre-coups, rassurez-vous. La dévaluation de la monnaie est une aide à très courte durée, ne jalousez pas le RU. Le Luxembourg est caricatural mais pourquoi cherchez les pailles chez les autres ? Comprenez enfin que le protectionnisme est coûteux et dessert l'efficacité de l'appareil productif. Regardez l'état des lieux, vous voulez y rajouter avec le protectionnisme ? Avec quel argent ?
Le travail forcé existe aussi en France. Insidieusement mais légalement.

Ce Lordon raconte des bêtises.

"Comment soutenir cette révolte, sans remettre en cause la logique qui y a conduit?
En faisant droit à la réforme politique visée par le RIC. Si la réforme nécessaire aboutit, le reste suivra tout seul." Sur ce plan, je vous rejoins tout à fait
Mais n'était-ce pas une promesse de Macron qui disait qu'il ferait de la politique "autrement" ?

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26/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 26/12/18

Désolé pour la nuit de Noël un peu gâchée… D'autant qu'in fine vous m'avez convaincu de mes errements, pour m'en expliquer je vous transcris l'extrait d'un blog spécialisé, sans doute victime de la même indigestion de grenouilles que moi, qui m'a induit en erreur:

"À chacun de ses (…) groupes sont fixés des montants « maximaux annuels », c’est à dire des sommes que leurs membres pourront se partager. Ainsi, le groupe 1 se verra attribuer 50.000 euros au titre de la « part fonctionnelle » et 31.500 euros au titre de la part variable », soit 81.500 euros au total.

http://www.opex360.com/2018/11/13/le-ministere-des-armees-va-octroyer-de-substantielles-primes-de-haute-responsabilite-a-certains-generaux/

J'ai pris pour argent comptant ce: "A chacun de ces groupes sont fixés des montants "maximaux annuels", c'est à dire les sommes que leurs membre pourront se partager"…

Je faisais donc la même interprétation que ce blog (l'ayant consulté avant le texte du décret) quand je lisais: "les montants maximaux par groupe". Mais a bien y réfléchir, vous avez je pense raison, on imagine mal les groupes inférieurs (hors le CEMA qui est tout seul) devant se créper le chignon pour discuter de leur répartition interne au groupe. En guise de punition pour ma bévue je vous ai donc fait le calcul, en remettant à mon tour un peu de foie gras (pourvu que JCB ne me poursuive de sa pique) sur le clavier de la calculette, et on est plus sur 5 ou 6 blindés légers (environ 3,5 millions de primes en tout).

Mais avouez que si cela dois faire de moi un technocrate que d'avoir malencontreusement considéré la notion de "partage" dans une logique d'attribution de prime… Je ne suis pas encore prêt pour aller frayer dans les hautes sphères. Bon sinon, de mon côté je ne vous embêtes pas plus que cela, on ne va pas faire du réchauffé pour les fêtes, sur la dimension fondamentalement technocratique (selon ma propre définition) de l'idée consistant à réguler le taux de natalité de groupes ciblés en leur sucrant spécifiquement leurs allocs familiales… L'abandon de l'humain au profit de la technique mécaniste qu'on vous dit.

Votre raison du plus fort contre le plus faible, a le trés grand mérite de coller à une certaine réalité immanente au principe de concurrence. Partant, il convient alors aussi d'admettre que les élites économiques bien plus fortes tout en haut de la pyramide, ont parfaitement raison d'aller confier la fabrication de leurs produits dans les pays de l'Est à bas coûts (pour en rester aux limites de l'europe) pour augmenter leur profits. Et il devient dés lors absurde d'oser imaginer que certaines faiblesses intellectuelles (niveau de protection social des salariés et donc charges sociales, plus élevés en France, synonymes de moins de profits pour les actionnaires) justifieraient d'envisager une taxation (protectionnisme) rétablissant un certain équilibre. Puisque fondamentalement on met en libre concurrence, et c'est tellement primordial…Le moins cher, le plus fort, le plus cher, le plus faible, même si on se doute que quelques ouvriers exploités doivent bien être en situation de faiblesse dans quelques usines aux coûts de production si fortichement bas… Mais après tout puisqu'ils sont faibles…

Trump (pas si faible et pas si immaginatif et qui taxe à nouveau donc) et Angella n'y sont pour rien si Nicolas et François ont remis les clés de la décision politique à Bruxelle, et à l'armada technocrate tout à son service du côté de Bercy, contre le choix de la population en 2005. Et Nicolas et François ont agit ainsi parce qu'ils baignent aussi au sommet de la pyramide. Et ils ont finalement bien raison, selon votre même logique de la raison du plus fort, puisqu'en l'occurence l'extrême faiblesse est du côté du "le peuple" qui dit non, et qui finalement se plie avec faiblesse… Le seul intérrêt d'un retour de la décision politique, serait d'enrayer la logique libre-échangiste Bruxelloise sinon quoi d'autre Gyz? Et pourquoi escompter une rébellion du peuple contre l'Etat, le pouvoir, les énarques, et que sais-je? Une telle hiérachie ne se justifie-t'elle pas aussi en soi par la sacrosainte loi de la concurrence, allias la sacrosainte raison du plus fort contre le plus faible, concurrences des parcours, des attouts, des milieux, qui place fatalement les uns au-dessus des autres socialement? Pourquoi lutter contre cela, quand on en adoube la logique fondamentale? Et certaines élites parvenues tout en haut, ont donc décidé que les règles de la concurrence et de l'équilibre budgétaire bruxellois, impose que le niveau de vie des gilets jaunes (au chômage parce que les usines se délocalisent, taxés pour l'équilibre rigoureux du déficit public) soit donc rogné au point de se rapprocher de celui des pays européens les plus défavorisés, plus concurrentiels en terme de coût de production. Comment soutenir cette révolte, sans remettre en cause la logique qui y a conduit?

Et sinon, je vous invitre à envisager l'idée que le protectionnisme soit aussi un rapport de force, avec ses avantages et ses dangers économiques. Le refus du protectionnisme économique résultant plus fréquemment d'une crainte, une faiblesse donc. Le fait que Trump puisse s'y adonner plus facilement résultant par contre de son sentiment de surpuissance économique, bien réel.

https://blog.mondediplo.net/2009-02-17-La-menace-protectionniste-ce-concept-vide-de-sens

"Redouter le « retour du protectionnisme » n’a en effet de sens que si nous estimons vivre dans une situation de non-protectionnisme. Dans le sabir communautaire international le non-protectionnisme a pour nom « level playing field », soit « terrain de jeu aplani », en d’autres termes : absence de toute aspérité et de toute dénivellation qui perturberait le parfait plain-pied où l’on veut jeter les compétiteurs. Mais ce non-protectionnisme existe-t-il ? Et même : pourrait-il jamais exister autrement qu’en fantasme ? À quelques malhonnêtes entorses près sans cesse corrigées par les bienveillantes autorités de la Commission, la concurrence non distordue règne, nous dit-on, en Europe. Concurrence non distordue vraiment avec l’Estonie qui fixe à zéro son impôt sur les sociétés (5) ? Avec la Roumanie où les employés de Renault-Dacia payés 300 euros par mois sont une sorte d’élite salariale ? Avec la Pologne qui refuse toute réglementation environnementale – et les coûts qui l’accompagnent ? Avec le Royaume-Uni qui dévalue subrepticement sa monnaie de 30% contre l’euro, et d’un claquement de doigts diminue d’autant ses prix d’export ? Avec le Luxembourg dont la transparence bancaire fait paraître limpide une flaque de pétrole ? Concurrence non distordue sans doute également avec la Chine, et aussi avec le Vietnam bien connu pour la générosité de sa protection sociale, ou pourquoi pas la Birmanie puisque BK Conseils nous certifie que le travail forcé y est une légende.
Tel est donc le tragique contresens de « l’anti-protectionnisme » qui s’obstine à créer les conditions formelles du marché en oubliant systématiquement toutes les protections structurelles qui rendent dès le départ l’échange inégal."

En espérant, par ces temps d'excès gastronomiques, que ce texte de Lordon n'affectera pas trop votre foi viscérale dans la sacrosainte concurrence libre et non faissée.

Considérez ce bon quart d'h pris sur Noël comme signe de respect de ma part...
Un exemple de plus de la nécessité de l'esprit critique en tous lieux. Les mauvaises lectures peuvent se révéler dangereuses, voyez ce gars qui a appris sa promotion de général dans le groupe n°3, après avoir lu votre site - ou nos échanges...

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26/12/18
Frautosaure  (Kourou)      Politique guyanaise

deux questions : pourquoi y'a pas de gilets jaunes en guyane ? rapport aux gens qui payent l'isf juste apres neuilly ou coincidence. ?.....................fanfan c'est quoi tes pyramides alu avec un rond dans le milieu ?

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26/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 26/12/18

"Or les citoyens pauvres ou riches ne font pas la mendicité, ils veulent simplement la justice: avoir la juste rémunération de leurs efforts et de leur travail."

Et bien justement, dans un monde libre-échangiste, pour les classes dominantes ultra-riches et même moins riches, il n'est pas fondamentalement "juste", ou clairement "ce n'est pas justice", que les gilets jaunes français, même mal payés ou au chômage, demeurent nettement mieux lotis que les ouvriers de Roumanie ou d’Estonie... C'est pour cela qu'elles promeuvent un système qui délocalise les moyens de production pourvoyeurs de salaires dans des endroits moins "injustement coûteux" de leur point de vue, ou bien taxent plus volontiers les strates inférieures pour équilibrer les budgets nationaux. Et elles ont parfaitement raison, puisque le peuple à la faiblesse de le leur permettre. Et vous vous voulez en plus leur faire cadeau de l'ISF...Mais enfin camarade, tu es "le peuple" ou tu fais semblant? On ne peut ainsi s'abriter derrière la faiblesse indéniable du politique, mais qui ne fait que servir les plats, pour refuser de voir cela.

voici enfin une journaliste qui a tout compris, loin des clichés que vous vous obstinez à nous servir:
https://www.facebook.com/mich.ben.93/videos/10157035507076908/

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26/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 26/12/18

ouaf, ouaf ! l'argumentaire pro ISF me parait extrêmement simpliste, militant, et c'est vous qui me traitez de binaire !
En effet, je ne fréquente pas Spinoza tous les jours, mais je crois connaitre un peu l'histoire de France, en particulier la contemporaine, et il y a longtemps que j'ai compris deux choses:
-une, le politique n'a de pouvoir que s'il a suffisamment de moyens (en espèces sonnantes et trébuchantes) pour soutenir sa politique Sinon, il ne peut que soutenir celle qui lui est dictée par ceux qui ont ces moyens, c'est le cas en ce moment pour les milieux financiers qui ont fait élire Macron.
-deux, la prospérité (c'est à dire l'acquisition de richesses que le politique peut ensuite redistribuer comme il le souhaite) repose sur la croissance, et la croissance repose sur la confiance Or en France il y a bien longtemps que plus personne n'a confiance dans les politiques, pas plus les riches que les pauvres. La suppression de l'ISF ne permettrait de garder et investir en France des capitaux (français) disponibles que si leurs détenteurs avaient confiance dans leur bon usage, et que les règles ne changeraient pas dès les élections suivantes. Depuis Mitterrand en 81 ça n'a plus jamais été le cas, lui-même ayant changé de cap au cours de son premier septennat, puisqu'il n'avait pas les moyens de sa politique. Les politiques croient à tort que les riches comme les pauvres aiment les cadeaux qu'ils ont le pouvoir de faire alors qu'ils n'en ont pas les moyens (2 exemples: les 35 heures pour les pauvres, la suppression de l'ISF pour les riches) Or les citoyens pauvres ou riches ne font pas la mendicité, ils veulent simplement la justice: avoir la juste rémunération de leurs efforts et de leur travail. Mais les politiques, qui n'ont pour la plupart jamais travaillé, ne comprennent même pas le sens du mot travail.

"Or les citoyens pauvres ou riches ne font pas la mendicité, ils veulent simplement la justice: avoir la juste rémunération de leurs efforts et de leur travail."
Et bien justement, dans un monde libre-échangiste, pour les classes dominantes ultra-riches et même moins riches,

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26/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

voir le paon, l'autruche et les poulets:
https://www.facebook.com/ElodiePouxHumoriste/videos/2463784027026399/
savoureux...

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26/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 25/12/18

Il y a embrouille dans l'air, ami Wap. J'aime pas ces calculs fouille-poche-des-autres, mais vous m'y invitez avec insistance. J'ai regardé votre lien un jour de Noël.

Vous dites que le système de primes représente 38% de la rémunération des plus gradés. OK.
Vous dites que ces primes sont à présent refondues dans une (= cette) "grosse" prime partiellement au mérite, la "grosseur" indiquant 283 000 €, majoré à 303 875 € et réparti entre nos 61 pontes de l'armée, dites-vous, ce qui est risible en soi mais vous ne percutez pas. (Les généraux de Burundi touchent plus de primes...)
Le tout PAR AN, et en remplacement de 38 % de leurs revenus actuels... Vous ne percutez tjs pas...

Vous dites que cette somme est répartie entre les 61 hauts gradés, dont le CEMA à lui seul peut encaisser 93 725 €, près du tiers donc. Le reste étant réparti parmi les 60 autres officiers. Et ça, vous avalez comme cigogne la grenouille. Vous ne percutez tjs pas..

D'après votre vision,
les 7 officiers du groupe 1 toucheront 50 000/7 31 500 /7 = max 11 642 Euros
Les 2 officiers du groupe 2 auront 21 500 + max 11 500 = max 33 000 Euros
Les 28 officiers du groupe n° 3 seront gratifiés de 38 000 / 28 = 1357 Euros, plus éventuellement 13 500 / 28 = 482 Euros, ce qui fait max. 1839 Euros par an.
Les onze du groupe 4 auront 3181 + max 909 = max 4090 Euros, les six du groupe 5 auront 5 333 + max 1250 = max 6583 Euros.

Le tout PAR AN, et en remplacement du 38 % de leurs revenus actuels... Rien ne vous gêne ? Même pas les différences invraisemblables entre les groupes, à l'inverse de l'ordre hiérarchique de surcroît, ne vous interpellent pas ?
A vous confier la gestion de l'armée et c'est le coup d'état immédiat, cher Ami.

En fait, vous avez mal compris : "Les montants maximaux annuels par groupe..." ne signifie pas le budget annuel réservé à l'ensemble du groupe, mais les montants max. pour chaque membre du groupe...
Voyez, vous en êtes un authentique technocrate de démonstration. Calculez donc le nombre de blindés en fonction :-)

Il en résulte aussi qu'il nous est déconseillé de discuter d'économie (gardons la sympathie...), n'ayant pas les mêmes codes. Pour moi la concurrence non faussée n'est pas "sacro-sainte" dédaigneux, mais le préalable de la compétitivité et la base de l'économie. La pression bruxelloise sur la concurrence et le libre échange est positive pour la France qui en a besoin.
Le protectionnisme économique est la solution imaginaire du faible. Vous vous plaignez de son absence alors que le gvt le pratique à grande échelle. (STX, Arcelor etc) Le pb est que le protectionnisme français pèse peu par faute d'argent pour le financer...
(Votre position me rappelle l'effondrement de FHollande qui déclara que le déficit de la France est la faute de l'Allemagne parce qu'elle accumule des excédents... Là, on baisse le rideau...)
Vous dites bien que le bureaucrate (qui n'est pas technicien, faute de métier concret) l'emporte parce que le politique renonce au choix politique. Je vous en félicite, vous vous approchez aux pb réels, mais comment pouvez-vous imputer cette défaillance nationale aux échanges, à Trump et à l'Allemagne ?
Le sémantique doit nécessairement être rigoriste. Puisque vous dites vous-même que les controverses (intervenues en France) sur la définition de la technocratie (que de blabla !) n'ont pas contribué à clarifier le sujet, veuillez comprendre que je garde ma définition du technocrate : un barbare de son métier réel qui manque de recul et de mesure...:-)
Joyeux Noël s'il vous concerne.

Désolé pour la nuit de Noël un peu gâchée… D'autant qu'in fine vous m'avez convaincu de mes errements, pour m'en expliquer je vous transcris l'extrait d'un blog spécialisé, sans doute victime de la même indigestion de grenouilles que moi, qui m'a induit en erreur:

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26/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 23/12/18

Pas du tout les riches sont généralement des personnes intelligentes, agréables et sympathiques sur le plan humain… Puisque décidément vous y tennez temps, petite confidence j'aurais plutôt une certaine circonspection envers l'attitude du ventre mou, de la classe intermédiaire la plus puissante et la plus veule aussi, vous savez, celle à laquelle nous appartenons vous et moi… Mais bon. Mépris du peuple, haine des riches, vous êtes toujours ainsi dans la surintéprètation affective? C'est un peu binnaire je trouve… Mais pas si erroné cela-dit, vous devriez donc suivre votre intuition pour deviner qu'un avis objectif ça n'existe pas, ce sont nos affects qui sont les opérateurs de la valeur que nous assignons aux choses, en clair on accorde de la valeur à ce que l'on désir en tout subjectivité.

"NOUS NE DÉSIRONS PAS UNE CHOSE PARCE QUE NOUS LA JUGEONS BONNE, MAIS NOUS LA JUGEONS BONNE PARCE QUE NOUS LA DÉSIRONS. (SPINOZA).

Coïncidence heureuse, il se trouve que le promoteur de cette thérorie des affects selon la philosophie de Spinoza, a aussi une formation d'économiste et un avis (purement économique). trés démonstratif sur la question de l'ISF. Aucun dogmatisme, juste des chiffres en principe vérifiables. Qui sait, vue votre accointance du moment avec "le peuple" et sa révolution, vous aurez peut-être l'oreille plus attentive qu'à l'accoutumée et parviendrez à surpasser vos préjugés (c'est un gauchiste, vos affects tristes envers cette qualité forgeront forcement en vous une inclination à le prendre irrésistiblement pour un menteur haïssant les riches…). https://www.youtube.com/watch?v=w_uhUdZQMAQ

ouaf, ouaf ! l'argumentaire pro ISF me parait extrêmement simpliste, militant, et c'est vous qui me traitez de binaire ! En effet, je ne fréquente pas Spinoza tous les jours, mais je crois connaitre un peu l'histoire de France, en particulier la contemporaine, et il y a longtemps que j'ai compris deux choses:

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25/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 24/12/18

Perdu, c'est bien annuel, l'article 2 le précise clairement "les montants maximaux annuels par groupe...". Peu couteux je vous dis. Et à mon tour de convoquer votre sens des réalités, car on imagine quand même assez mal le CEMA toucher une prime mensuelle de 93 000 € par mois, en plus de sa solde mensuelle qui doit tourner autour des 10 000€.

Le traité de Lisbonne c'est l'acte qui entérine clairement la fin (bien entamée) de l'interventionnisme des Etats souverains dans le soutien de leur économie, because une idéologie de la sacrosainte "concurrence non faussée", et donc de fait, à partir de là les gouvernements deviennent effectivement impuissants, impossible de contrer le libre-échange de productions à bas coup venus des pays voisins, pas plus que d'empêcher la délocalisation des usines vers les pays dont la main d'oeuvre est moins chère… C'est cela le virage ultra-libéral européen, ou libre-échangiste si vous préférez. L'interdiction de tout protectionnisme économique en somme. C'est ce qui avait été refusé par référendum en 2005. En contournant l'obstacle pour signer le copié-collé de Lisbone, nos dirigeants ont bien pris le virage…

Pourquoi? Pour suivre la la doxa nélibérale anglo-saxonne, sous la pression intransigeante de l'Allemagne (vos gagnants pas perdus). Lesquels anglo-saxon sont désormais en train de nous remettre dans le vent en enttament maintenant leur revirement protectionniste. Là ou nous voyons le diable du protectionnisme, et englués dans le dogme de "la liberté de commerce", eux s'adaptent avec pragmatisme. Allez donc expliquer la liberté de commerce à Trump lorsqu'il se met à faire grimper les taxes douanières sur l'acier… Privilège de gagnant il est vrai.

Dans la définition proposée, c'est le "agit et décide" qui est important. Un technicien a le droit d'être borné sur les considérations techniques de son métier, au-dessus de lui un homme politique élu est censé décider en incluant d'autres considérations (sociales ou sociétales). Dés lors que le technicien l'emporte sur la décision parce que le politique renonce au choix politique (la tâche complexe) et se plie uniquement au choix économique ou technique (borné), on bascule dans la technocratie… Typiquement le cérail de Bercy.

Pour le trivial et les exemples de terrain, lire Marie-Noëlle Lienmann (ancienne ministre et élue de terrain): "Coup de gueule contre la technocratie - Les canibales de l'Etat".

Ou à un niveau plus politicien, un autre cieux crabe politique, Gérard Collomb:
Q: Le « nouveau monde » d’Emmanuel Macron, son cabinet, les députés de La République en marche sont-ils « déconnectés » des réalités ?
R: Les cabinets pèsent sans doute d’un trop grand poids avec des jeunes gens brillants sur le plan théorique mais n’ayant pas forcément l’expérience de la vie de tous les jours. Or je pense qu’un ministre n’est pas là pour répéter les éléments de langage présentés par les conseillers. Leur formation est d’ailleurs assez homogène et je regrette que les économistes et les universitaires qui ont participé à la campagne n’aient pas aujourd’hui plus de place. Leur absence renforce le caractère technocratique des décisions prises."

https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/05/gerard-collomb-la-situation-appelle-a-se-rassembler-plus-qu-a-se-fractionner_5392925_823448.html

Ou encore:
https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/11/06/emmanuel-macron-un-pouvoir-technocratique-a-distance-du-jeu-politique_5210654_823448.html

Et encore une fois, votre rigorisme sémantique, mériterait quelques précautions, comme l'explique assez bien cet avertisement universitaire, même s'il date:

"Comme tant d'autres mots utilisés dans les sciences sociales, le terme « technocratie » est loin d'être employé en un sens uniforme. Les controverses, souvent partisanes, intervenues en France sur les idées de Burnham, n'ont pas contribué à clarifier le problème. Faute d'une acception généralement admise – situation qui facilite la formulation de jugements contradictoires sur la portée du phénomène – essayons de délimiter les contours de cette notion et de la situer par rapport à la politique. Les mots « technocratie » et « technocrate » sont devenus d'un usage com- mun en France aussi bien dans les dissertations de style universitaire que dans les polémiques de la vie quotidienne. Il n'en va pas de même dans les autres pays européens où cette terminologie demeure peu connue et à peine utilisée (les phénomènes correspondants étant englobés dans l'étude de la bureaucratie)."

"La technocratie trouve son fondement initial dans le culte de l'efficacité qui traduit le souci d'obtenir le maximum de résultats pour le minimum d'efforts. Cette attitude, qui s'accompagne le plus souvent de réticences à l'égard des autorités politiques traditionnelles, implique une grande confiance dans la valeur du raisonnement expérimental pour la solution des problèmes sociaux. Elle conduit fréquemment, mais pas obligatoirement, à favoriser, selon l'expression de D. Dubarle, la remise au technicien d'un certain empire sur les affaires collectives."

"Envisagée dans l'optique de cette étude comme le dessaisissement de l'homme politique au profit du technicien - ou l'acquisition par le second d'une influence décisive sur le premier – la technocratie y sera analysée sur un double plan : la pénétration effective de l'élément technocratique dans l'appareil gouvernemental ; le contenu et les dimensions de l'idéologie technocratique, qui affirme le bien- fondé et souhaite l'élargissement de ces tendances. On admettra sans peine que ce sont là deux aspects étroitement complémentaires de la question."

"Réserve faite de brèves allusions à d'autres systèmes, ce travail concerne exclusivement les pays à régime politique représentatif, la France ayant constitué le modèle de base et le principal objet de l'étude."

Jean MEYNAUD, La technocratie. Mythe ou réalité ? (1964) - son ouvrage complet ici:
http://classiques.uqac.ca/contemporains/meynaud_jean/technocratie_mythe_realite/technocratie_mythe_realite.pdf






Le technocrate

Il y a embrouille dans l'air, ami Wap. J'aime pas ces calculs fouille-poche-des-autres, mais vous m'y invitez avec insistance. J'ai regardé votre lien un jour de Noël.
Vous dites que le système de primes représente 38% de la rémunération des plus gradés. OK.

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24/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 23/12/18

Olé, olé, il s'agit d'une somme mensuelle ?! Parce que j'ai crû comprendre que prime signifie cadeau ponctuel de fin d'année, alors que le texte parle d'indemnités, régulières donc... Ca change tout, évidemment. Si c'est mensuel, alors le compte est bon.

Ne m'accordez pas ce que je n'ai pas dit : l'odeur de libéralisme apporté par les directives libre-échangistes et anti-protectionnistes européennes ne représente pas le diable et ne pose problème que parce que son pendant est ignoré par ici.
La violation du référendum de 2005 n'a rien à voir avec le libéralisme, c'est un pb de politique intérieure ayant les mêmes racines que la faiblesse de compétitivité. Quant aux choix politiques donc, la violation de la démocratie est une chose, l'incapacité de s'adapter aux règles de la compétition en est une autre. Le "choix" politique crucial reste le refus/l'incapacité de faire ce qu'il serait nécessaire.

Votre définition du Technocrate me pose pb : "... qui agit, décide en fonction de données techniques ou économiques..."
Sincèrement, où vous voyez cette technocratie ? Besoin de vous prouver l'ignorance des "données techniques ou économiques", en commençant par le déficit habituel depuis 1974 et terminant par la moquerie de EPhilippe sur le déficit à 100 % ?

Pour moi, le technocrate est qqn qui est borné de son métier - parce qu'IL A UN METIER. Mais qui manque de culture et d'ouverture, ce qui le rend inefficace devant les tâches complexes.
Non, nous avons des bureaucrates. Sans métier et sans succès.
Si vous écartez d'emblée ces définitions, vous aurez du mal à y voir clair.

Le mot "libéralisme" n'est pas polysémique mais abusivement utilisé, notamment à la place du libertinage et du cosmopolitisme forcé.
Il n'existe pas de "libre-échangisme économique débridé". Il n'y a que liberté de commerce, intimement liée aux libertés individuelles. La liberté de commerce ne devient "débridée" que chez les perdants perdus. A votre convenance.

Perdu, c'est bien annuel, l'article 2 le précise clairement "les montants maximaux annuels par groupe...". Peu couteux je vous dis. Et à mon tour de convoquer votre sens des réalités, car on imagine quand même assez mal le CEMA toucher une prime mensuelle de 93 000 € par mois, en plus de sa solde mensuelle qui doit tourner autour des 10 000€.

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23/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 23/12/18

Mon cher Gyz, par ces temps d'arrosage de fins de soirées excessifs, je suis peut-être à côté de la plaque, je vous soumets donc le détail des éléments du clacul, les "on dit" provenant officiellement du décret accessible à tous… Pourvu qu'il soit fiable.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000037598548&dateTexte=&categorieLien=id

Vous avez raison de me reprendre, les 283 000€ ne totalisent en fait que 5 groupes inférieurs (sur les 7 totaux et ne concernent donc que 54 officiers généraux qui se répartissent cette prime (vous avez de quoi vérifier). Le volume à répartitir étant évidement trés dégressif en fonction de la hiérarchie, Gyz, un peu de sens des réalités comme cous dites.

En lisant mieux le décret (article 4) les montants alloués aux deux groupes supérieurs manquants sur les tableaux (hors-groupe 1 càd le big boss (CEMA) à lui tout seul, et le hors-groupe 2, 6 chefs d'Etat Major), ne peuvent excéder respectivement 15 et 10% du groupe 1, soit +12 225€ et +8150€ (part fonctionnelle et part variable confondues). Soit au total, non pas 283 500€, mais bien 303 875€ de primes pour haute responsabilité à répartir entre nos 61 pontes de l'armée, avouez que ça reste trés faible, peu couteux donc…Et je maintiens donc la comparaison avec le demi-blindé et le saleur annuel d'un haut fonctionnaire de Bercy, en vous laissant vérifier mes calculs, et en m'excusant si toutefois ils sont bons, pour l'écart abyssal de 20 000€. Pour info, la répartition étant dégressive, le CEMA, chef d'état-major des armées, situé tout en haut de la pyramide, toucherait au max 93 725€…De quoi faire un peu plus le beau face à votre commissaire, voilà pour la réalité du décret.

Vous avez raison la tournure ultra-libérale nous vient des directives libre-échangistes et anti-protectionnistes européennes, nos présidents n'y pouvant effectivement plus grand chose. Le virage ultra-libéral est donc lié à l'adoption, et la non remise en cause par la suite, du traité de Lisbonne (Sarko) qui passa outre le non démocratique au traité de Rome 2004. Si ce n'est pas là un choix politique crucial de nos présidents, qu'est-ce que c'est?

Technocrate: "Partisan de la technocratie; personnage politique ou haut fonctionnaire qui agit, décide en fonction de données techniques ou économiques et sans donner la priorité aux facteurs humains."… Si vous écartez d'emblée cette définition à propos de notre élite politique, nous aurons beaucoup de mal à échanger sur le sujet…

Le mot "libéralisme" étant notoirement polysémique, vous avez à mon avis tort de buter ainsi dessus, en invoquant de façon si abrupte l'inculture régnante (et je ne faisais évidement pas allusion aux libertés individuelles, mais bien au libre-échangisme économique débridé). N'importe quel individu même peu cultivé, sait en principe ce que cela signifie.

Olé, olé, il s'agit d'une somme mensuelle ?! Parce que j'ai crû comprendre que prime signifie cadeau ponctuel de fin d'année, alors que le texte parle d'indemnités, régulières donc... Ca change tout, évidemment. Si c'est mensuel, alors le compte est bon.

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23/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 23/12/18

Voyons cher Ami, vous devez posséder une suffisante capacité de distinction pour apprécier ce "on dit" à sa juste valeur... Vous ne croyez tout de même pas que la "prime de haute responsabilité" de 61 généraux serait de l'ordre de 283 000 Euros ?
4640 Euros par an et par général ? Vous êtes prêt à croire que c'est avec cela que l'exécutif "resserre les rangs" ? :-))
Alors qu'un simple commissaire de police touche une "prime de fin d'année" de l'ordre de 20 à 30 000 Euros, automatiquement et sans "obligation de résultat" ?
Allons allons. Un peu de sens des réalités, svp.

Le "resserrement des rangs" par les tenants de l'appareil régalien est d'une logique élémentaire, tout en étant une perte de temps dans l'absence des chgt nécessaires qui ne sont et ne seront pas envisagés faute d'intelligence tout court, ce qui condamne la France à la descente. Oui, ça peut tenir encore un moment par le resserrement de l'appareil oppressif, mais la catharsis ne sera que plus déflagrante.

Il me peine à vous dire que ni Sarko ni Hollande ni Macron n'ont jamais pris le moindre "virage ultra-libéral". Un président français en est incapable de par son poste. Une telle croyance n'est que le reflet de l'inculture régnante qui ignore le sens du mot libéralisme.

De même, notre structure administrative n'est point technocratique, mais bureaucratique.
Technocrate signifie autre chose, oubliez ce mot.

Mon cher Gyz, par ces temps d'arrosage de fins de soirées excessifs, je suis peut-être à côté de la plaque, je vous soumets donc le détail des éléments du clacul, les "on dit" provenant officiellement du décret accessible à tous… Pourvu qu'il soit fiable.

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23/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 22/12/18

Je n'ai pas encore d'avis sur l'ISF, j'attends d'avoir un bilan objectif
Par contre, rétablir l'impôt sur les sociétés est une énorme bêtise : ce n'est pas aux sociétés compétitives qu'il faut demander une contribution qui risque de les pénaliser dans leur compétition, mais à leurs propriétaires, surtout ceux qui se sont enrichis grâce à la grande loterie de la bourse !
Chacun sait que cette loterie est souvent biaisée et que la valorisation boursière n'a rien à voir avec la valeur intrinsèque de la société
Vous avez une telle haine des riches que vous préférez la compagnie des pauvres ?

Pas du tout les riches sont généralement des personnes intelligentes, agréables et sympathiques sur le plan humain… Puisque décidément vous y tennez temps, petite confidence j'aurais plutôt une certaine circonspection envers l'attitude du ventre mou, de la classe intermédiaire la plus puissante et la plus veule aussi, vous savez, celle à laquelle nous appartenons vous et moi…

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23/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 22/12/18

Pour l'armée ont parle de 283 000€ en tout (part fonctionnelle et variable confondue) partagés par les 61 hauts gradés concernés par cette prime de haute responsabilité. La moitié du coût d'un blindé léger. Le coût salarial d'un haut fonctionnaire de Bercy… Un pourre-boire pour la macronie. D'accord sur la conclusion. Macron n'y pourra rien, pas plus que Sarko ou Hollande avant lui, dont il n'a fait qu'accentuer le virage ultra-libéral et technocratique. Le peuple lui en voulant méchament d'incarner la fin définitive de la comédie du faux clivage gauche/droite, qui maquilla encore un temps la scène politique. Par contre, vu le niveau actuel d'atomisation de la vie politique française, on devine facilement que seule la puissance d'Etat apparente, tient encore tout le bousin en place. En dernier recours, ce réflexe de resserrement des rangs à tous les niveaux de l'appareil régalien, encore une fois ce n'est pas si absurde. Tenir les flics et l'armée, pas besoin d'être Machiavel pour en comprendre l'utilité par les temps qui courent, face au néant des solutions économiques, et au déficit d'intelligence politique pouvant y concourir. Mais cela, tous les seuils de déclassement n'étant pas atteints (classe moyenne encore à l'aise) ça peut tenir encore un moment…

Voyons cher Ami, vous devez posséder une suffisante capacité de distinction pour apprécier ce "on dit" à sa juste valeur... Vous ne croyez tout de même pas que la "prime de haute responsabilité" de 61 généraux serait de l'ordre de 283 000 Euros ?

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22/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 22/12/18

Nominalement les primes ont augmenté. Il est vrai que l'incertitude de la part variable permettrait aussi la modération de l'ensemble, peut-être même par rapport à ce qui était avant, mais cette modération ne paraît pas le leitmotif premier... Vous avez bien compris qu'il ne s'agit pas ici du management classique, mais de l'assurance...
L'antinomie anthropologique se trouve plutôt dans l'origine de l'incompatibilité entre mérite/performance et la configuration/les règles de l'administration.
Le décalquage de la culture et les recettes de l'entreprise sur le fonctionnement de l'administration est un non-sens par ici. Les pb gaulois sont loin en amont, exactement comme dans le domaine économique où l'exécutif commence par ronger les revenus des gueux au lieu de s'attaquer aux causes premières du décrochage généralisé. C'est hors de portée pour la structure actuelle, Macron n'y pourra rien.

Pour l'armée ont parle de 283 000€ en tout (part fonctionnelle et variable confondue) partagés par les 61 hauts gradés concernés par cette prime de haute responsabilité. La moitié du coût d'un blindé léger. 

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22/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 22/12/18

Au fait, maintenant que cette aristocratie énarchique au pouvoir vous provoque quelques bouffées révolutionnaires, vous me confirmez que son fait d'arme le plus significatif, celui auquel Macron s'accroche tant et tant, à savoir la suppression de l'ISF, constitue le pire affront qui ait été fait au peuple. Protéger les copains les plus riches de l'impôt, pendant que le peuple lui se saigne… Vous me confirmez que vous saississez bien désormais l'odiosité de la chose? Ou vous campez toujours sur vos lubies passées? Attirer, retenir les plus riches qui soi-disant investissent, et autres naïvetés servant surtout à justifier le maintien d'une "élite qui distribue les miettes", comme vous le dites si bien?

 

Je n'ai pas encore d'avis sur l'ISF, j'attends d'avoir un bilan objectif
Par contre, rétablir l'impôt sur les sociétés est une énorme bêtise : ce n'est pas aux sociétés compétitives qu'il faut demander une contribution qui risque de les pénaliser dans leur compétition, mais à leurs propriétaires, surtout ceux qui se sont enrichis grâce à la grande loterie de la bourse !

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22/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 22/12/18

On en sait un peu plus sur la "racaille de banlieue", "tueuse de flic" qui a balancé des pavés et des bouteilles d'acétone sur les flics qui protégeaient la préfecture du Puy-en-Velay… Vous allez être déçu du casting JCB... Vos "terroristes" ont bien été condamnés par la justice, mais ce sont juste de pauvres imbéciles…entrainés par la colère et l'inhibition de l'effet de foule.

https://www.leveil.fr/puy-en-velay/faits-divers/2018/12/03/violences-a-la-prefecture-du-puy-en-velay-prison-ferme-pour-deux-des-trois-gilets-jaunes-juges-lundi_13072099.html

 

Il faut de tout pour faire un monde, disait ma grand'mère

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22/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 22/12/18

On parle bien de la notion de rémunération au mérite/rendement dans la fonction publique, l'une des promesses de campagne de Macron, qui s'éfforce de décalquer la culture et les recettes de l'entreprise sur le fonctionnement de l'administration. Une logique annoncée donc, et qui n'est pas totalement nouvelle puisqu'elle fut initiée il y a dix ans par Sarko:

https://www.20minutes.fr/economie/2279195-20180528-remuneration-merite-fonctionnaires-chantier-risque-gouvernement

L'instauration de la prime au mérite, c'est la sacralisation de la pression salariale du pouvoir hiérarchique qui juge de ce mérite, et donc c'est la sacralisation de la logique hiérarchique tout court. En clair, "faire son boulot" et toucher son salaire, tend vers "suivre les consignes de la hiérarchie" qui acquiert un levier pour moduler ce salaire.

Sur l'antinomie anthropologique… tout dépend donc, selon que l'on considère que dans l'administration chacun est censé "faire son boulot" en suivant les ordres, depuis le fonctionnarius altus, jusqu'au fonctionnarius basicus, ou si chacun "fait son boulot" en rendant fondamentalement service à ses concitoyens, en dépit de toutes les hiérarchies internes. Il n'y a qu'a observer les manifs de fonctionnaires sur la défense du service public, pour comprendre que certains résistent encore en s'accrochant à la deuxième définition. Pour le politique, en charge de l'administration publique, qui se prend pour un chef d'entreprise jupitérien, l'enjeu consiste donc à changer de paradigme, afin que "fais ton boulot" devienne avant tout "suis les ordres". Et dés lors la prime au mérite, beaucoup plus souple et marketing que la sanction avec retenue sur salaire, devient un levier de pression sur la rémunération idéal. Ce qui semble un peu plus cocasse et presque superflu, dans l'univers de la grande muette censée suivre les ordres en fermant sa gueule. Mais pas tant que cela évidement.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/11/27/ce-jour-ou-macron-a-pulverise-l-honneur-du-general-de-villiers_5389084_3232.html

Les galonnés n'étant que des sous-chefs comme les autres dans la grosse entreprise nationale, en prenant ainsi en otage leur niveau de rémunération, le politique qui impose seul les critères de mérite, s'offre un moyen de pression et donc de contrôle plus efficace… Management classique. C'est en effet trés hypocrite, puisque c'est un mode d'alliénation ou de coercition asseptisée, déguisé en fausse valorisation. Ça l'est beaucoup moins, puisque cela se calque bien sur une volonté affichée et une réalité que personne n'ignore. Au-delà de l'achat de la paix social, comme le dit JCB, l'achat de la subordination.

"Au-delà de l'achat de la paix sociale, comme le dit JCB, l'achat de la subordination".
La discipline fait la force des armées, disait-on autrefois
Maintenant, depuis mai 68, il est de bon ton de remettre en cause le pouvoir hiérarchique

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22/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 22/12/18

Pas plus couteux, les mêmes primes qu'avant refondues dans une grosse prime partiellement au mérite. Gain de contrôle supplémentaire pour Jupiter qui actionne le levier du mérite, et donc du salaire, et qui n'a justement pas trop digéré qu'un général remette publiquement en cause les restrictions budgétaires sur l'armée. Pas du tout absurbe du point de vue managérial… A condition d'accepter cette philosophie.

Nominalement les primes ont augmenté. Il est vrai que l'incertitude de la part variable permettrait aussi la modération de l'ensemble, peut-être même par rapport à ce qui était avant, mais cette modération ne paraît pas le leitmotif premier... 

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22/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 20/12/18

Vous ne voyez pas que la police et la gendarmerie (les giros bleus) ne vont pas tarder à pactiser avec les gilets jaunes, comme les gardes nationaux avec les insurgés en 1870 ? Il faut voir comment le gouvernement les traite, alors qu'elles font partie du peuple elles aussi, loin de cette aristocratie enarchique au pouvoir...

 

Au fait, maintenant que cette aristocratie énarchique au pouvoir vous provoque quelques bouffées révolutionnaires, vous me confirmez que son fait d'arme le plus significatif, celui auquel Macron s'accroche tant et tant, à savoir la suppression de l'ISF, constitue le pire affront qui ait été fait au peuple.

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22/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 22/12/18

On en sait un peu plus sur la "racaille de banlieue", "tueuse de flic" qui a balancé des pavés et des bouteilles d'acétone sur les flics qui protégeaient la préfecture du Puy-en-Velay… Vous allez être déçu du casting JCB... Vos "terroristes" ont bien été condamnés par la justice, mais ce sont juste de pauvres imbéciles…entrainés par la colère et l'inhibition de l'effet de foule.

https://www.leveil.fr/puy-en-velay/faits-divers/2018/12/03/violences-a-la-prefecture-du-puy-en-velay-prison-ferme-pour-deux-des-trois-gilets-jaunes-juges-lundi_13072099.html

 

pardon, …la désinhibition de l'effet de foule…

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22/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 17/12/18

J'étais à Paris en mai 68, j'en ai vu d'autres...Mais je n'ai pas vu à l'époque des racailles de banlieue se mêler à des étudiants
Par contre, il y a eu une belle récupération par la CGT pour aboutir aux accords de Grenelle
On dénonçait la société de consommation, tout ça pour augmenter le pouvoir d'achat !

On en sait un peu plus sur la "racaille de banlieue", "tueuse de flic" qui a balancé des pavés et des bouteilles d'acétone sur les flics qui protégeaient la préfecture du Puy-en-Velay… Vous allez être déçu du casting JCB...

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22/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 21/12/18

Mais bien sûr que ls primes ont tjs existé dans l'armée comme partout dans la haute administration, toute une armée de primes d'ailleurs, Louvois en offre la preuve :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/louvois-le-ministere-des-armees-a-deja-perdu-pres-de-100-millions-d-euros-795622.html

Mais il s'agit d'une nouvelle gamme de primes, si vous faites attention aux articles. En gros, des primes pour... faire son boulot....
La nouveauté, c'est l'introduction de la notion du mérite et du rendement dans l'administration, ce qui est à méconnaître les fondements de l'anthropologie.
Tout aussi hypocrite, tout aussi inefficace, mais encore plus coûteux :-)

 

Pas plus couteux, les mêmes primes qu'avant refondues dans une grosse prime partiellement au mérite. Gain de contrôle supplémentaire pour Jupiter qui actionne le levier du mérite, et donc du salaire, et qui n'a justement pas trop digéré qu'un général remette publiquement en cause les restrictions budgétaires sur l'armée. Pas du tout absurbe du point de vue managérial… A condition d'accepter cette philosophie.

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22/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 21/12/18

Mais bien sûr que ls primes ont tjs existé dans l'armée comme partout dans la haute administration, toute une armée de primes d'ailleurs, Louvois en offre la preuve :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/louvois-le-ministere-des-armees-a-deja-perdu-pres-de-100-millions-d-euros-795622.html

Mais il s'agit d'une nouvelle gamme de primes, si vous faites attention aux articles. En gros, des primes pour... faire son boulot....
La nouveauté, c'est l'introduction de la notion du mérite et du rendement dans l'administration, ce qui est à méconnaître les fondements de l'anthropologie.
Tout aussi hypocrite, tout aussi inefficace, mais encore plus coûteux :-)

 

On parle bien de la notion de rémunération au mérite/rendement dans la fonction publique, l'une des promesses de campagne de Macron, qui s'éfforce de décalquer la culture et les recettes de l'entreprise sur le fonctionnement de l'administration.

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21/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 21/12/18

Ce système de primes représentant une part importante (38% au global) de la rémunération des militaires, en particulier chez les plus gradés, pré-éxistait.

https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/combien-gagne-et-coute-un-militaire-francais_1345551.html

La nouveauté c'est l'introduction un peu plus officielle de la part variable au mérite et donc implicitement au rendement. Pas surprenant, puisqu'en parfaite adéquation avec le crédo "managerial" du Macron qui entend gérer le pays comme une grande entreprise. Et en effet, il s'agit d'une laisse, d'une carotte, oú d'un moyen de pression, censé inciter les pontes de l'armée à gérer leur budget comme de bons petits soldats…

Je ne suis pas certain de l'efficacité du dispositif, mais vu que ce qui existait déjà avait tout de l'usine à gaz mal contrôlée, je ne trouve pas que l'affichage clair du principe: primes si résultats, soit si choquant. En tout cas, cette philosophie n'est pas nouvelle dans l'administration. Et n'est-ce pas d'ailleurs ce que JCB escomptait avec les parlementaires? Mieux payer ceux qui ont des résultats. Après, en effet, si ce sont les énarques qui fixent les objectifs, dans l'absolu, il faut s'attendre à du pur serrage de kiki en guise de résultat visé, et donc moins de moyens. De l'économie donc, mais pas forcément un bon service rendu. Toutes choses qui existent déjà par ailleurs dans n'importe qu'elle administration ou institution. Rien de nouveau, à la limite c'est presque moins hypocrite ainsi.

Mais bien sûr que ls primes ont tjs existé dans l'armée comme partout dans la haute administration, toute une armée de primes d'ailleurs, Louvois en offre la preuve :

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21/12/18
4wap  (Montjo)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 21/12/18

... et établis pour eux-mêmes, car il n'y a pas que les généraux : ces primes concernent des pans entiers de la haute administration, le passage que j'ai cité concerne notamment les préfets.
Epoustouflante manière de moderniser l'administration française :-)

Ce système de primes représentant une part importante (38% au global) de la rémunération des militaires, en particulier chez les plus gradés, pré-éxistait.

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21/12/18
Gyz  (Kourou)      Politique et société

En réponse au message de Jcb du 21/12/18

oui, il y a de quoi rigoler qund on sait que c'est les Enarques qui vont établir les critères !

... et établis pour eux-mêmes, car il n'y a pas que les généraux : ces primes concernent des pans entiers de la haute administration, le passage que j'ai cité concerne notamment les préfets.
Epoustouflante manière de moderniser l'administration française :-)

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21/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de Gyz du 21/12/18

Ce rattrapage au bénéfice des bas composants du pyramide n'est qu'accessoire. L'essentiel et le malentendu civilisationnel sont là :
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armees-les-officiers-generaux-vont-toucher-des-primes-de-responsabilite-797151.html

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/11/12/des-primes-pour-les-generaux_5382452_3224.html

"la part de rémunération variable sera calculée en fonction de critères de bonne gestion financière et l’atteinte de cibles de performances précises et quantifiables" - qu'il dit.

Hihihihi hahahaha

 

oui, il y a de quoi rigoler qund on sait que c'est les Enarques qui vont établir les critères !

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21/12/18
Jcb  (Cayenne)      Politique et société

En réponse au message de 4wap du 21/12/18

Attention tout de même, à ne pas trop vous emballer pour rien… La fougue candide de vos premiers émois contestataires, sans doute. Une telle ardeur révolutionnaire, une telle foi dans l'approche du grand soir, à votre age, est-ce bien raisonnable? En attendant le gouvernement a déjà fait ce qu'il fallait (revalorisation salariale et paiement d'arriérés d'heures sup, obtenus par les policiers en seulement 48h de mobilisation) pour que le maintien de l'ordre lui reste dévoué.

 

oui, toujours l'achat de la paix sociale...personne n'est dupe

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