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Archives - Vivre le multiculturalisme guyanais

113 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
24/04/12
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Patrick Margot du 23/04/12

ALORS LA,LA GIRAFE,faut reconnaitre qu'avec ta petite anecdote ,t'as fait fort.V'là t'y pas qu'on se retrouve entrainés sur un terrain et dans une rubrique où tout le monde apréhendait de s'aventurer alors que c'est l'un des seuls qui vaillent.Alors,maintenant que tu nous a foutu dans la merde,laisse pas tomber.On fonce.

cher Patrick, je n'ai eu que peu de temps à consacrer au débat, arpentant les couloirs de l'institution où s'est déroulé mon anecdote pour la prunelle de mes yeux . Je fais donc quotidiennement des travaux pratiques du thème abordé, et si vous êtes dans la merde, je pense pouvoir dire que je suis dans la fosse septique ! Malgré tout, même dans

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24/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Basil du 24/04/12

Salut Vxx,
Je trouve ton texte très enrichissant sur l'immigration légale et illégale.
Cependant, j'aimerais juste te rappeler que la notion d'immigration n'est pas une notion très objective. La notion la plus objective est la "migration". Dans l'histoire, l'Europe est le continent qui a donné plus d'immigrés au monde. Rappelle toi la réponse du président MORALES à Bruxelles lorsque l'Union européenne avait pris la directive du retour. En ce qui concerne la France, elle a autant d'immigrés que d'émigrés. Oui on n'oublie qu'il y a plus de trois millions de français immigrés dans le monde. Si nous expulsons tous les immigrés africains, ils feront la même chose pour les nôtres. En plus toutes nos grandes entreprises qui s'enrichissent grâce à l'Afrique, perdront leurs contrats au profit de la Chine. Et la France perdra des centaines de milliards qui iront dans les poches des chinois. Tu comprend maintenant que les choses ne sont jamais à sens unique.
Bonne continuation

1) Il est évident que le sujet ne saurait se confiner sur un terrain "national" puisque par essence la "migration" (immigrés et émigrés) met en cause au moins 2 pays... La question n'est pas tant de réfléchir à la place des autres pays afin de les conseiller sur leur politique d'immigration, mais simplement de réfléchir sur LA politique d'immigration de

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24/04/12
Weenana  (Kourou)

Quand le PS..........genevois vient au secours des immigrés.......français en but aux attaques virulentes de l'extrême droite. Toute similitude avec ce qui se passe chez nous est une pure coïncidence. A méditer : on est tous l'étranger quelque part.
Ou pas ? A lire sur : http://www.lepoint.fr/monde/geneve-un-tract-appelle-a-bruler-les-maisons
et la réponse du PS en lien dans le texte : http://www.lepoint2.com/pdf/haine.pdf

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24/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Carpentruby du 24/04/12

Souvent la xénophobie, le racisme sont confondus avec le fait de ne pas aimer le comportement des gens, de ne pas apprécier leur éducation...Hors qu'en fait la couleur de peau, les origines n'ont rien à voir en réalité, mais je le dis encore c'est le comportement, l'éducation par rapport à celle que nous avons.
Effectivement vient après les problèmes de patriotisme.
Le brésil a accepté 4000 haitiens et a décidé d'arrêter ce flux migratoire, la guadeloupe a également demandé d'arrêté ce flux migratoire. Je ne comprend pas pourquoi, la guyane ne le demande pas aussi.
Par contre les brésiliens sont gonflés, alors qu''ils sont nombreux chez nous et ils se permettent de demander l'arrêt du flux migratoire pour les haitiens chez eux.
La capitale de la guyane est sale, allez voir rue christophe colomb (108), les haitiens passent leur journée et soirée sur le trottoir alors qu'ils ont des balcons chez eux. Les trottoirs de cayenne se sont transformés en salon de coiffure. Ces gens crient très fort pour se parler. Ils oublient que nous sommes dans le chef lieu. Franchement est-ce-que les brésiliens et les haitiens aiment les guyanais. Belle blague!!!!!! C'est cela que nous voulons comme capitale??????????

Même si la xénophobie ou le racisme sont confondus avec "le comportement déplaisant" (on va dire cela comme ça), lorsque tu es "étiqueté" de XENOPHOBE ou de RACISTE, tout ce que tu pourras dire sera considéré comme invalide et nul... C'est de cet instrument émotionnel et démagogique qu'usent régulièrement certains individus en manque

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24/04/12
Butterfly  (Montjoly)

En réponse au message de Vxx du 24/04/12

1) Il est évident que le sujet ne saurait se confiner sur un terrain "national" puisque par essence la "migration" (immigrés et émigrés) met en cause au moins 2 pays... La question n'est pas tant de réfléchir à la place des autres pays afin de les conseiller sur leur politique d'immigration, mais simplement de réfléchir sur LA politique d'immigration de SON PROPRE pays, la France... Je pense que les autres pays sont assez grands pour décider eux-même de ceux qu'ils veulent faire dans ce domaine.

2) Imaginons que les USA "dégagent" tous les français de chez eux, que comptes-tu faire ou que compterait faire la France ?... Ce n'est pas à toi, ni à la France de dicter sa politique d'immigration aux USA (on peut faire pression à la rigueur, mais c'est tout)... C'est bien joli de prendre conscience du côté "international" de la chose, mais il faut garder à l'esprit qu'on ne décide pas pour les autres pays...

3) Les petites guéguerres géopolitiques ne datent pas d'hier. Porter en argument qu'il existerait soudainement des "représailles" éventuels entre pays est d'un naïf béat... Autant on peut contester les décisions prises par un pays et lui en faire payer les conséquences (embargo, mesure fiscale, etc...), autant on ne peut pas contester la souveraineté d'un pays à prendre les décisions qu'il désire.
On fait notre sauce chez nous (en réfléchissant bien), ils font leur sauce chez eux (en réfléchissant bien), après chacun assume les conséquences de son côté.

P.S: il est toujours difficile de prendre des décisions qui vont toucher beaucoup de gens parce que, d'une manière ou d'une autre, une partie sera lésée... Est-ce pour autant qu'il faut se cloîtrer dans l'immobilisme et ne prendre aucune décision grave ?

Bonsoir,
Je constate que nous avons " Basil", un sinophobe !
Pourtant cette population ne fait pas parti à priori " des assistés " ni des braqueurs ! Ce sont des travailleurs partout dans le monde, des pacifiques ! Je pense que c'est plutôt de la jalousie !

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24/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Chokapix du 24/04/12

Il y a beaucoup de sujets à aborder : pour éviter les posts trop longs, autant en prendre un à la fois.
"le respect de la culture du pays d'accueil"
Y a-t-il "une" culture en Guyane ? Je ne le crois pas.
Avant même de parler des migrants, on voit bien l'étendue du sujet concernant les populations autochtones et celles qui bricolent entre coutume et droit français (de part et d'autre du Maroni). L'exemple est connu, mais la conception amérindienne du droit foncier (collectif) n'est pas compatible avec la déclaration universelle des droits de l'homme (qui ne reconnaît que la propriété individuelle). Autre exemple très connu : faudrait-il inventer un RMI-RSA "coutumiers" ?
Plus généralement, la cohabitation entre droit coutumier et droit français a été gérée de façon caricaturale (surtout qu'on a l'exemple calédonien pur point de comparaison).
Quand on voit la conception folklorique à l'extrême que les pouvoirs politiques locaux en ont, on comprend vite pas mal de choses...
On peut donc poser déjà la question du droit français et de son rapport aux mondes coutumiers, eux-mêmes en évolution.
Mais la "culture" ne se résume pas à la question du droit.
Elle englobe tout d'abord, notamment au travers de la langue, un "rapport au monde" (il y a derrière cela toute la question des spiritualités).
Il y a aussi celles des "us et coutumes", qui ne sont pas figés.
Toujours sans parler des migrants, on mesure toute la diversité guyanaise en matière de langues comme de "modes de vie". Est-elle reconnue et soutenue à sa juste valeur par les politiques publiques ?
Ici aussi, on comprend très vite que la tentation du pouvoir politique est de vouloir ramener cette diversité à une unicité de façade : soit celle du droit français, soit celle de la culture créole. C'est de toutes façons un rejet du multiculturalisme qui est posé comme un préalable. Est-ce acceptable ?
Si nous sommes d'accord sur la difficile malléabilité du droit français sur les questions coutumières en Guyane (ce qui est moins vrai en Nouvelle Calédonie), ne peut-on pas estimer qu'il y a depuis une trentaine d'années une rigidification de la conception de "la" culture créole ?
A mon avis, c'est précisément au moment où l'élite créole guyanaise s'est mise à parler de "guyanité " que cette conception s'est figée : à la fois sur un registre "ethnique" (les haïtiens ont beau être créoles, ils ne sont pas guyanais) et "identitaire" (rupture avec l'assimilationnisme métropolitain).
On voit tout de suite le parallèle avec la crispation identitaire que l'on a vu monter en France avec les "français de souche" et "identité nationale".

Alors pour moi, avant de nous intéresser aux migrants, est-on d'accords pour dire que le "modèle guyanais" doit mieux prendre en compte les cultures de Guyane ?

Un deuxième champ que je souhaiterais aborder avant la question spécifique des migrants, c'est celle des "clichés" "communautaires". La Guyane bruisse littéralement de ces idées reçues, bien commodes quand on veut essayer de comprendre la diversité guyanaise quand on vient d'arriver de loin, mais, si on y réfléchit, intolérable que cela se reproduit

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25/04/12
Butterfly  (Montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 24/04/12

si j'évite de parler de st Laurent et du fleuve, c'est que je connais mal la question; je constate qu'il y a 50 ans les guyanaises allaient accoucher à Albina et on s'y faisait soigner.
aujourd'hui on n'entend guère de français ou de créole (st lucien ou antillais).
en ce qui concerne les étrangers, ma position est simpliste; quiconque veut travailler le fasse et s'établisse dignement avec même l'aide publique; en revanche continuer comme c'est le cas à accepter tous les miséreux du monde et les traiter souvent mieux que les locaux, me dérange fortement. le nombre de classes et de logements qu'il faudrait construire chaque année dépasse nos possibilités d'accueil correct; il est suicidaire pour une société de continuer à se voiler la face au nom de la charité chrétienne!

Bonsoir,
Juste une petite modification
: il y a une cinquantaine d'année, les femmes allaient accoucher à Paramaribo, la capitale de surinam et également se faire soigner. Le Surinam était encore holladaise !

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25/04/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Xtophe du 24/04/12

"Si vous n'êtes pas vigilants, les médias arriveront à vous faire détester les gens opprimés & aimer ceux qui les oppriment." - Malcolm X ...
Blada à Xtophe : svp, pourriez-vous compléter la mention "ville" dans votre inscription sur le site. Cette mention est laissé libre pour pouvoir être modifiée, mais il est vraiment dommage de la laisser vide. Merci d'avance.

Grand homme avec Martin Luther King et Angela Davis que peu de jeunes connaissent, certainement plus respectables que Le Che.
Il a aussi écrit " Après ma mort, ils feront de moi un raciste, quelqu'un de colérique qui inspire la peur... Je ne suis pas raciste. Je ne crois en aucune forme de ségrégation

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25/04/12
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Weenana du 24/04/12

Quand le PS..........genevois vient au secours des immigrés.......français en but aux attaques virulentes de l'extrême droite. Toute similitude avec ce qui se passe chez nous est une pure coïncidence. A méditer : on est tous l'étranger quelque part.
Ou pas ? A lire sur : http://www.lepoint.fr/monde/geneve-un-tract-appelle-a-bruler-les-maisons
et la réponse du PS en lien dans le texte : http://www.lepoint2.com/pdf/haine.pdf

"Toute similitude avec ce qui se passe chez nous est une pure coïncidence."
Effectivement, cela me fait penser à une période chez nous en Guyane où les métropolitains étaient jugés trop nombreux par l'extrême gauche et où l'on pensait à voix haute sur les moyens de les expulser. En revanche, le parti socialiste local n'a pas du tout volé à leur secours ! Plus récemment, lors d’élections municipale, une éminence

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25/04/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Chokapix du 24/04/12

Un deuxième champ que je souhaiterais aborder avant la question spécifique des migrants, c'est celle des "clichés" "communautaires". La Guyane bruisse littéralement de ces idées reçues, bien commodes quand on veut essayer de comprendre la diversité guyanaise quand on vient d'arriver de loin, mais, si on y réfléchit, intolérable que cela se reproduit tout le temps et partout et pour tous. Quelle est donc cette étrange malédiction. Les aluks sont comme ci, les okanisi comme ça, les surinamiens ainsi, les "anglais", les "espagnols", les néganbwa, les haïtiens, les brésiliens, les brésiliennes, les georgetowniennes, les métros, les amérindiens de la côte, .... Inépuisable.

Bizarrement, dans l'amendement de Taubira que je proposais à la lecture, on lit :
"Enracinée dans la présence millénaire des Amérindiens qui peuplaient les Amériques et les Caraïbes, elle s’est sédimentée sur l’idée puis la réalité du territoire, par l’agrégation des cultures, des visions du monde, des mémoires et des espérances des communautés amérindiennes qui se sont sédentarisées, des communautés Aluku et autres Bushinengue qui se sont établis prioritairement dans la vallée du Maroni, et des Guyanais appelés incorrectement Créoles et abusivement ‘communauté’ qui ont peuplé le territoire en milieu rural et en milieu urbain et ont constitué la matrice d’accueil des migrants et de syncrétisme des cultures."

Très étrange non ?
Les cultures en présence, métros et migrants compris, forment-ils des communautés ?
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il y a tout à la fois une production "populaire" d'idées reçues sur des "communautés" et tout une recherche en humanités qui s'est largement spécialisée sur l'approche de groupes particuliers (Grenan, Jolivet, Gorgeon, Reginensi, Toulemonde, ...et j'en passe).
Tout cela se fait à un prix exorbitant : cela renforce les approches intuitives et cela empêche de se concentrer sur les rapports sociaux, ou l'analyse de la société guyanaise.
Et où la boucle est bouclée, c'est sur la quasi assignation professionnelle des "communautés" : aux créoles guyanais l’administration, aux antillais les PME, aux syro-libanais le commerce, aux brésiliens le bâtiment, aux haîtiens le jardinage et les services domestiques...

Les analyses plus globales sont rares... et passionnantes.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=
http://www.insee.fr/fr/themes/etudes_detaillees/atlas_immig/.pdf

Sommes nous tous d'accord pour dire que l'on ne pourra pas envisager sereinement le multiculturalisme si on reste bloqués sur ce logiciel obsolète ?

vous avez oublié les Chinois dans le commerce de proximité, les Hmongs dans l'agriculture; clichés ou réalité globale?

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25/04/12
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 25/04/12

"Toute similitude avec ce qui se passe chez nous est une pure coïncidence."
Effectivement, cela me fait penser à une période chez nous en Guyane où les métropolitains étaient jugés trop nombreux par l'extrême gauche et où l'on pensait à voix haute sur les moyens de les expulser.
En revanche, le parti socialiste local n'a pas du tout volé à leur secours !
Plus récemment, lors d’élections municipale, une éminence locale du parti socialiste disait comprendre un virulent tract raciste visant un candidat blanc.
Les valeurs humanistes dont s’enorgueillissent les socialistes subissent manifestement quelques variétés climatiques.

.......tout comme les versions tropicalisées des éléments de langage de Guéant, c'est de bonne guerre. Les élus locaux ont encore leur profession de foi à faire, leur échéance est juste après celle de la présidentielle. Imagine : tu votes pour Hollande, il va

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25/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Philippe2 du 25/04/12

vous avez oublié les Chinois dans le commerce de proximité, les Hmongs dans l'agriculture; clichés ou réalité globale?

C'est une réalité qui s'explique assez bien.
http://www.crpv-guyane.org/Documents/new/etude_Piantoni.pdf
http://www.crpv-guyane.org/Documents/new/enquete_discrim_services_publics.pdf
Le problème est que cela renforce pour le coup les clichés et les idées reçues, sur les "aptitudes" supposées de tel ou tel groupe. L'enjeu est d'éviter la "reproduction sociale"

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25/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Xtophe du 24/04/12

Je conseille de profiter du prochain week-end sous la pluie pour lire ou relire les rendus des travaux sur les États généraux du multilinguisme. Cela permettra de discuter sur des bases, et peut être même de partager quelques constats.
Ps : je n’ai plus de slip blindé depuis que je pratique les ballades sur le fleuve, trop dangereux pour passer les sauts

Merci pour le lien. je viens de tomber sur ce rapport sur un pôle d'excellence linguistique. La lecture en diagonale me laisse penser que c'est un superbe travail.
http://www.crpv-guyane.org/Documents/new/RAPPORT_POLE_LINGUISTIQUE.pdf

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25/04/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Chokapix du 24/04/12

Un deuxième champ que je souhaiterais aborder avant la question spécifique des migrants, c'est celle des "clichés" "communautaires". La Guyane bruisse littéralement de ces idées reçues, bien commodes quand on veut essayer de comprendre la diversité guyanaise quand on vient d'arriver de loin, mais, si on y réfléchit, intolérable que cela se reproduit tout le temps et partout et pour tous. Quelle est donc cette étrange malédiction. Les aluks sont comme ci, les okanisi comme ça, les surinamiens ainsi, les "anglais", les "espagnols", les néganbwa, les haïtiens, les brésiliens, les brésiliennes, les georgetowniennes, les métros, les amérindiens de la côte, .... Inépuisable.

Bizarrement, dans l'amendement de Taubira que je proposais à la lecture, on lit :
"Enracinée dans la présence millénaire des Amérindiens qui peuplaient les Amériques et les Caraïbes, elle s’est sédimentée sur l’idée puis la réalité du territoire, par l’agrégation des cultures, des visions du monde, des mémoires et des espérances des communautés amérindiennes qui se sont sédentarisées, des communautés Aluku et autres Bushinengue qui se sont établis prioritairement dans la vallée du Maroni, et des Guyanais appelés incorrectement Créoles et abusivement ‘communauté’ qui ont peuplé le territoire en milieu rural et en milieu urbain et ont constitué la matrice d’accueil des migrants et de syncrétisme des cultures."

Très étrange non ?
Les cultures en présence, métros et migrants compris, forment-ils des communautés ?
Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il y a tout à la fois une production "populaire" d'idées reçues sur des "communautés" et tout une recherche en humanités qui s'est largement spécialisée sur l'approche de groupes particuliers (Grenan, Jolivet, Gorgeon, Reginensi, Toulemonde, ...et j'en passe).
Tout cela se fait à un prix exorbitant : cela renforce les approches intuitives et cela empêche de se concentrer sur les rapports sociaux, ou l'analyse de la société guyanaise.
Et où la boucle est bouclée, c'est sur la quasi assignation professionnelle des "communautés" : aux créoles guyanais l’administration, aux antillais les PME, aux syro-libanais le commerce, aux brésiliens le bâtiment, aux haîtiens le jardinage et les services domestiques...

Les analyses plus globales sont rares... et passionnantes.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=
http://www.insee.fr/fr/themes/etudes_detaillees/atlas_immig/.pdf

Sommes nous tous d'accord pour dire que l'on ne pourra pas envisager sereinement le multiculturalisme si on reste bloqués sur ce logiciel obsolète ?

La question que je me pose, c'est : à quoi ça sert d'étudier des phénomènes, donc de payer des chercheurs pour cela, si on ne se sert pas des résultats de ces études, ou juste pour blablater. Ainsi, C.Taubira nous assène continuellement ses "guyanais improprement appelés créoles", mais pour qui vit ici la signification réelle est exactement inverse, il s'agit bien là des "créoles improprement appelés guyanais", ou pour résumer "hormis les créoles, point de guyanais".

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26/04/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Chokapix du 25/04/12

C'est une réalité qui s'explique assez bien.
http://www.crpv-guyane.org/Documents/new/etude_Piantoni.pdf
http://www.crpv-guyane.org/Documents/new/enquete_discrim_services_publics.pdf
Le problème est que cela renforce pour le coup les clichés et les idées reçues, sur les "aptitudes" supposées de tel ou tel groupe. L'enjeu est d'éviter la "reproduction sociale", pour ne pas enfermer les populations dans ces clichés, mais c'est une autre histoire.
Sinon, si vous lisez l'Atlas de l'immigration de l'INSEE dont j'ai donné le lien, il y a pas mal de surprises, notamment pour ceux qui adorent assimiler les immigrés à "l’assistanat". Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive.

vous dites :"Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive."
ouvrons encore plus grande les frontières, accueillons encore plus d'immigrés donc! vivons enfin à leurs crochets. vous n'êtes pas en train de faire du foutage de gueule de première catégorie?

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26/04/12
Vxx  (A)

En réponse au message de Philippe2 du 26/04/12

vous dites :"Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive."
ouvrons encore plus grande les frontières, accueillons encore plus d'immigrés donc! vivons enfin à leurs crochets. vous n'êtes pas en train de faire du foutage de gueule de première catégorie?

De première catégorie ?... je ne crois pas. Par contre, il y a des postulats contre les quels tu ne peux rien:
1) La différence culturelle nous enrichit.
2) L'avenir et dans le métissage culturel. (comme dirait l'autre)

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26/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Philippe2 du 26/04/12

vous dites :"Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive."
ouvrons encore plus grande les frontières, accueillons encore plus d'immigrés donc! vivons enfin à leurs crochets. vous n'êtes pas en train de faire du foutage de gueule de première catégorie?

Bravo ! Vous me faites dire - une fois de plus - quelque chose que je ne dis pas. Vxx rebondit avec ses tartines insipides et tout aussi inventives. Et la boucle est bouclée... Pas de bol. Lisez donc l'Atlas de l'INSEE ou "Faces à faces"...

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26/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Cush du 25/04/12

La question que je me pose, c'est : à quoi ça sert d'étudier des phénomènes, donc de payer des chercheurs pour cela, si on ne se sert pas des résultats de ces études, ou juste pour blablater. Ainsi, C.Taubira nous assène continuellement ses "guyanais improprement appelés créoles", mais pour qui vit ici la signification réelle est exactement inverse, il s'agit bien là des "créoles improprement appelés guyanais", ou pour résumer "hormis les créoles, point de guyanais".

C'est une bonne question. Peut-être que les politiques ont du mal à se débarrasser de leurs idéologies quand les résultats des recherches ne leur conviennent pas ?

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26/04/12
Vaugel  (Cayenne)

En réponse au message de Chokapix du 26/04/12

Bravo ! Vous me faites dire - une fois de plus - quelque chose que je ne dis pas. Vxx rebondit avec ses tartines insipides et tout aussi inventives. Et la boucle est bouclée... Pas de bol. Lisez donc l'Atlas de l'INSEE ou "Faces à faces"...

la phrase que vous critiquez est quand même de vous.
je ne comprends pas pourquoi vous le niez, il suffit de se reporter à votre message.

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26/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Vaugel du 26/04/12

la phrase que vous critiquez est quand même de vous.
je ne comprends pas pourquoi vous le niez, il suffit de se reporter à votre message.

"ouvrons encore plus grande les frontières, accueillons encore plus d'immigrés donc!"
C'est cela que je critique : l’interprétation en pilote automatique de ma phrase, qui est juste un constat on ne peut plus objectif basé sur les tableaux de l'INSEE.

Répondre

26/04/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Vxx du 26/04/12

De première catégorie ?... je ne crois pas. Par contre, il y a des postulats contre les quels tu ne peux rien:

1) La différence culturelle nous enrichit.

2) L'avenir et dans le métissage culturel. (comme dirait l'autre)

3) corollaire quand-ça-se-passe-bien: Le multiculturalisme est une chance pour la France !

4) corollaire quand-ça-se-passe-mal: Le communautarisme... err... mais ça n'existe pas voyons...

Sinon, concernant la politique d'immigration: AVANT c'était une immigration de TRAVAIL... MAINTENANT, c'est une immigration de PEUPLEMENT...

AVANT, l'offre et la demande y trouvaient leurs comptes. La France offrait du travail et les immigrés venaient prendre ce travail. La gestion était cohérente.
MAINTENANT, la gestion est incohérente. La France n'offre plus autant de travail, les immigrés le voient et le savent très bien, mais ils continuent à affluer dans le but principal de "vivre dans un pays aux avantages sociaux agréables" par rapport à leur pays d'origine. Le côté "massif" nous amène à dire que c'est du PEUPLEMENT.
Bien sûr, il existe encore quelques immigrés qui viennent pour le travail, mais il est tellement malhonnête de focaliser le débat et de vouloir faire croire que la recherche de travail est encore la PRINCIPALE raison.

Cela dit, après-tout, on cherche un endroit qui favorise nos conditions de vie, qui nous offre une sécurité financière et sociale, en gros qui correspond à nos désirs de vie, tout cela est compréhensible. D'ailleurs, la France n'est pas l'idéal pays. Il n'y a qu'à constater le nombre de migrants qui traversent la France, sans même envisager de s'y installer car ils ont trouvé mieux de l'autre côté de la Manche... Chacun va où il se voit mieux vivre. C'est compréhensible.
Par contre, il ne faut pas se tromper de débat, ce n'est pas la trajectoire qui fait débat, mais le point de chute.

La question de "QUI va payer ?" est au coeur du sujet et c'est là qu'on est divisé:
_ Ceux qui mettent en premier des principes humanistes de générosité préfèrent accueillir en faisant payer tout le monde, voire en occultant démagogiquement et totalement la question du payeur.
_ Ceux qui mettent en premier des principes de gestion pragmatique préfèrent regarder dans le porte-monnaie si c'est "faisable" et de fermer le robinet à la limite du "faisable".

Quant à "ceux qui veulent absolument fermer totalement les frontières de la France au reste du monde", ils n'existent pas ou sont totalement négligeables... Même le FN n'est pas pour une fermeture TOTALE. C'est juste une image de Croque-mitaine issue d'une diabolisation extrémiste conçue par des débateurs en manque d'argument.

Bref, quand y'a de l'argent, on distribue à tout-va, les gens qui reçoivent sont satisfaits. En revanche, lorsqu'il n'y en a plus, il faut surveiller le porte-monnaie, on ne distribue plus comme avant... MAIS les gens deviennent mécontents et refusent de comprendre cela. Qu'ils soient mécontents, c'est compréhensible, mais qu'ils refusent de comprendre la situation difficile que traverse la France qui a été généreuse avec eux jusques-là, ça fait mal... Lorsqu'on a faim, la première question qu'on se pose n'est pas "Qui va me donner à manger ?", mais plutôt "Comment je vais pouvoir me procurer à manger ?"...
M'enfin, peut-être ont-ils été "habitués" depuis trop longtemps à être "assistés" ? Peut-être ne veulent-ils plus essayer de s'en sortir par eux-mêmes ? C'est toujours dans la difficulté que cça devient compliqué...

DESOLE D'AVOIR ETE UN PEU EN RETRAIT.
Promis juré,je reviens la semaine prochaine dans ce débat qui me tient à coeur.Le seul qui vaille.

Répondre

26/04/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Cush du 25/04/12

La question que je me pose, c'est : à quoi ça sert d'étudier des phénomènes, donc de payer des chercheurs pour cela, si on ne se sert pas des résultats de ces études, ou juste pour blablater. Ainsi, C.Taubira nous assène continuellement ses "guyanais improprement appelés créoles", mais pour qui vit ici la signification réelle est exactement inverse, il s'agit bien là des "créoles improprement appelés guyanais", ou pour résumer "hormis les créoles, point de guyanais".

ET VOILA, ON T'ATTENDAIT ET A PEINE T'ARRIVE QUE TU FOUS LE B..... avec tes reflexions à la c....
Ca me manquait.

Répondre

27/04/12
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Chokapix du 25/04/12

C'est une réalité qui s'explique assez bien.
http://www.crpv-guyane.org/Documents/new/etude_Piantoni.pdf
http://www.crpv-guyane.org/Documents/new/enquete_discrim_services_publics.pdf
Le problème est que cela renforce pour le coup les clichés et les idées reçues, sur les "aptitudes" supposées de tel ou tel groupe. L'enjeu est d'éviter la "reproduction sociale", pour ne pas enfermer les populations dans ces clichés, mais c'est une autre histoire.
Sinon, si vous lisez l'Atlas de l'immigration de l'INSEE dont j'ai donné le lien, il y a pas mal de surprises, notamment pour ceux qui adorent assimiler les immigrés à "l’assistanat". Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive.

"Sinon, si vous lisez l'Atlas de l'immigration de l'INSEE dont j'ai donné le lien, il y a pas mal de surprises, notamment pour ceux qui adorent assimiler les immigrés à "l’assistanat". Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive."
Vous parlez de l'immigration récente? ou bien vous remontez dans le temps quand l'assistanat était beaucoup moins développé, pour les immigrants comme pour les Français?

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27/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Jb du 27/04/12

"Sinon, si vous lisez l'Atlas de l'immigration de l'INSEE dont j'ai donné le lien, il y a pas mal de surprises, notamment pour ceux qui adorent assimiler les immigrés à "l’assistanat". Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive."
Vous parlez de l'immigration récente? ou bien vous remontez dans le temps quand l'assistanat était beaucoup moins développé, pour les immigrants comme pour les Français?

Il te parle d'un temps... que les jeunes de cinquante ans... ne peuvent pas connaîtreeee !!!
D'ailleurs le fameux grand enjeu de ne pas figer des "strates" sociales, ben, c'est clairement pas le cas en Guyane. Comme tu peux le voir, les Créoles ne squattent pas du tout

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27/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Jb du 27/04/12

"Sinon, si vous lisez l'Atlas de l'immigration de l'INSEE dont j'ai donné le lien, il y a pas mal de surprises, notamment pour ceux qui adorent assimiler les immigrés à "l’assistanat". Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive."
Vous parlez de l'immigration récente? ou bien vous remontez dans le temps quand l'assistanat était beaucoup moins développé, pour les immigrants comme pour les Français?

Les analyses de l'INSEE sont de 2007. Je n'ose croire que l’assistanat se soit développé depuis cette date. Ou alors, j'entends des schizophrènes ces jours ci.
PS : il est vous est toujours possible de lire directement l’Atlas mis en lien.

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27/04/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Jb du 27/04/12

"Sinon, si vous lisez l'Atlas de l'immigration de l'INSEE dont j'ai donné le lien, il y a pas mal de surprises, notamment pour ceux qui adorent assimiler les immigrés à "l’assistanat". Les migrants constituent de fait une part essentielle de la classe productive."
Vous parlez de l'immigration récente? ou bien vous remontez dans le temps quand l'assistanat était beaucoup moins développé, pour les immigrants comme pour les Français?

A PART UNE OPINION DANS L'AIR DU TEMPS c'est quoi pour vous "L'ASSISTANAT" .Un gros mot inscrit sur nos mairies ? Fraternité ça s'appellait. Ce fut La République, et je m'en revendique. Le débat reste ouvert : il vous appartient de trouver une autre devise. En attendant et faute de mieux...

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28/04/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrick Margot du 27/04/12

A PART UNE OPINION DANS L'AIR DU TEMPS c'est quoi pour vous "L'ASSISTANAT" .Un gros mot inscrit sur nos mairies ? Fraternité ça s'appellait. Ce fut La République, et je m'en revendique. Le débat reste ouvert : il vous appartient de trouver une autre devise. En attendant et faute de mieux...

voila un bon débat: assistanat ou aide sociale;
car vois tu les deux ne sont pas identiques; en ce qui me concerne, je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;
en revanche les dérives du système sont plus qu'énervantes et rien n'est fait

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28/04/12
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Patrick Margot du 27/04/12

A PART UNE OPINION DANS L'AIR DU TEMPS c'est quoi pour vous "L'ASSISTANAT" .Un gros mot inscrit sur nos mairies ? Fraternité ça s'appellait. Ce fut La République, et je m'en revendique. Le débat reste ouvert : il vous appartient de trouver une autre devise. En attendant et faute de mieux...

"A PART UNE OPINION DANS L'AIR DU TEMPS c'est quoi pour vous "L'ASSISTANAT" .
L'assistanat, c'est quand la société (qui vous a rendu mauvais alors que vous étiez naturellement bon, selon JJ Rousseau) vous doit tout, et que de votre côté vous n'avez aucun devoir envers elle.
La fraternité, c'est autre chose: c'est assister son prochain dans le besoin quand il a épuisé les moyens de s'en sortir seul, après avoir appliqué la maxime: Aide-toi, le Ciel t'aidera...

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28/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Philippe2 du 28/04/12

voila un bon débat: assistanat ou aide sociale;
car vois tu les deux ne sont pas identiques; en ce qui me concerne, je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;
en revanche les dérives du système sont plus qu'énervantes et rien n'est fait pour les corriger; voila l'erreur;
quand on sait que l'assassin de Toulouse et Montauban touchait le RSA mais avait plusieurs véhicules et un appartement de 3 pièces, entre autres, je me dis que...
si les agents des services sociaux vous racontaient ce qu'ils constatent parfois, ça vous ferait bondir; et je ne dis rien ni du gaspillage qu'entraine la gratuité, ni de la hargne ou de la morgue avec laquelle certains " exigent" leur "dû ".

Même si c'est difficile, des nouvelles propositions sont faites pour tenter d'enrailler les abus, mais elles se heurtent systématiquement à une "Bien-pensance" bien ancrée. Le système social actuel n'est plus adapté aux variations du monde actuel, mais comme on l'aime "bien" alors on le garde pour pouvoir s'en vanter, même si cela va nous plomber

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28/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Chokapix du 27/04/12

Les analyses de l'INSEE sont de 2007. Je n'ose croire que l’assistanat se soit développé depuis cette date. Ou alors, j'entends des schizophrènes ces jours ci.
PS : il est vous est toujours possible de lire directement l’Atlas mis en lien.

Sachant que l'Assistanat (le pognon dépensé dedans) est souvent liée au nombre de prestataires... Sachant que la démographie évolue de manière exponentielle... Il te suffit de calculer l'augmentation de la population entre 2007 et 2012 pour avoir un "aperçu" de cette évolution dans l'Assistanat que tu désires connaître... Combien dépensait-on en 2007 et combien dépense-t-on en 2012 ?

Répondre

28/04/12
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 28/04/12

voila un bon débat: assistanat ou aide sociale;
car vois tu les deux ne sont pas identiques; en ce qui me concerne, je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;
en revanche les dérives du système sont plus qu'énervantes et rien n'est fait pour les corriger; voila l'erreur;
quand on sait que l'assassin de Toulouse et Montauban touchait le RSA mais avait plusieurs véhicules et un appartement de 3 pièces, entre autres, je me dis que...
si les agents des services sociaux vous racontaient ce qu'ils constatent parfois, ça vous ferait bondir; et je ne dis rien ni du gaspillage qu'entraine la gratuité, ni de la hargne ou de la morgue avec laquelle certains " exigent" leur "dû ".

Tu es certain qu'il est juste de dénoncer ces fraudeurs sociaux comme priorité nationale ? Moi, vu que le travail au noir représente en 8 et 15.8 milliards de fraude pour la Sécurité sociale (cotisations patronales et salariales non versées) contre 2 à 4 milliards pour la fraude aux prestations sociales. Y'a pas à chipoter, faut mener une guerre prioritaire

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28/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Vxx du 27/04/12

Il te parle d'un temps... que les jeunes de cinquante ans... ne peuvent pas connaîtreeee !!!
D'ailleurs le fameux grand enjeu de ne pas figer des "strates" sociales, ben, c'est clairement pas le cas en Guyane. Comme tu peux le voir, les Créoles ne squattent pas du tout les boulot de bureau, ou les Chinois ne squattent pas du tout le commerce de proximité, etc... Bref, la reproduction sociale n'existe pas et n'est certainement pas entretenue depuis des générations !
Mais attention, tout cela s'explique selon l'INSEE... Ben, oui, ça s'explique: népotisme et communautarisme !!!

Je souhaitais simplement inviter à regarder de plus près les pages 24 et 25 de l'Atlas.
(Edmar lama était d'ailleurs clair sur le sujet. Il l'était un peu moins dans son obstination à refuser le logement social à Rémire, ce qui a libéré les talents de l'ineffable Roumillac dans sa gestion matou-ou-ryenne...) Mais il semble que ceux qui ont envie de substituer à un

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28/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Philippe2 du 28/04/12

voila un bon débat: assistanat ou aide sociale;
car vois tu les deux ne sont pas identiques; en ce qui me concerne, je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;
en revanche les dérives du système sont plus qu'énervantes et rien n'est fait pour les corriger; voila l'erreur;
quand on sait que l'assassin de Toulouse et Montauban touchait le RSA mais avait plusieurs véhicules et un appartement de 3 pièces, entre autres, je me dis que...
si les agents des services sociaux vous racontaient ce qu'ils constatent parfois, ça vous ferait bondir; et je ne dis rien ni du gaspillage qu'entraine la gratuité, ni de la hargne ou de la morgue avec laquelle certains " exigent" leur "dû ".

28/04/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Weenana du 28/04/12

Tu es certain qu'il est juste de dénoncer ces fraudeurs sociaux comme priorité nationale ? Moi, vu que le travail au noir représente en 8 et 15.8 milliards de fraude pour la Sécurité sociale (cotisations patronales et salariales non versées) contre 2 à 4 milliards pour la fraude aux prestations sociales. Y'a pas à chipoter, faut mener une guerre prioritaire contre la première.
Après dans l'échelle des poursuites, tu pourrais continuer avec les fraudes dans le secteur médical et paramédical, (surfacturation des frais d’hospitalisation, cure de santé inutile, ambulance taxi.....)
La fraude aux prestations sociales,elle est déjà au cœur des contrôles, le RSA en premier. Quand tu sais quel est le principal facteur de fraude, tu cherches dans ses rangs et c'est bien ce qui se passe, même si on veut nous faire croire le contraire. Les contrôles sont effectués, et quelque fois en interrogeant les fraudeurs, on tombre sur des affaires comme la dernière à la CGSS et à la CAF

Y'a des méthodes toutes bêtes qui pourraient ne serait-ce stopper une autre des fuites de capitaux lorsque la sécurité sociale ne stoppe pas automatiquement les indemnités journalières à la date notée sur l'arrêt de travail et attend que l'entreprise signale la reprise. Le salarié lui continue à toucher les IJ alors qu'il a repris son emploi. Et passe dans la case fraudeur, parce qu'il ne le signale pas. Sur tous les arrêts de travail, il est pourtant spécifié ou le nombre de jour, ou la date de reprise. Là encore des millions d'euros d'économiser.

"Là encore des millions d'euros d'économiser."
tout à fait d'accord, comme le disait une candidate "qu'on mette en prison les patrons voyous" qu'on commence par faire cesser les gabegies, grandes et petites; comme le disait ma grand mère : il n'y a pas de petites économies! mais excuser les petits parce que les gros ne sont pas inquiétés ne me parait pas juste;

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28/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Vxx du 28/04/12

Sachant que l'Assistanat (le pognon dépensé dedans) est souvent liée au nombre de prestataires... Sachant que la démographie évolue de manière exponentielle... Il te suffit de calculer l'augmentation de la population entre 2007 et 2012 pour avoir un "aperçu" de cette évolution dans l'Assistanat que tu désires connaître... Combien dépensait-on en 2007 et combien dépense-t-on en 2012 ?

Si on ne commence pas par se mettre d'accord sur les termes, on va galérer longtemps.
L’assistanat, ce n'est pas l'assistance. http://fr.wikipedia.org/wiki/Assistanat
La critique des dépenses sociales passives est ancienne. Mais le vrai début de cette politique en France a été justement le RMI, qui comportait une obligation pour le prestataire

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28/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Vxx du 28/04/12

Même si c'est difficile, des nouvelles propositions sont faites pour tenter d'enrailler les abus, mais elles se heurtent systématiquement à une "Bien-pensance" bien ancrée. Le système social actuel n'est plus adapté aux variations du monde actuel, mais comme on l'aime "bien" alors on le garde pour pouvoir s'en vanter, même si cela va nous plomber.
_Le remplacement du RMI par le RSA à sa création avait fait un tollé de la part de la Gauche. Aujourd'hui, FH le revendique "normalement" même !
_La proposition de "biométriquiser+photo" les cartes vitales se heurte à la crainte d'un flicage informatisé et reste en suspens.
_Retirer certaines aides, primes, privilèges qui n'ont plus lieu d'être dans certaines situations ou professions déclenche systématiquement des incendies sociaux.

Bref, personne n'est prêt à se passer d'un acquis social qui le touche ou à faire un sacrifice dans un esprit de FRATERNITE républicaine... On est très loin du "je pense aux autres aussi" bilatéral... Les plus riches en ont même perdu le sens... On est QUE des râleurs impuissants à la YAKA-FOKON dont les bonnes intentions occultent toujours la question du payeur: la question qui fâche.

P.S: Il est remarquable que, dès qu'on ouvre un débat pour voir quels acquis sociaux pourraient être supprimés à moindre mal, cela aboutisse inexorablement à la conclusion équivalente de "laisser crever une personne la bouche ouverte" !... Ceux qui remettent en cause les acquis sociaux sont donc "inhumains" !!!

A mon avis, la seule bonne façon de revoir la question des "acquis sociaux" est la négociation (et la pédagogie) "branche par branche". Tout sauf le recours jacobin à la loi.
Maintenant, est-ce que certaines niches fiscales, à commencer par la "niche Copé" relèvent des "acquis sociaux" ?

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28/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Chokapix du 28/04/12

A mon avis, la seule bonne façon de revoir la question des "acquis sociaux" est la négociation (et la pédagogie) "branche par branche". Tout sauf le recours jacobin à la loi.
Maintenant, est-ce que certaines niches fiscales, à commencer par la "niche Copé" relèvent des "acquis sociaux" ?

Aides, primes, privilèges, disais-je... La "niche Copé" t'obsède ? Si elle n'apporte rien, pourquoi ne pas la remettre en cause effectivement. Bref, l'important c'est de "mettre à jour" ce qui est utile et ce qui ne l'est pas... Mais je ne fais pas d'illusion, on est allé tellement loin socialement dans le "théorique bien" que les moyens concrets risquent de ne pas

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28/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Chokapix du 28/04/12

Si on ne commence pas par se mettre d'accord sur les termes, on va galérer longtemps.
L’assistanat, ce n'est pas l'assistance.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assistanat
La critique des dépenses sociales passives est ancienne. Mais le vrai début de cette politique en France a été justement le RMI, qui comportait une obligation pour le prestataire de signer un contrat d'insertion.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/emploi/activation-depenses.shtml

Vous semblez inclure dans "l’assistanat" les prestations familiales (qui sont en fait à la base liées à la politique familiale, non à la politique d’assistance), effectivement totalement liées à la démographie.
Personnellement, je pense que l'introduction de l'API (allocation parent isolé) dans les DOM a été une erreur. Il fallait inventer autre chose pour les familles monoparentales.
Pour autant, les politiques d’assistance sociale doivent effectivement être revues et il y a bien des approches possibles.
Personne ne remet en cause les grands classiques de la politique d’assistance aux orphelins, aux handicapés...
En revanche, c'est bien la guerre menée à la moyennisation de la société (salariés en CDI comme modèle prédominant d'organisation de la population active) par les politiques néolibérales qui a :
- fait imploser le système de financement des retraites (phénomène accentué par le vieillissement de la population en Europe)
- fait exploser le nombre de pauvres (SDF, chômeurs, précaires, travailleurs pauvres)
Je comprends très bien que ce modèle conçu pour des périodes de plein emploi soit vivement critiqué. J'accepte moins bien que ce soient ceux qui collaborent activement à la destruction du droit du travail et qui soutiennent les politiques néolibérales qui le fassent, remarquez.
Je comprends très bien la frustration et la colère des travailleurs pauvres face à l'inévitable fraude que l'on peut constater (fraude pourtant monétairement bien moindre que celle des entreprises).
La solution la plus logique est le partage du chômage (soit la poursuite de la diminution pluridécennale du temps hebdomadaire de travail, voire à l'échelle d'une vie).
La formation tout au long de la vie, imaginée par un Jacques Delors il y a bien longtemps, est également une réponse intéressante.
Mais pour en revenir à la Guyane, je crois que là encore, il faut imaginer du neuf. C'est un territoire jeune, très mal structuré et tout aussi mal géré. Les solutions européennes ne sont pas transposables (et l'Europe est de plus confrontée à son vieillissement qui fait exploser les dépenses relatives à la dépendance).
Il me semble que plus encore qu'en France, l'économie sociale (coopératives, mutuelles, associations et fondations) devrait être un levier fondamental.

C'est clair que si l'on ne s'accorde pas sur les mots, on ne risque pas de se comprendre. Pourquoi ne pas choisir simplement le sens "commun et répandu" d'un mot plutôt que de se compliquer avec un sens "puriste" dont la subtilité n'est jouissive que pour son pédant utilisateur ? 1) Je pense que la plupart des bladanautes ne font pas la fine bouche

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28/04/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Jb du 28/04/12

"A PART UNE OPINION DANS L'AIR DU TEMPS c'est quoi pour vous "L'ASSISTANAT" .
L'assistanat, c'est quand la société (qui vous a rendu mauvais alors que vous étiez naturellement bon, selon JJ Rousseau) vous doit tout, et que de votre côté vous n'avez aucun devoir envers elle.
La fraternité, c'est autre chose: c'est assister son prochain dans le besoin quand il a épuisé les moyens de s'en sortir seul, après avoir appliqué la maxime: Aide-toi, le Ciel t'aidera...

Dans la Fraternité, il y a aussi une notion de "réciprocité" qui entre en jeu: je pense à ton bien, et tu penses à mon bien.

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29/04/12
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Chokapix du 28/04/12

Je souhaitais simplement inviter à regarder de plus près les pages 24 et 25 de l'Atlas.

(Edmar lama était d'ailleurs clair sur le sujet. Il l'était un peu moins dans son obstination à refuser le logement social à Rémire, ce qui a libéré les talents de l'ineffable Roumillac dans sa gestion matou-ou-ryenne...)

Mais il semble que ceux qui ont envie de substituer à un temps d'analyse le sursaut final de l'Homme Moderne sur l'assistanat n’aient pas le temps. De même pour tous ceux qui souhaitent amalgamer immigration légale et illégale, immigration globale et délinquance.

(En cinq ans, qu'est devenu le sarkozysme guyanais ? Le plus terrible serait d'ailleurs que les résultats de cette élection réaniment le vertueux PSG au service de l’humanisme walwa-rien. Le destin du sarkompatible Roro nous le dira, mais j'en ai des sueurs froides.)

Le communautarisme le plus "évident" (souvent le plus "malsain") se trouve le plus souvent dans le camp du groupe qui dénonce ouvertement les "communautarismes" des autres groupes...Deux exemples bien connus : le communautarisme BBR (bleu-blanc-rouge) et le communautarisme "créole guyanais"...

Le communautarisme, chez des migrants de la première génération, est une pratique d'intégration classique. Si on se pose la question du "communautarisme auvergnat" à Paris, de la diaspora bretonne ou basque... on pourra peut-être commencer à relativiser...

Le communautarisme, en soi, ce n'est pas un "gros mot".

L’instrumentalisation politique des différences "ethnoculturelles", c'est une autre histoire. Sale.
http://www.youtube.com/watch?v=okrO9v4QZjA

Je ne vois pas comment il pourrait s'agir de données 2007 dans un Atlas de l'INSEE 2006!
Mais je peux moi aussi vous citer des chiffres de l'INSEE: celui des investissements étrangers en France qui est passé de 32,9 MdEuros en 2007 à 85 MdEuros en 2008, signe que l'élection de Sarkozy avait été plutôt bien accueillie par les investisseurs étrangers
Souhaitons qu'il en soit de même avec Hollande, mais permettez-moi d'en douter
(source: Atlas Economique Challenge/ Nouvel Observateur 1/01/2011)

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29/04/12
0uhman  (Paris)

En réponse au message de Patrick Margot du 27/04/12

A PART UNE OPINION DANS L'AIR DU TEMPS c'est quoi pour vous "L'ASSISTANAT" .Un gros mot inscrit sur nos mairies ? Fraternité ça s'appellait. Ce fut La République, et je m'en revendique. Le débat reste ouvert : il vous appartient de trouver une autre devise. En attendant et faute de mieux...

La "fraternité" de la devise républicaine n'a-t-elle pas de limites ? La fraternité impose-t-elle à quelqu'un qui travaille courageusement depuis qu'il est à l'école, de soutenir sans broncher celui qui n'a jamais voulu se bouger ? Il vient un moment où les idéaux se dénaturent.
Voici une anecdote pour réfléchir aux limites du concept "égalité" :
http://www.lepoint.fr/monde/japon-un-impot-sur-les-beaux-25-04-2012-1455226_24.php

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29/04/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Philippe2 du 28/04/12

voila un bon débat: assistanat ou aide sociale;
car vois tu les deux ne sont pas identiques; en ce qui me concerne, je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;
en revanche les dérives du système sont plus qu'énervantes et rien n'est fait pour les corriger; voila l'erreur;
quand on sait que l'assassin de Toulouse et Montauban touchait le RSA mais avait plusieurs véhicules et un appartement de 3 pièces, entre autres, je me dis que...
si les agents des services sociaux vous racontaient ce qu'ils constatent parfois, ça vous ferait bondir; et je ne dis rien ni du gaspillage qu'entraine la gratuité, ni de la hargne ou de la morgue avec laquelle certains " exigent" leur "dû ".

_je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;_ En vertu de quoi ? Alors, je ne dois pas être normal ou humain car j'en connais quelques uns que je laisserais volontiers...

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29/04/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Chokapix du 28/04/12

A mon avis, la seule bonne façon de revoir la question des "acquis sociaux" est la négociation (et la pédagogie) "branche par branche". Tout sauf le recours jacobin à la loi.
Maintenant, est-ce que certaines niches fiscales, à commencer par la "niche Copé" relèvent des "acquis sociaux" ?

_A mon avis, la seule bonne façon de revoir la question des "acquis sociaux" est la négociation (et la pédagogie) "branche par branche". _ Et qui va négocier, les syndicats ? qui représentent combien de salariés ? Les français ne font pas confiance aux syndicats dont les principaux négocient avec les patrons derrière le dos des travailleurs (comme

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29/04/12
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Vxx du 28/04/12

Dans la Fraternité, il y a aussi une notion de "réciprocité" qui entre en jeu: je pense à ton bien, et tu penses à mon bien.

Fort juste! C'est un bel idéal qui ne pourra être atteint qu'une fois acquis les deux autres gravés au fronton des mairies: Liberté et Egalité
Mais pour cela, il faudrait une société apaisée ayant surmonté les comportements égoïstes et corporatistes. On ne l'atteindra pas avec nos politiques actuels qui pensent d'abord à eux avant le peuple qu'ils prétendent représenter

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29/04/12
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 29/04/12

_je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;_ En vertu de quoi ? Alors, je ne dois pas être normal ou humain car j'en connais quelques uns que je laisserais volontiers...

"En vertu de quoi ? Alors, je ne dois pas être normal ou humain car j'en connais quelques uns que je laisserais volontiers" voilà, voilà....

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29/04/12
Chokapix  (Sin city)

En réponse au message de Vxx du 28/04/12

C'est clair que si l'on ne s'accorde pas sur les mots, on ne risque pas de se comprendre. Pourquoi ne pas choisir simplement le sens "commun et répandu" d'un mot plutôt que de se compliquer avec un sens "puriste" dont la subtilité n'est jouissive que pour son pédant utilisateur ?

1) Je pense que la plupart des bladanautes ne font pas la fine bouche comme toi à distinguer la "politique familiale" de la "politique d'assistance", et partant, de n'associer le terme "Assistanat" uniquement qu'à la "politique d'assistance"... Selon moi, la plupart des bladanautes incluent dans le terme "Assistanat" TOUTES formes d'aides (familiales ET d'assistance) qui "assistent" une personne... En gros, comme je l'ai résumé simplistement, toutes ces dépenses qu'on fait dans le social (CAF, API, RSA, PPE, etc...) sont incluses dans le terme "Assistanat".
M'enfin, c'est comme cela que je le comprenais et que je SUPPOSE que la plupart des bladanautes le comprenaient aussi. Cela dit, si tu souhaites utiliser un autre terme, propose.

2) Je suis toujours étonné de voir qu'on préfère que les assos fassent le boulot que l'Etat ne serait pas capable de faire... En fait, j'ai un cliché qui me reste en tête: plus il y a d'intermédiaires, plus la dépense sera lourde pour le payeur final (ici le contribuable)... Donc, comment cela pourrait-il être moins cher pour le contribuable si l'Etat sous-traite à d'autres qui parfois sous-traitent encore à d'autres ?!... Ne peut-on pas réduire la chaîne ? L'Etat ne peut-il pas simplement embaucher au même tarif que dans le privé ou avoir les mêmes "avantages" de fonctionnement ? L'Etat est-il vraiment incapable de faire ce que font les assos ?

3) Je suis d'accord avec toi: la "spécificité" de la Guyane la rend encore moins "associable" au modèle social français actuel. Aucune évolution positive ne ressortira de l'acharnement à l'appliquer en Guyane... Mais on est en France, comme dirait l'autre !

Sur votre introduction et premier point, vous prenez une "remarque en passant" pour un point important. Ce n'était pas le cas. En revanche, remplacer le terme répandu "aides sociales" par "assistanat", c'est une vraie lecture idéologique !
Ne renversons donc pas les choses, svp.
PS de circonstance : merci à Koro d'avoir situé la date de l'Atlas à sa juste place

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29/04/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Vxx du 28/04/12

C'est clair que si l'on ne s'accorde pas sur les mots, on ne risque pas de se comprendre. Pourquoi ne pas choisir simplement le sens "commun et répandu" d'un mot plutôt que de se compliquer avec un sens "puriste" dont la subtilité n'est jouissive que pour son pédant utilisateur ?

1) Je pense que la plupart des bladanautes ne font pas la fine bouche comme toi à distinguer la "politique familiale" de la "politique d'assistance", et partant, de n'associer le terme "Assistanat" uniquement qu'à la "politique d'assistance"... Selon moi, la plupart des bladanautes incluent dans le terme "Assistanat" TOUTES formes d'aides (familiales ET d'assistance) qui "assistent" une personne... En gros, comme je l'ai résumé simplistement, toutes ces dépenses qu'on fait dans le social (CAF, API, RSA, PPE, etc...) sont incluses dans le terme "Assistanat".
M'enfin, c'est comme cela que je le comprenais et que je SUPPOSE que la plupart des bladanautes le comprenaient aussi. Cela dit, si tu souhaites utiliser un autre terme, propose.

2) Je suis toujours étonné de voir qu'on préfère que les assos fassent le boulot que l'Etat ne serait pas capable de faire... En fait, j'ai un cliché qui me reste en tête: plus il y a d'intermédiaires, plus la dépense sera lourde pour le payeur final (ici le contribuable)... Donc, comment cela pourrait-il être moins cher pour le contribuable si l'Etat sous-traite à d'autres qui parfois sous-traitent encore à d'autres ?!... Ne peut-on pas réduire la chaîne ? L'Etat ne peut-il pas simplement embaucher au même tarif que dans le privé ou avoir les mêmes "avantages" de fonctionnement ? L'Etat est-il vraiment incapable de faire ce que font les assos ?

3) Je suis d'accord avec toi: la "spécificité" de la Guyane la rend encore moins "associable" au modèle social français actuel. Aucune évolution positive ne ressortira de l'acharnement à l'appliquer en Guyane... Mais on est en France, comme dirait l'autre !

JE SUIS TOUT A FAIT D'ACCORD POUR NE PAS PIGNOLER.
SAUF que justement,dans l'exemple cité "Assistance" a une connotation positive (j'aide quelqu'un a changer sa roue de secours pour qu'il puisse aller au boulot,ou rentrer chez lui) alors qu "assistanat" résonne péjorativement et passivement (faudrait pas non plus

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29/04/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Cush du 29/04/12

_je suis comme tout être humain normalement constitué, on ne doit pas laisser crever quelqu'un la bouche ouverte;_ En vertu de quoi ? Alors, je ne dois pas être normal ou humain car j'en connais quelques uns que je laisserais volontiers...

RECONNAIS LA,CUSH,QUE C'EST de LA Pure Provoc. Tu as très bien compris,puisque tu es "normal" et "humain" ,ce que voulait dire Philippe. Je ne crois pas que l'outrance et le détournement du sens,pour un petit effet d'humeur,soit de nature à faire avancer les choses.(Dans le cadre de cette rubrique, bien sûr )

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29/04/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Chokapix du 29/04/12

C'est nunuche. L'auteur semble prétendre donner un contenu à une proposition hollandaise de cette "campagne présidentielle" (qui porte de plus en plus mal son nom... ) Il reprend à son compte une vision déjà vue (voir les ex pays colonisés qui ont produit la majeure partie de l'immigration en Europe comme des terres ancestrales).
La question que cela pose ("dépasser les races") vaut tout de même le coup d'être posée. "Quel récit va permettre à la France de regarder différemment sa diversité ?" n'est pas - à mon avis - une question à éluder d'un revers de main. (On a eu ce débat sur les manuels d'histoire.)
Son intuition sur les enjeux de la "déségrégation urbaine" ne peut pas non plus, à mon sens, être rejetée.

On connaît la réaction des nombreux antillais qui sont venus en France continentale dans les années 60-70 en se croyant français.
On connaît aussi la place singulière des "musulmans" (ou supposés tels) dans la société française actuelle, la dimension que cela prend dans les discours politiques et ce que cela signifie dans la vie des gens.
http://sceaux.blog.lemonde.fr/.../arnima-se-croyait-francaise-elle-est-devenue-une-arabe/
Qu'est-ce qu'on a à dire à toutes ces personnes qui s'en prennent plein la gueule ?

J'ai appris énormément de choses sur l’islam en France en lisant "Quatre-vingt Treize" de Gilles Kepel.
http://www.ecoledeslettres.fr/blog/sciences-humaines/quatre-vingt-treize-de-gilles-kepel/
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/l-islam-du-neuf-trois-decrypte-par-gilles-kepel-
http://www.franceculture.fr/oeuvre-quatre-vingt-treize-l-enquete-de-gilles-kepel
J'espère que ce livre brillant et puissant trouvera un public à la hauteur des enjeux posés.

La question que cela pose ("dépasser les races") vaut tout de même le coup d'être posée. - ça n'est pas la bonne question, "dépasser les cultures" me semble plus approprié. Certains us et coutumes me déplaisent dans ma propre culture. J'essaie de progresser, je m'adapte et prend ce qui me semble bon dans les cultures que je côtoie, je ne suis pas pour autant polyculturel et je ne renie pas ma culture de naissance.

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30/04/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Chokapix du 28/04/12

A mon avis, la seule bonne façon de revoir la question des "acquis sociaux" est la négociation (et la pédagogie) "branche par branche". Tout sauf le recours jacobin à la loi.
Maintenant, est-ce que certaines niches fiscales, à commencer par la "niche Copé" relèvent des "acquis sociaux" ?

"les niches fiscales" c'est pour les chiens! n'est ce pas!

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