De qui se fichent les collectivités de Guyane?
Bien entendu, du petit guyanais couillon qui va croire que s'il obtient des diplômes, on va lui donner du travail. Bon, encore ça irait si on se fichait de lui sans laisser de signe pour alerter sa personne. Mais non, évidemment. On sort de chez soi, on se rend par-ci, par là pour diverses démarches, et face a qui on se retrouve?
-Les "djol maré" (filles et fils) de lassées de leur travail d'accueil ou autre, tâche trop
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De qui se fichent les collectivités de Guyane?
Bien entendu, du petit guyanais couillon qui va croire que s'il obtient des diplômes, on va lui donner du travail.
Bon, encore ça irait si on se fichait de lui sans laisser de signe pour alerter sa personne. Mais non, évidemment. On sort de chez soi, on se rend par-ci, par là pour diverses démarches, et face a qui on se retrouve?
-Les "djol maré" (filles et fils) de lassées de leur travail d'accueil ou autre, tâche trop difficile et usante;
-Les catins au jolis minois mais qui hélas n'ont pas de connaissance et qui, chance pour elles, sont douées en gymnastique;
-Encore d'autres personnes douteuses qui ne sont pas capables de ne serait-ce que s'exprimer dans un français correct.
Dans tous les cas on n'est pas spécialement voire pas du tout satisfaits.
En attendant, il y a les guyanais fidèles au poste, diplômes post-bac qui à chaque demandent reçoivent toujours les mêmes refus sans entretien ou pas de réponse du tout.
Je n'envie personne, et je crois que comme moi tous les guyanais diplômés n'ont rien à envier à ces gens-là. Parce qu’on ne porte pas un de ces noms connus qu'on retrouvent dans les municipalités, rectorat, postes à la région, conseil général, radio/télé, toujours les mêmes, c'est à ceux-là qu'on donne du travail, ceux qui connaissent untel ou unetelle qui a un poste haut placé.
On a mis Bertrand en prison pour ça, mais si il fallait tous les mettre en taule, nos collectivités seraient vides. Quoique c'est pas gênant, au moins on aurait eu du travail!
Ce message s'adresse a vous Mesdames et Messieurs les Maires, les cadres et dirigeants des collectivités, et ceux de la région.
Vive les filon, vives les noms de, les fils et les filles de qui ont leur place assurée sans effort et vive le petit guyanais fils de personne qui continuera à rester là, bouche close, avec ses diplômes qui commencent à jaunir. Les miens sont jaunes, Tous les diplômes qui ont ma mère avoir des sueurs froides pour m'élever, qui a prié quand je passais mes examens, mais qui hélas, n'était pas fille de pour me donner un emploi aujourd’hui.
A bon entendeur, salut!
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