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Archives - Du pétrole au large de la Guyane

354 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
24/06/12
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Fabien du 23/06/12

aucune offre à pôle emploi de formation ou d'emploi n'a été émise ou déposée...Je suis bien placé pour le savoir ...merci de me prévenir quand ca arrivera car j'ai des personnes locales qui cherchent à travailler...Pour info, toute l'infrastructure viendra de l"étranger, Rien ne sera assemblé en Guyane et ne profitera à l’industrie locale, de même que le transport plateforme-terre du personnel-fret qui est assuré par une compagnie étrangère (même pas française)..

Impact sur l’environnement : 20
Impact pour la Guyane (essence moins cher, emploi) : 0

Une fois les ressources pillées, bye bye shell et débrouillez vous !

Ah oui, c'est vrai... Le pétrole jaillit spontanément de la pompe à essence.
Mais rassurez-vous, des emplois de bras cassés seront créés par nuées dans de pseudos ONG chasseuses de subventions européennes. Par contre, il faudra

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24/06/12
Padupe  (Rémire)

En réponse au message de Daaam du 23/06/12

Les retombées pour le contribuable guyanais ? Peut-être l'allègement de sa note fiscale locale puisque 50% des redevances seront perçues par la région. Sans compter le millier d'emploi que va générer l'activité, ce qui sera toujours autant de RMI en moins à payer. Bref, le même genre de retombées que le CSG. A moins que vous fassiez aussi parti des convaincus que le CSG n'apporte rien au peyi.

 Je parlais des retombées en phase "exploratoire" pour les Guyanais. Pa gin...

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23/06/12
Padupe  (Rémire)

ça dort blada en ce moment. L'éditeur anti-industriel forcené était tout excité quand le gouvernement a annoncé sa fausse suspension des forages. Et là, plus personne après the volte-face de ce gouvernement mou ! Et le collectif or bleu ? En vacances scolaires à des milliers de km ? Sinon, très amusant le dessin avec Hollande et Shell

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23/06/12
Cire El Trev  (Kourou)

En réponse au message de Jb du 23/06/12

"va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON"
Qu'en savez-vous? Vous représentez donc un corps enseignant qui refuse définitivement d'enseigner et de former des travailleurs potentiels?
C'est en effet tellement plus simple d'enseigner la "Culture" pour faire de beaux esprits cultivés incapables de travailler de leurs mains
Et puis le développement économique, vous vous en foutez puisque l'Etat vous paie pour enseigner et promet même des postes supplémentaires

C'est là qu'on voit que les messages sont très suivis .... Fabien n'est pas enseignant .... Allez , il fait beau, allez faire un tour et vérifiez vos sources :)

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23/06/12
Jim  (Remire)

En réponse au message de Jb du 23/06/12

"va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON"
Qu'en savez-vous? Vous représentez donc un corps enseignant qui refuse définitivement d'enseigner et de former des travailleurs potentiels?
C'est en effet tellement plus simple d'enseigner la "Culture" pour faire de beaux esprits cultivés incapables de travailler de leurs mains
Et puis le développement économique, vous vous en foutez puisque l'Etat vous paie pour enseigner et promet même des postes supplémentaires

Bonjour,
Désolé mais votre discours est emprunt d'anti-metro primaire, d'anti-prof primaire,
et d'une abnegation et d'une soumission totale à un grand groupe pétrolier qui se gausse et ricane de ce genre de défiances toutes fabriqués (metro-prof-fonctionnaire vs guyanais-de-souche et/ou gouvernement-parisien vs elus-guyanais). De plus, vous

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23/06/12
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Jb du 23/06/12

"va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON"
Qu'en savez-vous? Vous représentez donc un corps enseignant qui refuse définitivement d'enseigner et de former des travailleurs potentiels?
C'est en effet tellement plus simple d'enseigner la "Culture" pour faire de beaux esprits cultivés incapables de travailler de leurs mains
Et puis le développement économique, vous vous en foutez puisque l'Etat vous paie pour enseigner et promet même des postes supplémentaires

aucune offre à pôle emploi de formation ou d'emploi n'a été émise ou déposée...Je suis bien placé pour le savoir ...merci de me prévenir quand ca arrivera car j'ai des personnes locales qui cherchent à travailler...Pour info, toute l'infrastructure viendra de l"étranger, Rien ne sera assemblé en Guyane et ne profitera à l’industrie

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23/06/12
Weenana  (Kourou)

Sinon vous avez déjà tous vu et ri à la découverte du dernier dessin de (le trop fort) Patochard , Mais si, là à droite. Il pourrait étendre son trait de crayon à la tribu des élus qui a défaut de plumes sur la tête, ont sûrement un ou plusieurs coquillages Shell quelque part, reste à localiser l'emplacement.

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23/06/12
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Frautosaure du 22/06/12

et voila on s'est encore fait niquer , nicole ejectee , et les p'tits bougres y vont faire comme ils veulent et point barre...........et vous bandes de nazes vous vous etes precipites comme un seul homme sans garantie ni aucune contrepartie frederic epluche moi tous les comptes de ces ostrogoths histoire de voir si il y 'a pas anguille sous roches dessous de tables ou autres..........merde c'est vrai je vois le mal partout.....pas ma faute suis parano irrecuperable c'est la faute à mon grand pere il m'a toujours seriné que tout pouvait s'acheter dans la vie...... bon tout çà c'est une affaire de guyanais donc il serait juste que les gens vivant ici puissent peser le pour et le contre et decider eux memes et les deux petites reunions d'information sont peu de choses sachant que les gens bossent et n'ont pas pu y assister dans la plupart des cas........... un bien commun ça se decide avec l'ensemble des gens qui vivent dans ce departement et un bon referendum des familles serait tout a fait opportun en mettant tout à plat pour que l'ensemble de la population puisse decider du futur......c'est quoi ces decisions qui viennent de paris et des ministres qui sautent........ne sommes pas nous à meme de decider par nous meme.......nos elus (nos representants aupres du gouvernement payes avec nos impots) ont ils informé la population des tenants et aboutissants du projet nada.......ce sont nos representants cependant vous n'avez pas carte blanche.......foutez tout a plat avec shell et que la population de guyane decide un putain de referendum et des informations pour tout le monde de maripasoula à cayenne non de dieu.......mais non je ne suis pas aigri j'explique.......

Tu veux que je te dise mon sentiment sur cette affaire : ces élus qui pensent qu'ils vont obtenir de Shell, des retombés en monnaie lourdes et sonnantes, sont les mêmes qui depuis des dizaines d'années n'arrivent pas à faire se développer une suffisance alimentaire produite par ses propres concitoyens. Et c'est pas faute de

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23/06/12
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Fabien du 22/06/12

"ce n'est que de l'hypocrisie, on veut bien des matières premières, mais il vaut mieux aller exploiter "
Quelles seront les retombées pour la Guyane ? Va t-on payer l'essence moins chère ? NON
va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON
Finalement piller les ressources d'un territoire (or, pétrole...) n'arrangent que ceux qui les pille (après avoir graissé la patte des dirigeants bien sur)
http://www.shelltosea.com/content/wikileaks-shell revelations-about-nigerian-corruption
Pourquoi le pétrole tout puissant ? pourquoi ne pas privilégier des recherches sur d'autres moteurs (magnétiques, à hydrogène... ) Les ressources fossiles ne sont pas illimitées, dans 50 ans elles seront épuisées ? Le fric toujours et encore ...On va finir par rouler à vélo dans un monde saccagé par les pillage en tout genre. Bel héritage que nous donnons aux générations futures.

"va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON"
Ah bon ? Vous croyez vraiment qu'on va importer des bretons et des corses pour ça ? Soyez un peu sérieux, les emplois seront locaux comme ils le sont

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23/06/12
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Padupe du 22/06/12

Dès lors, hormis les sourires individuels de nos élus ces jours-ci, vous allez m'expliquer au jour d'aujourd'hui et dans les mois qui viennent quelles sont et seront les retombées pour le contribuable guyanais moyen de l'exploration pétrolière ?

Les retombées pour le contribuable guyanais ? Peut-être l'allègement de sa note fiscale locale puisque 50% des redevances seront perçues par la région. Sans compter le millier d'emploi que va générer l'activité, ce qui sera toujours autant de RMI en moins à payer. Bref, le même genre de retombées que le CSG. A moins que vous fassiez aussi parti des convaincus que le CSG n'apporte rien au peyi.

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23/06/12
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Fabien du 22/06/12

"ce n'est que de l'hypocrisie, on veut bien des matières premières, mais il vaut mieux aller exploiter "
Quelles seront les retombées pour la Guyane ? Va t-on payer l'essence moins chère ? NON
va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON
Finalement piller les ressources d'un territoire (or, pétrole...) n'arrangent que ceux qui les pille (après avoir graissé la patte des dirigeants bien sur)
http://www.shelltosea.com/content/wikileaks-shell revelations-about-nigerian-corruption
Pourquoi le pétrole tout puissant ? pourquoi ne pas privilégier des recherches sur d'autres moteurs (magnétiques, à hydrogène... ) Les ressources fossiles ne sont pas illimitées, dans 50 ans elles seront épuisées ? Le fric toujours et encore ...On va finir par rouler à vélo dans un monde saccagé par les pillage en tout genre. Bel héritage que nous donnons aux générations futures.

"va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON"
Qu'en savez-vous? Vous représentez donc un corps enseignant qui refuse définitivement d'enseigner et de former des travailleurs potentiels?

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22/06/12
Frautosaure  (Kourou)

et voila on s'est encore fait niquer , nicole ejectee , et les p'tits bougres y vont faire comme ils veulent et point barre...........et vous bandes de nazes vous vous etes precipites comme un seul homme sans garantie ni aucune contrepartie frederic epluche moi tous les comptes de ces ostrogoths histoire de voir si il y 'a pas anguille sous roches dessous de tables ou autres..........merde c'est vrai je vois le mal partout....

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22/06/12
Padupe  (Rémire)

En réponse au message de Daaam du 22/06/12

Pourquoi crier au lobbying ? Le simple bon sens suffit à expliquer cette unanimité.
La Guyane n'a pas le choix entre le pétrole et 72 autres voies de développement économique, c'est le pétrole ou rien. Et comme tout le monde n'est pas fonctionnaire de passage pour 3 ans, il est normal que les élus tentent de défendre les intérêts de la majorité de leurs administrés.
Quand au collectif "or bleu contre or noir", il finit de faire passer les épreuves du bac et va s'empresser d'aller claquer son indemnité de sujétion en métropole.

Dès lors, hormis les sourires individuels de nos élus ces jours-ci, vous allez m'expliquer au jour d'aujourd'hui et dans les mois qui viennent quelles sont et seront les retombées pour le contribuable guyanais moyen de l'exploration pétrolière ?

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22/06/12
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 21/06/12

Mais quand je lis ta prose particulièrement prolixe sur certains sujets, je tends à penser que tu fais exactement ce que tu sembles me reprocher.--
Faux - je réponds toujours aux questions ou aux attaques (pas toujours diplomatiquement j'en conviens) mais comme j'ai passé l'âge, j'évite de répondre comme toi: c'est celui qui le dit qui y est. C'est gamin.
Ainsi LOrs d'un débat sur l'orpaillage je t'avais demandé en date du 24/02/2012
"Si tu nous faisais un petit topo sur les employés de ta mine, nous y verrions plus clair, peut-être. Combien de français (ou guyanais) ? combien de brésiliens ?"
Toujours pas de réponse. On pourrait-ajouter: pour quel salaire ? c'est juste histoire d'attirer notre jeunesse.
Ne te vexes pas, la même question pourrait être posée aux patrons pécheurs, exploitants agricoles ou forestiers.

"ce n'est que de l'hypocrisie, on veut bien des matières premières, mais il vaut mieux aller exploiter " Quelles seront les retombées pour la Guyane ? Va t-on payer l'essence moins chère ? NON va-t-on créer des emploi locaux, c'est à dire prendre le temps de former les guyanais au chômage longue durée à des techniques d'extraction ? NON

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22/06/12
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Padupe du 21/06/12

Il y a un truc qui m'étonne dans le dossier Shell, c'est pourquoi la quasi-totalité des élus guyanais, gauche et prétendus indépendantistes compris (sans oublier les socio-professionnels locaux bavant d'avance) semblent aussi inconditionnels du projet pétrolier. Le lobbying de Shell serait-il plus efficace que celui des Canadiens de Iamgold ? Et le collectif or bleu contre or noir ?On est fin juin, on part en vacances pour des contrées lointaines ?

Pourquoi crier au lobbying ? Le simple bon sens suffit à expliquer cette unanimité.
La Guyane n'a pas le choix entre le pétrole et 72 autres voies de développement économique, c'est le pétrole ou rien. Et comme tout le monde n'est pas fonctionnaire de passage pour 3 ans, il est normal que les élus tentent de défendre

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21/06/12
Cabot  (Cayenne)

Madame Bricq ejecté du Ministére de l'environnement remplacé par Delphine Batho ex secretaire à la justice ( pa trés copine avec madame Taubira d'ailleurs), des élus qui se précipitent pour embrasser Shell. La multinationale a vraiment du pouvoir !!
Pour ceux qui aurait oublié reportez vous à France Guyane du 15 novembre 2011 et de la déclaration du Pdg de Shell France
1 ) « nous ne construisons pas de plateforme en dessous de 100000 barils

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21/06/12
Mayakri  (Kourou)

En réponse au message de Rixe du 21/06/12

Mise au point...
La dernière blague lue et entendue en Guyane, cette option avancée pour régler le problème de l'orpaillage sauvage
en légalisant l'activité des clandestins: autant légaliser les braquages, pendant qu'on y est, quitte à taxer le butin des voyous à leur sortie des banques! Une autre est de rejeter en bloc les perspectives d'exploitation, sujette à se perfectionner en matière de sécurité, bien sûr, de ressources pétrolières sur notre territoire... C'est vrai que le pétrole est une saloperie pour l'environnement, pour nous, à l'état naturel comme par les effets de son utilisation, mais qu'en serait t'il de la grande échelle de notre société si on arrêtait de la même façon, brutale, péremptoire, son extraction et son usage? En fait, il n'y a aucune raison pour que les méthodes expéditives de cette nature soient meilleures pour la Guyane que pour le reste du monde, dont nous sommes complètement dépendants. Si la mutation de notre civilisation vers d'autres modèles de consommation de nos ressources est la clef de notre avenir, vouloir en jeter l'embryon avec le pétrole dans lequel il baigne encore est une sottise. A contrario, indexer la capacité de la Guyane à ne se développer que sur une économie de rente et ses profits strictement pécuniaires et de court terme en est une autre. Ce sont pourtant ces seules positions, en mode de tout ou rien, que l'on voit s'affronter dans le débat sur les ressources guyanaises. Cet état des lieux montre surtout les mauvaises dispositions des interlocuteurs respectifs à se doter d'une stature visionnaire sur le développement futur de notre société, murie par une véritable culture du consensus. Le consensus n'est pas, en effet, le genre des acteurs politiques de la défense de l'environnement, arque boutés sur des positions radicales, contraires à la patience convenable à la longue éducation sur les vertus certaines d'un changement de mode de vie et de repères sociaux. Ce n'est pas le genre, non plus, de la notion de profit qui fédère en lobbies puissants les acteurs du pouvoir socio-économique sur notre territoire. Une véritable société parallèle, dument structurée, juxtaposée à la société civile guyanaise et fondée sur l'intrication de longue date entre des intérêts personnels et la gestion de l'intérêt général. Il ressort de ce paysage que la véritable question est de savoir qui profite à quoi et inversement. Si les politiques de la défense de l'environnement espèrent visiblement que la Guyane prenne rapidement figure de leur laboratoire d'essai de toutes les thèses sur les alternatives de sociétés futures, il s'agit d'une position aussi peu responsable qu'hazardeuse, dans le contexte de nos faiblesses structurelles nous interdisant tout droit à ce type d'erreurs d'estime. L'histoire nous montre en effet que toutes les radicalismes appliqués aux sociétés en gestation, à fortiori isolées comme la nôtre, n'ont aboutis qu'à des modèles boiteux, voire dramatiques pour les populations. Si, quant à eux, les tenants du moindre pouvoir local, politique, économique, spirituel, persistent à développer une tendance résolument prédatrice dans l'exercice de leurs différentes prérogatives sur ce même contexte d'émergence, malléable, corvéable à merci d'un petit nombre sur le reste, nous ne pourrons jamais accéder à une conscience collective fondée sur la reconnaissance de l'équité comme garante de confort et de stabilité sociale.
Au contraire, cela ne fera qu'exacerber la pratique du faux semblant en référence de qualités individuelles, du nivellement en référence d'appartenances collectives, qui réduiront la Guyane à un vaste champ d'antagonismes et leur violences qui est, d'ors et déjà, en passe de devenir le terrain d'expression favori de notre jeunesse.
L'observation en saute aux yeux, au point que, à ce train là et à moins de revoir votre copie, rendue plus réaliste pour les uns, altruiste pour les autres, notre vrai problème de demain pourrait bien être de savoir comment rester en vie, en Guyane.
Rixe

On n'élève (au sens élévation et non éducation) pas un population "violente" en la gouvernant d'une manière aussi impulsive. Ordres et contreordres se succédant à la vitesse de l'éclair ne peuvent pas passer pour réfléchis, responsables ou crédibles. Et tout cela ne peut en aucun cas laisser penser dans un cas comme dans l'autre .

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21/06/12
Mayakri  (Kourou)

En réponse au message de Padupe du 21/06/12

Il y a un truc qui m'étonne dans le dossier Shell, c'est pourquoi la quasi-totalité des élus guyanais, gauche et prétendus indépendantistes compris (sans oublier les socio-professionnels locaux bavant d'avance) semblent aussi inconditionnels du projet pétrolier. Le lobbying de Shell serait-il plus efficace que celui des Canadiens de Iamgold ? Et le collectif or bleu contre or noir ?On est fin juin, on part en vacances pour des contrées lointaines ?

C'est malheureusement trivial. De quoi faire un roman ou un drame. C'est selon.
La ministre de l'environnement a fait valoir son point de vue. A la lumière des résultats des législatives où le PS n'a pas besoin des écolos, le président a tranché. Appelé son ministre de l'OM pour lui donner l'ordre de débloquer la situation, et envoyé la ministre

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21/06/12
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Rixe du 21/06/12

Mise au point...
La dernière blague lue et entendue en Guyane, cette option avancée pour régler le problème de l'orpaillage sauvage
en légalisant l'activité des clandestins: autant légaliser les braquages, pendant qu'on y est, quitte à taxer le butin des voyous à leur sortie des banques! Une autre est de rejeter en bloc les perspectives d'exploitation, sujette à se perfectionner en matière de sécurité, bien sûr, de ressources pétrolières sur notre territoire... C'est vrai que le pétrole est une saloperie pour l'environnement, pour nous, à l'état naturel comme par les effets de son utilisation, mais qu'en serait t'il de la grande échelle de notre société si on arrêtait de la même façon, brutale, péremptoire, son extraction et son usage? En fait, il n'y a aucune raison pour que les méthodes expéditives de cette nature soient meilleures pour la Guyane que pour le reste du monde, dont nous sommes complètement dépendants. Si la mutation de notre civilisation vers d'autres modèles de consommation de nos ressources est la clef de notre avenir, vouloir en jeter l'embryon avec le pétrole dans lequel il baigne encore est une sottise. A contrario, indexer la capacité de la Guyane à ne se développer que sur une économie de rente et ses profits strictement pécuniaires et de court terme en est une autre. Ce sont pourtant ces seules positions, en mode de tout ou rien, que l'on voit s'affronter dans le débat sur les ressources guyanaises. Cet état des lieux montre surtout les mauvaises dispositions des interlocuteurs respectifs à se doter d'une stature visionnaire sur le développement futur de notre société, murie par une véritable culture du consensus. Le consensus n'est pas, en effet, le genre des acteurs politiques de la défense de l'environnement, arque boutés sur des positions radicales, contraires à la patience convenable à la longue éducation sur les vertus certaines d'un changement de mode de vie et de repères sociaux. Ce n'est pas le genre, non plus, de la notion de profit qui fédère en lobbies puissants les acteurs du pouvoir socio-économique sur notre territoire. Une véritable société parallèle, dument structurée, juxtaposée à la société civile guyanaise et fondée sur l'intrication de longue date entre des intérêts personnels et la gestion de l'intérêt général. Il ressort de ce paysage que la véritable question est de savoir qui profite à quoi et inversement. Si les politiques de la défense de l'environnement espèrent visiblement que la Guyane prenne rapidement figure de leur laboratoire d'essai de toutes les thèses sur les alternatives de sociétés futures, il s'agit d'une position aussi peu responsable qu'hazardeuse, dans le contexte de nos faiblesses structurelles nous interdisant tout droit à ce type d'erreurs d'estime. L'histoire nous montre en effet que toutes les radicalismes appliqués aux sociétés en gestation, à fortiori isolées comme la nôtre, n'ont aboutis qu'à des modèles boiteux, voire dramatiques pour les populations. Si, quant à eux, les tenants du moindre pouvoir local, politique, économique, spirituel, persistent à développer une tendance résolument prédatrice dans l'exercice de leurs différentes prérogatives sur ce même contexte d'émergence, malléable, corvéable à merci d'un petit nombre sur le reste, nous ne pourrons jamais accéder à une conscience collective fondée sur la reconnaissance de l'équité comme garante de confort et de stabilité sociale.
Au contraire, cela ne fera qu'exacerber la pratique du faux semblant en référence de qualités individuelles, du nivellement en référence d'appartenances collectives, qui réduiront la Guyane à un vaste champ d'antagonismes et leur violences qui est, d'ors et déjà, en passe de devenir le terrain d'expression favori de notre jeunesse.
L'observation en saute aux yeux, au point que, à ce train là et à moins de revoir votre copie, rendue plus réaliste pour les uns, altruiste pour les autres, notre vrai problème de demain pourrait bien être de savoir comment rester en vie, en Guyane.
Rixe

lu dans le jodla: "Parce que nous sommes peut-être encore dans un Etat de droit."
Il y a belle lurette que j'en doute, je suis même persuadé que nous sommes en voyoucratie, puisque les voyous sont dans les rues et les honnêtes gens derrière les barreaux.. Mais visiblement, pour le moment tout le monde s'en fout,

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21/06/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Valérie56 du 21/06/12

Mais quand je lis ta prose particulièrement prolixe sur certains sujets, je tends à penser que tu fais exactement ce que tu sembles me reprocher.
Pour ma part je n'ai qu'un avis, libre à chacun de le partager ou non.
Quant à faire des reproches aux politiques, n'oublions pas que c'est nous qui les élisons pour justement prendre des décisions.
Et pour ce qui est de la question du pétrole, je ne connais pas un seul opposant au projet guyanais actuel qui ne roule pas lui-même avec un véhicule essence ou diesel, ce n'est que de l'hypocrisie, on veut bien des matières premières, mais il vaut mieux aller exploiter (et éventuellement dégueulasser si pas réglementation locale sur le sujet, mais çà on s'en fout c'est pas chez nous) chez les autres ...
Comme quoi certains sont marrants ...

Mais quand je lis ta prose particulièrement prolixe sur certains sujets, je tends à penser que tu fais exactement ce que tu sembles me reprocher.--
Faux - je réponds toujours aux questions ou aux attaques (pas toujours diplomatiquement j'en conviens) mais comme j'ai passé l'âge, j'évite

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21/06/12
Padupe  (Rémire)

Enfin les forages "vont pouvoir reprendre" dit la presse parisienne ça me paraît mal choisi. Les forages de Shell n'ont jamais été interrompus puisqu'ils n'ont jamais commencé. Je me demande plutôt si des journalistes parisiens à tendance bobo ne se seraient pas laisser bourrer le mou par un matraquage de communiqués militants de la mouvance écologiste para-greenpeacienne ou quelque personnel du

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21/06/12
Rixe  (Kourou)

Mise au point...
La dernière blague lue et entendue en Guyane, cette option avancée pour régler le problème de l'orpaillage sauvage
en légalisant l'activité des clandestins: autant légaliser les braquages, pendant qu'on y est, quitte à taxer le butin des voyous à leur sortie des banques! Une autre est de rejeter en bloc les perspectives d'exploitation, sujette à se perfectionner en matière de sécurité, bien sûr, de ressources pétrolières sur notre

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21/06/12
Amnesia1984  (Matoury)

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/20/-shellguyane-reprise-des-explorations.php
vraiment de la merde !!!! les élus guyanais se sont mobilisés !!! C'est sur que c'est pas eux qu'on voit en foret ni a la plage !! continuez a rouler dans vos gros hilux et a en avoir rien a foutre de la nature qui vous entoure  !!! le jour ou il faudra se mobiliser pour les tortues luths ou autre on verra si vous serez là !!!!

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21/06/12
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Cush du 20/06/12

Le problème avec toi, c comme avec nos h ou f politiques, tu voudrais décider de ce qui est pertinent et de ce qui ne l'est pas. Donc, ne te fatigues pas, on sait déjà que tu ne réponds pas aux questions pertinentes.

Mais quand je lis ta prose particulièrement prolixe sur certains sujets, je tends à penser que tu fais exactement ce que tu sembles me reprocher.
Pour ma part je n'ai qu'un avis, libre à chacun de le partager ou non.
Quant à faire des reproches aux politiques, n'oublions pas que c'est nous

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21/06/12
Padupe  (Rémire)

Il y a un truc qui m'étonne dans le dossier Shell, c'est pourquoi la quasi-totalité des élus guyanais, gauche et prétendus indépendantistes compris (sans oublier les socio-professionnels locaux bavant d'avance) semblent aussi inconditionnels du projet pétrolier. Le lobbying de Shell serait-il plus efficace que celui des Canadiens de Iamgold ? Et le collectif or bleu contre or noir ?On est fin juin, on part en vacances pour des contrées lointaines ?

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21/06/12
Tagada  (Paris)

En réponse au message de Yvor De Walapulu du 20/06/12

Bonsoir
Ils n'ont pas perdu de temps à Shell, il y a une équipe qui a débarqué à Félix Eboué,cet après-midi 20 juin
http://www.google.com/hostednews/afp/article7fn39
c'est leur petit doigt qui les avait prévenu ?

Les forages exploratoires de la compagnie pétrolière Shell en Guyane "vont pouvoir reprendre" a priori "lundi",
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2shellguyane-reprise-des-explorations.php

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20/06/12
Yvor De Walapulu  (Présipauté cacaoyère walapulu)

Bonsoir
Ils n'ont pas perdu de temps à Shell, il y a une équipe qui a débarqué à Félix Eboué,cet après-midi 20 juin
http://www.google.com/hostednews/afp/article7fn39
c'est leur petit doigt qui les avait prévenu ?

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20/06/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Valérie56 du 20/06/12

Il y a une question pertinente peut-être derrière cela ?

Le problème avec toi, c comme avec nos h ou f politiques, tu voudrais décider de ce qui est pertinent et de ce qui ne l'est pas. Donc, ne te fatigues pas, on sait déjà que tu ne réponds pas aux questions pertinentes.

Répondre

20/06/12
Swerengen  (Matoury)

En réponse au message de Valérie56 du 20/06/12

Il y a une question pertinente peut-être derrière cela ?

Il sous entend peut-être qu'après l'or, puis le pétrole, vous serez peut-être là pour défendre une éventuelle extraction d'uranium, ou la mise en oeuvre d'une usine de traitement de déchets radioactifs.
Je pense que c'est cela que son intervention suggère. A tort ou à raison.

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20/06/12
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Fabien du 17/06/12

Valerie 56 ce n'est pas vous qui défendiez bec et ongle le projet de Lamentable Glod ?

Il y a une question pertinente peut-être derrière cela ?

Répondre

18/06/12
Magaling  (Cayenne)

Shell anticipe "une solution satisfaisante" pour son permis de forage en Guyane
http://www.lagazettedescommunes.com/118150/shell-anticipe-une-solution-satisfaisante

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17/06/12
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Bigsharkchum du 16/06/12

Tu connais tout les courent au large de la guyane ou le courent de surface au large de la Guyane de la Guyane. BIG DIFFERENCE

Valerie 56 ce n'est pas vous qui défendiez bec et ongle le projet de Lamentable Glod ?

Répondre

16/06/12
Bigsharkchum  (Cayenne)

En réponse au message de Valérie56 du 29/05/12

Avant de répondre aussi vite, je pense utile de se documenter, voici quelque temps déjà (plus d'un an !!!) que DRIRE et DIREN n'existent plus en tant que telles mais ont fusionné pour former la DEAL ...
Ensuite si vous connaissiez la nature des courants marins au large de la Guyane et l'emplacement de la plate-forme de forage, vous auriez remarqué que la probabilité qu'une marée noire issue de ladite plate-forme, pollution de plus au caractère particulièrement hypothétique (les véritables tempêtes n'étant pas légions dans nos contrées contrairement à d'autre endroits du globe) arrive sur les côtes de Guyane Française relève de la science-fiction la plus pure ...

Tu connais tout les courent au large de la guyane ou le courent de surface au large de la Guyane de la Guyane. BIG DIFFERENCE

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16/06/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Mayakri du 15/06/12

Bougrement interessant ce lien :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html

On s'aperçoit qu'outre Shell, il y a trois autres demandes de permis "en cours d'instruction".

La meilleure est celle pudiquement surnommée papillon. Saisissante. Une zone qui comprend toute la cote de l'oiapoque au Maroni à seulement 12 miles de cotes. Même les îles du Conétable sont dedans! Pour les autres, mystère. Y a même pas les plans!

Incroyable que personne n'en ait entendu parler. Encore plus fort que cette demande n'ait été mise en ligne que le 7 juin 2012 alors que la demande date de juillet 2011...

Faut-il y voir un effet 6 mai et une meilleure transparence? Dans ce cas, il serait judicieux que la notice d'impact soit aussi mise en ligne.

Car tout ce que l'on nous a dit pour essayer de faire avaler la pilule Shell n'a plus cours ici. Par exemple, à cette distance des cotes, les "gentils" courants n'emporteront pas le pétrole au large...l'impact sur la pêche sera tout autre....

Tout compte fait, une remise à plat c'est peut être pas un luxe.

En effet, comme tu dis, Tout compte fait, une remise à plat c'est peut être pas un luxe.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/973-carte-Papillon.pdf
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/973-Lettre-Papillon.pdf
Elle est où l'étude 'impact ?

Lire la suite

16/06/12
Morpho  (Matoury)

Autrefois on disait:
"En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées!"

Aujourd'hui on pourrait dire:
"En Guyane, on a du pétrole, mais on n'a pas d'idées"

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16/06/12
Mathieug  (Macouria)

En réponse au message de Jean Marc Carassus du 15/06/12

Une décision juste

En tant que dernier Country représentatif de Shell Antilles Guyane Française, en Guyane, la décision d’arrêt des opérations signifiée par le Ministère de l’écologie n’est pas pour moi une décision stupéfiante.

Shell est en effet une compagnie très proactive. Souvent les principes pro actifs de Shell sont repris et appliqués dans notre vie courante, modifient positivement nos comportements.

À titre d’exemple cette compagnie est animée par une véritable culture HSSE ( Hygiène, sureté, sécurité, environnement ). Son leitmotiv est d’assurer la réalisation de l’ensemble des activités de la multinationale par les hommes ou les sous traitants la composant dans les meilleures conditions possibles, par une évaluation des risques permanents.

Cette culture est accompagnée depuis longtemps par des principes de valeurs d’équité dans les affaires, d’équilibre entre le travail et la vie personnelle, de répartition entre les hommes et les femmes aux postes de direction, d’orientation de recrutements locaux à la place d’expatriés, et même concernant nos trajets quotidiens de sensibilisation à une conduite défensive.

Des budgets importants sont consacrés à la formation des personnels. Des évaluations de l’application de ses principes sont réalisées à des fréquences régulières, des actions correctrices permanentes sont mises en place.

En son raisonnement global les propres normes de Shell sont souvent en avance sur la réglementation des Etats. Il est même demandé par la compagnie à ses responsables de réaliser des actions pour promouvoir l’évolution des législations afin le cas échéant de  sécuriser les investissements.

En Guyane j’ai pu remarquer une certaine opacité de l’application de ces principes si ce n’est la réalisation de quelques vagues présentations Power Point auprès du public ou des réceptions auprès des socioprofessionnels, le reste se tramant dans le secret des cabinets. Des actions oui, minimales, un peu comme s’il s’agissait de réaliser un plan de communication correspondant aux objectifs d’appréciation d’évaluation annuelle des dirigeants ou de faire miroiter un Eldorado hypothétique en terrain conquis.

Pourquoi ces responsables n’ont pas intégrés qu’en Guyane département français ou à chaque création de site industriel, il est nécessaire pour les porteurs de projets de réaliser des enquêtes publiques, des études d’impacts comme par exemple pour la création ex-nihilo d’une simple station service, les responsables de Shell ont cru s’exonérer de ces principes même en l’absence de réglementation ? Comment des investissements ont été déclenchés alors que même des décrets techniques n’étaient pas encore signés ?

Il était de leur responsabilité de sécuriser ces points, de leur responsabilité pour une exploitation pétrolière en mer de réaliser qu’une révision du code minier était inéluctable à un moment ou à un autre.

La décision prise n’est pas une divagation de soi-disant écolos opposés à tout développement de la Guyane. Il s’agit simplement d’un ré-équilibrage devant permettre à toutes les parties  d’apprécier les contraintes, de valoriser des niveaux de redevances financières équitables. Enfin et je le souhaite profondément à terme la réalisation d’un projet intègre permettant une redistribution juste des profits pour notre bénéfice commun.

Jean-Marc Carassus

Donc aux yeux de Shell nous sommes en Lybie !!!

Répondre

15/06/12
Butterfly  (Montjoly)

En réponse au message de Jean Marc Carassus du 15/06/12

Une décision juste

En tant que dernier Country représentatif de Shell Antilles Guyane Française, en Guyane, la décision d’arrêt des opérations signifiée par le Ministère de l’écologie n’est pas pour moi une décision stupéfiante.

Shell est en effet une compagnie très proactive. Souvent les principes pro actifs de Shell sont repris et appliqués dans notre vie courante, modifient positivement nos comportements.

À titre d’exemple cette compagnie est animée par une véritable culture HSSE ( Hygiène, sureté, sécurité, environnement ). Son leitmotiv est d’assurer la réalisation de l’ensemble des activités de la multinationale par les hommes ou les sous traitants la composant dans les meilleures conditions possibles, par une évaluation des risques permanents.

Cette culture est accompagnée depuis longtemps par des principes de valeurs d’équité dans les affaires, d’équilibre entre le travail et la vie personnelle, de répartition entre les hommes et les femmes aux postes de direction, d’orientation de recrutements locaux à la place d’expatriés, et même concernant nos trajets quotidiens de sensibilisation à une conduite défensive.

Des budgets importants sont consacrés à la formation des personnels. Des évaluations de l’application de ses principes sont réalisées à des fréquences régulières, des actions correctrices permanentes sont mises en place.

En son raisonnement global les propres normes de Shell sont souvent en avance sur la réglementation des Etats. Il est même demandé par la compagnie à ses responsables de réaliser des actions pour promouvoir l’évolution des législations afin le cas échéant de  sécuriser les investissements.

En Guyane j’ai pu remarquer une certaine opacité de l’application de ces principes si ce n’est la réalisation de quelques vagues présentations Power Point auprès du public ou des réceptions auprès des socioprofessionnels, le reste se tramant dans le secret des cabinets. Des actions oui, minimales, un peu comme s’il s’agissait de réaliser un plan de communication correspondant aux objectifs d’appréciation d’évaluation annuelle des dirigeants ou de faire miroiter un Eldorado hypothétique en terrain conquis.

Pourquoi ces responsables n’ont pas intégrés qu’en Guyane département français ou à chaque création de site industriel, il est nécessaire pour les porteurs de projets de réaliser des enquêtes publiques, des études d’impacts comme par exemple pour la création ex-nihilo d’une simple station service, les responsables de Shell ont cru s’exonérer de ces principes même en l’absence de réglementation ? Comment des investissements ont été déclenchés alors que même des décrets techniques n’étaient pas encore signés ?

Il était de leur responsabilité de sécuriser ces points, de leur responsabilité pour une exploitation pétrolière en mer de réaliser qu’une révision du code minier était inéluctable à un moment ou à un autre.

La décision prise n’est pas une divagation de soi-disant écolos opposés à tout développement de la Guyane. Il s’agit simplement d’un ré-équilibrage devant permettre à toutes les parties  d’apprécier les contraintes, de valoriser des niveaux de redevances financières équitables. Enfin et je le souhaite profondément à terme la réalisation d’un projet intègre permettant une redistribution juste des profits pour notre bénéfice commun.

Jean-Marc Carassus

Une décision juste, pour vous et de quelques écolos de passage !
La Guyane a besoin de se développer, à côté de nos deux pays voisins, elle paraît vraiment sous développée !
Mais comme je le disais plus haut vous n'avez rien à faire, vous n'êtes que de passage !

Répondre

15/06/12
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Jean Marc Carassus du 15/06/12

Une décision juste

En tant que dernier Country représentatif de Shell Antilles Guyane Française, en Guyane, la décision d’arrêt des opérations signifiée par le Ministère de l’écologie n’est pas pour moi une décision stupéfiante.

Shell est en effet une compagnie très proactive. Souvent les principes pro actifs de Shell sont repris et appliqués dans notre vie courante, modifient positivement nos comportements.

À titre d’exemple cette compagnie est animée par une véritable culture HSSE ( Hygiène, sureté, sécurité, environnement ). Son leitmotiv est d’assurer la réalisation de l’ensemble des activités de la multinationale par les hommes ou les sous traitants la composant dans les meilleures conditions possibles, par une évaluation des risques permanents.

Cette culture est accompagnée depuis longtemps par des principes de valeurs d’équité dans les affaires, d’équilibre entre le travail et la vie personnelle, de répartition entre les hommes et les femmes aux postes de direction, d’orientation de recrutements locaux à la place d’expatriés, et même concernant nos trajets quotidiens de sensibilisation à une conduite défensive.

Des budgets importants sont consacrés à la formation des personnels. Des évaluations de l’application de ses principes sont réalisées à des fréquences régulières, des actions correctrices permanentes sont mises en place.

En son raisonnement global les propres normes de Shell sont souvent en avance sur la réglementation des Etats. Il est même demandé par la compagnie à ses responsables de réaliser des actions pour promouvoir l’évolution des législations afin le cas échéant de  sécuriser les investissements.

En Guyane j’ai pu remarquer une certaine opacité de l’application de ces principes si ce n’est la réalisation de quelques vagues présentations Power Point auprès du public ou des réceptions auprès des socioprofessionnels, le reste se tramant dans le secret des cabinets. Des actions oui, minimales, un peu comme s’il s’agissait de réaliser un plan de communication correspondant aux objectifs d’appréciation d’évaluation annuelle des dirigeants ou de faire miroiter un Eldorado hypothétique en terrain conquis.

Pourquoi ces responsables n’ont pas intégrés qu’en Guyane département français ou à chaque création de site industriel, il est nécessaire pour les porteurs de projets de réaliser des enquêtes publiques, des études d’impacts comme par exemple pour la création ex-nihilo d’une simple station service, les responsables de Shell ont cru s’exonérer de ces principes même en l’absence de réglementation ? Comment des investissements ont été déclenchés alors que même des décrets techniques n’étaient pas encore signés ?

Il était de leur responsabilité de sécuriser ces points, de leur responsabilité pour une exploitation pétrolière en mer de réaliser qu’une révision du code minier était inéluctable à un moment ou à un autre.

La décision prise n’est pas une divagation de soi-disant écolos opposés à tout développement de la Guyane. Il s’agit simplement d’un ré-équilibrage devant permettre à toutes les parties  d’apprécier les contraintes, de valoriser des niveaux de redevances financières équitables. Enfin et je le souhaite profondément à terme la réalisation d’un projet intègre permettant une redistribution juste des profits pour notre bénéfice commun.

Jean-Marc Carassus

Si je comprends bien, Shell se soucie de l'environnement comme de sa prunelle, mais aussi du bien être des habitants blablabla. Je vous cite "À titre d’exemple cette compagnie est animée par une véritable culture HSSE ( Hygiène, sureté, sécurité, environnement ). Son leitmotiv est d’assurer la réalisation de l’ensemble des activités de la multinationale

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15/06/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Jean Marc Carassus du 15/06/12

Une décision juste

En tant que dernier Country représentatif de Shell Antilles Guyane Française, en Guyane, la décision d’arrêt des opérations signifiée par le Ministère de l’écologie n’est pas pour moi une décision stupéfiante.

Shell est en effet une compagnie très proactive. Souvent les principes pro actifs de Shell sont repris et appliqués dans notre vie courante, modifient positivement nos comportements.

À titre d’exemple cette compagnie est animée par une véritable culture HSSE ( Hygiène, sureté, sécurité, environnement ). Son leitmotiv est d’assurer la réalisation de l’ensemble des activités de la multinationale par les hommes ou les sous traitants la composant dans les meilleures conditions possibles, par une évaluation des risques permanents.

Cette culture est accompagnée depuis longtemps par des principes de valeurs d’équité dans les affaires, d’équilibre entre le travail et la vie personnelle, de répartition entre les hommes et les femmes aux postes de direction, d’orientation de recrutements locaux à la place d’expatriés, et même concernant nos trajets quotidiens de sensibilisation à une conduite défensive.

Des budgets importants sont consacrés à la formation des personnels. Des évaluations de l’application de ses principes sont réalisées à des fréquences régulières, des actions correctrices permanentes sont mises en place.

En son raisonnement global les propres normes de Shell sont souvent en avance sur la réglementation des Etats. Il est même demandé par la compagnie à ses responsables de réaliser des actions pour promouvoir l’évolution des législations afin le cas échéant de  sécuriser les investissements.

En Guyane j’ai pu remarquer une certaine opacité de l’application de ces principes si ce n’est la réalisation de quelques vagues présentations Power Point auprès du public ou des réceptions auprès des socioprofessionnels, le reste se tramant dans le secret des cabinets. Des actions oui, minimales, un peu comme s’il s’agissait de réaliser un plan de communication correspondant aux objectifs d’appréciation d’évaluation annuelle des dirigeants ou de faire miroiter un Eldorado hypothétique en terrain conquis.

Pourquoi ces responsables n’ont pas intégrés qu’en Guyane département français ou à chaque création de site industriel, il est nécessaire pour les porteurs de projets de réaliser des enquêtes publiques, des études d’impacts comme par exemple pour la création ex-nihilo d’une simple station service, les responsables de Shell ont cru s’exonérer de ces principes même en l’absence de réglementation ? Comment des investissements ont été déclenchés alors que même des décrets techniques n’étaient pas encore signés ?

Il était de leur responsabilité de sécuriser ces points, de leur responsabilité pour une exploitation pétrolière en mer de réaliser qu’une révision du code minier était inéluctable à un moment ou à un autre.

La décision prise n’est pas une divagation de soi-disant écolos opposés à tout développement de la Guyane. Il s’agit simplement d’un ré-équilibrage devant permettre à toutes les parties  d’apprécier les contraintes, de valoriser des niveaux de redevances financières équitables. Enfin et je le souhaite profondément à terme la réalisation d’un projet intègre permettant une redistribution juste des profits pour notre bénéfice commun.

Jean-Marc Carassus

Est-ce à dire qu'on nous prendrait pour un pays du tiers monde ? à leur décharge, certains de nos politiques se comportent comme des dirigeants du tiers monde en dépensant moultes Euros en petites culottes ou en agendas.

Répondre

15/06/12
Jean Marc Carassus  (Remire-Montjoly)

Une décision juste
En tant que dernier Country représentatif de Shell Antilles Guyane Française, en Guyane, la décision d’arrêt des opérations signifiée par le Ministère de l’écologie n’est pas pour moi une décision stupéfiante.

Shell est en effet une compagnie très proactive. Souvent les principes pro actifs de Shell sont repris et appliqués dans notre vie courante, modifient positivement nos comportements.
À titre d’exemple cette compagnie est animée par une véritable culture HSSE

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15/06/12
Lolo  (Kourou)

Sur le site de Chantal BERTHELOT on peut lire que le 04/05/2011 elle a consigné l'amendement "visant à abroger les permis de recherche pour les forages en profondeur" qu'en pense t -elle aujourd'hui ?

Répondre

15/06/12
Mayakri  (Kourou)

En réponse au message de Magaling du 14/06/12

La carte de France des permis de recherche d'hydrocarbures :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html

Bougrement interessant ce lien :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html
On s'aperçoit qu'outre Shell, il y a trois autres demandes de permis "en cours d'instruction". La meilleure est celle pudiquement surnommée papillon. Saisissante. Une zone qui comprend toute la cote de l'oiapoque au Maroni à seulement 12 miles de

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15/06/12
Rixe  (Kourou)

En réponse au message de Yvor De Walapulu du 14/06/12

Bonjour,
il n'y aura pas de conséquences à l'arrêt des permis d'exploitation, le pétrole est là,
il ne va pas bouger,

et ce n'est surtout pas en ce moment ou il ne vaut pas grand chose qu'il faut aller le chercher
continuons à "bouffer" le pétrole des autres, pourquoi croyez vous que Shell vient chez nous, si ce n'est pour garder le leur en attendant des jours meilleurs
mettons le notre de côté, comme des économies
laissons le pour nos descendants, dans une centaine d'année, quand il n'y en aura plus ailleurs ce sera le moment d'aller le chercher,
en plus avec des mesures de sécurité plus grandes que celles qu'il y a actuellement
et avec ce qu'il coûtera, la Guyane pourra nourrir ses enfants largement
adessias galinettes
cela ne fait pas de mal de penser aux autres et leur avenir, surtout si c'est notre descendance

Bien sûr que le pétrole ne va pas s'en aller, mais le fond du problème est ailleurs.
Ce n'est pas la teneur des idées développées sur la protection de l'environnement, que je partage pour l'essentiel, qui me met vert de rage, c'est la forme politique que les écologistes leur donnent. Cette façon de procéder par coups d'éclats ne revient qu'a se gonfler comme

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15/06/12
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de Yvor De Walapulu du 14/06/12

Bonjour,
il n'y aura pas de conséquences à l'arrêt des permis d'exploitation, le pétrole est là,
il ne va pas bouger,

et ce n'est surtout pas en ce moment ou il ne vaut pas grand chose qu'il faut aller le chercher
continuons à "bouffer" le pétrole des autres, pourquoi croyez vous que Shell vient chez nous, si ce n'est pour garder le leur en attendant des jours meilleurs
mettons le notre de côté, comme des économies
laissons le pour nos descendants, dans une centaine d'année, quand il n'y en aura plus ailleurs ce sera le moment d'aller le chercher,
en plus avec des mesures de sécurité plus grandes que celles qu'il y a actuellement
et avec ce qu'il coûtera, la Guyane pourra nourrir ses enfants largement
adessias galinettes
cela ne fait pas de mal de penser aux autres et leur avenir, surtout si c'est notre descendance

Oui, mais il y a un problème: regarde l'or, nous ne l'exploitons pas nous-mêmes, ou très peu puisqu'ils refusent les permis. Résultat, ce sont les Brésiliens qui le font ... mais pour eux. Même chose pour le poisson, nous n'exploitont que très peu la richesse halieutique, mais les Brésiliens le font à notre place. De temps en temps on capture une

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15/06/12
Daaam  (Cayenne)

En réponse au message de Yvor De Walapulu du 15/06/12

bonsoir,
retombée financières ? pour qui ?

quelques bobos mal pensants qui ont de l'argent à placer dans des activités qui pillent les ressources naturelles, ce n'est certainement pas le travailleur lambda qui en profitera.

les bobos bien pensants, eux, pensent que peut être il serait bon de laisser quelques ressources naturelles à notre descendance, et cela vaut pour toutes les ressources naturelles de la Guyane, il y a d'autres choses à développer avant , comme créer une petite économie industrielle et relancer l'agriculture
adessias galinettes
mais pour çà il ne faut pas jouer en bourse assis derrière un bureau, il faut investir et prendre des risques et peut être de ne pas profiter directement de son travail, mais qui profitera à nos enfants

Tiens, encore un qui pense que le pétrole surgit miraculeusement de la pompe à essence et qu'il n'y a pas besoin d'emplois pour arriver à ce miracle...
Fonctionnaire je suppose ?

Répondre

15/06/12
Amnesia1984  (Matoury)

Arretez de croire qu'une exploitation petroliere profitera a nos descendants !!!!!!!!!!!!! Je ne pense pas que ce soit eux qui auront leur compte en banque rempli ni un emploi garanti !!!! Par contre ce sont eux qui iront nettoyer les plages en cas de marée noire !!!!!!! Ouvrez les yeux !! A l'heure de la recherche d'energie propre et renouvelable pourquoi pensez vous encore au petrole ??!!! Donnez plutot votre argent pour une energie decente et durable !!!!!

Répondre

15/06/12
Yvor De Walapulu  (Présipauté cacaoyère walapulu)

En réponse au message de Lematourien du 13/06/12

Exactement! La Guyane va encore perdre sur les deux fronts, pas de travail, ni retombés financière mais elle va quand même récupérer la pollution! Tout ça pour faire pour faire plaisir à quelques bobos bien pensants!

bonsoir,
retombée financières ? pour qui ?

quelques bobos mal pensants qui ont de l'argent à placer dans des activités qui pillent les ressources naturelles, ce n'est certainement pas le travailleur lambda qui en

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14/06/12
Yvor De Walapulu  (Présipauté cacaoyère walapulu)

En réponse au message de Rixe du 14/06/12

LETTRE AUX ECO-PAS DU TOUT-LOGISTES

Je suis un farouche défenseur de l'environnement, croyez-le, et c'est à ce titre que j'observe avec consternation la suffisance politicienne avec laquelle vous occultez les inconséquences obligées de la pratique de votre idéalisme, rapportée aux réalités concrètes. J'ai eu à les affronter personnellement dans mes démarches militantes. Pour le coup, du pétrole, vous venez de vous organiser et réussir un beau suicide collectif dans l'opinion guyanaise, aux conséquences durables sur la perception des idées que vous croyez ainsi défendre.
Le fait est établi, qui ne devrait qu'engager votre sens peu développé de l'autocritique. Qu'aurez vous à dire, par exemple, de prendre le risque d'entrainer dans les conséquences désastreuses de vos bourdes politiques, qui semblent tant vous réjouir, les forces mobilisées pour un véritable progrès en Guyane? Celles qui ont engagé toute leur énergie et leur bonne foi à mettre en oeuvre fermement, avec méthode autant que conviction, les moyens d'assurer le nécessaire équilibre entre la réelle pertinence de protéger l'environnement et celle de placer le présent comme les lendemains de notre société guyanaise sous les hospices du bien être de vivre et de l'harmonie avec son milieu. Ces forces qui vous ont écouté, que vous trahissez allègrement pour le compte, par le volume de baudruche que vous vous donnez en coups d'éclats contraires à toute concertation positive, toute forme de consensus réaliste sur les moyens à entreprendre, tous ensemble sinon rien, car alors inopérants, pour en arriver aux résultats dont vous voulez simplement, visiblement, vous assurer seul de la paternité, quitte à le faire envers et contre tout.
Des coups d'éclats, aveugles aux réalités du moment, qui ne feront que dommages, peut être irréversibles, sur votre passage.
ERIC de Kourou

Bonjour,
il n'y aura pas de conséquences à l'arrêt des permis d'exploitation, le pétrole est là,
il ne va pas bouger,
et ce n'est surtout pas en ce moment ou il ne vaut pas grand chose qu'il faut aller le chercher. continuons à "bouffer" le pétrole des autres, pourquoi croyez vous que Shell vient chez nous, si ce n'est pour garder le leur en attendant des jours meilleurs

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14/06/12
Flo De Kaw  (Andanbwa)

En réponse au message de Fabien du 13/06/12

superbe nouvelle et stupéfaction en lisant le courrier de RA au ministre dont je ne sais plus le nom...Où se situent les retombées économiques incroyables en terme d'emplois, d’infrastructures ect ect pour le département...Il a bien baisse dans mon estime ce bougre. Poudre de perlimpinpin !

Tout d'abord il ne fait pas dans l'élégance not' Roro ! S'adresser au 1er sinistre alors que c'est la ministre de l'écologie qui a pris la décision... Il se croit toujours sous l'ère nicolasienne. ? Moi aussi je suis mega dessus par notre président lokal,

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14/06/12
Magaling  (Cayenne)

En réponse au message de Bigsharkchum du 13/06/12

Depuis le début je dit a vous tous que la Transparence vincra la tyranie du Petrole. Merci a tout cer qui ce sont mobilisé! la guyane ne doight pas ce fair baisser!!

La carte de France des permis de recherche d'hydrocarbures :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html

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