aller au menu  |  aller au contenu

connexion  |  inscription

Université bananière - la révolte

207 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
26/10/13
Wapa973  (Cayenne)

En réponse au message de De la part de Nestor Radjou du 25/10/13

Quelques précision sur mon analyse  :
1. D’abord, la priorité de la Guyane est son développement.
Dans ce domaine, bien évidemment, une université peut, selon sa gouvernance, être un outil au service du développement de notre région. Mais à cette fin, des conditions précises doivent au préalable être remplies. Malheureusement, le nécessaire n’a pas jusqu’ici était mis en œuvre pour les réaliser (à cause notamment de manque de véritables orientions politiques devant permettre en premier lieu la constitution d’un vivier de professeurs d’université guyanais, puis des maîtres de conférences HDR et non HDR…). Il faut savoir qu’une université de plein exercice est une entité juridique autonome et indépendante des collectivités locales. C’est un monde particulier, à la fois très compétitif et hiérarchisé par la renommée, la qualification et la compétence, à travers l’enseignement et la recherche où les publications nationales et internationales jouent un rôle essentiel. Le drame pour la Guyane est que certains, qui ignorent comment fonctionne ce monde, et qui parfois s’approprient des titres universitaires sans les détenir véritablement, véhiculent une vision erronée de ce monde.

2. Il faut noter que la gouvernance d’une université de plein exercice est pour l’essentiel détenue par les professeurs d’université (PU) et le cas échéant par les Maitres de conférences (HDR et les non HDR). Dans ce cas de figure, les autorités locales n’auront aucun pouvoir, les PU viendront de l’extérieur (concours national où, pour l’instant il existe peu ou pas de Guyanais qualifiés qui puissent y participer). En tant que titulaire à vie (sauf mutation) les postes de PU seront bloqués pour plusieurs dizaines d’années et cette université se bâtira donc sans nos compatriotes (se souvenir la création du CSG), si rien n’est fait pour les amener à se hisser à ce niveau de compétence. De, plus, du fait de la faible attractivité de notre territoire,  nous risquons d’accueillir des PU et MCF n’ayant pas de réputation nationale ou internationale. Notre université ne sera donc pas d’excellence (nationale et internationale). En outre, sans Guyanais, ses orientations (actées par le PU et MCF) ne répondront pas non plus aux problématiques de notre développement.

3. Par contre, avec un Pôle/EPA/Centre Universitaire/... autonome qui, (du point de vue de l’enseignement et de la recherche, fait exactement ce que font les universités de plein exercice), non seulement les autorités locales participeront à sa gouvernance  (au sein du conseil d’administration) au côté de diverses Universités (nationales, étrangères), ces dernières mettront, pour un temps limité, leurs PU à disposition, et délivreront les diplômes, ce qui fera émerger un vivier de Guyanais qualifiés pour être PU (10 ans au moins de travail et de publications après le doctorat, sauf exception). Automatiquement, ce pôle, en devenant d’excellence par ce biais, se transformera en université de plein exercice à terme, à une date que l’on ne peut pas fixer de façon précise actuellement, car la recherche est un monde particulier et tout dépendra des orientations politiques à prendre maintenant.

Merci pour cette analyse, ça change du discours autoritaire de "l'intersyndicale" ( piqure de rappel : "personne ne conteste nos revendications" ). Votre courrier devrait être affiché en première page avec toute les lettres de "l'intersyndicale".

Répondre

26/10/13
Corossol  (Cayenne)

Un peu ampoulée la diatribe des profs de l'Université. Ils rêvent encore de lendemains chéguevaresques ou ils veulent plutôt prouver au monde qu'ils ne sont pas les tèbès de Confiant ?

Répondre

26/10/13
G.moulinard  (Cayenne)

Sans vouloir me prononcer sur les causes du conflit de l'UAG qui s'entêtent à rester vaseuses, je trouve regrettable que l'on en vienne encore et encore à la rhétorique esclavagiste. A chaque fois qu'il y a un problème hiérarchique en Guyane, on l'argumente à l'aune de l'esclavage. C'est consternant car l'on cède ici à une facilité de langage d'une infinie bêtise. Sans connaitre le fond du problème - qui semble osciller entre intérêts particuliers, politiques, et détournements de fonds (les trois mamelles de la Guyane)

Lire la suite

26/10/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de De la part de Nestor Radjou du 25/10/13

Quelques précision sur mon analyse  :
1. D’abord, la priorité de la Guyane est son développement.
Dans ce domaine, bien évidemment, une université peut, selon sa gouvernance, être un outil au service du développement de notre région. Mais à cette fin, des conditions précises doivent au préalable être remplies. Malheureusement, le nécessaire n’a pas jusqu’ici était mis en œuvre pour les réaliser (à cause notamment de manque de véritables orientions politiques devant permettre en premier lieu la constitution d’un vivier de professeurs d’université guyanais, puis des maîtres de conférences HDR et non HDR…). Il faut savoir qu’une université de plein exercice est une entité juridique autonome et indépendante des collectivités locales. C’est un monde particulier, à la fois très compétitif et hiérarchisé par la renommée, la qualification et la compétence, à travers l’enseignement et la recherche où les publications nationales et internationales jouent un rôle essentiel. Le drame pour la Guyane est que certains, qui ignorent comment fonctionne ce monde, et qui parfois s’approprient des titres universitaires sans les détenir véritablement, véhiculent une vision erronée de ce monde.

2. Il faut noter que la gouvernance d’une université de plein exercice est pour l’essentiel détenue par les professeurs d’université (PU) et le cas échéant par les Maitres de conférences (HDR et les non HDR). Dans ce cas de figure, les autorités locales n’auront aucun pouvoir, les PU viendront de l’extérieur (concours national où, pour l’instant il existe peu ou pas de Guyanais qualifiés qui puissent y participer). En tant que titulaire à vie (sauf mutation) les postes de PU seront bloqués pour plusieurs dizaines d’années et cette université se bâtira donc sans nos compatriotes (se souvenir la création du CSG), si rien n’est fait pour les amener à se hisser à ce niveau de compétence. De, plus, du fait de la faible attractivité de notre territoire,  nous risquons d’accueillir des PU et MCF n’ayant pas de réputation nationale ou internationale. Notre université ne sera donc pas d’excellence (nationale et internationale). En outre, sans Guyanais, ses orientations (actées par le PU et MCF) ne répondront pas non plus aux problématiques de notre développement.

3. Par contre, avec un Pôle/EPA/Centre Universitaire/... autonome qui, (du point de vue de l’enseignement et de la recherche, fait exactement ce que font les universités de plein exercice), non seulement les autorités locales participeront à sa gouvernance  (au sein du conseil d’administration) au côté de diverses Universités (nationales, étrangères), ces dernières mettront, pour un temps limité, leurs PU à disposition, et délivreront les diplômes, ce qui fera émerger un vivier de Guyanais qualifiés pour être PU (10 ans au moins de travail et de publications après le doctorat, sauf exception). Automatiquement, ce pôle, en devenant d’excellence par ce biais, se transformera en université de plein exercice à terme, à une date que l’on ne peut pas fixer de façon précise actuellement, car la recherche est un monde particulier et tout dépendra des orientations politiques à prendre maintenant.

Merci. Votre explication a le mérite d'être claire. On ne pilote pas une 2cv comme on pilote une Ferrari. Pour passer de l'une à l'autre il faut le faire progressivement, avoir un budget adapté, savoir le gérer et surtout avoir de très bons mécaniciens. Certains

Lire la suite

25/10/13
De la part de Nestor Radjou  (Cayenne)

En réponse au message de Jo du 24/10/13

a 18 h 15 j'ai suivi sur Guyane première le débat sur l'avenir de l'université en Guyane: étaient présent monsieur Nestor radjou et monsieur Karam Antoine. Je suis entièrement d’accord avec monsieur Radjou , il nous faux avant d'avoir cette université de pleine exercice pour nos étudiant une université de qualité ,c'est a dire.Des professeurs d'université des doctorant, des professeurs agrégé des la beaux des chercheurs on n'ouvre pas une université avec des enseignants vacataire, monsieur Karam défend ces propres intérêt personnel comme il a été nommé directeur de la formation continue et qu'il na pas cette qualité pour ce fonction qu'il occupe . Ci aujourd'hui nous nous trouvant dans cette situation ces bien la faute des guyanais eux même qu'il s’en prenne a leurs conneries de favoritisme , copinage . En 2012 nous avons opter pour une université de de pleine exercice pour 2020 par un colloque tenue a troubirant . Ceux que nous devons obtenir tous de suite c'est une autonomie de gestion ,avoir notre propre budget , nos postes . B.I.A.T.O.S et D'enseignement Fléché par le Ministère par l'article 33 de l'enseignement supérieur ainsi nous pourrions fonctionné normalement.

Quelques précision sur mon analyse  :
1. D’abord, la priorité de la Guyane est son développement.
Dans ce domaine, bien évidemment, une université peut, selon sa gouvernance, être un outil au service du développement de notre région. Mais à cette fin, des conditions précises doivent au préalable être remplies. Malheureusement, le nécessaire n’a pas jusqu’ici était

Lire la suite

25/10/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Jo du 25/10/13

je veux réagir suite a la lettre que monsieur Barnabé [ voir historique du mouvement universitaire sur blada ] a adressez au président de la république monsieur François Hollande. Je comprend très que vous essayé de défendre l'intérêt de votre beau-fils directeur de l' i e s g, vous devez savoir qu'en Guyane nos problème ne se règle pas en réunion de famille!!

1ère nouvelle ;-) nous avons bien eu Antoine Karam président du conseil régional, Jean Pierre Karam directeur (artistique) de RFo et Roger Karam à la culture. Cherches bien, tu vas en trouver d'autres de la famille, pas forcément avec le même nom...

Répondre

25/10/13
Carbet  (Kourou)

En réponse au message de Fazer973 du 25/10/13

bonjour,
j'ai une formation chez Dalkia et veolia environnement dans le secteur de la gestion des déchets dans les hôpitaux à paris
. ils me proposaient un poste en région parisienne, non merci je connais les difficultés de la vie à parisienne (logement , transport, ect..), je me suis installé à lyon, mais mon but c'est de retrouver ma Guyane.

Bonjour
Avec des compétences dans la gestion des déchets vous avez une voie royale en Guyane
, vu que presque rien n'est fait et que ce qui est fait ne fonctionne pas ou est bancal !
Rien que dans le nettoyage des bords de routes et surtout de leurs fossés il y a de l'avenir !
Dans l'éducation à la propreté et au respect de l'environnement aussi .
Salutations

Répondre

25/10/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Jo du 25/10/13

j’espère que ta bien lu l'article sur les 10millions d'euros sa ne concerne pas le campus de Guyane ce trou provienne de L' U.A.G ok

Explique moi la différence. Merci.

Répondre

25/10/13
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Cush du 25/10/13

D'accord avec toi. Mais pour avoir une autonomie de gestion il faut savoir gérer. Et le trou de 10 millions d'euros ainsi que la disparition des documents comptables n'inspirent pas confiance. Bizarrement Karam et nos amis indépendantistes s'assoient dessus.
Cela va encore être lafotaléta ???

comment la totalité des docs comptables peut elle disparaître ? les sauvegardes numériques obligatoires ? les archives papier ? et également tous les doubles envoyés à chaque fin d'exercice à la trésorerie ? il en faut de la complicité....j'ai du mal à y croire.

Répondre

25/10/13
Didou973  (Saint sylvain)

En réponse au message de Fazer973 du 25/10/13

bonjour,
j'ai une formation chez Dalkia et veolia environnement dans le secteur de la gestion des déchets dans les hôpitaux à paris
. ils me proposaient un poste en région parisienne, non merci je connais les difficultés de la vie à parisienne (logement , transport, ect..), je me suis installé à lyon, mais mon but c'est de retrouver ma Guyane.

"mais mon but c'est de retrouver ma Guyane."
Ah ...on a enfin retrouvé le vrai propriétaire de la Guyane...

Répondre

25/10/13
Jo  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 24/10/13

A tous les soutiens des boutonneux, EELV et Pacé en Métropole pour Léonarda, et le MDES en Guyane pour l'UAG, ne vous en déplaise, ne serait-ce pas une manière d'oculter les dix millions manquant dans la caisse et de faire diversion. Car prétendre que ces jeunes ne sont pas manipulés, il y a bien quelques personnes que cela arrange !

je ne pense pas que t'accuse la présidente actuel cette pauvre dame ces héritier d'un cadeaux empoisonné laissez par ses prédécesseur ne la blâmé pas la pauvre.

Répondre

25/10/13
Jo  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 25/10/13

D'accord avec toi. Mais pour avoir une autonomie de gestion il faut savoir gérer. Et le trou de 10 millions d'euros ainsi que la disparition des documents comptables n'inspirent pas confiance. Bizarrement Karam et nos amis indépendantistes s'assoient dessus.
Cela va encore être lafotaléta ???

j’espère que ta bien lu l'article sur les 10millions d'euros sa ne concerne pas le campus de Guyane ce trou provienne de L' U.A.G ok

Répondre

25/10/13
Jo  (Kourou)

je veux réagir suite a la lettre que monsieur Barnabé [ voir historique du mouvement universitaire sur blada ] a adressez au président de la république monsieur François Hollande. Je comprend très que vous essayé de défendre l'intérêt de votre beau-fils directeur de l' i e s g, vous devez savoir qu'en Guyane nos problème ne se règle pas en réunion de famille!!

Répondre

25/10/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Jo du 24/10/13

a 18 h 15 j'ai suivi sur Guyane première le débat sur l'avenir de l'université en Guyane: étaient présent monsieur Nestor radjou et monsieur Karam Antoine. Je suis entièrement d’accord avec monsieur Radjou , il nous faux avant d'avoir cette université de pleine exercice pour nos étudiant une université de qualité ,c'est a dire.Des professeurs d'université des doctorant, des professeurs agrégé des la beaux des chercheurs on n'ouvre pas une université avec des enseignants vacataire, monsieur Karam défend ces propres intérêt personnel comme il a été nommé directeur de la formation continue et qu'il na pas cette qualité pour ce fonction qu'il occupe . Ci aujourd'hui nous nous trouvant dans cette situation ces bien la faute des guyanais eux même qu'il s’en prenne a leurs conneries de favoritisme , copinage . En 2012 nous avons opter pour une université de de pleine exercice pour 2020 par un colloque tenue a troubirant . Ceux que nous devons obtenir tous de suite c'est une autonomie de gestion ,avoir notre propre budget , nos postes . B.I.A.T.O.S et D'enseignement Fléché par le Ministère par l'article 33 de l'enseignement supérieur ainsi nous pourrions fonctionné normalement.

D'accord avec toi. Mais pour avoir une autonomie de gestion il faut savoir gérer. Et le trou de 10 millions d'euros ainsi que la disparition des documents comptables n'inspirent pas confiance. Bizarrement Karam et nos amis indépendantistes s'assoient dessus.
Cela va encore être lafotaléta ???

Répondre

25/10/13
Fazer973  (La foret)

En réponse au message de Cush du 23/10/13

Concernant la gestion des déchets, il devrait y avoir du travail, vu tout ce qui traine partout. Tu t'es formé où ? il y a certainement une filière à ouvrir ici. Mais pour les médecins, c'est certain, il y a un gros manque.

bonjour,
j'ai une formation chez Dalkia et veolia environnement dans le secteur de la gestion des déchets dans les hôpitaux à paris
. ils me proposaient un poste en région parisienne, non merci je connais les difficultés de la vie à parisienne (logement , transport, ect..), je me suis installé à lyon, mais mon but c'est de retrouver ma Guyane.

Répondre

24/10/13
Jo  (Kourou)

a 18 h 15 j'ai suivi sur Guyane première le débat sur l'avenir de l'université en Guyane: étaient présent monsieur Nestor radjou et monsieur Karam Antoine. Je suis entièrement d’accord avec monsieur Radjou , il nous faux avant d'avoir cette université de pleine exercice pour nos étudiant une université de qualité ,c'est a dire.Des professeurs d'université des doctorant, des professeurs agrégé des la beaux des chercheurs on n'ouvre pas une université avec des enseignants vacataire, monsieur Karam défend ces propres

Lire la suite

24/10/13
Awara  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 24/10/13

Lu dans le Fg, un trou de 10 millions dans les caisses de l'UAG et la plupart des pièces comptables disparues. Une suggestion pour les filières de la future université de plein exercice: gestion comptabilité, détective privé...

Sur la même page que le trou de 10 millions d'euros à l'UAG (pas de gourdes haitiennes ni de roupies !), 53000 € détournés par des employés de la ville de Cayenne... Tout ça vient s'ajouter à la révocation du directeur de la Siguy (on se demande toujours pourquoi), à l'affaire Fowel (900000 € détournés semble-t-il)... Est-ce qu'on est arrivé à la

Lire la suite

24/10/13
Vieil_ours  (Sur la route)

De nombreux tracts et communiqués de l'inter-syndicale et du collectif étudiant sont diffusés actuellement sur le sujet (et c'est très bien d'ailleurs)! Mais juste une petite remarque, a ce sujet, aucun contacts (mail, téléphone, voir blog) n'est indiqués sur ces tracts! Est ce volontaire? Particulièrement pour le collectif d'étudiants, il serait

Lire la suite

24/10/13
Koro  (Roura)

A tous les soutiens des boutonneux, EELV et Pacé en Métropole pour Léonarda, et le MDES en Guyane pour l'UAG, ne vous en déplaise, ne serait-ce pas une manière d'oculter les dix millions manquant dans la caisse et de faire diversion. Car prétendre que ces jeunes ne sont pas manipulés, il y a bien quelques personnes que cela arrange !

Répondre

24/10/13
Koro  (Roura)

En réponse au message de Fazer973 du 23/10/13

je partage pas ton point de vu, moi cela fait 3 ans que je cherche a revenir dans la pays pour travailler dans la gestion des déchets et les énergie renouvelable( licence) et j'ai envoyé des quantité de CV aux entreprises aux collectivités local, à notre chère ministe de la justice, à rodolphe alexandre qui est soit disant pour le retour des expatriés et toujours des réponses négatives. par contre je me suis rendu compte que les postes sont donnés a des fonctionnaires de la métropoles qui viennent se mettre des tunnes dans les poches avec tous les avantages que l'on connait, mais qui ne sont pas la pour améliorer la cadre de vie des personnes vivant sur le sol guyanais toute origines confondu, mais pour répondre a des directives de la france.

Vos vieux complexes vous troublent ! Comment qualifiez vous, tous les Guyanais qui "se mettent des tunes dans la poche avec tous les avantages que l'on connait, qui ne sont pas là pour améliorer le cadre de vie de leurs compatriotes, toutes origines confondues" ?
Certains de ces gens sont nommés suivant le fait du prince, au nom de

Lire la suite

24/10/13
Cush  (Cay)

Lu dans le Fg, un trou de 10 millions dans les caisses de l'UAG et la plupart des pièces comptables disparues. Une suggestion pour les filières de la future université de plein exercice: gestion comptabilité, détective privé...

Répondre

23/10/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Fazer973 du 23/10/13

je partage pas ton point de vu, moi cela fait 3 ans que je cherche a revenir dans la pays pour travailler dans la gestion des déchets et les énergie renouvelable( licence) et j'ai envoyé des quantité de CV aux entreprises aux collectivités local, à notre chère ministe de la justice, à rodolphe alexandre qui est soit disant pour le retour des expatriés et toujours des réponses négatives. par contre je me suis rendu compte que les postes sont donnés a des fonctionnaires de la métropoles qui viennent se mettre des tunnes dans les poches avec tous les avantages que l'on connait, mais qui ne sont pas la pour améliorer la cadre de vie des personnes vivant sur le sol guyanais toute origines confondu, mais pour répondre a des directives de la france.

Concernant la gestion des déchets, il devrait y avoir du travail, vu tout ce qui traine partout. Tu t'es formé où ? il y a certainement une filière à ouvrir ici. Mais pour les médecins, c'est certain, il y a un gros manque.

Répondre

23/10/13
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 22/10/13

Vous écrivez "Le Guyanais est fier de la réussite du Guyanais à l’extérieur de la Guyane,
Mais ce serait mieux si ceux-ci restaient sur place,".

Montrez l'exemple, revenez au pays. Sinon, c'est "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
Il manque des médecins et des enseignants chercheurs.

« De l’éducation de son peuple dépend le destin d’un pays. » a dit Benjamin Disraeli
Mais il est dangereux d'éduquer ses jeunes..ça peut leur ouvrir les yeux sur un système pas très net qui profite à une poignée de nantis payant l'ISF au détriment d'une minorité qui rament.

Répondre

23/10/13
Fazer973  (La foret)

En réponse au message de Cush du 22/10/13

Vous écrivez "Le Guyanais est fier de la réussite du Guyanais à l’extérieur de la Guyane,
Mais ce serait mieux si ceux-ci restaient sur place,".

Montrez l'exemple, revenez au pays. Sinon, c'est "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
Il manque des médecins et des enseignants chercheurs.

je partage pas ton point de vu, moi cela fait 3 ans que je cherche a revenir dans la pays pour travailler dans la gestion des déchets et les énergie renouvelable( licence) et j'ai envoyé des quantité de CV aux entreprises aux collectivités local, à notre chère ministe de la justice, à rodolphe alexandre qui est soit disant pour le retour des expatriés

Lire la suite

22/10/13
Patrice C  (Cayenne)

bonjour,
une chose m'étonne au sujet des revendications de nos étudiants et des membres de la fonction publique destinée à l'éducation
: il s'agit des questions ayant trait au logement des étudiants, et de leur restauration.
je m'étonne car actuellement, sur le terrain du pôle universitaire de Guyane, se construisent :
- un ensemble de bâtiments destinés au logement des étudiants,

Lire la suite

22/10/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Rollin Bellony du 22/10/13

Que de temps perdu !!!
Si nous ne sommes pas encore prêts pour l'université de plein exercice actuellement, quand le serons nous?

Arrêtons de nous auto flageller avec le "On n'est pas prêt".

A quoi sert toutes les réflexions, toutes  les analyses tout le travail combatif des anciens?

C'est alors, faire abstraction de notre histoire, ou encore refuser les bons outils du développement.

La décision est une décision politique.

Rollin


Voici une interview que j'ai donnée à rôt kozé en avril 1999. (Ref. Journée de réflexion sur l’Université de la GUYANE avril 1999)

INTERVIEW DE Rollin BELLONY (ROT KOZE  N°101  Mars/Avril 1999)

Rot Kozé : Qui êtes vous Rollin BELLONY

RB : Je suis docteur en médecine, praticien hospitalier au CHU (Centre Hospitalier Universitaire) d’Amiens. Je suis chargé d’enseignement, c'est-à-dire professeur sans chaire, depuis 5-6 ans au service de Rhumatologie. J’effectue les missions de soins, d’enseignement et de recherche.

RK : Pourquoi êtes vous venus à la journée de réflexion du 10 avril 1999 ?

RB : Je suis venu car j’étais en Guyane et que je suis Guyanais. Je réfléchi à ces questions depuis plus de 10 ans. Je côtoie régulièrement les étudiants de tous les niveaux, de bac + 1 à 10, dans l’enseignement théorique et pratique.

RK : Que pensez-vous de la création de l’université de Guyane ?

RB : Un pays doit avoir son université. S’il se vide de sa force intellectuelle, il tombe dans le non développement. Les jeunes partent en France ; ceux qui arrivent à un haut niveau d’études y restent pour des questions de carrière, de cadre de travail. Ce sont les forces vives qui s’en vont et souvent ce sont « les meilleurs » c'est-à-dire ceux qui arrivent le plus loin restent en France.

RK : Comment voyez-vous l’université de la Guyane ?

RB : 1) Il faut d’abord un Centre de recherche appliquée. C’est le plus important. Il faut inscrire tous les étudiants à Bac + 5 : DESS, DEA, Doctorat, Post-doctorat, afin qu’ils soient chercheurs et enseignants dans ce Centre.
   2) Ensuite il faut à côté, des satellites qui correspondent à un pôle d’intérêt selon le besoins du pays. Car ce Centre doit s’adapter au besoin de développement du pays.
  3) De plus il faut une université populaire à côté de l’université plus « classique ». Il s’agit d’augmenter le nombre d’étudiants, la masse critique nécessaire pour le fonctionnement optimum d’une université.Parallèlement, une université populaire rassemble tous ceux qui n’ont pas le BAC afin de faire une remise à niveau et alimente le vivier d’étudiants. Ce serait un sas d’entrée à l’université classique.
  4) Il convient donc de centraliser toutes les formations qui nécessitent le Bac (IUFM, Infirmiers, etc…) et remettre aux usagers une carte d’étudiants.
  5) Il faut des centres de formation et de préparation aux concours BAC + 2, concours administratifs, prépas et concours BAC + 4. Leurs étudiants, leur carte.
Cela permet d’augmenter la masse critique car on est régi par des ratios et il faut pouvoir justifier d’un certain nombre d’étudiants.
 6) Sur le plan médical par exemple un IRM, institut de recherche médical, ne peut être implanté si l’on n’a pas un certain nombre d’étudiants. Les problèmes de la Guyane trouveront leur solution d’ailleurs lorsqu’ il y aura davantage de population, 300 000 personnes par exemple.

RK : Que pensez-vous du rapport BLAMONT.

RB : je ne l’ai pas eu. Je crois savoir qu’il vise à créer un GIP avec suppression de certaines filières existantes. Moi je dis : avons-nous les hommes et les femmes nécessaires pour avoir une université en Guyane. Je dis oui. En fait il ne faut pas laisser les autres faire à notre place, pour nous. Il y a assez de Guyanais dans et hors de Guyane pou constituer le corps professoral de cette future université. Il pourrait aussi avoir d’autres personnes non originaires. Il faut faire appel aux Guyanais qui enseignent dans des universités hors de Guyane.
Pour les filières, il convient de conforter l’existant et de le compléter.
Le GIP présente le danger que si nous ne sommes pas les décideurs, il risque de ne pas déboucher sur une université de plein exercice.
Je suis davantage favorable à une période intermédiaire telle qu’un Centre Universitaire rattaché aux universités existantes.  Il ne faut pas rompre le cordon ombilical avec les Antilles mais avoir avec elles des échanges privilégiés. Nous avons la même histoire mais il ne faut pas qu’elles nous annexent ou que nous n’ayons que des strapontins.
L’université doit rayonner dans son environnement géographique, elle doit être le reflet de la culture du pays et de son peuple, ses peuples.

RK : Quelles grandes filières verriez-vous  dans la future université de Guyane ?

RB : Je pense d’abord à 1)  l’épidémiologie et à la santé publique : ce ne sont pas des filières qui coûtent cher. Ces sont des sciences appliquées. Il y a des maladies à étudier au niveau des populations : diabète, hypertension, obésité etc…Il faut essayer de comprendre, faire des questionnaires, des enquêtes, puis répondre par l’éducation massive.
 2) L’agriculture, du BTS au diplôme d’ingénieur agronome, en dispensant un enseignement proche de la tradition agricole de notre pays. Adapter l’abattis à l’évolution de l’agriculture sans le faire disparaître.
 3) Le sport par un institut de sport-études.
L’anthropologie, les sciences sociales afin d’étudier les différents peuples de Guyane.
En fait développer les filières dont on a besoin. Mais il faut prévoir un tronc commun dans l’université c'est-à-dire des disciplines qui pourraient avoir les mêmes enseignants.

RK : N’y aura-t-il pas un problème d’habilitation de ces filières ?

RB : D’où l’importance de la forme intermédiaire de l’université. Avant les fac de médecines étaient des écoles, puis elles sont devenues des facultés ; avec un institut ou un Centre Universitaire dont on doit trouver le cadre juridique, on peut négocier les habilitations nécessaires.
Moi j’adopte une démarche pragmatique devant toutes ces questions : j’observe, je fais un diagnostic, je propose une thérapeutique, je suis l’évolution de la situation. Par exemple certaines filières sont liées au développement du pays, l’hôtellerie, le tourisme.
Le pôle de haute technicité de Kourou doit servir aussi. Je ne suis pas d’accord pour la suppression de l’IUT de Kourou. Le Centre Spatial fait partie intégrante de la Guyane, il doit participer à la formation. Les chercheurs de la Base pourraient assurer des cours dans le Centre de formation à l’IUT.

RK : Avez-vous d’autres réflexions à nous faire partager ?

RB : Au cours de mes différents séjours en Guyane, j’ai pu constater l’évolution des mentalités. Il y a une prise de conscience du manque de formation. Cette prise de conscience ne reçoit pas d’écho. Il n’y a pas de centre sur place, des bibliothèques, des centres populaires, c'est-à-dire ouverts à tous et  pas seulement à une élite. Il manque une vie intellectuelle plus intense afin que les salariés puissent poursuivre leur formation et assurer leur besoin de savoir. Le problème des formations post - universitaire est aussi important : la formation continue, la formation permanente. Nos cadres doivent transmettre le savoir et servir d’exemple à la population.

Le Guyanais est fier de la réussite du Guyanais à l’extérieur de la Guyane,
Mais ce serait mieux si ceux-ci restaient sur place,
Cette possibilité peut leur être offerte grâce à la création d’une université populaire et classique.


Rollin Bellony : Travaux réalisés :

Depuis plusieurs années, des travaux de recherche en santé - développement, et en psychologie sont  réalisés en Guyane.
Ces travaux ont été élaborés sous la direction du Dr Rolin Bellony avec la participation de l’association  Pirogue humanitaire.

Santé
Thèse Médecine Olivier Lida : Alimentation de la population Noir Marron en Guyane
Thèse Médecine Elsa Bellony : lL'hypertension artérielle dans les populations Guyanaises
Thèse Médecine Romain Pauquet : Connaissances attitudes et pratiques de la population du bas Maroni vis à vis du Paludisme
Thèse Médecine Mohamed Bouchkara : L'obésité dans la population Guyanaise de plus de 15 ans : Quelles différences avec la Métropole pour une prise en charge plus ciblée ?
Thése Médecine Josué Ségura : Le syndrome métabolique en Guyane Française : épidémiologie et place du médecin généraliste dans le dépistage
Mémoire D.E. de Sage Femme Raissa Roubaud : suivi des femmes enceintes dans la vallée du Maroni

Psychologie
Thèse Psychologie Carine Lican : Mères et enfants Noirs Marrons : carences affectives précoces
Master 2 Psychologie Juliette Lenclos : Croyances, maladies et médecines dans une société en mutation : La Guyane française
Master 2 Psychologie Nathalie Forcadelle : Addictions dans la Population Noir Marron
Master 1 Psychologie Aline Broyon : Institution hospitalière et représentations culturelles et sociales du VIH chez les Noirs Marrons.
Master 1 Psychologie Cindy Cabral : Vulnérabilité dans la dyade mère enfant en situation de migration dans la population Brésilienne de Guyane.
Master 1 Psychologie Anna Fardellone : Travail en cours sur le deuil des bushinenghe
Master 1 psychologie Sandrine Ribes Lemaire : Processus d'acculturation et pratique de maternage dans les populations Bushinengué de Guyane

Santé Publique
Master 2 Santé Publique Gladys Léoté : Accès aux soins en Guyane : enjeux et perspectives
Master 2 Santé Publique Johanna Antoinette : Système sanitaire de la Guyane Française

Développement
D.E.S.S. Chantal Théolade environnement aménagement développement agricole et agro alimentaire : Du Nord-Pas-de-Calais a la vallée du Maroni, la filière lait
D.E.S.S. Management du secteur sanitaire et social Guillaume- Emmanuel Qutiman : St Laurent Du Maroni pôle sanitaire et social de la région de l’ouest de la Guyane


Dossier de presse de l'association « Pirogue humanitaire » (pdf 2 mo)
 

Vous écrivez "Le Guyanais est fier de la réussite du Guyanais à l’extérieur de la Guyane,
Mais ce serait mieux si ceux-ci restaient sur place,".

Montrez l'exemple, revenez au pays. Sinon, c'est "faites ce que je dis, pas ce que je fais".
Il manque des médecins et des enseignants chercheurs.

Répondre

22/10/13
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Rollin Bellony du 22/10/13

Que de temps perdu !!!
Si nous ne sommes pas encore prêts pour l'université de plein exercice actuellement, quand le serons nous?

Arrêtons de nous auto flageller avec le "On n'est pas prêt".

A quoi sert toutes les réflexions, toutes  les analyses tout le travail combatif des anciens?

C'est alors, faire abstraction de notre histoire, ou encore refuser les bons outils du développement.

La décision est une décision politique.

Rollin


Voici une interview que j'ai donnée à rôt kozé en avril 1999. (Ref. Journée de réflexion sur l’Université de la GUYANE avril 1999)

INTERVIEW DE Rollin BELLONY (ROT KOZE  N°101  Mars/Avril 1999)

Rot Kozé : Qui êtes vous Rollin BELLONY

RB : Je suis docteur en médecine, praticien hospitalier au CHU (Centre Hospitalier Universitaire) d’Amiens. Je suis chargé d’enseignement, c'est-à-dire professeur sans chaire, depuis 5-6 ans au service de Rhumatologie. J’effectue les missions de soins, d’enseignement et de recherche.

RK : Pourquoi êtes vous venus à la journée de réflexion du 10 avril 1999 ?

RB : Je suis venu car j’étais en Guyane et que je suis Guyanais. Je réfléchi à ces questions depuis plus de 10 ans. Je côtoie régulièrement les étudiants de tous les niveaux, de bac + 1 à 10, dans l’enseignement théorique et pratique.

RK : Que pensez-vous de la création de l’université de Guyane ?

RB : Un pays doit avoir son université. S’il se vide de sa force intellectuelle, il tombe dans le non développement. Les jeunes partent en France ; ceux qui arrivent à un haut niveau d’études y restent pour des questions de carrière, de cadre de travail. Ce sont les forces vives qui s’en vont et souvent ce sont « les meilleurs » c'est-à-dire ceux qui arrivent le plus loin restent en France.

RK : Comment voyez-vous l’université de la Guyane ?

RB : 1) Il faut d’abord un Centre de recherche appliquée. C’est le plus important. Il faut inscrire tous les étudiants à Bac + 5 : DESS, DEA, Doctorat, Post-doctorat, afin qu’ils soient chercheurs et enseignants dans ce Centre.
   2) Ensuite il faut à côté, des satellites qui correspondent à un pôle d’intérêt selon le besoins du pays. Car ce Centre doit s’adapter au besoin de développement du pays.
  3) De plus il faut une université populaire à côté de l’université plus « classique ». Il s’agit d’augmenter le nombre d’étudiants, la masse critique nécessaire pour le fonctionnement optimum d’une université.Parallèlement, une université populaire rassemble tous ceux qui n’ont pas le BAC afin de faire une remise à niveau et alimente le vivier d’étudiants. Ce serait un sas d’entrée à l’université classique.
  4) Il convient donc de centraliser toutes les formations qui nécessitent le Bac (IUFM, Infirmiers, etc…) et remettre aux usagers une carte d’étudiants.
  5) Il faut des centres de formation et de préparation aux concours BAC + 2, concours administratifs, prépas et concours BAC + 4. Leurs étudiants, leur carte.
Cela permet d’augmenter la masse critique car on est régi par des ratios et il faut pouvoir justifier d’un certain nombre d’étudiants.
 6) Sur le plan médical par exemple un IRM, institut de recherche médical, ne peut être implanté si l’on n’a pas un certain nombre d’étudiants. Les problèmes de la Guyane trouveront leur solution d’ailleurs lorsqu’ il y aura davantage de population, 300 000 personnes par exemple.

RK : Que pensez-vous du rapport BLAMONT.

RB : je ne l’ai pas eu. Je crois savoir qu’il vise à créer un GIP avec suppression de certaines filières existantes. Moi je dis : avons-nous les hommes et les femmes nécessaires pour avoir une université en Guyane. Je dis oui. En fait il ne faut pas laisser les autres faire à notre place, pour nous. Il y a assez de Guyanais dans et hors de Guyane pou constituer le corps professoral de cette future université. Il pourrait aussi avoir d’autres personnes non originaires. Il faut faire appel aux Guyanais qui enseignent dans des universités hors de Guyane.
Pour les filières, il convient de conforter l’existant et de le compléter.
Le GIP présente le danger que si nous ne sommes pas les décideurs, il risque de ne pas déboucher sur une université de plein exercice.
Je suis davantage favorable à une période intermédiaire telle qu’un Centre Universitaire rattaché aux universités existantes.  Il ne faut pas rompre le cordon ombilical avec les Antilles mais avoir avec elles des échanges privilégiés. Nous avons la même histoire mais il ne faut pas qu’elles nous annexent ou que nous n’ayons que des strapontins.
L’université doit rayonner dans son environnement géographique, elle doit être le reflet de la culture du pays et de son peuple, ses peuples.

RK : Quelles grandes filières verriez-vous  dans la future université de Guyane ?

RB : Je pense d’abord à 1)  l’épidémiologie et à la santé publique : ce ne sont pas des filières qui coûtent cher. Ces sont des sciences appliquées. Il y a des maladies à étudier au niveau des populations : diabète, hypertension, obésité etc…Il faut essayer de comprendre, faire des questionnaires, des enquêtes, puis répondre par l’éducation massive.
 2) L’agriculture, du BTS au diplôme d’ingénieur agronome, en dispensant un enseignement proche de la tradition agricole de notre pays. Adapter l’abattis à l’évolution de l’agriculture sans le faire disparaître.
 3) Le sport par un institut de sport-études.
L’anthropologie, les sciences sociales afin d’étudier les différents peuples de Guyane.
En fait développer les filières dont on a besoin. Mais il faut prévoir un tronc commun dans l’université c'est-à-dire des disciplines qui pourraient avoir les mêmes enseignants.

RK : N’y aura-t-il pas un problème d’habilitation de ces filières ?

RB : D’où l’importance de la forme intermédiaire de l’université. Avant les fac de médecines étaient des écoles, puis elles sont devenues des facultés ; avec un institut ou un Centre Universitaire dont on doit trouver le cadre juridique, on peut négocier les habilitations nécessaires.
Moi j’adopte une démarche pragmatique devant toutes ces questions : j’observe, je fais un diagnostic, je propose une thérapeutique, je suis l’évolution de la situation. Par exemple certaines filières sont liées au développement du pays, l’hôtellerie, le tourisme.
Le pôle de haute technicité de Kourou doit servir aussi. Je ne suis pas d’accord pour la suppression de l’IUT de Kourou. Le Centre Spatial fait partie intégrante de la Guyane, il doit participer à la formation. Les chercheurs de la Base pourraient assurer des cours dans le Centre de formation à l’IUT.

RK : Avez-vous d’autres réflexions à nous faire partager ?

RB : Au cours de mes différents séjours en Guyane, j’ai pu constater l’évolution des mentalités. Il y a une prise de conscience du manque de formation. Cette prise de conscience ne reçoit pas d’écho. Il n’y a pas de centre sur place, des bibliothèques, des centres populaires, c'est-à-dire ouverts à tous et  pas seulement à une élite. Il manque une vie intellectuelle plus intense afin que les salariés puissent poursuivre leur formation et assurer leur besoin de savoir. Le problème des formations post - universitaire est aussi important : la formation continue, la formation permanente. Nos cadres doivent transmettre le savoir et servir d’exemple à la population.

Le Guyanais est fier de la réussite du Guyanais à l’extérieur de la Guyane,
Mais ce serait mieux si ceux-ci restaient sur place,
Cette possibilité peut leur être offerte grâce à la création d’une université populaire et classique.


Rollin Bellony : Travaux réalisés :

Depuis plusieurs années, des travaux de recherche en santé - développement, et en psychologie sont  réalisés en Guyane.
Ces travaux ont été élaborés sous la direction du Dr Rolin Bellony avec la participation de l’association  Pirogue humanitaire.

Santé
Thèse Médecine Olivier Lida : Alimentation de la population Noir Marron en Guyane
Thèse Médecine Elsa Bellony : lL'hypertension artérielle dans les populations Guyanaises
Thèse Médecine Romain Pauquet : Connaissances attitudes et pratiques de la population du bas Maroni vis à vis du Paludisme
Thèse Médecine Mohamed Bouchkara : L'obésité dans la population Guyanaise de plus de 15 ans : Quelles différences avec la Métropole pour une prise en charge plus ciblée ?
Thése Médecine Josué Ségura : Le syndrome métabolique en Guyane Française : épidémiologie et place du médecin généraliste dans le dépistage
Mémoire D.E. de Sage Femme Raissa Roubaud : suivi des femmes enceintes dans la vallée du Maroni

Psychologie
Thèse Psychologie Carine Lican : Mères et enfants Noirs Marrons : carences affectives précoces
Master 2 Psychologie Juliette Lenclos : Croyances, maladies et médecines dans une société en mutation : La Guyane française
Master 2 Psychologie Nathalie Forcadelle : Addictions dans la Population Noir Marron
Master 1 Psychologie Aline Broyon : Institution hospitalière et représentations culturelles et sociales du VIH chez les Noirs Marrons.
Master 1 Psychologie Cindy Cabral : Vulnérabilité dans la dyade mère enfant en situation de migration dans la population Brésilienne de Guyane.
Master 1 Psychologie Anna Fardellone : Travail en cours sur le deuil des bushinenghe
Master 1 psychologie Sandrine Ribes Lemaire : Processus d'acculturation et pratique de maternage dans les populations Bushinengué de Guyane

Santé Publique
Master 2 Santé Publique Gladys Léoté : Accès aux soins en Guyane : enjeux et perspectives
Master 2 Santé Publique Johanna Antoinette : Système sanitaire de la Guyane Française

Développement
D.E.S.S. Chantal Théolade environnement aménagement développement agricole et agro alimentaire : Du Nord-Pas-de-Calais a la vallée du Maroni, la filière lait
D.E.S.S. Management du secteur sanitaire et social Guillaume- Emmanuel Qutiman : St Laurent Du Maroni pôle sanitaire et social de la région de l’ouest de la Guyane


Dossier de presse de l'association « Pirogue humanitaire » (pdf 2 mo)
 

le "on n'est pas prêt" est bien sur une excuse pour refuser de s'engager, c'est bien plus facile de garder le status quo;; idem en politique, voyez l'ardeur pour passer à la collectivité unique, trois ans et ils ne sont toujours pas prêts; heureusement la jeune génération est plus enhardie. on verra si nos élus, qui se trouvaient quelques uns aux manifestations d'étudiants, seront efficaces (ou non, alors un coup de balai s'imposera).

Répondre

22/10/13
Rollin Bellony  (Amiens)

Que de temps perdu !!!
Si nous ne sommes pas encore prêts pour l'université de plein exercice actuellement, quand le serons nous?
Arrêtons de nous auto flageller avec le "On n'est pas prêt".
A quoi servent toutes les réflexions, toutes les analyses tout le travail combatif des anciens? C'est alors, faire abstraction de notre histoire, ou encore refuser les bons outils du développement. La décision est une décision politique.

Lire la suite

21/10/13
Phil De Montjoly  (Montjoly)

En réponse au message de Expat du 20/10/13

J' ai envoyé ce jour le message suivant à Yann BARTHES , ça m' a soulagé et j'espère surtout que quelque part ça va interpeler nos politiques dans les hautes sphères (I have a dream.....)

Bonjour Yann

Ici en Guyane je suis avec avidité le petit journal.

Tout dernièrement j' ai également suivi les évènements de ce que tout le monde qualifie de "l'affaire Léonarda" et je voudrais que vous fassiez passer ce message.
Est ce que toutes ces personnes qui se sont penchées sur son cas dont notre Président Monsieur François HOLLANDE se sont un jour posé la question de savoir dans quelles conditions nos enfants et nos jeunes étudient ici en Guyane?? Qui est informé de la grève qui plombe l'année scolaire de notre université?? Quel journal en a parlé?? Qui sait que nombre de nos tout petit ne sont pas scolarisés car pas de place , pas d'école , pas d'enseignants ??

Alors ici dans notre petit coin de France du bout du monde on aimerait bien que dans les plus hautes sphères on se préoccupe aussi du cas de nos tout petit , enfants ado et jeunes étudiants qui ne peuvent pas optimiser leur scolarité.

Merci Yann , je compte sur vous.

Faut-il encore qu'il en parle au petit journal ...? Je l'espère. Mais il doit en recevoir des tas de messages comme le votre. Courage.

Répondre

21/10/13
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Serge-mm du 19/10/13

En réponse à Jean BERNABE et Raphael CONFIANT.

En tant que lecteur, je n'adresse pas une réponse formelle à Jean BERNABE; je préfère lui répondre indirectement en exprimant une adresse à mon amie guyanaise qui m'a interpellé; c'est aussi une adresse à l'ensemble du peuple guyanais en lutte pour l'Université Guyanaise.

« « Ma très chère amie guyanaise,

Pour te dire que je partage ton émoi, ta stupéfaction, et ta désapprobation, concernant le positionnement de Jean BERNABE qui prend la suite de son ami Raphael CONFIANT.

J’ai l’avantage de faire partie de cette première génération d’étudiants antillo-guyanais, ayant osé et accepté de s’inscrire à l’UAG dès son ouverture à l’occasion de la première rentrée universitaire en Septembre 1977. C’était un pari, car les difficultés étaient initialement connues, mais c’était aussi par nécessité car, pour beaucoup d’entre nous, le fait de partir faire des études à Paris pouvait s’avérer très compliqué financièrement.
Dès le début, les étudiants de l’époque étaient confrontés aux questions de la qualité des études, et aux cursus universitaires. Dès le début, étudiants et personnels s’étaient donné la main dans la lutte pour faire aboutir la revendication d’une Université Antillo-Guyanaise digne de ce nom. Donc, en Guyane, l’histoire ne fait que se poursuivre.
Fort de cette expérience d’ancien étudiant, après re-lecture de la lettre de Jean BERNABE, je m’autorise à communiquer mon analyse et mes commentaires.

Quand il écrit :

1°) "Mon propos vise à compenser au sommet de l’Etat un éventuel défaut d’information objective " ; c'est faire offense à tous ceux qui font remonter l'information vers le sommet de l'Etat, en particulier :
- d’abord, la Présidente de l'UAG, qui tient son rôle en ayant informé son Ministère de tutelle à l'Education Nationale ( et qui par ailleurs, on ne le dit pas assez, a condamné les propos de R.CONFIANT),
- mais aussi le secteur en grève, Intersyndicale et Collectif Etudiant, car affirmer le contraire c'est dire en filigrane qu'ils racontent des inepties !

2°) "le Pôle Universitaire Guyanais, point de focalisation d’obscures récriminations" ; c'est faire des présupposées accusations sans citer personne, donc cela contribue à perpétuer un mauvais climat ambiant;

3°) "la Guyane ne peut atteindre à moyen terme une démographie optimale que par l’immigration" : c'est faire des affirmations qui supposeraient un diagnostic de politique publique, or le sujet c'est l'Université et l'aspiration à l'autonomie ou au plein exercice; donc c'est hors-débat, et c'est de l'amalgame;

4°) Dans la foulée, il est indiqué : "D’où la montée en puissance de démarches xénophobes" = il n'y a aucun lien de cause à effet scientifique entre les deux termes de la phrase ; par exemple, le Canada est une preuve que cette conclusion ne tient pas, car étant un pays d’immigration sans ségrégation ou xénophobie notables; mais c'est une pirouette, pour aboutir à la suite de son raisonnement, et à ses propres conclusions;

5°) Il met en contradiction "l'Inspection" diligentée, et les "Médiateurs" ; cela s'apparente à de la mauvaise foi car, sémantiquement, « les médiateurs » viennent avec un mandat unique pour régler le conflit immédiat et aboutir à une fin de grève, tandis que « l'Inspection » a une visée plus large, avec une portée décisionnelle sur le bilan de la gestion actuelle, et une visée stratégique, en envisageant les grandes décisions à prendre par rapport à la revendication d'Université en Guyane;

6°) "Pression sur des responsables élus" pour qu'ils démissionnent; sur ce point il a raison, mais c'est comme cela dans toutes les républiques et les démocraties quand il y a une crise qui perdure : soit quelqu'un démissionne de lui-même ( De Gaulle avait failli démissionné ! ; Lepelletier a démissionné de la CCIG mais pour d'autres raisons, ou encore Letchimy en tant que maire de Fort de France pour privilégier la Région ), soit on demande aux intéressés de démissionner, mais bien sûr rien ne les oblige à démissionner; le point essentiel étant qu’il s’agit des règles et du jeu de la démocratie qui prévoient le cas de figure de la "démission" en cas de crise; Et cela s’assimile à une certaine mauvaise foi, pour un intellectuel, d'affirmer le contraire;
Cela peut laisser sous-entendre une philosophie de société dictatoriale (qui ne prévoit pas les modalités de sortie de crise) contrairement à ce qu'il affirme plus loin en interpellant F.HOLLANDE sur le thème des "républiques bananières"; cela est d’autant plus étonnant qu’il parle de ses références à ses "indéfectibles convictions républicaines" !

7°) "le problème guyanais, qui est structurel, ne saurait être traité dans la précipitation" : oui, je suis d'accord, mais ma position en tant qu’anticolonialiste ou en tant que simple démocrate est de réaffirmer le droit pour tous les peuples et tous les pays, c'est de dire que le pouvoir de choix et de décision appartient au peuple guyanais;
Donc ce n'est pas le problème de J.BERNABE; je dis que c'est le problème des guyanais; chaque peuple avance à son rythme et au gré de ses choix;
En clair « sa ki bon pou zoua, bon ôsi pou kannà » ; en d’autres termes, c’est le droit à l’autodétermination pour tous les peuples, ceux de Guadeloupe, de Martinique, mais aussi celui de Guyane ; au nom de quoi, au nom de quel paternalisme on refuserait ce droit au peuple guyanais ?

8°) "Si positive qu’ait été en son temps la création de trois rectorats, les fonctions et missions d’une université ne sauraient s’assimiler à celles d’un rectorat ....... repenser la structure de l’UAG, etc" ; oui, et c'est le coeur du sujet. Moi je réponds toujours que le peuple guyanais est libre de demander ce qu'il veut, et doit faire ses propres expériences; mais cela ne m'empêche pas d'affirmer ma position personnelle, de penser qu'il faut une seule UAG ( à l'exemple de l'Université des West-Indies) avec des formations complémentaires et des formations communes, à l’exemple de la Faculté de Médecine qui ne peut "qu'être Antilles-Guyane" (sinon il n'existerait pas l’opportunité nouvelle de former des médecins antillo-guyanais par centaines), et composée de Pôles vraiment autonomes et complémentaires à l’image des composantes de l'Université des West-Indies, comprenant Barbade, Trinidad, Jamaique, et les autres.
De mon point de vue, il n’y a pas de contradiction entre l’UAG et l’affirmation de l’autodétermination; pour cela, je reprends le même exemple des pays de la Caraibe anglophone qui sont indépendants, mais qui ont su trouver la bonne formule pour structurer une seule Université des West-Indies composée de pôles universitaires autonomes dans chacun des pays membres ;
Il est un devoir pour tout intellectuel de montrer l’exemple, c’est à dire de débattre, d’émettre des points de vue mais sans jeter des anathèmes, sans tenter d’infantiliser le peuple guyanais, qui est un peuple majeur, exactement comme la Martinique ou la Guadeloupe ;

9°) "ne se réduisant pas à la construction de bâtiments pharaoniques, même si le patrimoine de la Guyane s’en trouve utilement enrichi" : çà c'est une offense et un comportement méprisant, que de faire allusion à des pré-supposés;

10°) En rappelant qu’il est "Hollandiste du deuxième tour" ... et … "Professeur émérite des Universités", : c’est un peu étonnant, car après avoir tenu des propos véhéments, il prend soin de rebondir par ce qui s’apparente à un petit comportement de subordonné. c’est comme une réminiscence de l’histoire, comme le faisaient certains noirs envers le blanc, à l'image du comportement ( oui il faut le dire) d'un certain nombre d'Universitaires qui ont passé leur vie à s'accommoder d'un certain confort pour gravir les échelons universitaires, et vivre une petite carrière bien tranquille en bénéficiant du système. En Martinique, cela se sait.

En conclusion, cette prise de position de Jean BERNABE qui écrit au Chef de l’Etat français pour prévenir un "éventuel défaut d’information objective" , ne se base sur aucun élément objectif. C’est son droit de soutenir son ami Raphael CONFIANT, mais pas au détriment d’une juste lutte. Il devrait aussi se dispenser d’affirmations constituant tout simplement une vision erronée des aspirations du peuple guyanais, et de la liberté de revendiquer qu’exercent l’Intersyndicale et le Collectif des étudiants, pour de meilleures conditions d’études des étudiants en Guyane, et pour une véritable Université Guyanaise.

Enfin, les affirmations de R.CONFIANT et de J.BERNABE, n’engagent qu’eux-mêmes en tant qu’individus.

- Serge MARIE-MAGDELEINE,
- martiniquais, ancien étudiant antillo-guyanais, et ami du peuple guyanais - » »

Merci de votre analyse qui malheureusement donne un peu trop d'importance à des propos ineptes qui ne font qu'étayer les demandes des étudiants guyanais , je compléterai en disant qu'au vu des raccourcis opérés par Raphael Confiant , on ne peut qu'en conclure qu'une fois de plus , on accuse souvent les autres de ses propres manquements

Répondre

20/10/13
Expat  (Cayenne)

J' ai envoyé ce jour le message suivant à Yann BARTHES , ça m' a soulagé et j'espère surtout que quelque part ça va interpeler nos politiques dans les hautes sphères (I have a dream.....)
Bonjour Yann
Ici en Guyane je suis avec avidité le petit journal.
Tout dernièrement j' ai également suivi les évènements de ce que tout le monde qualifie de "l'affaire Léonarda" et je voudrais que vous fassiez passer ce message

Lire la suite

19/10/13
Domienne  (Remire)

racinemalaise16102013 (pdf)
Université en grève..........lisez ce lien et vous comprendrez PK

Répondre

19/10/13
Serge-mm  (Cayenne)

En réponse à Jean BERNABE et Raphael CONFIANT.
En tant que lecteur, je n'adresse pas une réponse formelle à Jean BERNABE; je préfère lui répondre indirectement en exprimant une adresse à mon amie guyanaise qui m'a interpellé; c'est aussi une adresse à l'ensemble du peuple guyanais en lutte pour l'Université Guyanaise.
« « Ma très chère amie guyanaise,
Pour te dire que je partage ton émoi, ta stupéfaction, et ta désapprobation

Lire la suite

19/10/13
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Etudiant du 17/10/13

Tiens, aucun commentaire de ta collègue, ministre de la justice.

vous avez encore ignoré de nous dire ce que vous pensez de "Taubira la sauvage, singe "....
seriez vous en grève? ou bien n'avez vous rien à dire? ou bien n'avez vous pas le courage d’acquiescer?

Répondre

19/10/13
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Blada du 18/10/13

Il serait si dommage de faire des raccourcis sur ce sujet que je me permets de vous suggérer de prendre connaissance (au minimum) de ces deux documents : Les racines du malaise, et s'il vous reste un peu de temps : Démocratie bananière à l'Université.

merci, j'avais déjà lu; mais j'aurais bien voulu lire l'avis du scripteur, s'il en a un.

Répondre

18/10/13
Jo  (Kourou)

En réponse au message de Wapa973 du 18/10/13

Vous ne voyez pas dans les manifestation toujours les même universitaires non élus prendre la parole ? vous êtes aveugle ou le faites exprès ?
Rien ne bouge ? vous êtes vraiment mal informé. La présidente à fait des propositions concernant tous les points de revendications des étudiant. Mais "l'inter syndicale" a refusé ne serait ce que de lui adresser la parole et appelle à maintenir la gréve tant que les élu n'auront pas démissionné. Dommage pour les étudiants et futur étudiants ...

la proposition de la présidente ne nous conviens pas je pense que vous avez suivi le débat hier soir sur Guyane premiere.monsieur H.Anakesa professeur de musicologie se trouve affecter sur un poste de professeur de technologie don il ne fait pas le profile ,on ouvre en guyane une licence de musicologie ou cette filiere se touve a la fac

Lire la suite

18/10/13
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 18/10/13

non seulement j'ai regardé G1ère mais aussi atg (à 19h) et je n'ai pas compris; hier idem, toujours pas compris; pourriez vous nous donner l'info plus explicitement? merci d'avance.
ceci dit les étudiants croient encore qu'une grève est la solution; tant qu'ils se pénaliseront eux même, toutes les autorités s'en ficheront; comme en France, tant qu'il n'y a pas affrontement violent rien ne bouge, étrange démocratie !

Il serait si dommage de faire des raccourcis sur ce sujet que je me permets de vous suggérer de prendre connaissance (au minimum) de ces deux documents : Les racines du malaise, et s'il vous reste un peu de temps : Démocratie bananière à l'Université.

Répondre

18/10/13
Wapa973  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 18/10/13

non seulement j'ai regardé G1ère mais aussi atg (à 19h) et je n'ai pas compris; hier idem, toujours pas compris; pourriez vous nous donner l'info plus explicitement? merci d'avance.
ceci dit les étudiants croient encore qu'une grève est la solution; tant qu'ils se pénaliseront eux même, toutes les autorités s'en ficheront; comme en France, tant qu'il n'y a pas affrontement violent rien ne bouge, étrange démocratie !

Vous ne voyez pas dans les manifestation toujours les même universitaires non élus prendre la parole ? vous êtes aveugle ou le faites exprès ?
Rien ne bouge ? vous êtes vraiment mal informé. La présidente à fait des propositions concernant tous les points de revendications des étudiant. Mais "l'inter

Lire la suite

18/10/13
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Wapa973 du 17/10/13

Je suis solidaire avec les étudiants mais ils sont en train de ce faire avoir. Ils ont obtenus satisfaction sur la plupart de leur revendication. Et pourtant le mouvement continus !!! Pourquoi ? Parce que les universitaire qui ont perdu les élections veulent éliminer ceux qui les ont gagner pour, peut être, prendre les remplacer (ou mettre en place une direction qui va dans leurs intérêts). Mais de qui je parle ? regardez la manif du 16 sur guyane 1ere et vous saurez .

non seulement j'ai regardé G1ère mais aussi atg (à 19h) et je n'ai pas compris; hier idem, toujours pas compris; pourriez vous nous donner l'info plus explicitement? merci d'avance.
ceci dit les étudiants croient encore qu'une grève est la solution; tant qu'ils se pénaliseront eux même, toutes les autorités s'en ficheront; comme en France, tant qu'il n'y a pas affrontement violent rien ne bouge, étrange démocratie !

Répondre

17/10/13
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Etudiant du 17/10/13

Tiens, aucun commentaire de ta collègue, ministre de la justice.

ma collègue? je ne suis pas ministre (serai-je juste? là est la question?)

Répondre

17/10/13
Etudiant  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 15/10/13

R.Confiant nous avait traité d'étron (lors de la consultation référendaire), aujourd'hui il nous traite d'imbéciles et de racistes; on progresse donc ! quand on sait que cet individu est doyen de la faculté des lettres de Martinique, ah ces têtes d'oeuf, ces intellectuels qui nous disent comment être et agir correctement ...
la manifestation des étudiants à Cayenne va donc, espérons le, permettre à l'université des Antilles de se débarrasser du boulet de la Guyane. Il y avait quelques politiques, mais assez rares pour qu'on se doute que le bloublou c'est pas fini, hélas !

Tiens, aucun commentaire de ta collègue, ministre de la justice.

Répondre

17/10/13
Wapa973  (Cayenne)

"La véracité des constats et la légitimité des revendications posées par la mobilisation universitaire ne sont contestées par personne".. (communiqué du Sgen-Cfdt-Cdtg)
Mais !!! WTF à l'Université antille Guyane ! tout le monde a la même opinion que le "SGEN-CFDT-CDTG" !!! Toi qui postule pour pouvoir enseigner ou travailler à l'UAG tu es avertis : Tu es "SGEN-CFDT-CDTG" ou tu n'existes pas.

Répondre

17/10/13
Wapa973  (Cayenne)

Je suis solidaire avec les étudiants mais ils sont en train de ce faire avoir. Ils ont obtenus satisfaction sur la plupart de leur revendication. Et pourtant le mouvement continus !!! Pourquoi ? Parce que les universitaire qui ont perdu les élections veulent éliminer ceux qui les ont gagner pour, peut être, prendre les remplacer (ou mettre en place une direction qui va dans leurs intérêts). Mais de qui je parle ? regardez la manif du 16 sur guyane 1ere et vous saurez .

Répondre

16/10/13
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Bibi du 16/10/13

Bonjour,
C'est pour cela que j'ai parcouru d'un derriere distrait son dernier ouvrage.

Joli ! je pense en effet que c'est tout l'intérêt qu'on peut porter au personnage. Rabaisser le débat au sempiternel fond de commerce raciste, c'est soit une volonté de mettre le feu aux poudres, soit un grand aveu d'impuissance. Dans les deux cas, ça ne mérite même pas qu'on s'y attarde

Répondre

16/10/13
Bibi  (Matoury)

En réponse au message de Philippe2 du 15/10/13

R.Confiant nous avait traité d'étron (lors de la consultation référendaire), aujourd'hui il nous traite d'imbéciles et de racistes; on progresse donc ! quand on sait que cet individu est doyen de la faculté des lettres de Martinique, ah ces têtes d'oeuf, ces intellectuels qui nous disent comment être et agir correctement ...
la manifestation des étudiants à Cayenne va donc, espérons le, permettre à l'université des Antilles de se débarrasser du boulet de la Guyane. Il y avait quelques politiques, mais assez rares pour qu'on se doute que le bloublou c'est pas fini, hélas !

Bonjour,
C'est pour cela que j'ai parcouru d'un derriere distrait son dernier ouvrage.

Répondre

16/10/13
Koro  (Roura)

En réponse au message de Philippe2 du 15/10/13

R.Confiant nous avait traité d'étron (lors de la consultation référendaire), aujourd'hui il nous traite d'imbéciles et de racistes; on progresse donc ! quand on sait que cet individu est doyen de la faculté des lettres de Martinique, ah ces têtes d'oeuf, ces intellectuels qui nous disent comment être et agir correctement ...
la manifestation des étudiants à Cayenne va donc, espérons le, permettre à l'université des Antilles de se débarrasser du boulet de la Guyane. Il y avait quelques politiques, mais assez rares pour qu'on se doute que le bloublou c'est pas fini, hélas !

Il y a quelques années, une voisine Martiniquaise est reçue à un concours d'admission pour l'université de Guyane. Elle vient pour audition à Cayenne pour s'entendre dire que, ayant un demi poste à Fort de France, son mari ayant un travail, malgré son diplome, ce poste sera donc attribué à un Guyanais dépréssif parce qu'il devait quitter

Lire la suite

15/10/13
Philippe2  (Matoury)

R.Confiant nous avait traité d'étron (lors de la consultation référendaire), aujourd'hui il nous traite d'imbéciles et de racistes; on progresse donc ! quand on sait que cet individu est doyen de la faculté des lettres de Martinique, ah ces têtes d'oeuf, ces intellectuels qui nous disent comment être et agir correctement ...
la manifestation des étudiants à Cayenne va donc, espérons le, permettre

Lire la suite

12/10/13
Didou973  (Saint sylvain)

En réponse au message de Jo du 12/10/13

sa c'est de la provocation ou une espece de jalousie qui mérite pas de réponse vous avez qua faire comme elle prof en économie a ministre, la jalousie c'est un tres vilain défaux.

Je pense pas qu'il soit jaloux, je pense juste qu'il dit la vérité...

Répondre

12/10/13
Jo  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 12/10/13

45 ans à l'éducation nationale ne veut rien dire, s'il était jardinier ou s'il a redoublé 43 fois la maternelle ! Qui a 45 ans à l'EN ? Et cela ne donne pas forcément une expérience qui donne l'autorisation de professer. Voyez nos politiques, élus à vie, cela leur donne-t-ils les qualités nécessaires pour nous parler de politique ? Dont une professeur d'économie, maintenant ministre, il suffit de voir l'état de la Guyane !

sa c'est de la provocation ou une espece de jalousie qui mérite pas de réponse vous avez qua faire comme elle prof en économie a ministre, la jalousie c'est un tres vilain défaux.

Répondre

12/10/13
Cyril2013  (Cayenne)

En réponse au message de Koro du 12/10/13

45 ans à l'éducation nationale ne veut rien dire, s'il était jardinier ou s'il a redoublé 43 fois la maternelle ! Qui a 45 ans à l'EN ? Et cela ne donne pas forcément une expérience qui donne l'autorisation de professer. Voyez nos politiques, élus à vie, cela leur donne-t-ils les qualités nécessaires pour nous parler de politique ? Dont une professeur d'économie, maintenant ministre, il suffit de voir l'état de la Guyane !

"45 ans à l'éducation nationale ne veut rien dire". Alors pourquoi en faire mention?.. Moi je l'interprète comme une illustration de ce réflexe chez les fonctionnaires qui consiste à systématiquement mettre en avant leur ancienneté en guise de carte de visite ou de gage de leur valeur. C'est quand même curieux de toujours se référer à son

Lire la suite

Raccourcis  




passer une petite annonce



passer une annonce de covoiturage





passer une annonce d’emploi












associations, postez vos actualités


participez au courrier des lecteurs

La Guyane c’est ici 

La qualité de l’Air avec
ATMO


 

Photothèque

Lancements 2022
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5

Annonceurs

Régie publicitaire