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Emploi

424 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
23/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Philippe2 du 22/01/15

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) .
il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP tirait la sonnette d'alarme et prédisait devoir débaucher si....
la logique française me surprendra toujours, ils embauchent des étrangers et mettent des guyanais au chomage, bravo!

Sur les chantiers, en Guyane, quand vous faites dans la semaine 25 % des travaux que vous auriez réalisé en métropole, vous pouvez considérer que vous avez fait une bonne semaine. Les ouvriers portugais sont payés 2000 euros par mois, 3 fois le salaire portugais.
Côté rendement, le patron s’y retrouve largement, tant que les ouvriers n’ont pas pris le rythme

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23/01/15
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Patrice C du 22/01/15

bonsoir,
les ouvriers portugais seront payés au tarif qui leur conviendra, et celui-ci sera en rapport avec leurs propres intérêts.

si une personne décide d'accepter de travailler durant de longs mois en déplacement à l'étranger, c'est que l'attractivité du job doit être grande.

on peut en tirer deux conclusions :

a) si l'on est obligé de chercher des ouvriers à l'étranger, cela induira un surcoût au prix final du chantier : il faut les transporter du Portugal vers ici, les loger, les nourrir, puis les payer, primes incluses : éloignement, panier, déplacement, que sais-je....

b) le maître d'ouvrage pour lequel ces ouvriers construiront un bâtiment a accepté ce surcoût pour réaliser son opération....

ces conclusions amènent à poser une question, la seule qui reste à poser :
pourquoi un maître d'ouvrage accepterait'il, en Guyane, de payer "plus" s'il sait qu'en embauchant localement il paierait largement "moins" ?

je vous laisse proposer une réponse.

pour en revenir à votre message : le représentant du patronat que vous citez, je suppose qu'il s'agit de M. Mantez, agit dans le sens de son syndicat : il fédère des entreprises du bâtiment, et défend les intérêts de leurs dirigeants.
il explique que les entreprises devront "débaucher" si l'état ne leur donne pas de boulot. voila le fond du message.
en effet, la construction en Guyane dépend à 90% de marché de l'état (armée, gendarmerie, DDE...) ou d'organismes recevant des fonds de l'état, ou de l'Europe (des bailleurs sociaux par exemple)

hors, en ce moment, on lance moins de chantiers dans le pays, il y a donc moins d'activité pour le BTP. fort bien, c'est comme ça dans tous les pays du monde : l'activité dans une branche est parfois forte, parfois faible.
M. Mantez ne représente pas que les grandes entreprises, il parle aussi pour les petites, voire très petites.
ce sont ces entreprises-là qui seront le plus impactées par une baisse d'activité, car celles-là n'en auront _aucune_
les grandes entreprises du BTP auront du mal elles aussi car elles ont investi massivement ces dernières années pour arriver à suivre la cadence imposée par le lancement de tous les chantiers de ces dernières 2 à 3 années....et il faut continuer à payer le matériel acquis, et les personnels recrutés dernièrement qui de fait sont en sur-effectif.

donc, en toute logique, M. Mantez fait son boulot, défend les intérêts de sa corporation, et agite le drapeau rouge car il voit les carnets de commandes guyanais se vider de leur substantifique moelle...

je continue sur la 3ème partie de votre message :
malgré tout ça, on va recruter des portugais....et vous expliquez qu'il s'agit d'une logique française qui en fin de compte crée des chômeurs guyanais.
sans vouloir défendre qui que ce soit, il s'agit ici d'une logique purement économique, comme dans tous les pays du monde où règne la concurrence.
nous avons ici un premier élément d'explication.

cette logique de concurrence, qu'elle soit bonne ou mauvaise n'est pas la question, crée une situation où les gens qui sont impactés sont les potentiels employés locaux. fort bien. ceci est notre deuxième élément d'explication : il y a un impact sur les gens.

il pourrait y avoir un impact sur le matériel : les entrepreneurs au lieu de recruter des portugais iraient dans ce scénario-là chercher du matériel moins cher ailleurs....hors, il ne s'agit pas de problèmes de matériels ou de leur prix, on l'a vu.

si vous mettez toutes ces interrogations en commun, et tous les éléments de réponse ensemble, vous arrivez à vous dire qu'un maître d'ouvrage a peut-être décidé de recruter ailleurs et de payer plus cher car il n'arrive pas à recruter le personnel qu'il recherche ici, tout bonnement.

la question à se poser est "pourquoi donc n'arrive-t'il pas à recruter le personnel qu'il recherche ici ? " ;-)
et on revient au début, où je vous laissais nous proposer une réponse.

Je vous propose une réponse: et si l’Éducation Nationale orientait les jeunes vers les formations professionnelles porteuses d'emplois locaux ?

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23/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 22/01/15

bonsoir,
les ouvriers portugais seront payés au tarif qui leur conviendra, et celui-ci sera en rapport avec leurs propres intérêts.

si une personne décide d'accepter de travailler durant de longs mois en déplacement à l'étranger, c'est que l'attractivité du job doit être grande.

on peut en tirer deux conclusions :

a) si l'on est obligé de chercher des ouvriers à l'étranger, cela induira un surcoût au prix final du chantier : il faut les transporter du Portugal vers ici, les loger, les nourrir, puis les payer, primes incluses : éloignement, panier, déplacement, que sais-je....

b) le maître d'ouvrage pour lequel ces ouvriers construiront un bâtiment a accepté ce surcoût pour réaliser son opération....

ces conclusions amènent à poser une question, la seule qui reste à poser :
pourquoi un maître d'ouvrage accepterait'il, en Guyane, de payer "plus" s'il sait qu'en embauchant localement il paierait largement "moins" ?

je vous laisse proposer une réponse.

pour en revenir à votre message : le représentant du patronat que vous citez, je suppose qu'il s'agit de M. Mantez, agit dans le sens de son syndicat : il fédère des entreprises du bâtiment, et défend les intérêts de leurs dirigeants.
il explique que les entreprises devront "débaucher" si l'état ne leur donne pas de boulot. voila le fond du message.
en effet, la construction en Guyane dépend à 90% de marché de l'état (armée, gendarmerie, DDE...) ou d'organismes recevant des fonds de l'état, ou de l'Europe (des bailleurs sociaux par exemple)

hors, en ce moment, on lance moins de chantiers dans le pays, il y a donc moins d'activité pour le BTP. fort bien, c'est comme ça dans tous les pays du monde : l'activité dans une branche est parfois forte, parfois faible.
M. Mantez ne représente pas que les grandes entreprises, il parle aussi pour les petites, voire très petites.
ce sont ces entreprises-là qui seront le plus impactées par une baisse d'activité, car celles-là n'en auront _aucune_
les grandes entreprises du BTP auront du mal elles aussi car elles ont investi massivement ces dernières années pour arriver à suivre la cadence imposée par le lancement de tous les chantiers de ces dernières 2 à 3 années....et il faut continuer à payer le matériel acquis, et les personnels recrutés dernièrement qui de fait sont en sur-effectif.

donc, en toute logique, M. Mantez fait son boulot, défend les intérêts de sa corporation, et agite le drapeau rouge car il voit les carnets de commandes guyanais se vider de leur substantifique moelle...

je continue sur la 3ème partie de votre message :
malgré tout ça, on va recruter des portugais....et vous expliquez qu'il s'agit d'une logique française qui en fin de compte crée des chômeurs guyanais.
sans vouloir défendre qui que ce soit, il s'agit ici d'une logique purement économique, comme dans tous les pays du monde où règne la concurrence.
nous avons ici un premier élément d'explication.

cette logique de concurrence, qu'elle soit bonne ou mauvaise n'est pas la question, crée une situation où les gens qui sont impactés sont les potentiels employés locaux. fort bien. ceci est notre deuxième élément d'explication : il y a un impact sur les gens.

il pourrait y avoir un impact sur le matériel : les entrepreneurs au lieu de recruter des portugais iraient dans ce scénario-là chercher du matériel moins cher ailleurs....hors, il ne s'agit pas de problèmes de matériels ou de leur prix, on l'a vu.

si vous mettez toutes ces interrogations en commun, et tous les éléments de réponse ensemble, vous arrivez à vous dire qu'un maître d'ouvrage a peut-être décidé de recruter ailleurs et de payer plus cher car il n'arrive pas à recruter le personnel qu'il recherche ici, tout bonnement.

la question à se poser est "pourquoi donc n'arrive-t'il pas à recruter le personnel qu'il recherche ici ? " ;-)
et on revient au début, où je vous laissais nous proposer une réponse.

tout ce que vous dites est sensé, moi qui ne voit que le bout de mon nez, je comprends que ces mesures vont mettre un certain nombre de gens ici au chomage. et ça me révolte.
vous dites qu'on ne trouve pas d'ouvriers qualifiés, donc qu'on fait appel aux étrangers. la faute à qui? aux profs des lycées pro et techniques? je suis toujours sidéré par cette façon de

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22/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 22/01/15

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) .
il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP tirait la sonnette d'alarme et prédisait devoir débaucher si....
la logique française me surprendra toujours, ils embauchent des étrangers et mettent des guyanais au chomage, bravo!

bonsoir,
les ouvriers portugais seront payés au tarif qui leur conviendra, et celui-ci sera en rapport avec leurs propres intérêts.
si une personne décide d'accepter de travailler durant de longs mois en déplacement à l'étranger, c'est que l'attractivité du job doit être grande.
on peut en tirer deux conclusions : a) si l'on est obligé de chercher des ouvriers à l'étranger,

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22/01/15
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 22/01/15

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) .
il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP tirait la sonnette d'alarme et prédisait devoir débaucher si....
la logique française me surprendra toujours, ils embauchent des étrangers et mettent des guyanais au chomage, bravo!

Le Portugal est en Europe et une loi européenne autorise les employeurs à embaucher des européens au salaire de leur pays d'origine mais avec les charges françaises ;
que dire par contre de tous ces travailleurs venus de pays limitrophes à la Guyane payés et déclarés on ne sait comment ; par ailleurs je me souviens d'une formation spécifique aux

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22/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Magaling du 21/01/15

C'est une solution pour faire baisser le taux de chômage et surtout de combattre l'apartheid, comme il dit. A votre avis, qu'est-ce qui est pire à entendre : les no-go zone de la Fox ou l'apartheid de Valls ?

en tout cas à propos de chomage, un reportage sur G1ère hier soir nous apprend que des entreprises du batiment ont recruté une quarantaine de travailleurs portugais (qui seront payés au tarif portugais?) . il n'y a pas si longtemps un représentant du patronat du BTP

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20/11/14
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Mau28 du 20/11/14

Amis Guyanais,
Comment voulez-vous que le taux de chômage baisse de façon considérable en Guyane
alors que pour tout emploi ou la plupart, on nous dit qu'il faut passer des concours, des tests en tout genre ou si la personne possède un diplôme universitaire, on lui dit qu'on a besoin d'expérience professionnelle avant tout.
Mais le top du top, c'est quand on vous appelle pour un entretien d'embauche qui au final est une journée de tests !
À moins d'avoir LE filon, il est ici très difficile de décrocher un emploi, tout du moins si on ne souhaite pas faire " prof des écoles"...Comme si "prof des écoles" c'est le métier à la mode...
En tant que diplômée universitaire, j'ai dû partir à l'étranger pour travailler, mon diplôme a de suite plu, alors qu'ici on me dit " Il n'y a pas d'emploi qui correspond à votre diplôme". Est-ce normal ?
Les Guyanais eux mêmes mettent des bâtons dans les roues de leur jeunesse en leur refusant l'accès à des emplois, et en engageant des Métros ou des Antillais qui eux n'ont rien à prouver, apparemment.
On n'avancera pas comme ça, la Guyane est encore un petit pays à l'esprit petit, de copinage, on met les enfants d'amis avant, et ça, c'est pas bon pour une société. Faut arrêter de dire que les jeunes ne veulent pas travailler, bien au contraire !

Il faudrait savoir, on privilégie le "copinage" donc entre guyanais, ou alors on embauche des gens qualifiés de l'extérieur… métros ou antillais qui, donc à vos yeux, ne sont pas français… Imaginons qu'à Paris on décide de n'embaucher que des parisiens… vous voyez ce que je veux dire !

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20/11/14
Mau28  (Cayenne)

Amis Guyanais,
Comment voulez-vous que le taux de chômage baisse de façon considérable en Guyane
alors que pour tout emploi ou la plupart, on nous dit qu'il faut passer des concours, des tests en tout genre ou si la personne possède un diplôme universitaire, on lui dit qu'on a besoin d'expérience professionnelle avant tout. Mais le top du top, c'est quand on vous appelle pour un entretien d'embauche qui au final est une journée de tests ! À moins d'avoir LE filon, il est ici très difficile de décrocher un emploi, tout du moins si on ne souhaite pas faire

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27/10/14
Els

Dois-je penser que la JEUNESSE est un critère d'emploi ? En effet, LA DJSCS recherche des encadrants sportifs jeunes?????? Du coup, les moins jeunes, allez au placard même si vous êtes qualifiés! Moi, je trouve cela quand même très discriminant (je pourrai même me demander si cela est autorisé par la loi d'écarter certains candidats en raison de leur âge?)i!!! Mais peut que la directrice Madame FRANCIUS pourrait m' apporter une explication plus claire à cette annonce? Merci.

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08/10/14
Jomix  (Matoury)

J"aimerai pousser un coup de gueule pour certaines personnes qui pensent que dans la vie tout est permis. Je m'explique. Je suis en ce moment a la recherche d'un emploi et malgré toutes les démarches entreprises, mes demandes me reviennent négatives et bien souvent pas de réponse. Je devait être orienté au collège de (...) en tant qu'agent d'entretien mais le gestionnaire s'est permis de donner un avis défavorable a mon sujet, prétextant que je travaillais déjà au sein de cet établissement mais en tant que surveillant . Monsieur,

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18/02/14
Jcb  (Cayenne)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

A Blada: désolé si mes propos sont forts et je vous prie de bien vouloir m'en excuser, mais je suis particulièrement énervé lorsque l'on reprend des idées complétement fausses sur le bâtiment notamment, et les stagiaires ou les apprentis en particulier. Et je le répète, l'entreprise, ce n'est pas Germinal, ainsi que l'enseignent un certain nombre d'enseignants, mais tout le monde ne peut-être fonctionnaire, et nombre de jeunes et moins jeunes s'épanouissent dans des métiers manuels. Il suffit souvent de leur expliquer simplement et ne pas reprendre les vieux clichés qui n'ont plus cours.

"ce n'est pas Germinal, ainsi que l'enseignent un certain nombre d'enseignants,"
qui n'ont pas encore compris qu'au lieu de dénigrer l'enseignement technique et les métiers manuels, ils feraient bien de réfléchir au nombre de chômeurs bacheliers qu'ils sont en train de produire

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17/02/14
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez contrat d'avenir et stages en entreprise. Et cela se bouscule tellement dans vos fantasmes sur l'entreprise, que vos éléves sont conditionnés avant d'arriver en entreprise qu'ils ne veulent y aller. Mais, dans le bâtiment, n'avons nous pas tous commencé ainsi et personne n'est est mort, même si la réalité n'a rien à voir avec votre description. Et les profs, chefs de stages que nous ne voyons jamais venir soutenir leurs éléves pour leur montrer comment tenir le burin avec eux ? L'entreprise, ce n'est pas Germinal !

* Rayé par blada : vous pourriez éviter les attaques personnelles. Merci.

Bonjour Koro.
Sur un point, vous avez raison : ne me sentant pas concerné par la proposition gouvernementale
dite « contrat d’avenir », plutôt dirigée vers le secteur non-marchand, je n’avais pas étudié cette formule. Je me suis donc rendu sur le site ad hoc,
(http://travail-emploi.gouv.fr/emplois-d-avenir,2189/ils-s-engagent,2197/?var_mode=calcul). J’ai cherché en vain la Guyane dans le moteur de recherche proposé en page d’accueil.

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17/02/14
Stana  (Macouria)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez contrat d'avenir et stages en entreprise. Et cela se bouscule tellement dans vos fantasmes sur l'entreprise, que vos éléves sont conditionnés avant d'arriver en entreprise qu'ils ne veulent y aller. Mais, dans le bâtiment, n'avons nous pas tous commencé ainsi et personne n'est est mort, même si la réalité n'a rien à voir avec votre description. Et les profs, chefs de stages que nous ne voyons jamais venir soutenir leurs éléves pour leur montrer comment tenir le burin avec eux ? L'entreprise, ce n'est pas Germinal !

* Rayé par blada : vous pourriez éviter les attaques personnelles. Merci.

Je suis partiellement d'accord avec vous mais ces contrats d'avenir donnaient un espoir aux jeunes qui essaient de s'en sortir dans la vie, en tout cas je peux vous dire qu'en métropole ce n'est pas du tout le même concept.

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17/02/14
Koro  (Roura)

En réponse au message de Koro du 17/02/14

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez contrat d'avenir et stages en entreprise. Et cela se bouscule tellement dans vos fantasmes sur l'entreprise, que vos éléves sont conditionnés avant d'arriver en entreprise qu'ils ne veulent y aller. Mais, dans le bâtiment, n'avons nous pas tous commencé ainsi et personne n'est est mort, même si la réalité n'a rien à voir avec votre description. Et les profs, chefs de stages que nous ne voyons jamais venir soutenir leurs éléves pour leur montrer comment tenir le burin avec eux ? L'entreprise, ce n'est pas Germinal !

* Rayé par blada : vous pourriez éviter les attaques personnelles. Merci.

A Blada: désolé si mes propos sont forts et je vous prie de bien vouloir m'en excuser, mais je suis particulièrement énervé lorsque l'on reprend des idées complétement fausses sur le bâtiment notamment, et les stagiaires ou les apprentis en particulier. Et je le répète, l'entreprise, ce n'est pas Germinal, ainsi que l'enseignent un certain nombre d'enseignants, mais tout

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17/02/14
Koro  (Roura)

En réponse au message de Gilles Slm du 16/02/14

Ben comme personne contrôle, pourquoi se gêner ? Itou, les stagiaires. Normalement, quand tu prends un stagiaire, tu n'as pas à le faire travailler comme si c'était un de tes ouvriers. Il est là pour apprendre, ce n'est pas un manœuvre gratuit, offert par l'éducation nationale. Et pourtant ! Les employeurs leur réservent les tâches les plus ingrates, avec des moyens dont ne voudrait pas un ouvrier "normal" : la pelle et la pioche, le burin et la masse... Et en avant, de creuser des décamètres de tranchées, de casser des saignées à longueur de journée. La DDTE ? Elle a ses comptes Facebook à mettre à jour... Et puis, entre le soleil et les averses, les mocassins ramassent trop ! La direction des lycées professionnels ? C'est tellement la galère pour caser les gamins, ils prennent ce qui vient, c'est pas eux qui en chient... Les stagiaires ? Ben après une ou deux expériences de ce type, "non, merci, les chantiers, c'est pas pour moi"...

Tout d'abord, Stana est sans doute le seul à n'avoir pas compris que "les contrats d'avenir" sont bidons et personne n'en veut ! Ni les patrons, ni les chômeurs. Et le gouvernement n'arrive pas à ses objectifs, afin de faire baisser artificiellement le chômage.
Quant à vous qui n'avez sans doute jamais travaillé dans la vraie vie*, vous confondez

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16/02/14
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Stana du 16/02/14

Bonjour,

Après avoir analysé certaine chose je constate que les employeurs de ce département n'ont pas encore bien compris
pour pouvoir maitriser ce qu'est embaucher en "contrat d'avenir".
Il faudrait peut être penser à bien relire la brochure, il est dit que cela concerne les jeunes en difficulté en recherche d'emploi, ayant max un niveau bac et être en recherche d'emploi depuis plus de 6 mois. Hors lorsqu'on regarde les offres pour les contrats d'avenir les employeurs précise bien qu'ils recherchent des jeunes de - de 26ans avec 2 voire 3ans d'expérience dans le domaine et un BTS ou licence. Non mais quel est votre projet?

Ben comme personne contrôle, pourquoi se gêner ? Itou, les stagiaires. Normalement, quand tu prends un stagiaire, tu n'as pas à le faire travailler comme si c'était un de tes ouvriers. Il est là pour apprendre, ce n'est pas un manœuvre gratuit, offert par l'éducation nationale. Et pourtant ! Les employeurs leur réservent les tâches les plus ingrates, avec des moyens

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16/02/14
Stana  (Macouria)

Bonjour,
Après avoir analysé certaine chose je constate que les employeurs de ce département n'ont pas encore bien compris
pour pouvoir maitriser ce qu'est embaucher en "contrat d'avenir". Il faudrait peut être penser à bien relire la brochure, il est dit que cela concerne les jeunes en difficulté en recherche d'emploi, ayant max un niveau bac et être en recherche d'emploi depuis plus de 6 mois. Hors lorsqu'on regarde les offres pour les contrats

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10/02/14
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Royaljojo973 du 09/02/14

Je m'inquiète sur un sujet qui, je le pense, est sujette à polémiques : l'avenir de l'étudiant.

En effet, étant moi-même étudiante, je me demande bien ce qu'il adviendra. Sur tous les points, d'un point de vue économique et social.

Je suis titulaire d'un Baccalauréat Scientifique, depuis peu, et j'ai déjà commencé à me nouer d'amitié avec Pole Emploi. Cependant, je ne peux presque travailler nulle part car maintenant il faut un diplôme pour tout, même ramasser des ordures, si je puis me permettre. Je suis donc à ce jour, sans emploi. Mais à la recherche active.

Ajoutez à cela le fait que je suis indépendante financièrement de mes parents, plutôt modestes. Mais, j'ai eu la chance d'intégrer une école préparatoire aux écoles IFSI grâce à Pole Emploi (enfin, après 3 conseillers différents, il me semble qu'ils sont tellement débordés qu'ils ne savent plus quels avantages ils ont à offrir). J'ai de la chance d'avoir une famille nombreuse qui me soutien moralement et financièrement. Mais je ne pourrai pas compter là-dessus les mois/les années à venir.

En ce qui concerne les aides, je ne suis pas répertoriée en tant qu'étudiante, donc je n'y ai pas le droit. Chez Pole Emploi, je dois avoir travaillé 4 mois pour toucher le chômage. J'en ai 3, il m'en reste 1 à "valider", mais bon, tout cela est un cercle vicieux, car je n'ai toujours pas d'emplois.

J'espère de tout coeur intégrer l'école IFSI à Cayenne, elle qui est gratuite, ouf. Des charges en moins.

Mais attention, à ne pas négliger le loyer, hors de prix selon moi, je suis hébergée chez un ami, j'espère pour plus trop longtemps.

J'espère qu'il y en aura pour débattre sur cela, et si éventuellement, d'autres qui ont des solutions à ces problèmes.

En attendant de vous lire,

au plaisir.

Malheureusement, par les temps qui courent un bac général même scientifique n'est qu'un sésame pour pôle emploi (comme vous avez pu le constater), conséquence logique et inéluctable du "bac pour tous" engagé depuis bien longtemps, mais courage, tôt ou tard avec de la persévérance vous arriverez à trouver un "job", c'est tout le mal que je vous souhaite…

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09/02/14
Royaljojo973  (Kourou)

Je m'inquiète sur un sujet qui, je le pense, est sujette à polémiques : l'avenir de l'étudiant. En effet, étant moi-même étudiante, je me demande bien ce qu'il adviendra. Sur tous les points, d'un point de vue économique et social.
Je suis titulaire d'un Baccalauréat Scientifique, depuis peu, et j'ai déjà commencé à me nouer d'amitié avec Pole Emploi. Cependant, je ne peux presque travailler nulle part car maintenant il faut un diplôme pour tout, même ramasser des ordures, si je puis me permettre. Je suis

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11/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 11/12/13

Pour votre gouverne, il existe des instituts pour jeunes déficients visuels. Le plus connu est l'INJA. Lisez donc ses missions, son organisation, etc.
http://www.inja.fr/inja/htmgen/simhtmlgen.asp

"Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... "
Allons, ne me dites pas que vous ignorez l'existence d'écoles avec classe unique : les résultats ne sont pas plus mauvais qu'ailleurs.
http://carbay.pagesperso-orange.fr/
http://www.cndp.fr/agence-usages-tice/temoignages/plan-enr-le-cas-d-une-classe-unique

Cessez donc de vous rendre ridicule !

Pardon, mais ce qui est effectivement ridicule, c'est de nous donner...d'un côté un exemple d'institut spécialisé pour les déficients visuels, et d'eux l'autre des exemples de pédagogie en classe unique, qui eux ne traitent pas du tout de la prise en charge du handicap... En insinuant apporter ainsi en superposant les deux....Tatatatataaaaa....

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11/12/13
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Tagada du 11/12/13

Pour votre gouverne, il existe des instituts pour jeunes déficients visuels. Le plus connu est l'INJA. Lisez donc ses missions, son organisation, etc.
http://www.inja.fr/inja/htmgen/simhtmlgen.asp

"Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... "
Allons, ne me dites pas que vous ignorez l'existence d'écoles avec classe unique : les résultats ne sont pas plus mauvais qu'ailleurs.
http://carbay.pagesperso-orange.fr/
http://www.cndp.fr/agence-usages-tice/temoignages/plan-enr-le-cas-d-une-classe-unique

Cessez donc de vous rendre ridicule !

Connaissez-vous le nombre de ces professeurs spécialisés en Guyane ?
Pour devenir enseignant spécialisé, l'enseignant doit passer un certificat d'aptitude professionnelle (dans une option précise : aide pédagogique aux élèves sourds et malentendants, aux élèves aveugles et malvoyants, aux élèves présentant des

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11/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 10/12/13

Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... Vous-êtes sûr de votre coup là?

Et vous prétendez donc que le camarade de mon fils ne bénéficie pas d'une intégration et d'un apprentissage idéal, dans une classe ordinaire de très bon niveau avec un AVS, dans laquelle sa réussite parle d'elle-même? Vous l'obligeriez-donc, par soucis d'économie, à aller dans une classe spécialisée sans assistant (il faut pourtant quelqu'un pour l'aider à trouver le bon paragraphe sur une page, ou à recopier le cours au tableau sans perdre trop de temps) face à un prof spécialisé, aussi compétent soit-il, devant gérer une multitudes de handicaps et de niveaux de handicap différents en plus d'une multitudes de matières...Pardon, mais votre approche me semble un peu simpliste.

Pour votre gouverne, il existe des instituts pour jeunes déficients visuels. Le plus connu est l'INJA. Lisez donc ses missions, son organisation, etc.
http://www.inja.fr/inja/htmgen/simhtmlgen.asp
"Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents,

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10/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 10/12/13

"Vous auriez apparemment préféré qu'il soit dans une classe spécialisée avec un enseignement spécialisé pour chaque discipline, et avec d'autres enfantsortant un handicap similaire."
Mettez d'un côté un enseignant spécialisé face à 5 jeunes handicapés et, de l'autre côte, 5 AVS derrière 5 jeunes handicapés, et dites-moi donc quelle est la solution la plus économique !

Un seul prof, pour enseigner toutes les matières à l'ensemble des enfants présentant des handicaps complètement différents, des niveaux de dépendances différents, et forcément aussi des niveaux scolaires variables... Vous-êtes sûr de votre coup là?
Et vous prétendez donc que le camarade de mon fils ne bénéficie pas d'une

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10/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 10/12/13

Croyez-vous que l'on ait attendu l'année 2005 pour mettre en oeuvre l'intégration scolaire des jeunes handicapés ? Les premières instructions en ce sens, qui se sont traduites en particulier par des conventions Rectorat-Centres Hospitaliers Spécialisés en vue soit de l'intervention de personnels de santé au sein des établissements scolaires, soit au contraire par l'intervention de personnels spécialisés de l'éducation nationale dans les structures psychiatriques (services d'hospitalisation complète en pédo-psy, CMPI, Hôpitaux de jour, structures d'accueil temporaire à temps partiel, etc) remontent aux années 1991-1992. Ceci s'est réalisé sans recours à des emplois aidés.
Vous me la baillez belle avec votre loi de 2005 !

Vous semblez ignorer que c'est bien le gouvernement Raffarin qui a créée le statut des assistants d'éducation dont font partie les AVS et dont la moitié du recrutement correspond à des emplois aidés...crées de 2001 à 2011, essentiellement sous la droite donc... Renieriez-vous donc le bon sens de vos copains de droite?
http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page797.htm#nombre

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10/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 09/12/13

Prenons un cas concret...Dans la classe de l'un de mes garçons qui est en 6ème, l'un de ses camarades a ne déficience visuelle lourde. Il a donc une AVS quasiment tout le temps avec lui dans la classe et presque à tous les cours (sauf en sport et arts plastiques) afin de l'aider dans sa prise de note. Hormis cet handicap, il est parfaitement intégré à tous les niveaux et fait même parti des "tronches" de la classe. L'AVS en question n'a pas besoin de compétences éducatives particulières, si ce n'est être capable de lui retranscrire les infos des profs, en s'abstenant de faire le travail à sa place.

À vous lire le fait qu'il dispose d'une AVS est donc une totale absurdité... Vous auriez apparemment préféré qu'il soit dans une classe spécialisée avec un enseignement spécialisé pour chaque discipline, et avec d'autres enfantsortant un handicap similaire. Ce qui aurait aussi signifié une structure unique à l'échelle de l'agglomération, car ce serait évidement trop coûteux de multiplier le dispositif dans chaque établissement...

Ma question est la suivante... Comment concilier vous une telle approche de la prise en charge, avec les principes édictés par la loi de 2005 sur le handicap, votée par la droite (gouvernement Raffarin):'

"La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Elle affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté."

"Le recours à l'accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire pour l’aide -individuellle (AVS-I) ou un auxiliaire de vie scolaire pour l’aide -mutualisée (AVS-M) et à des matériels pédagogiques adaptés concourent à rendre possible l'accomplissement de la scolarité."


http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html

Vous parler de "réinventer la roue"...Or l'on voit pourtant bien comment l'évolution positive, il me semble, de l'intégration du handicap et des nouvelles politiques de prises en charge du handicap (loi de 2005) adoptées en ce sens, impliquent des besoins nouveaux... En effet, à partir du moment où l'on considère que certains handicaps ne doivent plus faire obstacle à une scolarité ordinaire, et bien il convient alors d'adapter le mode de prise en charge, non plus en ayant des enseignants et des établissement spécialisés, mais simplement des auxiliaires de vie accompagnant le gamin dans une scolarité normale...D'où les AVS moins diplômés ou professionnalisés que des profs spécialisés.  En quoi cette logique adoptée par un gouvernement de droite, vous paraît-elle donc à ce point insensée?   

"Vous auriez apparemment préféré qu'il soit dans une classe spécialisée avec un enseignement spécialisé pour chaque discipline, et avec d'autres enfantsortant un handicap similaire."
Mettez d'un côté un enseignant spécialisé face à 5 jeunes handicapés et, de l'autre côte, 5 AVS derrière 5 jeunes handicapés, et dites-moi donc quelle est la solution la plus économique !

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10/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 09/12/13

Prenons un cas concret...Dans la classe de l'un de mes garçons qui est en 6ème, l'un de ses camarades a ne déficience visuelle lourde. Il a donc une AVS quasiment tout le temps avec lui dans la classe et presque à tous les cours (sauf en sport et arts plastiques) afin de l'aider dans sa prise de note. Hormis cet handicap, il est parfaitement intégré à tous les niveaux et fait même parti des "tronches" de la classe. L'AVS en question n'a pas besoin de compétences éducatives particulières, si ce n'est être capable de lui retranscrire les infos des profs, en s'abstenant de faire le travail à sa place.

À vous lire le fait qu'il dispose d'une AVS est donc une totale absurdité... Vous auriez apparemment préféré qu'il soit dans une classe spécialisée avec un enseignement spécialisé pour chaque discipline, et avec d'autres enfantsortant un handicap similaire. Ce qui aurait aussi signifié une structure unique à l'échelle de l'agglomération, car ce serait évidement trop coûteux de multiplier le dispositif dans chaque établissement...

Ma question est la suivante... Comment concilier vous une telle approche de la prise en charge, avec les principes édictés par la loi de 2005 sur le handicap, votée par la droite (gouvernement Raffarin):'

"La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Elle affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté."

"Le recours à l'accompagnement par un auxiliaire de vie scolaire pour l’aide -individuellle (AVS-I) ou un auxiliaire de vie scolaire pour l’aide -mutualisée (AVS-M) et à des matériels pédagogiques adaptés concourent à rendre possible l'accomplissement de la scolarité."


http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html

Vous parler de "réinventer la roue"...Or l'on voit pourtant bien comment l'évolution positive, il me semble, de l'intégration du handicap et des nouvelles politiques de prises en charge du handicap (loi de 2005) adoptées en ce sens, impliquent des besoins nouveaux... En effet, à partir du moment où l'on considère que certains handicaps ne doivent plus faire obstacle à une scolarité ordinaire, et bien il convient alors d'adapter le mode de prise en charge, non plus en ayant des enseignants et des établissement spécialisés, mais simplement des auxiliaires de vie accompagnant le gamin dans une scolarité normale...D'où les AVS moins diplômés ou professionnalisés que des profs spécialisés.  En quoi cette logique adoptée par un gouvernement de droite, vous paraît-elle donc à ce point insensée?   

Croyez-vous que l'on ait attendu l'année 2005 pour mettre en oeuvre l'intégration scolaire des jeunes handicapés ? Les premières instructions en ce sens, qui se sont traduites en particulier par des conventions Rectorat-Centres Hospitaliers Spécialisés en vue soit de l'intervention de personnels de santé au sein des établissements scolaires,

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09/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 09/12/13

"Pour votre information, certains professionnels du handicap ne partagent pas votre amalgame approximatif entre le rôle des enseignants spécialisés et celui des AVS."

Le site que vous mettez en ligne écrit :
"Le 25 juin 2013, Pénélope Komitès remettait son rapport sur la « professionnalisation des accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap » (actuels AVS)." Ceci ne signifie-t-il pas que les AVS ne sont pas des professionnels (ou, pour le moins, insuffisamment formés) ?

"Parmi les premiers à rendre leur verdict : la FEGAPEI et Trisomie 21 France. Dans un communiqué, elles tiennent à souligner que la principale proposition faite, à savoir la création des « Accompagnants de jeunes handicapés » (AJH) employés au sein d'un Groupement d'intérêt public (GIP), ne constitue pas une réponse suffisante.". Il semble que les AJH (ou AVS) ne constituent pas une réponse correcte aux problèmes rencontrés dans la prise en charge des handicapés.

"Par ailleurs, elle crée un nouveau dispositif qui se superpose à l'existant, mais sans penser son articulation avec ce même existant : création d'un nouveau diplôme là où on en compte déjà un certain nombre menant aux métiers de l'accompagnement des personnes handicapées, mise en place d'une nouvelle architecture, sous la forme d'un GIP, sans en prévoir les modalités de coordination avec les services d'accompagnement qui existent déjà en la matière (SESSAD ou services à domicile, entre autres)." Tout est dit : ON REINVENTE LA ROUE !

Bravo pour votre démonstration...

Prenons un cas concret...Dans la classe de l'un de mes garçons qui est en 6ème, l'un de ses camarades a ne déficience visuelle lourde. Il a donc une AVS quasiment tout le temps avec lui dans la classe et presque à tous les cours (sauf en sport et arts plastiques) afin de l'aider dans sa prise de note. Hormis cet handicap, il est parfaitement intégré à tous les niveaux et fait même parti des "tronches" de la classe. L'AVS en question n'a

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09/12/13
Laurent  (Kourou)

En réponse au message de 3wap du 09/12/13

Sans bien évidement souscrire à votre phobie pour le fonctionnariat, qui vous appartient... C'est en effet l'un des gros reproches pouvant être fait à cette dérive consistant finalement à remplacer des emplois de fonctionnaires par des contrats de droit privé. On démantèle en partie la fonction publique (ex. suppression de postes d'enseignants spécialisés) pour les remplacer par des auxiliaires relevant du contrat aidés de droit privé, souvent plus généralistes, et sans doute moins coûteux, compte tenu de niveaux de diplômes ou de formation moins élevés (ex. développement des postes d'AVS). Ne reste plus ensuite qu'une RGPP vienne à décider, pour satisfaire aux injonctions d'économie du FMI par exemple, la suppression de ces postes qui ne sont plus protégés (comme le sont les emplois de fonctionnaires) et le mammouth est vite dégraissé.
Mais ça c'est la théorie...dans la réalité les parents contribuables qui ont par exemple des enfants en situation de handicap, ne peuvent légitiment tolérer que ce qui est supprimé d'un côté ne soit pas compensé de l'autre...

Sans le savoir visiblement, Tagada et vous-mêmes, défendez donc une vision à l'ancienne de la fonction publique pléthorique. Et c'est plutôt mignon...

Il convient parfois de rappeler les fonctions régaliennes de l'Etat: l'éducation, la défense, la sécurité, la justice. Nul part je n'y voit l'aide aux entreprises privées, surtout dans un système qu'on veut capitaliste.

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09/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de Bonpom du 09/12/13

"Donc, selon vous, jusqu'à la création récente des emplois-aidés, les élèves handicapés n'étaient ni accueillis, ni intégrés dans le 1er ou le second degré ! Mais à quoi servent les enseignants spécialisés"
Encore faudrait-il qu'il y ait suffisamment de ces enseignants spécialisés en Guyane.
Et qu'ils soient spécialisés dans tous les handicaps : moteurs, physiques, intellectuels !
Il est évident qu'en collège ces profs sont trop rares et qu'une AVS peut permettre, par exemple, qu'un enfant autiste suive une classe de 6è presque normalement plutôt qu'être dans un établissement spécialisé.
Une AVS prendra en charge 1 ou 2 élèves, ce qui lui permet de s'adapter beaucoup plus facilement qu'un prof (même spécialisé) face à 30 élèves. L'accueil d'un élève handicapé dans une classe "normale" quand c'est possible est (souvent) plus positive pour l'élève que son placement dans un centre spécialisé (beaucoup plus coûteux, quand il existe).

"Par ailleurs, elle crée un nouveau dispositif qui se superpose à l'existant, mais sans penser son articulation avec ce même existant : création d'un nouveau diplôme là où on en compte déjà un certain nombre menant aux métiers de l'accompagnement des personnes handicapées, mise en place d'une nouvelle architecture, sous la forme d'un GIP, sans en prévoir les modalités de coordination avec les services d'accompagnement qui existent déjà en la matière (SESSAD ou services à domicile, entre autres)."
Mais je suis totalement en accord avec vous sur ce point. L'intégrations scolaire des handicapés a été l'une des facettes de mon activité professionnelle, du moins lorsque je travaillais dans des établissement qui géraient soit un secteur de pédo-psy, soit

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09/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 09/12/13

Pour votre information, certains professionnels du handicap ne partagent pas votre amalgame approximatif entre le rôle des enseignants spécialisés et celui des AVS.

http://informations.handicap.fr/art-infos-handicap-2012-811-4923.php

Quant au développement du périscolaire, vous pouvez critiquer ce choix de société, mais vous aurez du mal à convaincre bon nombre de parents contribuables, ayant conscience de l'investissement que cela représente, que la prise en charge de leurs enfants (nécessitant parfois une participation) en dehors du temps scolaires, ne doit surtout pas faire l'objet de création de nouveaux métiers et donc notamment de création d'emploi par le biais des contrats aidés.

"Mais qu'en sera-t-il dans nos petites communes rurales ?"

Justement, la prise en charge par l'état ou les grandes collectivités d'une grosse partie du contrat aidé, permet notamment aux plus petites communes de recruter et ainsi de créer des services qu'elles n'auraient pu se "payer" toutes seules. Ça s'appelle de la solidarité...

"Pour votre information, certains professionnels du handicap ne partagent pas votre amalgame approximatif entre le rôle des enseignants spécialisés et celui des AVS."
Le site que vous mettez en ligne écrit :
"Le 25 juin 2013, Pénélope Komitès remettait son rapport sur la « professionnalisation des accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap

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09/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 09/12/13

Pour votre information, certains professionnels du handicap ne partagent pas votre amalgame approximatif entre le rôle des enseignants spécialisés et celui des AVS.

http://informations.handicap.fr/art-infos-handicap-2012-811-4923.php

Quant au développement du périscolaire, vous pouvez critiquer ce choix de société, mais vous aurez du mal à convaincre bon nombre de parents contribuables, ayant conscience de l'investissement que cela représente, que la prise en charge de leurs enfants (nécessitant parfois une participation) en dehors du temps scolaires, ne doit surtout pas faire l'objet de création de nouveaux métiers et donc notamment de création d'emploi par le biais des contrats aidés.

"Mais qu'en sera-t-il dans nos petites communes rurales ?"

Justement, la prise en charge par l'état ou les grandes collectivités d'une grosse partie du contrat aidé, permet notamment aux plus petites communes de recruter et ainsi de créer des services qu'elles n'auraient pu se "payer" toutes seules. Ça s'appelle de la solidarité...

"Justement, la prise en charge par l'état ou les grandes collectivités d'une grosse partie du contrat aidé, permet notamment aux plus petites communes de recruter et ainsi de créer des services qu'elles n'auraient pu se "payer" toutes seules. Ça s'appelle de la solidarité.."
Allez donc expliquer cela aux maires puisque votre ministre en a été incapable !
Malgré un débat au sein du grand auditorium du parc des expositions, les élus de

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09/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Koro du 09/12/13

Ces emplois sont forcément inutiles, surtout néfastes dans la mesure où ce sont des fonctionnaires déguisés qui ne donneront pas des emplois pérennes, ou se transformeront à terme en vrais fonctionnaires qu'il faudrait supprimer.

Sans bien évidement souscrire à votre phobie pour le fonctionnariat, qui vous appartient... C'est en effet l'un des gros reproches pouvant être fait à cette dérive consistant finalement à remplacer des emplois de fonctionnaires par des contrats de droit privé. On démantèle en partie la fonction publique (ex. suppression de postes

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09/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 09/12/13

Quels beaux exemples vous nous donnez là !!!

Les AVS ?
Si j'en crois le site que vous citez, leurs missions sont :
"Aide à la scolarité des élèves handicapés dans le 1er ou le 2nd degré ( se reporter à AVS)
- Aide administrative aux directeurs d'écoles
Dans certaines écoles maternelles ou élémentaires du département, les directeurs peuvent bénéficier d'une aide pour assurer leurs tâches administratives trés variées : secrétariat, accueil, saisie informatique, etc...
- Emplois de Vie Scolaire dans le 2nd degré
Des collèges ou des lycées peuvent employer en contrat aidé des surveillants d'externat ou des aides administratifs"


Donc, selon vous, jusqu'à la création récente des emplois-aidés, les élèves handicapés n'étaient ni accueillis, ni intégrés dans le 1er ou le second degré ! Mais à quoi servent les enseignants spécialisés
(http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/enseignant-e-specialise-e) ?
Les enseignants chargés des fonctions de directeur d'école n'accomplissaient pas cet aspect de leurs fonctions, en dépit de la décharge d'activité dont ils bénéficiaient !!!
Les surveillants ou maitres d'internat n'existaient pas non plus !!!

Quant aux animateurs d'activités peri-scolaires, n'est-ce pas là la conséquence de l'inconsequence de notre ministre de l'éducation nationale ? Et de plus, pouvez-vous nous précisez si ces activités sont gratuites ou payantes ?
Je vous renvoie à un article du Nouvel Observateur qui écrit, en ce qui concerne Paris :
" Plus de 8.000 ateliers attendent les bambins les mardi et vendredi, jours retenus pour les temps périscolaires qui se tiendront de 15 heures à 16h30. La liste des activité est longue, et détaillée sur le site de la Ville. Quelques exemples : ateliers d'éducation alimentaire ou de lecture pour les maternelles. Pour les élémentaires : création d'un web-magazine, jeux de mots, boxe et karaté, calligraphie, percussions corporelles... mais aussi plus simplement, projection de films. Le coût annuel pour la Ville sera d'environ 50 millions d'euros par an. L'Etat apportera un concours de 6,5 millions d'euros. La CAF, elle, a promis de verser 70 millions d'euros sur les quatre prochaines années."
Je vous laisse faire le compte de ce que celà va coûter en plus à la commune et, par voie de conséquence, aux contribuables qui auront déjà, par ailleus, financé le concours de l'Etat et la participation de la CAF. Et encore, ceci concerne l'une des villes les plus riches de France. Mais qu'en sera-t-il dans nos petites communes rurales ?

Pour votre information, certains professionnels du handicap ne partagent pas votre amalgame approximatif entre le rôle des enseignants spécialisés et celui des AVS.
http://informations.handicap.fr/art-infos-handicap-2012-811-4923.php
Quant au développement du périscolaire, vous pouvez critiquer ce choix de société, mais vous aurez du mal à convaincre bon nombre de parents contribuables, ayant conscience

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09/12/13
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Tagada du 09/12/13

Quels beaux exemples vous nous donnez là !!!

Les AVS ?
Si j'en crois le site que vous citez, leurs missions sont :
"Aide à la scolarité des élèves handicapés dans le 1er ou le 2nd degré ( se reporter à AVS)
- Aide administrative aux directeurs d'écoles
Dans certaines écoles maternelles ou élémentaires du département, les directeurs peuvent bénéficier d'une aide pour assurer leurs tâches administratives trés variées : secrétariat, accueil, saisie informatique, etc...
- Emplois de Vie Scolaire dans le 2nd degré
Des collèges ou des lycées peuvent employer en contrat aidé des surveillants d'externat ou des aides administratifs"


Donc, selon vous, jusqu'à la création récente des emplois-aidés, les élèves handicapés n'étaient ni accueillis, ni intégrés dans le 1er ou le second degré ! Mais à quoi servent les enseignants spécialisés
(http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/enseignant-e-specialise-e) ?
Les enseignants chargés des fonctions de directeur d'école n'accomplissaient pas cet aspect de leurs fonctions, en dépit de la décharge d'activité dont ils bénéficiaient !!!
Les surveillants ou maitres d'internat n'existaient pas non plus !!!

Quant aux animateurs d'activités peri-scolaires, n'est-ce pas là la conséquence de l'inconsequence de notre ministre de l'éducation nationale ? Et de plus, pouvez-vous nous précisez si ces activités sont gratuites ou payantes ?
Je vous renvoie à un article du Nouvel Observateur qui écrit, en ce qui concerne Paris :
" Plus de 8.000 ateliers attendent les bambins les mardi et vendredi, jours retenus pour les temps périscolaires qui se tiendront de 15 heures à 16h30. La liste des activité est longue, et détaillée sur le site de la Ville. Quelques exemples : ateliers d'éducation alimentaire ou de lecture pour les maternelles. Pour les élémentaires : création d'un web-magazine, jeux de mots, boxe et karaté, calligraphie, percussions corporelles... mais aussi plus simplement, projection de films. Le coût annuel pour la Ville sera d'environ 50 millions d'euros par an. L'Etat apportera un concours de 6,5 millions d'euros. La CAF, elle, a promis de verser 70 millions d'euros sur les quatre prochaines années."
Je vous laisse faire le compte de ce que celà va coûter en plus à la commune et, par voie de conséquence, aux contribuables qui auront déjà, par ailleus, financé le concours de l'Etat et la participation de la CAF. Et encore, ceci concerne l'une des villes les plus riches de France. Mais qu'en sera-t-il dans nos petites communes rurales ?

"Donc, selon vous, jusqu'à la création récente des emplois-aidés, les élèves handicapés n'étaient ni accueillis, ni intégrés dans le 1er ou le second degré ! Mais à quoi servent les enseignants spécialisés"
Encore faudrait-il qu'il y ait suffisamment de ces enseignants spécialisés en Guyane.
Et qu'ils soient spécialisés dans tous les handicaps : moteurs, physiques, intellectuels

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09/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 09/12/13

Quels emplois? Et bien par exemple...

Les AVS dans l'éducation nationale, pour s'occuper des enfants des contribuables...
http://www.ac-nice.fr/ia-06/sections/l_inspection_academi/personnels/contrats_aides

Les animateurs d'activités périscolaires mise en place par les mairies pour s'occuper des enfants des contribuables...
http://www.esseylesnancy.fr/accueil/emploi/contrat-davenir-hf-animations-periscolaire

Vous les jugez inutiles?

Quels beaux exemples vous nous donnez là !!!
Les AVS ? Si j'en crois le site que vous citez, leurs missions sont :
"Aide à la scolarité des élèves handicapés dans le 1er ou le 2nd degré ( se reporter à AVS)
- Aide administrative aux directeurs d'écoles. Dans certaines écoles maternelles

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09/12/13
Koro  (Roura)

En réponse au message de 3wap du 09/12/13

Quels emplois? Et bien par exemple...

Les AVS dans l'éducation nationale, pour s'occuper des enfants des contribuables...
http://www.ac-nice.fr/ia-06/sections/l_inspection_academi/personnels/contrats_aides

Les animateurs d'activités périscolaires mise en place par les mairies pour s'occuper des enfants des contribuables...
http://www.esseylesnancy.fr/accueil/emploi/contrat-davenir-hf-animations-periscolaire

Vous les jugez inutiles?

Ces emplois sont forcément inutiles, surtout néfastes dans la mesure où ce sont des fonctionnaires déguisés qui ne donneront pas des emplois pérennes, ou se transformeront à terme en vrais fonctionnaires qu'il faudrait supprimer.

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09/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 08/12/13

" Mais vous insinuez cependant que les contrats aidés créant des emplois dans ce secteur, sont inutiles par nature..."
Mais quels emplois sont créés au moyen des emplois-aidés ? Donnez-nous donc la nature et le nombre de ces emplois ? Comme il me semble que vous ayez une mémoire courte et selective, je vous rappelle que vous citiez, comme secteurs qui allaient bénéficier de la manne des emplois-aidés "Ces autres emplois non-marchands, sont pourtant essentiels au fonctionnement de la société (sécurité, santé, éducation, organisation juridique et politique, protection sociale, prise en charge sociale, etc. etc.)".
Nos policiers, nos médecins, nos soignants, nos enseignants, etc. doivent être heureux d'apprendre que, jusqu'à 2013, il n'existaient pas mais que maintenant, grace à l'arrivée de ces petits jeunes NON FORMES, tout va aller mieux.

Expliquez nous donc comment vous allez nous fabriquer des infirmières (bac + 3) , des enseignants (bac +3 au minimum), etc.

Quels emplois? Et bien par exemple...
Les AVS dans l'éducation nationale, pour s'occuper des enfants des contribuables...
http://www.ac-nice.fr/ia-06/sections/l_inspection_academi/personnels/contrats_aidesLds animateurs d'activités périscolaires mise en place par les mairies pour s'occuper

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08/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 07/12/13

Votre réponse est absurde...vous n'êtes de toute évidence pas en mesure d'affirmer l'inutilité des emplois du secteur non-marchand en général. Mais vous insinuez cependant que les contrats aidés créant des emplois dans ce secteur, sont inutiles par nature...

"Ces emplois sont existants depuis des lustres"...Drôle de démonstration... Et les emplois dans le secteur en devenir de l'aide aux personnes âgées ou handicapées. Vous voulez vraiment nous faire croire que ces emplois existent aussi depuis des lustres?

Quant aux emplois nouveaux à créer dans le domaine des activités périscolaires (animation, sport, culture) censées accueillir les enfants dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Ils existeraient donc aussi depuis des lustres, vraiment?

" Mais vous insinuez cependant que les contrats aidés créant des emplois dans ce secteur, sont inutiles par nature..." Mais quels emplois sont créés au moyen des emplois-aidés ? Donnez-nous donc la nature et le nombre de ces emplois ? Comme il me semble que vous ayez une mémoire courte et selective, je vous rappelle que vous citiez, comme

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08/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 07/12/13

Votre réponse est absurde...vous n'êtes de toute évidence pas en mesure d'affirmer l'inutilité des emplois du secteur non-marchand en général. Mais vous insinuez cependant que les contrats aidés créant des emplois dans ce secteur, sont inutiles par nature...

"Ces emplois sont existants depuis des lustres"...Drôle de démonstration... Et les emplois dans le secteur en devenir de l'aide aux personnes âgées ou handicapées. Vous voulez vraiment nous faire croire que ces emplois existent aussi depuis des lustres?

Quant aux emplois nouveaux à créer dans le domaine des activités périscolaires (animation, sport, culture) censées accueillir les enfants dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Ils existeraient donc aussi depuis des lustres, vraiment?

" Et les emplois dans le secteur en devenir de l'aide aux personnes âgées ou handicapées. Vous voulez vraiment nous faire croire que ces emplois existent aussi depuis des lustres?"
J'ai travaillé pendant 42 ans dans les hôpitaux, aussi je sais certainement aussi bien que vous (pour ne pas dire mieux, que les "emplois-aidés" dans ce secteur ont été particulièrement inutiles.

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07/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 07/12/13

"Ces autres emplois non-marchands, sont pourtant essentiels au fonctionnement de la société (sécurité, santé, éducation, organisation juridique et politique, protection sociale, prise en charge sociale, etc. etc.)"
Ces emplois sont existants depuis des lustres et n'ont rien à voir avec les contrats aidés que vous défendez et qui sont l'objet de ce débat ! Cette disgression démontre soit votre incohérence intellectuelle soit, au contraire, un esprit pervers .

Votre réponse est absurde...vous n'êtes de toute évidence pas en mesure d'affirmer l'inutilité des emplois du secteur non-marchand en général. Mais vous insinuez cependant que les contrats aidés créant des emplois dans ce secteur, sont inutiles par nature...
"Ces emplois sont existants depuis des lustres"...Drôle de démonstration...

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07/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 06/12/13

Ces autres emplois non-marchands, sont pourtant essentiels au fonctionnement de la société (sécurité, santé, éducation, organisation juridique et politique, protection sociale, prise en charge sociale, etc. etc.)...Supprimer-les, elle s'effondre et le secteur marchand avec. Donc ils ont bien aussi une valeur.

"Ces autres emplois non-marchands, sont pourtant essentiels au fonctionnement de la société (sécurité, santé, éducation, organisation juridique et politique, protection sociale, prise en charge sociale, etc. etc.)"
Ces emplois sont existants depuis des lustres et n'ont rien à voir avec les contrats aidés que vous défendez et qui sont l'objet de ce débat ! Cette disgression démontre soit votre incohérence intellectuelle soit, au contraire, un esprit pervers .

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06/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Gilles Slm du 05/12/13

Un emploi créé par une association, cela reste un emploi subventionné, sans aucune valeur "marchande". Cette association, quel est son financement ? Subventions de : Mairie, Conseil Général et/ou Régional, État ? Emploi : aidé ?
La relance de l'économie ne passera que par la reprise de l'emploi "marchand".
Les autres formes d'emplois ne sont que des aménagements politiques de nos impôts.
Des impôts du secteur "marchand" seulement s'entend, les impôts de quelque fonctionnaire que ce soit n'étant qu'un retour du "coût" de ce fonctionnaire envers les finances publiques.

Ces autres emplois non-marchands, sont pourtant essentiels au fonctionnement de la société (sécurité, santé, éducation, organisation juridique et politique, protection sociale, prise en charge sociale, etc. etc.)...Supprimer-les, elle s'effondre et le secteur marchand avec. Donc ils ont bien aussi une valeur.

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05/12/13
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de 3wap du 05/12/13

A vous lire, on en conclurait presque que les emplois liés au secteur non-marchand...n'auraient donc pas de valeur ajoutée économique? Pourtant un emploi qui produit un service gratuit ou presque, créée une valeur ajoutée au moins égale à ce que cette gratuité permet aux citoyens de répercuter dans le secteur marchand... Cela vous avait-donc échappé?

Un emploi créé par une association, cela reste un emploi subventionné, sans aucune valeur "marchande". Cette association, quel est son financement ? Subventions de : Mairie, Conseil Général et/ou Régional, État ? Emploi : aidé ?
La relance de l'économie ne passera que par la reprise de l'emploi "marchand".

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05/12/13
Koro  (Roura)

En réponse au message de 3wap du 05/12/13

A vous lire, on en conclurait presque que les emplois liés au secteur non-marchand...n'auraient donc pas de valeur ajoutée économique? Pourtant un emploi qui produit un service gratuit ou presque, créée une valeur ajoutée au moins égale à ce que cette gratuité permet aux citoyens de répercuter dans le secteur marchand... Cela vous avait-donc échappé?

Aucun de ces emplois gratuit n'est gratuit ! Et cette gratuité payée par nos impôts n'en est pas une, puisque répercutée sur les prix du secteur marchand qui paye ces impôts et donc les amortit.

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05/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 05/12/13

Mais quelle valeur ajoutée ces "emplois" apportent à l'économie nationale ? Aucune ! Et quelle sera leur pérénité ? Rappelez-vous du nombre d'emplois-jeunes qui se sont retrouvés sans aucune ressource, mis à part le RMI, à l'issue de leur contrat ?
Dans ces conditions, ce que vous appelez "emploi" je l'appelle "assistanat"...

A vous lire, on en conclurait presque que les emplois liés au secteur non-marchand...n'auraient donc pas de valeur ajoutée économique? Pourtant un emploi qui produit un service gratuit ou presque, créée une valeur ajoutée au moins égale à ce que cette gratuité permet aux citoyens de répercuter dans le secteur marchand... Cela vous avait-donc échappé?

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05/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 05/12/13

Évidement, vu que vous considérez que les emplois créés dans le secteur non marchand, n'en sont pas... Pour vous, lorqu'une association offre un nouveau service pour le public et qu'elle crée pour cela un emploi par le biais de ce type de contrat... C'est juste du vent! Hein? Selon vous, aucuns emplois crédibles en dehors d'une logique de marché... C'est bien cela n'est-ce pas mon cher Milton?

Mais quelle valeur ajoutée ces "emplois" apportent à l'économie nationale ? Aucune ! Et quelle sera leur pérénité ? Rappelez-vous du nombre d'emplois-jeunes qui se sont retrouvés sans aucune ressource, mis à part le RMI, à l'issue de leur contrat ?
Dans ces conditions, ce que vous appelez "emploi" je l'appelle "assistanat"...

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05/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 05/12/13

Évidement, vu que vous considérez que les emplois créés dans le secteur non marchand, n'en sont pas... Pour vous, lorqu'une association offre un nouveau service pour le public et qu'elle crée pour cela un emploi par le biais de ce type de contrat... C'est juste du vent! Hein? Selon vous, aucuns emplois crédibles en dehors d'une logique de marché... C'est bien cela n'est-ce pas mon cher Milton?

Mais quelle valeur ajoutée ces "emplois" apportent à l'économie nationale ? Aucune ! Et quelle sera leur pérénité ? Rappelez-vous du nombre d'emplois-jeunes qui se sont retrouvés sans aucune ressource, mis à part le RMI, à l'issue de leur contrat ?
Dans ces conditions, ce que vous appelez "emploi" je l'appelle "assistanat"...

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05/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 04/12/13

" Alors autant que ce soit en créant de l'emploi..."
Mais, où donc voyez-vous des créations d'emploi dans ces dispositifs ??? Ou alors, changez de pseudo et adoptez "Madame Soleil" !!!

Évidement, vu que vous considérez que les emplois créés dans le secteur non marchand, n'en sont pas... Pour vous, lorqu'une association offre un nouveau service pour le public et qu'elle crée pour cela un emploi par le biais de ce type de contrat... C'est juste du vent! Hein? Selon vous, aucuns emplois crédibles en dehors d'une logique de marché... C'est bien cela n'est-ce pas mon cher Milton?

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04/12/13
3wap  (Montjo)

En réponse au message de Tagada du 04/12/13

""Selon la Dares, près des trois quarts des bénéficiaires d'un emploi jeune d'une durée de plus de deux ans ont trouvé un emploi à l'issue du dispositif. Un taux qui monte à 85% au bout de 18 mois, dont 72% en CDI.""

Comme vous l'indiquez, les avis sont largement partagés. En effet, si l'on en croit Libération :
"Les emplois-jeunes ont-ils cependant fonctionné comme un tremplin vers l’emploi ? Pas si sûr. Selon Alberto Lopez, directeur du Cereq et auteur, avec Bernard Gomel, d’une étude réalisée pendant dix ans sur les anciens emplois-jeunes, «à moyen terme, l’effet en matière d’accès à l’emploi est nul». "
http://www.liberation.fr//les-emplois-jeunes-un-precedent-au-bilan-mitige

En ce qui concerne l'effet pervers de ces dispositions, nous pouvons nous référer au rapport du Sénat sur le bilan à mi-parcours des emplois-jeunes :
"L'emploi-jeune a créé une forme de " sécurité trompeuse " qui a dissuadé un certain nombre de jeunes de postuler à un emploi dans le secteur privé, soit au moment de la création de l'emploi-jeune lui-même, soit en cours d'exécution de celui-ci. La création des emplois-jeunes a entraîné certainement un effet d'éviction à l'encontre de l'emploi privé."
http://www.senat.fr/rap/r00-025/r00-0258.html

Le même rapport précise :
" il est important de rappeler que la pérennisation des emplois-jeunes ne signifie pas que tous les jeunes titulaires d'un poste puissent bénéficier d'une reconduction de leur contrat "

En outre, en ce qui concerne le secteur public, le rapport note :
"La situation des adjoints de sécurité recrutés par le ministère de l'Intérieur est révélatrice à cet égard.
En l'espèce, les adjoints de sécurité devraient intégrer la Police nationale à travers un concours spécifique prévu initialement pour les auxiliaires. Il est envisagé que les adjoints de sécurité puissent accéder, après trois ans d'expérience, à 40 % des postes de gardiens de la paix ouverts aux concours. En réalité, le dispositif des emplois-jeunes n'a fait que décaler dans le temps des flux de recrutement annuel dans la fonction publique."

Reconnaissez que dans les conditions économiques actuelles, il n'est pas responsable pour nos gouvernants d'augmenter les charges publiques par des dépenses qui, par le passé, et quelle que soit leur dénomination de l'époque, ont fait la preuve de leur inéfficacité . Mais je reconnais à nos gouvernants qu'ils ont de la suite dans les idées... Il est regrettable qu'ils mettent ce cararctère au service d'une politique rétrograde.

Vous avez bien raison de citer des experts...Mais accorderez-vous du crédit à leur avis jusqu'au bout http://www.20minutes.fr/emplois-avenir-un-choix-defend-alberto-lopez
"Miser sur le secteur marchand en période de grande crise, c’est très difficile. Au vu de la conjoncture actuelle, ces emplois d’avenir sont un choix qui se défend et qui répond à l’urgence de la situation. On peut penser qu’il y aura moins d’effet d’aubaine en misant sur

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04/12/13
Tagada  (Paris)

En réponse au message de 3wap du 03/12/13

Si l'on se réfère à la précédente expérience des emplois jeunes, même si le bilan est lui aussi mitigé, on peut lire ceci:

"Selon la Dares, près des trois quarts des bénéficiaires d'un emploi jeune d'une durée de plus de deux ans ont trouvé un emploi à l'issue du dispositif. Un taux qui monte à 85% au bout de 18 mois, dont 72% en CDI."

http://www.lemonde.fr/comment-la-gauche-est-passe-des-emplois-jeunes-aux-emplois-d-avenir
Pour répondre à votre question, on peut donc raisonnablement imaginer qu'il doit en être de même pour les bénificiaires des dispositifs actuels...

J'en profite pour reposer ma propre question qui semble vous ennuyer:

Admettez-vous que les enfants des contribuables bénéficient eux aussi de ces emplois?

Et par conséquent, même si vous avez parfaitement le droit de contester l'éfficacité de ces choix politiques, il n'est pas très honnête d'opposer comme vous le faites les contribuables au non contribuables, s'agissant de politiques nationales menées dans l'intérrêts de tous. Et n'oubliez pas qu'in fine, en cas de casse sociale faute de politiques volontaristes d'insertion dans l'emploi, ce sont au bout du compte toujours les contribuables qui regèleront la facture... Alors autant que ce soit en créant de l'emploi...

""Selon la Dares, près des trois quarts des bénéficiaires d'un emploi jeune d'une durée de plus de deux ans ont trouvé un emploi à l'issue du dispositif. Un taux qui monte à 85% au bout de 18 mois, dont 72% en CDI.""
Comme vous l'indiquez, les avis sont largement partagés. En effet, si l'on en croit Libération : "Les emplois-jeunes ont-ils cependant fonctionné comme un tremplin vers l’emploi ? Pas si sûr. Selon Alberto Lopez, directeur du Cereq et auteur, avec Bernard Gomel, d’une étude réalisée pendant dix ans sur les anciens emplois-jeunes, «à moyen terme,

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