215 messages - Inverser l'ordre
En réponse au message de Gilles Slm du 13/06/14
Cher Patrice C, cette fois il n’y a pas erreur sur la personne…(*), j’ai pris le temps de relire votre post, et voici ma réponse.
Nous ne sommes pas un pays mais un département, soit disant français. Mais les tâches régaliennes de l’état français se limitent localement à de grands moulinets avec les bras, ne surtout jamais aborder le fond des problèmes. En france hexagonale, l’état fait son boulot, enfin le fait mieux qu’ici, en tout cas. Les citoyens, ils font ce qu’ils peuvent parfois, et sont rembarrés souvent. Pendant que nos élus locaux paient grassement leurs avocats avec nos impôts pour essayer de se sortir d’affaire (suivez mon regard…)
(*) Du coup, j’y repense, nous n’avons plus eu, depuis un moment, de nouvelles de Philippe 2, qui s’évertue peut-être encore à trouver des K sur les chantiers… ?
" En france hexagonale, l’état fait son boulot" en êtes vous sûr ?
"nos élus locaux paient grassement leurs avocats " mais aussi leurs collaborateurs ou leurs copains , comme le révèle le procès Léon Bertrand, 900 000 € de prime, une paille, non?
quant à votre conclusion, ma sénilité m'a empêché de la comprendre, je dois être un K.
En réponse au message de Philippe2 du 15/06/14
certes la Guyane est un vaste pays... mais n'oubliez pas que grâce au csg la France, l’Europe et d'autres peuvent avoir des satellites! on pourrait (je pense on devrait ) bénéficier de drôles d'avantages par rapport à d'autres départements qui eux coutent et ne rapporte rien à l'état; pensez y aussi.
quant aux entreprises, que d'exemples où l'état , l'administration met des bâtons dans les roues, comme si on voulait nous maintenir dans un état de dépendance; ne croyez vous pas non plus que les impôts et taxes que doivent payer les entreprises avant même de faire des bénéfices soient unpeu (je pense surtout) causes de marasme économique? les lois sur le recyclage ne sont pas respectées, les énergies naturelles quasiment ignorées, etc.comment voulez vous que ça se passe autrement?
Vous pensez vraiment que lancer des satellites depuis le CSG rapporte de l'argent ...? Heureusement que l'Etat français, plus gros contributeur de l'agence spatiale européenne, déverse des sommes considérables car il y a longtemps que le CSG aurait déposé le bilan ! L'indépendance de la France pour accéder à l'Espace, comme le voulait le général de
En réponse au message de Robespierre du 14/06/14
et pour paraphraser un président américain ( NIXON peut être ?) qui disait :
NE DITES PAS : Qu'est ce que les Etats Unis peuvent faire pour moi !
MAIS DITES PLUTOT " Qu'est ce que je peux faire pour mon pays !
C'est une phrase de J.-F. KENNEDY
En réponse au message de Robespierre du 14/06/14
et pour paraphraser un président américain ( NIXON peut être ?) qui disait :
NE DITES PAS : Qu'est ce que les Etats Unis peuvent faire pour moi !
MAIS DITES PLUTOT " Qu'est ce que je peux faire pour mon pays !
bonsoir,
je vois à quoi vous pensez, mais la paraphrase ne serait pas excatement celle que vous proposez. ma version serait plutôt :
NE DITES PAS : Qu'est ce que l'Etat peut faire pour moi ?
MAIS DITES PLUTOT : quest-ce que je peux faire pour moi-même ? par moi-même ?
En réponse au message de Gilles Slm du 14/06/14
J’abonde dans votre sens : il y a 30 ans, à mon arrivée ici, quelqu’un m’a dit : « La Guyane est un pays d’avenir et le restera… ». Vanne toujours d’actualité, et qui le restera !
Je ne sais pas pour les entrepreneurs qui se serviraient de la Guyane comme tremplin, mais je suis davantage convaincu que nombre de fonctionnaires en ont ainsi l’usage.
Parce qu’être entrepreneur en Guyane relève plutôt du parcours du combattant.
Prenons l’exemple de St Laurent.
Il te faut au minimum un an et demi pour obtenir un devis d’EDF si tu fais construire (sauf si t’es un copain d’un agent EDF…).
La Chambre de Commerce n’a ici qu’une boite à lettre climatisée, tout est transmis à Cayenne.
La municipalité maltraite tes clients s’ils ont le malheur de se garer 5 minutes devant ton magasin : la police municipale te les verbalise direct (sauf s’il s’agit de leurs copains…)
Ah, oui, je le répète et j’insiste : nous sommes surtout en concurrence avec les soi disant entreprises montées par des agents d’EDF, de la Mairie, de la Poste, du Conseil Général, et dont les clients sont très souvent des fonctionnaires de ces mêmes administrations.
Sinon, un jour, "la Guyane aux Guyanais" ?...
Avec le fraichement élu Darnal comme moteur du développement loKal ?
bonsoir,
votre message recèle beaucoup d'informations, je ne les traiterais pas toutes.
j'ai dit : le Citoyen doit être le moteur de la croissance. dans une ville comme St Laurent, qui sont les Citoyens économiquement assez forts pour monter une entreprise ? ceux qui détiennent l'argent, et le pouvoir. ce schéma est le même dans le monde entier : quand il n'y
En réponse au message de Philippe2 du 15/06/14
certes la Guyane est un vaste pays... mais n'oubliez pas que grâce au csg la France, l’Europe et d'autres peuvent avoir des satellites! on pourrait (je pense on devrait ) bénéficier de drôles d'avantages par rapport à d'autres départements qui eux coutent et ne rapporte rien à l'état; pensez y aussi.
quant aux entreprises, que d'exemples où l'état , l'administration met des bâtons dans les roues, comme si on voulait nous maintenir dans un état de dépendance; ne croyez vous pas non plus que les impôts et taxes que doivent payer les entreprises avant même de faire des bénéfices soient unpeu (je pense surtout) causes de marasme économique? les lois sur le recyclage ne sont pas respectées, les énergies naturelles quasiment ignorées, etc.comment voulez vous que ça se passe autrement?
bonsoir,
le développement économique est une chose, l'action de l'Etat en est une autre.
le CSG amène de l'activité économique, des emplois, permet le versement de subventions, tant à la colectivité que pour des actions ponctuelles locales. je ne dis pas que c'est assez je constate que le CSG contribue. il serait intéressant d'avoir des chiffres, afin de comparer.
En réponse au message de Phil De Montjoly du 15/06/14
Vous pensez vraiment que lancer des satellites depuis le CSG rapporte de l'argent ...? Heureusement que l'Etat français, plus gros contributeur de l'agence spatiale européenne, déverse des sommes considérables car il y a longtemps que le CSG aurait déposé le bilan ! L'indépendance de la France pour accéder à l'Espace, comme le voulait le général de Gaulle en 1961, coûte chère.
Les satellites ne sont pas fabriqués en Guyane mais en Europe, de même qu'Ariane 5. Tout cela pour vous dire qu'il ne serait pas impossible de trouver un autre endroit pour lancer des satellites même si la position géographique de la Guyane est intéressante car proche de l'Equateur.
Vous semblez ignorer également que le CNES/CSG verse aussi des millions d'euros à travers son organisme "Mission Guyane" dans les projets, les entreprises et même tout simplement dans le marché guyanais à travers un grand nombre de subventions. Or vous l'aurez compris, le CSG c'est bien évidemment l'Etat français ...
la Norvège est experte en plateformes marines, mais aussi quelques autres pays européens pourraient facilement lancer des satellites depuis le Gabon, le Cameroun, pays francophones assez dociles politiquement et aussi proches de l'équateur; pourquoi choisir la Guyane? bien sûr que c'est la France (et l'Europe) qui déboursent, c'est elle aussi le maitre
En réponse au message de Patrice C du 15/06/14
bonsoir,
le développement économique est une chose, l'action de l'Etat en est une autre.
le CSG amène de l'activité économique, des emplois, permet le versement de subventions, tant à la colectivité que pour des actions ponctuelles locales.
je ne dis pas que c'est assez je constate que le CSG contribue.
il serait intéressant d'avoir des chiffres, afin de comparer.
concernant les bâtons mis dans les roues des entreprises qui veulent se développer : il y a des règles, des conditions, des lois, des règlements, des impôts, des taxes, des obligations.
tout entreprenenur qui se respect se devrait de connaître son métier, et ses obligations.
un artisan, fût-il un excellent "ouvrier" sur le terrain, n'est pas forcément un excellent dirigeant d'entreprise.
gérer une entreprise s'apprend.
avant tout, il faut éviter l'enrichissement personnel, et privilégier l'investissement dans le matériel, et dans l'humain, tant pour sa formation que pour la création de postes.
il ne suffit pas d'ouvrir une société pour croire qu'on en est le patron...
et je dois avouer que de ce côté là, il y a beacoup à faire.
parce que nous avons tout de même un sacré nombre d'entreprenenurs qui ne sont rien d'autres que des bras-cassés dans ce département...incompétants, imprévoyants, incapables de réagir, incapables de prévoir, voulant tout faire par eux-mêmes...je me marre quant je les vois ceux-là, se plaindre, et raconter leurs salades,alors mêmes que je sais bien que les salades qu'ils me débitent me seront servies jusqu'à saturation et ne correspondent en rien à la réalité.
il suffit de voir comment sont structurée les entreprises du bâtiment, par exemple : nombreuses sont celles qui comportent des dizaines d'ouvriers, et pourtant, en termes d'encadrement, il n'y a que le patron, et deux trois "anciens" qu'il a nommés chef d'aquipe,; mais qui n'ont ni les pouvoirs décisionnaires, ni le salaire, c'est à dire la motivation.
du coup, dans ce genre de boite, quant le patron va mal, l'entreprise entière va mal.
exemples ? je suis en contact avec deux entreprises dont les patrons se font soigner pour des maladies très graves, cette année en 2014. ces deux entreprise sont en train de péricliter parce qu'il n'y a pas de personnel interne qui soit en droit de prendre des décisions financières qui engagent l'entreprise....il n'y a que le patron qui a le droit de signature, en gros.
j'ai l'exemple d'une autre entreprise qui a conquis des marché en électricité...lorsque je regarde les infos légales disponibles, et son dossier de présentation, on y voit qu'elle ne compte que 4 employés...comment une telle entreprise peut-elle prétendre assurer l'exécution de marché de plusieurs centaines de milliers d'euros, pour réaliser des centaines de logements ? et pourtant, ils y vont, avec des cohortes d'intérimaires, et deux chefs d'équipe qui s'épuisent à essayer de faire avancer le schmilblick
bref....pour gagner de l'argent, il faut en dépenser.
d'abord.
Bonjour,
Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites. Un petit bémol tout de même, il est toujours gênant de pointer du doigt un seul sujet défaillant, sans évoquer l’incohérence du système dans sa globalité. On pourrait donc tout aussi bien mettre sur la table les motivations des donneurs d’ordres qui retiennent ces entreprises de bras cassés. En outre je pense
En réponse au message de Philippe2 du 16/06/14
la Norvège est experte en plateformes marines, mais aussi quelques autres pays européens pourraient facilement lancer des satellites depuis le Gabon, le Cameroun, pays francophones assez dociles politiquement et aussi proches de l'équateur; pourquoi choisir la Guyane? bien sûr que c'est la France (et l'Europe) qui déboursent, c'est elle aussi le maitre d'oeuvre , c'est elle aussi qui encaisse. et alors? les trains qui utilisent les rails de France payent une droit, non? ici, on a droit à la pollution des tirs, ne doit on pas en recouvrer des bénéfices? tout service mérite salaire, non? et loin de moi l'idée que l'argent du CSG n'est pas une manne pour la Guyane, vous enfoncez quand même des portes ouvertes.
J'ai tenté de vous expliquer que le "service" était déjà payé par le CSG par les millions d'euros déversés chaque année sur des projets ou à travers des subventions en Guyane et qui n'ont rien à voir avec les lancements ... Ou alors en terme de "service" qui mérite salaire, vous voulez parler des 10 000 emplois générés dans différentes entreprises de Guyane
En réponse au message de Patrice C du 15/06/14
bonsoir,
le développement économique est une chose, l'action de l'Etat en est une autre.
le CSG amène de l'activité économique, des emplois, permet le versement de subventions, tant à la colectivité que pour des actions ponctuelles locales.
je ne dis pas que c'est assez je constate que le CSG contribue.
il serait intéressant d'avoir des chiffres, afin de comparer.
concernant les bâtons mis dans les roues des entreprises qui veulent se développer : il y a des règles, des conditions, des lois, des règlements, des impôts, des taxes, des obligations.
tout entreprenenur qui se respect se devrait de connaître son métier, et ses obligations.
un artisan, fût-il un excellent "ouvrier" sur le terrain, n'est pas forcément un excellent dirigeant d'entreprise.
gérer une entreprise s'apprend.
avant tout, il faut éviter l'enrichissement personnel, et privilégier l'investissement dans le matériel, et dans l'humain, tant pour sa formation que pour la création de postes.
il ne suffit pas d'ouvrir une société pour croire qu'on en est le patron...
et je dois avouer que de ce côté là, il y a beacoup à faire.
parce que nous avons tout de même un sacré nombre d'entreprenenurs qui ne sont rien d'autres que des bras-cassés dans ce département...incompétants, imprévoyants, incapables de réagir, incapables de prévoir, voulant tout faire par eux-mêmes...je me marre quant je les vois ceux-là, se plaindre, et raconter leurs salades,alors mêmes que je sais bien que les salades qu'ils me débitent me seront servies jusqu'à saturation et ne correspondent en rien à la réalité.
il suffit de voir comment sont structurée les entreprises du bâtiment, par exemple : nombreuses sont celles qui comportent des dizaines d'ouvriers, et pourtant, en termes d'encadrement, il n'y a que le patron, et deux trois "anciens" qu'il a nommés chef d'aquipe,; mais qui n'ont ni les pouvoirs décisionnaires, ni le salaire, c'est à dire la motivation.
du coup, dans ce genre de boite, quant le patron va mal, l'entreprise entière va mal.
exemples ? je suis en contact avec deux entreprises dont les patrons se font soigner pour des maladies très graves, cette année en 2014. ces deux entreprise sont en train de péricliter parce qu'il n'y a pas de personnel interne qui soit en droit de prendre des décisions financières qui engagent l'entreprise....il n'y a que le patron qui a le droit de signature, en gros.
j'ai l'exemple d'une autre entreprise qui a conquis des marché en électricité...lorsque je regarde les infos légales disponibles, et son dossier de présentation, on y voit qu'elle ne compte que 4 employés...comment une telle entreprise peut-elle prétendre assurer l'exécution de marché de plusieurs centaines de milliers d'euros, pour réaliser des centaines de logements ? et pourtant, ils y vont, avec des cohortes d'intérimaires, et deux chefs d'équipe qui s'épuisent à essayer de faire avancer le schmilblick
bref....pour gagner de l'argent, il faut en dépenser.
d'abord.
Concernant votre dernière remarque : il n' y pas besoin de disposer du bon nombre d'employés pour répondre à un chantier un peu conséquent, si les personnes que vous pouvez embaucher via les agences d'intérim ont une formation et un niveau qui correspond à vos attentes. Malheureusement, la formation professionnelle locale nous fait arriver sur les
En réponse au message de Gilles Slm du 16/06/14
Concernant votre dernière remarque : il n' y pas besoin de disposer du bon nombre d'employés pour répondre à un chantier un peu conséquent, si les personnes que vous pouvez embaucher via les agences d'intérim ont une formation et un niveau qui correspond à vos attentes. Malheureusement, la formation professionnelle locale nous fait arriver sur les chantiers des soi-disant diplômés, souvent sans culture générale, mais surtout qui ne savent ni lire un plan, ni exécuter correctement une tâche. (je ne parle pas de stagiaires).
Alors, effectivement, si vous n'avez que deux ou trois chefs de chantiers, vous allez les faire courir partout !
bonjour,
Gilles Slm, avec tout le respect que j'ai pour les gens, je dois dire que vous faites une erreur en disant : << il n' y pas besoin de disposer du bon nombre d'employés pour répondre à un chantier un peu conséquent, si les personnes que vous pouvez embaucher via les agences d'intérim ont une formation et un niveau qui correspond à vos attentes. >>
dans la théorie, vous avez raison, bien évidement : si on trouve le personnel dont on a
En réponse au message de 3wap du 16/06/14
Bonjour,
Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites. Un petit bémol tout de même, il est toujours gênant de pointer du doigt un seul sujet défaillant, sans évoquer l’incohérence du système dans sa globalité. On pourrait donc tout aussi bien mettre sur la table les motivations des donneurs d’ordres qui retiennent ces entreprises de bras cassés. En outre je pense que vous me rejoindrez sur le fait qu’il y aurait aussi beaucoup à dire sur les « grosses boites » locales, celles qui appartiennent à des grands groupes nationaux, au sujet de la performance de leur encadrement localement.
Et moi, je te dirais : faut bien commencer par quelque part. Saisir la problématique par une aile permettrait - si réellement tu y mets du tien (mais y mettre du sien cadre-t-il avec la devise : pas de vagues) de découvrir toutes les facettes des "anomalies" du système dans son intégralité. A aucun niveau du système, cela fonctionne comme dans les textes, alors
En réponse au message de 3wap du 16/06/14
Bonjour,
Il y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites. Un petit bémol tout de même, il est toujours gênant de pointer du doigt un seul sujet défaillant, sans évoquer l’incohérence du système dans sa globalité. On pourrait donc tout aussi bien mettre sur la table les motivations des donneurs d’ordres qui retiennent ces entreprises de bras cassés. En outre je pense que vous me rejoindrez sur le fait qu’il y aurait aussi beaucoup à dire sur les « grosses boites » locales, celles qui appartiennent à des grands groupes nationaux, au sujet de la performance de leur encadrement localement.
bonjour,
parler des grands groupes peut, aussi, être une éventuelle seconde partie d'un discours. nous y arrivons. les grands groupes, selon ma vision des choses, peuvent être divisés en deux types, selon l'attitude qu'ils ont :
- il y a ceux qui se développent, qui embauchent du personnel qualifié, qui ont des moyens
En réponse au message de Patrice C du 16/06/14
bonjour,
Gilles Slm, avec tout le respect que j'ai pour les gens, je dois dire que vous faites une erreur en disant :
<< il n' y pas besoin de disposer du bon nombre d'employés pour répondre à un chantier un peu conséquent, si les personnes que vous pouvez embaucher via les agences d'intérim ont une formation et un niveau qui correspond à vos attentes. >>
dans la théorie, vous avez raison, bien évidement :
si on trouve le personnel dont on a besoin, on l'embauche, on le fait travailler pour réaliser le chantier, et le chantier se réalise.
sauf que :
- nous parlons ici de développement du pays
- l'embauche d'intérimaires ne peut se faire, légalement, que lors d'un accroissement _temporaire_ d'activité (j'insiste sur le caractère temporaire du travail)
si une entreprise a, ponctuellement, besoin de personnel supplémentaire lors d'un surcroît d'activité, disons de 30% minimum sur une période de quelques mois, et revient ensuite pour le reste de l'année à un niveau d'activité "normal", mais toujours en croissance, alors je dis bravo au patron qui prend de la main d'oeuvre temporaire, car c'est exactement ce qu'il faut faire.
par-contre si la plus grande part de l'activité d'une entreprise, tout au long de l'année, consiste à réaliser des chantiers avec des cohortes d'intérimaires, alors ce n'est pas normal.
pour développer le pays, et son entreprise, à un moment, il faut embaucher, et cesser de se reposer sur de la main d'oeuvre externe.
rien de plus sécurisant pour un employé que d'avoir un contrat de travail. évidement il faut que ce soit le bon employé, mais soyons positifs dans nos exemples, c'est juste pour discuter.
en effet, un employé intérimaire durant des années est un employé malheureux, qui ne réalise pas son rêve d'intégration dans la socitété.
une société qui ne vit qu'à crédit, qui ne pense qu'en termes d'employés interchangeables, qui ne calcule pas sur le long terme est une société qui est condamnée à terme.
le schéma est immuable.
mais cessons de parler de l'argument de la légalité de l'utilisation d'intérimaires sur d'aussi longs termes (attention : je ne dis pas que les contrats des intérimaires sur nos chantiers sont illégaux, je dis qu'ils sont immoraux)
passons aux possibilités financières des entreprises....
vous expliquez qu'un artisan, abruti d'impôts et de taxes avant d'avoir fait le moindre bénéfice, est en capacité financière d'avancer 200 000 euro de matériel pendant six mois avant d'être payé en intégralité ? qu'il est dans le même temps en capacité de payer ses employés, sur fonds propres ? de financer des véhicules ? des assurances, du type décenale ?
qu'il est capable de fournir des plans sortant de son bureau d'étude, de proposer des solutions techniques, de former ses bonhommes, etc etc etc ?
il y en a, c'est vrai, mais ils ne sont pas très nombreux. et ils ne sont plus au stade de l'artisan depuis longtemps, ce sont des PME qui ne le savent même pas, d'ailleurs, vu les locaux qu'ils ont en général.
et si une crise sérieuse survient, il n'y a plus que les plus gros des "artisans" qui soient capables de tenir...des "artisans" qui font des chiffres d'affaire de plusieurs millions d'euro/an.
mais eux, ils n'ont pas 4 employés, patron et secrétaire compris.
car nous en sommes toujours là, avec nos deux employés chargés de superviser la construction de plusieurs centaines de logements.
cela est possible uniquement pour une boite qui ferait du pilotage/suivi de chantier, pas pour une boite qui travaille en exécution.
"en effet, un employé intérimaire durant des années est un employé malheureux, qui ne réalise pas son rêve d'intégration dans la socitété."
Permettez moi de ne pas être en accord avec vous sur ce point..; ma fille, son ami et l'ami de son ami et plein de monde encore, travaillent en intérim...Ils se sentent trés bien ainsi et ne veulent absolument pas être embauché avec un CDI... Et malgré que ces derniers soient en intérim, il se sentent parfaitement intégrés dans la société...
En réponse au message de Patrice C du 16/06/14
bonjour,
parler des grands groupes peut, aussi, être une éventuelle seconde partie d'un discours.
nous y arrivons.
les grands groupes, selon ma vision des choses, peuvent être divisés en deux types, selon l'attitude qu'ils ont :
- il y a ceux qui se développent, qui embauchent du personnel qualifié, qui ont des moyens financiers car ils sont bien gérés (apparement, puisque ces sociétés sont toujours là, et depuis longtemps)
- et puis il y a les antennes des grands groupes, où l'on se trouve face à des entreprises qui représentent un groupe, mais qui ne comportent que de l'encadrement, et encore, en général il s'agit surtout de chargés d'affaires (les chargés d'affaires sont les commerciaux chargés de faire rentrer les contrats dans les entreprises) , et peut-être quelques équipes d'ouvriers chargés soit de la maintenance des constructions ou systèmes installés par ces sociétés, soit de travaux d'installation sur chantier.
on a un mix de toute les formes possibles d'activité pour ce dernier type de société, la plus "néfaste" à mes yeux étant celle où l'antenne de ce grand groupe ne travaille plus qu'avec des sous-traitants, en s'appuyant sur la capacité financière du grand groupe pour rentrer les marchés, pour laisser aux entreprises sous-traitantes toute la responsabilité des dommages financiers qui pourraient arriver tout au long du chantier.
on a même de grands groupes, qui captent un marché, le redonnent à un artisan, en sous-traitance, artisan qui est un auto-entrepreneur.
celui-ci va prendre des intérimaires pour réaliser les chantiers...
avec ce type de raisonnement, l'ouvrier touche 2 euro de l'heure, voire même n'est pas déclaré.
alors que 1/3 du chiffre d'affaire est consacré au règlement des bénéfices/frais de pilotage/d'apporteur d'affaire des intermédiaires,et au paiement de frais annexes tels que 10% de précarité à un intérimaire, en fin de contrat.
si cet argent était mieux géré, l'ouvrier toucherait une paye décente, il aurait un CDI, et la boite se porterait bien.
concernant les raisons qui poussent un donneur d'ordres, un client, à choisir une entreprise de bras cassés, c'est peut-être parce que parfois il n'a pas d'autre choix ?
si 10 bras cassés se présentent pour faire le boulot, bon ben vous commencez à réfléchir...et vous suivez les directives : local, moins-disant, mini-empreinte CO²...et vous prennez l'entreprise machin, et tant pis, et on lui fera signer un contrat, ainsi elle aura toutes les responsabilités, et de toute façon, si on lui prend du pognon, qui trinquera ? l'ouvrier, c'est à dire "pas grave".
alors, elle est pas belle la vie ?
reste que la présence de raiders dans les grosses entreprises représentées en local est un problème, puisque l'intérêt d'un chargé d'affaires pour un chantier, pour un contrat, sera proportionnel à l'intérêt financier qu'il en retirera : ce type de chargé d'affaires est dangereux, car il mettra l'antenne locale en difficultés (c'est arrivé encore récement avec une entreprise qui voulait faire de la plomberie).
si les chargés d'affaires vient un but plus "noble", disons leur leur propre intérêt à se faire bien voir localement, alors on peut espérer que ces commerciaux travailleront avec des équipes d'entreprise de façon régulière.
reste que le mode de fonctionnement financier reste.
et à la fin, c'est toujours l'ouvrier qui trinque.
Là, je vous suivrais mieux, sur les gros groupes de BTP qui n'ont ici qu'une antenne, et qui délègue à des sous traitants, qui eux mêmes sous-délèguent leurs contrats,...
Mais les gros groupes ont la capacité financière nécessaire, et quand les donneurs d'ordre ne respectent pas les délais de paiements, ceux sont eux qui mettent la main à la poche,
En réponse au message de Gilles Slm du 17/06/14
Là, je vous suivrais mieux, sur les gros groupes de BTP qui n'ont ici qu'une antenne, et qui délègue à des sous traitants, qui eux mêmes sous-délèguent leurs contrats,...
Mais les gros groupes ont la capacité financière nécessaire, et quand les donneurs d'ordre ne respectent pas les délais de paiements, ceux sont eux qui mettent la main à la poche, pour payer les situations.
Bien sûr, ç'a fait toujours bien sur un panneau d'écrire : "Ici, construction de 480 logements sociaux". Sans se préoccuper de savoir si les budgets sont là, et sans verser un fifrelin à la signature du marché. Surtout, sans se préoccuper de savoir comment va être mener ce marché.
Alors, les gros groupes ramassent le marché, et les petites fourmis de chantier trinquent.
bonsoir,
vous citez un exemple précis, nous allons donc l'utiliser : "ici, construction de 480 logements sociaux". vous êtes de St Laurent, je suppose que ce chantier est à St Lô. bon, ok. vous dites : les donneurs d'ordres, parfois, ne payent pas les situations des entreprises à ,temps.(dans le BTP, une "situation" est une facture intermédiaire qu'une entreprise présente,
En réponse au message de Gilles Slm du 17/06/14
Là, je vous suivrais mieux, sur les gros groupes de BTP qui n'ont ici qu'une antenne, et qui délègue à des sous traitants, qui eux mêmes sous-délèguent leurs contrats,...
Mais les gros groupes ont la capacité financière nécessaire, et quand les donneurs d'ordre ne respectent pas les délais de paiements, ceux sont eux qui mettent la main à la poche, pour payer les situations.
Bien sûr, ç'a fait toujours bien sur un panneau d'écrire : "Ici, construction de 480 logements sociaux". Sans se préoccuper de savoir si les budgets sont là, et sans verser un fifrelin à la signature du marché. Surtout, sans se préoccuper de savoir comment va être mener ce marché.
Alors, les gros groupes ramassent le marché, et les petites fourmis de chantier trinquent.
Très juste analyse. Et ça fonctionne si bien que des grosses structures qui étaient pourtant plus industrie que bâtiment, flairant la bonne soupe, se découvrent des tempéraments de bâtisseurs. Avec 0 professionnel salarié dans la spécialité qu'ils ont vendu, la sous traitance en cascade laisse présager que le gars qui tient l'outil travaille lui pour des
En réponse au message de Weenana du 18/06/14
Très juste analyse. Et ça fonctionne si bien que des grosses structures qui étaient pourtant plus industrie que bâtiment, flairant la bonne soupe, se découvrent des tempéraments de bâtisseurs. Avec 0 professionnel salarié dans la spécialité qu'ils ont vendu, la sous traitance en cascade laisse présager que le gars qui tient l'outil travaille lui pour des clopinettes. Et sur certaines opérations, les chantiers sont désossés, démontés bien avant la livraison, parce qu'à un moment, les plus "malins" se paieront sur la bête. En jobant le WE, avec les matériaux et matériels détournés pour un particulier pas trop regardant. Debrouya pa Péché !
C'est assez troublant que sur ce coup là on n'entende pas notre entrepreneur 3toi. Lui qui aime s'étendre sur tous les sujets, il pourrait nous apprendre de bien belles histoires...
En réponse au message de Patrice C du 17/06/14
bonsoir,
vous citez un exemple précis, nous allons donc l'utiliser : "ici, construction de 480 logements sociaux".
vous êtes de St Laurent, je suppose que ce chantier est à St Lô. bon, ok.
vous dites : les donneurs d'ordres, parfois, ne payent pas les situations des entreprises à ,temps.(dans le BTP, une "situation" est une facture intermédiaire qu'une entreprise présente, afin de se faire payer le travail qu'elle vient de réaliser (un chantier dure 1 à 2 ans, une entreprise n'attendra pas 2 ans pour se faire payer)
vous dites également que parfois, des chantiers sont entamés sans que les crédits ne soient alloués.
ok
dans le principe, vous avez raison, car ça semble effectivement se passer comme ça.
et puis, il y a tout ce qui se passe en "coulisses", dans les bureaux des décideurs, et cela, parfois, ça requiert un sacré travail. en général, ce travail est même préparatoire : on lance une opération si on a la certitude d'avoir l'argent. sinon, on ne fera rien.
pourquoi ? parce que les bailleurs sociaux (les donneurs d'ordres qui vont construire les 480 logements) n'ont pas d'argent en propre, ils dépendent de la générosité des Citoyens pour fonctionner : en effet, "à la base", un bailleurs social emprunte de l'argent à la Caisse des Dépôts et Consignations (alimentée par les Citoyens) pour réaliser ses opérations de constructionns.
ça, c'est le principe.
évidement, les ressources financières des B.S. sont multiples, puisque la demande excède l'offre...donc, ils vont se servir des autres possibilités légales : montages de dossiers de prêt auprès d'autres organismes financeurs (ne serait ce que lorsque la Région Guyane garantit un prêt à tel BS...) , montage de dossiers de défiscalisation etc etc etc....
une fois qu'ils ont la certitude que l'argent rentrera à telle et telle date, selon tel et tel calendrier, elles lancent leur opération.
je le répète : elles ne disposent pas de fric à elles, elles dépendent complètement des autres.
pas de pognon, pas de maisons.
et arrivent les impondérables :
- c'est la crise, il y a moins de pognon disponible alors que les besoins augmentent encore plus vite que normalement
- les investisseurs en défisc. ne viennent plus, ils ont décidé de faire autre-chose de leur pognon (vous savez, les mecs dont je parlais, qui préfèrent investir dans d'autres horizons)
- le chantier a du retard, et les mecs de la défisc. ont besoin que le chantier soit arrivé à tel ou tel stade pour débloquer les fonds...
on va parler juste de ces 3 impondérables, ça suffira.
1) la crise : les gens s'appauvrissent, ils ont plus besoins de logements. comme ils s'appauvrissent, ils ne peuvent plus investir -dans l'avenir du pays- (càd alimenter la caisse de consignation et de dépôts) : le sujet, on l'esquive, contre la crise, y'a rien à faire. si le BS ne paye plus, faut serrer les dents, et attendre que ça passe, en espérant ne pas en crever.
c'est comme ça, personne, absolument personne ne peut rien contre ça.
2) les investisseurs qui se défilent : ben oui, le client décide de ce qu'il veut acheter...si le défisqueur décide que dans un autre bled, son argent fera plus de petits, on ne pourra pas l'en empêcher. on lui dira même qu'il a raison, espérant garder le contact avec ses bureaux.
mais un investisseur qui se défile peut, aussi, être par exemple l'Etat qui ne fait pas son boulot de verser les dotations en temps et en heures (aux régions, aux BS, aux départements etc etc etc) mais bon, en général il a des excuses, dans la mesure où ce pognon non-affecté và servir à alimenter le budget exceptionnel d'une quelconque catastrophe qui nous tombe sur la gueule, et comme on a pas de pognon de côté en france, mais plutôt de la dette, la moindre annicroche au "plan" initial fait qu'on a pas de plan B, et donc tout s'arrête.
ça aussi, c'est un impondérable contre lequel on ne pourra rien faire, strictement rien.
comme l'autre en haut.
3) le chantier prend du retard : ben oui ça arrive un chantier en retard....je ne connais que ça d'ailleurs, malheureusement. parfois même 1 an 1/2 de retard, c'est affolant.
il y a plein de raisons à ça...les entreprises sans réelles compétences dont je parles dans un autre message (économie) en sont une raison, parfois il s'agit d'impondérables climatiques mais bon, là on des raisons valables, mais en général c'est surtout dû à un manque de savoir-vivre-sur-un-chantier-avec-les-autres-entreprises. il faut revoir dans ce cas précis : la coordination entre corps d'état, éliminer les entreprise défaillantes, ne plus les faire travailler, ni travailler avec elles, adopter des techniques de planification de chantiers, et surtout, mettre les moyens pour suivre le planning.
mais je dois avouer qu'avant que tout ça ne soit arrivé, les défiscaliseurs qui ont besoin, par exemple, que vos 480 logements soient clos (donc qu'ils aient portes et fenêtres) et couverts (qu'ils y ait le toit complet) ce seront enfuis en courant, car pour eux aussi le temps est important :
il faut que l'opération soit à tel stade de finition à telle date, afin qu'ils puissent verser leur argent, afin de satisfaire les gens qui leur donnent les moyens de réaliser leurs opérations de défiscalisation. en économie, pafois, il faut que des budgets soient débloqués pour que d'autres soient alloués !
imaginez un client qui veut investir, qui vous donne du pognon, et il revient pour prendre les bénéfices, et vous redonner du pognon pour refaire des bénéfices, et vous lui dites "monsieur, je n'ai même pas encore faire le moindre bénef', ni accordé le moindre prêt"....le type devient fou, et s'en và.
fini.
donc, au vu de ces quelques exemples, on voit que malheureusement tout repose sur le respect du plan....pour tout le monde.
et que les intervalles de jeu sont très très serrés, il faut donc être hyper vigilant sur tout quant on mène un chantier dans ces conditions.
si je savais tout ça, si j'étais un entreprise, je me méfierais avant de prétendre y arriver à 4
parce que les mecs d'en haut, ils sont en haut, et que eux ont absolument toutes les excuses pour expliquer à tout le monde que ce n'est pas de leur faute.
ça a toujours été comme ça, ça ne changera pas, à moins qu'on adopte le mode de vie communautaire, où chacun et chacune auraient les mêmes droits. on y est pas.
Ah oui, le manque de coordination, c''est ce qui caractérise principalement les chantiers ici, quel qu'en soit la taille. Mais pas seulement. Pas d'installation électrique sécurisée, pas de point d'eau, pas de toilettes, pas de poubelles,... Du coup, trainent sur les chantiers tous les détritus de tous les intervenants, mais aussi des bouteilles pleine de pisse, voire des plus
En réponse au message de Gilles Slm du 17/06/14
Là, je vous suivrais mieux, sur les gros groupes de BTP qui n'ont ici qu'une antenne, et qui délègue à des sous traitants, qui eux mêmes sous-délèguent leurs contrats,...
Mais les gros groupes ont la capacité financière nécessaire, et quand les donneurs d'ordre ne respectent pas les délais de paiements, ceux sont eux qui mettent la main à la poche, pour payer les situations.
Bien sûr, ç'a fait toujours bien sur un panneau d'écrire : "Ici, construction de 480 logements sociaux". Sans se préoccuper de savoir si les budgets sont là, et sans verser un fifrelin à la signature du marché. Surtout, sans se préoccuper de savoir comment va être mener ce marché.
Alors, les gros groupes ramassent le marché, et les petites fourmis de chantier trinquent.
bonsoir,
nous disons exactement la même chose, nous sommes donc d'accord.
et maintenant ?
En réponse au message de Weenana du 18/06/14
Très juste analyse. Et ça fonctionne si bien que des grosses structures qui étaient pourtant plus industrie que bâtiment, flairant la bonne soupe, se découvrent des tempéraments de bâtisseurs. Avec 0 professionnel salarié dans la spécialité qu'ils ont vendu, la sous traitance en cascade laisse présager que le gars qui tient l'outil travaille lui pour des clopinettes. Et sur certaines opérations, les chantiers sont désossés, démontés bien avant la livraison, parce qu'à un moment, les plus "malins" se paieront sur la bête. En jobant le WE, avec les matériaux et matériels détournés pour un particulier pas trop regardant. Debrouya pa Péché !
bonjour,
votre conclusion est exactement la mienne dans un message précédent.
les 3 protagonistes de cette discussion sont donc, apparemment, tous les 3 d'accord : les grosses boites piquent le boulot et le redonnent aux petites, qui payent mal leurs ouvriers, par ricochet financier, en quelque sorte. ok
quid de ces patrons de petites structures, qui vivent sur le dos de leurs employés ?
En réponse au message de Patrice C du 18/06/14
bonjour,
votre conclusion est exactement la mienne dans un message précédent.
les 3 protagonistes de cette discussion sont donc, apparemment, tous les 3 d'accord : les grosses boites piquent le boulot et le redonnent aux petites, qui payent mal leurs ouvriers, par ricochet financier, en quelque sorte.
ok
quid de ces patrons de petites structures, qui vivent sur le dos de leurs employés ?
je parle de ceux qui roulent avec de grosses automobiles, qui remplissent leur caddies au supermarché alors que leurs employés ne sont plus payés depuis des mois ?
ce cas s'est présenté en 2014, dans une structure du bâtiment comptant une cinquantaine d'ouvriers : à la noel 2012 je croise le boss de cette boite au supermarché carrefour, le caddie plein à ras bord, au bras d'une jeune princesse, tandis que ses ouvriers étaient en grève, n'étant plus payés depuis des mois....quelques mois plus tard, la société périclite, et licencie ses employés début 2014.
et ce type, bossant en tant qu'auto-entrepreneur sous-traitant, avec une simple carte de séjour, qui paye ses gars de la main à la main, notant sur un carnet ce qui est payé ?
le tout sur un gros chantier régional ?
beaucoup de choses semblent très tolérables, dès lors que cela touche quelques misérables ouvriers....surtout s'ils viennent de pays limitrophes...
et c'est quoi ces contrôles à la mord moi le noeud sur des chantiers bien tenus, où les ouvriers portent casque, chaussures et gants à longueur d'année et où la sécurité est la meilleure du btp ? avec 50 gendarmes qui entourent un chantier parfaitement clos à l'aide de tôles ? rouges ?
pendant que sur le chantier à côté, les mecs se grillent des saucisses, torse nu, au milieu du béton ?
il y a beaucoup à redire du côté du btp, du monde des ouvriers mal payés, de la sous-traitance, mais je dois avouer que tous les secteurs de l'économie sont "gérés" de cette façon...honneurs aux riches et aux puissants, comme dit le dicton
Auto-entrepreneur avec des employés, sur un chantier régional... C'est dire le niveau de contrôle et de vérification de la conformité des documents remis lors de l'appel d'offre. Mais celui qui a signé ce marché a peut être un intérêt dans l'affaire...
En réponse au message de Gilles Slm du 19/06/14
Auto-entrepreneur avec des employés, sur un chantier régional... C'est dire le niveau de contrôle et de vérification de la conformité des documents remis lors de l'appel d'offre. Mais celui qui a signé ce marché a peut être un intérêt dans l'affaire...
bonjour,
l'astuce est simple : - première barrière aux contrôles : une entreprise signe un marché en tous corps d'état ( un marché en tous corps d'état - marché TCE - est un contrat entre le client et une entreprise qui s'occupe de "tout" : de l'électricité, du béton, du toit, des demandes edf, ptt etc) ; de cette façon, c'est elle qui pilote le chantier, le client n'a pas besoin
En réponse au message de Patrice C du 19/06/14
bonjour,
l'astuce est simple :
- première barrière aux contrôles : une entreprise signe un marché en tous corps d'état ( un marché en tous corps d'état - marché TCE - est un contrat entre le client et une entreprise qui s'occupe de "tout" : de l'électricité, du béton, du toit, des demandes edf, ptt etc) ; de cette façon, c'est elle qui pilote le chantier, le client n'a pas besoin d'y mettre le nez, et les Architectes sont contents car ils n'ont qu'un seul interlocuteur sur le chantier
- deuxième barrière : la possibilité de désigner un sous-traitant à tout moment du chantier. dans le cas qui nous concerne, il suffit de désigner le sous-traitant quelques jours avant le début de ses travaux : de cette façon, on présente un dossier d'acceptation du sous-traitant au client, qui accepte, pressé par le planning.
- troisième barrière aux contrôles : l'argent. les intérêts à avoir des maisons posées, la demande des Citoyens à se loger, la volonté des politiques, l'importance de travailler et d'avoir une activité économique dans un département qui est dépourvu de croissance économique annuelle naturelle etc etc etc font qu'il peut être parfois difficile de contrôler là où il faut.
pas la peine d'en rajouter je pense.
le temps que le type voit son dossier examiné, avec tous les problèmes quotidiens qu'ont à gérer les clients, il s'en passe du temps...et bien souvent, le dossier du type est refusé, mais lui a disparu depuis longtemps du chantier, puisque son boulot est terminé....l'entreprise en TCE a payé le type, elle fait une lettre au client, disant qu'elle lui a soumis un dossier d'acceptation du sous-traitant à telle date, et qu'il a répondu après la fin des travaux...que répondre à ça ? rien...)
pour arriver à tenir ce type de cadences sur un chantier, afin de respecter le planning et pouvoir en quelque sortes "noyer le poisson" (j'ai un jour dit que la marge de manoeuvre est très très serrée) , j'ai vu des types faire tenir des charpentes entières, avec les tôles, sur des bâtiments dont le dernier niveau est à moitié fini seulement....juste pour la photo
les murs extérieurs étaient là, mais à l'intérieur, tout tenait avec des étais (j'exagère à peine) , sur les terrasses, sur les coursives les débords de toiture étaient soutenus par des étais, puisque le chantier était au stade du gros-oeuvre : les dalles existaient, mais pas les cloisons, ni les garde-corps des terrasses et des coursives, sur lesquelles se posent normalement les poteaux qui tiennent le toit :
là, pas de garde corps, donc pas de poteaux, donc faut faire tenir le toit avec des étais pour que quant le monsieur (en général un huissier) viendra faire des photos pour le client le client ait l'impression qu'il y a un toit sur la baraque (enfin, sur le bâtiment à 3 étages...)
vous savez, nous sommes tous responsables de ces choses...on en parle même sur des forums, la preuve, et rien ne change.
c'est pour cela que je le répète ad noseum ;-) :
si nous voulons développer le pays, faut se retrousser les manches, et faire autre-chose que les erreurs qui ont été commises autrefois
Patrice C, merci pour tout.
Voilà, donc, clairement expliqué, à vous, futur locataire, ou pire, à vous, futur acheteur, l'avenir de ces logements : comme les travaux sont faits à la "va comme je te pousse", il faut vous attendre à des malfaçons récurrentes. Sachant que les logements construits en financement défiscalisé sont encore moins bien traités !
En réponse au message de Carbet du 30/05/14
Bonjour
Tout va très bien madame la marquise .
La cours des comptes , pour info présidée par un socialiste , s'interroge sur la sincérité des comptes , il manque 15 Milliards de recettes sur le budget prévisionnel de 2013 .
Nous voila au niveau de la Grèce qui avant de s'écrouler voyait son gouvernement falsifier les comptes publics avec l'aide de Mario Draghi , à l'époque vice président pour l'Europe de Goldman Sachs ( vous savez : un des acteurs principaux de la " crise des subprimes " qui a débouchée sur " la crise " ) et qui est l'actuel président de la Banque Centrale Européenne ( BCE ) . Là il y a une erreur de casting !!! ( ?)
Notre gouvernement peut lui demander des conseils ......
Notre président n'a pas besoin de se saborder : on coule !
http://www.lemonde.fr//l-alerte-de-la-cour-des-comptes-sur-les-deficits
Salutations
PS : la BNP risque une amende record de 7 milliards pour fraude aux USA .
A votre avis qui va payer in fine ?
La Cour des Comptes, la BNP et les USA... Bonjour Carbet ! J'ai un détail croustillant à rajouter à cette dernière ligne de votre courrier : en lisant com-plè-tement mon contrat de CB, j'ai découvert ceci : "le souscripteur certifie être en conformité avec la réglementation fiscale américaine FATCA et atteste de l'exactitude des informations communiquées".
J'avais des doutes sur la soumission de l'UE aux oukases américaines, là j'ai compris que
En réponse au message de Tazz973 du 23/07/14
La Cour des Comptes, la BNP et les USA... Bonjour Carbet ! J'ai un détail croustillant à rajouter à cette dernière ligne de votre courrier : en lisant com-plè-tement mon contrat de CB, j'ai découvert ceci : "le souscripteur certifie être en conformité avec la réglementation fiscale américaine FATCA et atteste de l'exactitude des informations communiquées".
J'avais des doutes sur la soumission de l'UE aux oukases américaines, là j'ai compris que l'UE c'est de la compromission. Heureusement que la divulgation de nos comptes bancaires ne concerne(rait) que les Américains et résidents américains vivant en Europe !
Je savais que les compagnies aériennes fournissaient les listes des passagers aux autorités US avant le départ, je savais qu'ils avaient bombardé mon patelin "par erreur" pour détruire la raffinerie le 3 août 44, mais là, "On" nous vendrait aux américains qu'on ne s'y prendrait pas autrement, car derrière notre dos, jusqu'où sont exploités ces "accords" ?
On pourrait penser que l'IBAN "international bank account number) nous aura été AUSSI imposé par l’hégémonie américaine du fric !
La FATCA, TEXTE ? "Le système prévoit des pénalités pour les institutions financières ou les individus qui ne s'y conformeraient pas ("récalcitrants"), qui peuvent aller jusqu'à la clôture forcée du compte d'un particulier ou un prélèvement d'un impôt sur 30% de la valeur d'un investissement aux États-Unis. »
Le 5 février 2012, les pays du G5 (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni) ont signé un protocole avec les États-Unis où ils s'engagent à faire appliquer ce dispositif à leurs propres banques : SAUF QUE ça ne devrait s'appliquer qu'aux Américains expatriés...
On est fliqué ! On le sait mais on y croit pas...
"La FATCA, suites fatales : Une banque suisse s'est fait taxer en 2013 pour avoir "dissimulé des comptes procurant des revenus taxables aux USA (Cf lien Wegelin Bank)
La banque, après avoir payé les 57.8 millions de dollars aux américains, a cessé son activité.
En signant cet accord le 5 février 2012, les pays du G5 nous ont donc "vendus" aux USA
Lordon disserte sur l'acceptabilité des pertes et leur géométrie variable...
http://blog.mondediplo.net/2014-07-08-BNP-Paribas-une-affaire-de-geometries-variables
Petit extrait...
"Et puis imaginer ceci : un gouvernement de gauche est élu et dit : « la responsabilité des banques privées dans la crise de 2007-2008, dans la récession et les déficits publics qui s’en sont suivis, étant manifeste et incontestable, elles s’acquitteront de la dette qu’elles ont
Ce que les banques font à l'Argentine, elles le font partout dans le monde, notamment aux classes moyennes. Qui contrôle cette merde ? DSK ?
http://www.marianne.net/La-dette-argentine-un-instrument-de-domination-exterieure
Collusion des banques et de l'état ? ;-))) Si c'est le Nouvelobs qui le dit, il sait de quoi il parle. Personne ne vous croira...
http://tempsreel.nouvelobs.com/fiorentino-les-francais-se-laissent-plumer-par-leurs-banques
Extrait: La docilité avec laquelle les Français se laissent plumer me rend hystérique. Ils sont comme anesthésiés et restent fidèles à leur banquier, quoi qu’il fasse. C’est très français et quasi psychanalytique ce rapport à l’institution, à l’autorité. J’aimerais qu’ils se rendent compte que les banques sont sans pitié. Elles essaient de récupérer sur les particuliers ce qu’elles n’arrivent plus à prendre sur les marchés.
Pourquoi de grands projets sur le commerce équitable ne sont pas lancés en Guyane ?
C'est le territoire rêvé pour s'y lancer, par exemple les cultures de café ou coton ou autres, sachant que c'est un secteur en pleine croissance où il ne faut pas louper le fil et SURTOUT où son éthique est primordiale.
Le domaine est encore très peu exploité, il y a un marché, surtout dans cette mondialisation.
En réponse au message de Prince Kindou du 04/02/15
Pourquoi de grands projets sur le commerce équitable ne sont pas lancés en Guyane ?
C'est le territoire rêvé pour s'y lancer, par exemple les cultures de café ou coton ou autres, sachant que c'est un secteur en pleine croissance où il ne faut pas louper le fil et SURTOUT où son éthique est primordiale.
Le domaine est encore très peu exploité, il y a un marché, surtout dans cette mondialisation. Les précurseurs auront vraiment bien jouer leur jeu et si la Guyane est encore une fois la petite dernière c'est bien dommage.
Je mets ici en avant l'argument économique car sinon ça ne passera jamais au delà de ce post.
Renseignez vous avant de parler. Il y a plusieurs hectares de café qui sont à l'étude par l'INRA, mélange de robusta et arabica, à Régina. Mais, ce café sera-t-il équitable et pour qui ? Posons nous la question de la signification du mot "équitable" qui ne l'est pas forcément pour ceux que l'on croit !
En réponse au message de Koro du 04/02/15
Renseignez vous avant de parler. Il y a plusieurs hectares de café qui sont à l'étude par l'INRA, mélange de robusta et arabica, à Régina. Mais, ce café sera-t-il équitable et pour qui ? Posons nous la question de la signification du mot "équitable" qui ne l'est pas forcément pour ceux que l'on croit !
Et puis, le problème du café, c'est qu'il nécessite beaucoup de main-d’œuvre, surtout pour la cueillette... Or, avec des salaires français, les charges sociales françaises, pour être rentable, ce café devrait être vendu à prix d'or... Là encore, une solution, qui ne devrait pas déplaire à Philippe2: l'indépendance... En appliquant des salaires et des charges sociales similaires à ceux que l'on trouve au Pérou ou au Cameroun, il n'y aura plus de problème, on pourra vendre le café guyanais.
En réponse au message de Koro du 04/02/15
Renseignez vous avant de parler. Il y a plusieurs hectares de café qui sont à l'étude par l'INRA, mélange de robusta et arabica, à Régina. Mais, ce café sera-t-il équitable et pour qui ? Posons nous la question de la signification du mot "équitable" qui ne l'est pas forcément pour ceux que l'on croit !
Du café en Guyane ,les études ont commencées il y a plus de 25 ans sur le site de Paracou a Sinnamary ,par contre les plants d' acacias et eucalyptus de Paracou le rendements est excellent pour le charbon de bois ,merci le cirad pour vos poubelles
En réponse au message de Koro du 04/02/15
Renseignez vous avant de parler. Il y a plusieurs hectares de café qui sont à l'étude par l'INRA, mélange de robusta et arabica, à Régina. Mais, ce café sera-t-il équitable et pour qui ? Posons nous la question de la signification du mot "équitable" qui ne l'est pas forcément pour ceux que l'on croit !
bonjour,
je vous rejoins complètement sur la notion d'équitabilité.
ce qui est équitable est toujours plutôt équitable dans un seul sens.
on appelle ce phénomène le greenwashing. avec des angles plus arrondis
En réponse au message de Pierre33 du 04/02/15
Et puis, le problème du café, c'est qu'il nécessite beaucoup de main-d’œuvre, surtout pour la cueillette... Or, avec des salaires français, les charges sociales françaises, pour être rentable, ce café devrait être vendu à prix d'or... Là encore, une solution, qui ne devrait pas déplaire à Philippe2: l'indépendance... En appliquant des salaires et des charges sociales similaires à ceux que l'on trouve au Pérou ou au Cameroun, il n'y aura plus de problème, on pourra vendre le café guyanais.
Je ne suis pas sûr que Philippe 2 se contentera d'un emploi de simple cueilleur de café dans cette nouvelle république Guyanaise
Il doit surement viser beaucoup plus haut...
En réponse au message de Jcb du 05/02/15
Je ne suis pas sûr que Philippe 2 se contentera d'un emploi de simple cueilleur de café dans cette nouvelle république Guyanaise
Il doit surement viser beaucoup plus haut...
Un collègue Martiniquais, indépendandiste, m'aurait répondu "oui, mais, ce n'est pas moi qui vais cueillir le café" ! Ce sera le travail du "peuple"
En réponse au message de Koro du 05/02/15
Un collègue Martiniquais, indépendandiste, m'aurait répondu "oui, mais, ce n'est pas moi qui vais cueillir le café" ! Ce sera le travail du "peuple"
On peut remplacer "martiniquais" par d'autres qualificatifs régionaux.
En réponse au message de Robespierre du 05/02/15
On peut remplacer "martiniquais" par d'autres qualificatifs régionaux.
Ce n'était pas dirigé, il se trouve simplement que j'habitais là avant et pendant longtemps.
En réponse au message de Koro du 05/02/15
Un collègue Martiniquais, indépendandiste, m'aurait répondu "oui, mais, ce n'est pas moi qui vais cueillir le café" ! Ce sera le travail du "peuple"
bonjour,
on pourrait aussi faire travailler les enfants, pourquoi pas ?
http://www.beurk.com/dossiers/les-enfants-esclaves-du-cacao-en-afrique-occidentale
dans certains pays, ça se pratique, et personne ne dit rien (c'est tellement bon le chocolat....ou le café ! ) http://www.iuf.org/wdacl/bitterharvest-f.pdf
En réponse au message de Cacahouette du 04/02/15
Du café en Guyane ,les études ont commencées il y a plus de 25 ans sur le site de Paracou a Sinnamary ,par contre les plants d' acacias et eucalyptus de Paracou le rendements est excellent pour le charbon de bois ,merci le cirad pour vos poubelles
cacahouete tu fais suer .....fais en sorte que tes lecteurs te comprennent et prends le temps d'expliquer.....tu sautes du coq a l'ane et resultat personne entrave que dalle......on part du café y'a 25 ans et on atterit sur du charbon de bois et moi j'ai rien compris .....alors secoue ta flemme et explique comme y faut les tenants et les aboutissants parce ce que sinon c'est
En réponse au message de Jcb du 05/02/15
Je ne suis pas sûr que Philippe 2 se contentera d'un emploi de simple cueilleur de café dans cette nouvelle république Guyanaise
Il doit surement viser beaucoup plus haut...
vous avez entièrement raison: retraité, je n'accepterai jamais d'aller cueillir du café (sauf chez moi) d'ailleurs les caféiers poussent très difficilement ici!
je lis entre les lignes que vous n'envisager une Guyane indépendante qu'agricole! espérons donc que des terres, aujourd'hui propriété de l'état, seront mises à la dispositions d'éventuels
En réponse au message de Patrice C du 05/02/15
bonjour,
on pourrait aussi faire travailler les enfants, pourquoi pas ?
http://www.beurk.com/dossiers/les-enfants-esclaves-du-cacao-en-afrique-occidentale
dans certains pays, ça se pratique, et personne ne dit rien (c'est tellement bon le chocolat....ou le café ! ) http://www.iuf.org/wdacl/bitterharvest-f.pdf
raison de plus pour rester en France et pas en Guyane Libre...!
En réponse au message de Philippe2 du 06/02/15
vous avez entièrement raison: retraité, je n'accepterai jamais d'aller cueillir du café (sauf chez moi) d'ailleurs les caféiers poussent très difficilement ici!
je lis entre les lignes que vous n'envisager une Guyane indépendante qu'agricole! espérons donc que des terres, aujourd'hui propriété de l'état, seront mises à la dispositions d'éventuels agriculteurs; discutez avec les profs et jeunes du lycée agricole pour apprendre leurs difficultés, on dirait que les batons dans les roues soient la règle.
essayez aussi de créer une entreprise, ça n'est plus des batons mais des poutres . même si vous êtes d'une famille reconnue (Bernard Lama a mis dix ans avant d'être autorisé à commercialiser de l'eau guyanaise.) et personnellement, un de mes beaux frères a tenté l'expérience, une pile de dossiers à remplir, l'urssaf, des cotisations de ci de là devaient être payées avant même que l'entreprise ne fasse un quelconque bénéfice. résultat, il l'a créé à Paramaribo en une semaine, a embauché et fait travailler des Surinamiens; je vous laisse méditer.
et n'oubliez surtout pas que le csg sera toujours là, à moins qu'il y ait des départs massifs vers Baïkonour !
"je lis entre les lignes que vous n'envisager une Guyane indépendante qu'agricole!"
Mais non, je l'envisage très industrielle: quand vous serez indépendants vous allez nous installer des usines d'automobile, d'aviation, d'électroménager et vous allez innonder l'Amérique du Sud de produits "made in Guyane Décolonisée"
En réponse au message de Philippe2 du 06/02/15
vous avez entièrement raison: retraité, je n'accepterai jamais d'aller cueillir du café (sauf chez moi) d'ailleurs les caféiers poussent très difficilement ici!
je lis entre les lignes que vous n'envisager une Guyane indépendante qu'agricole! espérons donc que des terres, aujourd'hui propriété de l'état, seront mises à la dispositions d'éventuels agriculteurs; discutez avec les profs et jeunes du lycée agricole pour apprendre leurs difficultés, on dirait que les batons dans les roues soient la règle.
essayez aussi de créer une entreprise, ça n'est plus des batons mais des poutres . même si vous êtes d'une famille reconnue (Bernard Lama a mis dix ans avant d'être autorisé à commercialiser de l'eau guyanaise.) et personnellement, un de mes beaux frères a tenté l'expérience, une pile de dossiers à remplir, l'urssaf, des cotisations de ci de là devaient être payées avant même que l'entreprise ne fasse un quelconque bénéfice. résultat, il l'a créé à Paramaribo en une semaine, a embauché et fait travailler des Surinamiens; je vous laisse méditer.
et n'oubliez surtout pas que le csg sera toujours là, à moins qu'il y ait des départs massifs vers Baïkonour !
Vous voulez créer une entreprise ? Allez à la chambre des métiers, ce sera fait dans la demie heure. Certes, vous recevrez dans la semaine un acompte à payer pour le RSI.
Mais, vous pouvez commencer à travailler et embaucher immédiatement.
Par contre si vous voulez des terres gratuites, si vous voulez des aides afin de monter votre
En réponse au message de Jcb du 06/02/15
"je lis entre les lignes que vous n'envisager une Guyane indépendante qu'agricole!"
Mais non, je l'envisage très industrielle: quand vous serez indépendants vous allez nous installer des usines d'automobile, d'aviation, d'électroménager et vous allez innonder l'Amérique du Sud de produits "made in Guyane Décolonisée"
Bêtise... J'ai personnellement créé plusieurs entreprises en Guyane.. Tout peut se faire en ligne et très rapidement. La dernière en 48 heures ! Connectez vous sur www.statutsonline.com, tout y est expliqué et très clair et surtout, on remplis les documents en ligne. Il y a même possibilité de se domicilier partout dans le monde... Ah, le Delaware !!!... Je
En réponse au message de Francois97351 du 07/02/15
Bêtise... J'ai personnellement créé plusieurs entreprises en Guyane.. Tout peut se faire en ligne et très rapidement. La dernière en 48 heures ! Connectez vous sur www.statutsonline.com, tout y est expliqué et très clair et surtout, on remplis les documents en ligne. Il y a même possibilité de se domicilier partout dans le monde... Ah, le Delaware !!!... Je n'ai jamais fait confiance à qui que ce soit pour faire les démarches. Méfiez vous des escrocs et des conseilleurs en tout genre. Au fait, la personne qui a créé une entreprise au Suriname a été obligée de prendre un associé originaire de ce pays, comme au Brésil d'ailleurs ?
Désolé, jcb, ma réponse ne t'était pas adressée mais plutôt à Philippe2. CLDT
Dire que nous avions en ce moment l'occasion unique de prendre appui sur les demandes grecques pour infléchir cette politique suicidaire de l'austérité.
Eh bien non, même pas.... Notre président qui s'est faire élire comme socialiste, s'aligne sur Mme Merkel.... C'est affligeant. Aujourd'hui clash entre l'Eurogroupe et la Grèce.....
Nous sommes dans le même cas que la Grèce. Avec une dette non remboursable. Mais combien de temps va-t-il falloir pour le faire admettre et que l'on puisse enfin changer de politique et arrêter de faire souffrir des générations entières !!!!!
Bonjour à tous
Lé 19/3/15 j'avais écrit un post en rep à Jcb qui lui disait que les USA ce n'est pas le Pérou . Je ne m'étais pas aventuré sur le terrain économique mais j'avais comme tout un chacun des infos disant que l'économie des USA n'est pas très bonne et est en trompe l'œil .
Je viens de trouver ce lien qui a tendance à noircir le tableau , mais comme ce sont des courbes officielles il est difficile de les contester . http://www.economiematin.fr/news-situation
En réponse au message de Jcb du 01/04/15
Encore une fois: la solution c'est De Gaulle qui l'a proposée: l'actionnariat dans l'entreprise, l'association Capital-Travail
Dans les entreprises nationalisées, c'est les représentants de l'Etat qui étaient censés défendre "l'intérêt général"
L'expérience a montré qu'il n'en était rien, et que l'Etat était un très mauvais patron
Par contre lorsque les salariés sont actionnaires et représentent suffisamment de capital pour avoir droit à la parole au Conseil d'Administration, on les respecte et eux prennent soin de leur entreprise, en particulier dans le choix des investissements puisque c'est leur propre patrimoine qui est en jeu
Alors que les syndicats "représentants du personnel" qui y siègent peuvent dire n'importe quoi: ils ne prennent aucun risque sur leurs biens propres
Rien, absolument rien n'empêche un salarié de devenir actionnaire d'une entreprise cotée en bourse. La démocratisation des investissements opérée par l'internet est passée par là. Yaka prendre des risques et y mettre ses économies...
Mais comme par hasard, les employés préfèrent d'exiger des droits qu'ils ne doivent pas
En réponse au message de Mira du 02/04/15
Rien, absolument rien n'empêche un salarié de devenir actionnaire d'une entreprise cotée en bourse. La démocratisation des investissements opérée par l'internet est passée par là. Yaka prendre des risques et y mettre ses économies...
Mais comme par hasard, les employés préfèrent d'exiger des droits qu'ils ne doivent pas avoir, au lieu de se regrouper en association des salariés petits porteurs et se faire représenter ainsi.
A défaut de cotation en bourse, les salariés pourront aussi se regrouper, non pas pour des piquets de grève ou d'autres séquestrations syndicalistes, mais pour proposer leurs économies réunies comme participation à une éventuelle augmentation du capital...
Avant de réclamer des droits de propriétaires, il faut déjà y mettre sa mise, chers revendicateurs.
Main non, en France nous avons les Saint Dicats, avec leurs Paons et pires.
En Allemagne, les syndicats ont acceptés des réductions de salaires pour le redressement de leurs entreprises, ex. VW.
Tel employé, tel patron. Et vice versa.
Au passage, il faudrait peut-être re-pénaliser la délinquance à col blanc, violemment dépénalisée par Sarkozy.
"Rien, absolument rien n'empêche un salarié de devenir actionnaire d'une entreprise cotée en bourse. " Il y a même plus: certaines entreprises proposent une participation sous forme d'actions avec un abondement patronal (actions à prix réduit)
Vous avez déjà vu les syndicats en faire la publicité et y inciter leurs adhérents ?
Mais non, c'est tellement plus facile de dénoncer ces salauds de capitalistes et réclamer
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