309 messages - Inverser l'ordre
En réponse au message de Gyz du 06/10/15
Bonjour.
Il faut écrire des courriers pour accélérer le développement de l'agriculture guyanaise.
Il faut écrire des courriers pour accélérer le développement de l'agriculture guyanaise,
Il y a eu le plan vert voyez ce qu'il en reste ,hier a la télé présentation d'une agricultrice a risquetout, ,le site est idéal ,pas d'eau ,pas d'électricité ,un beau tracteur ,combien ont abandonné ,chacun pour soi ? ?,pas une CUMA en GUYANE ,ect ,ect. VOIR les messages sur
Bonjour,
Merci de votez pour l'ARAG
http://tropheesfondation.edf.com/association-rurale-agricole-de-guyane/valider/vote/609987
Et venez visitez le site à Rémire Montjoly, reprise le 5 avril 2015 à 8H30
https://yvordewalapulu.wordpress.com/circuit-agro-touristique-du-domaine-pascaud-a-remire
En réponse au message de Siliphium du 24/04/14
Gyz
Décidément l'actualité vous donne de plus en plus raison, avez-vous entendu le témoignage de cet agriculteur M.SAIBOU sur ATG mardi dernier, lui aussi est taquiné par l'EPAG, qui cherche à l'expulser, après avoir travailler et mis en valeur ce terrain, avec ses parents pendant plus de 30 ans.
Je n'ai qu'une question qui me vient en tête, pourquoi ne pas vous regrouper, et intenter une action commune, afin de vraiment régler ce problème une bonne fois pour toute, c'est bien connu "l'union fait la force"
Merci de votre reconnaissance.. Pour répondre à votre question : pour les mêmes raisons qui font que les associations de consommateurs ne trouvent pas d'adhérents, qui font que toute organisation de ce milieu tourne au détournement d'argent ou d'objectif etc.
Si abus et arbitraire sont norme en Guyane, c'est que les sujets s'y prêtent avec goût.
En réponse au message de Gyz du 08/04/14
Oh, même pas un petit squat sympa ? Vous n'êtes peut-être pas civilisé de la sorte.Tant pis pour vous.
Vous êtes trop réglo. Vous êtes donc perdant. Pourtant, le cas de la Bordelaise ne devrait pas vous décourager. C'était juste une exception qui confirme magnifiquement la règle.
Ce fut un accident : un filou est passé par là et s'est fait attribuer le terrain (par l'EPAG, apparemment ) en connaissance de cause sous les pieds des squatteurs pleins d'espoir... Je dis apparemment car notre Felis concolor l'a laissé entendre mais n'a pas eu la volonté de le dire clairement.
Cherchait-il à mettre la main sur les maisons coquettes pour les louer aussitôt ? Un bon plan...
Et il s'avère que pour le droit une attribution est légale, mais le squat ne l'est pas - tant qu'il n'est pas régularisé. Voilà leur problème.
Et la confirmation de la règle : ils ne seront pas éjectés aussi sec ou ils auront des solutions de rechange.
De l'autre côté, un occupant légal peut très bien se faire éjecter lui aussi, et sèchement, celui-là ! Voir Wayabo. Comme vous avez pu voir dans la correspondance du directeur de l'EPAG au sujet du Bassin Mine d'Or, vous pouvez très bien être légalement installé, ne voir aucun aménagement venir durant dix ans, aucune réponse à votre courriers non plus, subir l'interdiction de construire (les débiles la respectent !) puis être aimablement invité à continuer à "mettre en valeur" votre parcelle alors que l'abandon de l'aménagement est tranquillement acté dans les bureaux et le redécoupage-réattribution décidé aussitôt... Sans vous en informer, bien sûr.
Je vous l'ai montré, n'est-ce pas ?
Alors, civilisez-vous convenablement :-) ! Vous êtes en Guyane.
Gyz
Décidément l'actualité vous donne de plus en plus raison, avez-vous entendu le témoignage de cet agriculteur M.SAIBOU sur ATG mardi dernier, lui aussi est taquiné par l'EPAG, qui cherche à l'expulser, après avoir travailler et mis en valeur ce terrain, avec ses parents pendant plus de 30 ans. Je n'ai qu'une question qui me vient en tête, pourquoi ne
En réponse au message de Gyz du 08/04/14
Juste le temps que l'équilibre réapparaisse dans les institutions et que les citoyens deviennent acteurs de leurs droits.
Le premier dépendant du deuxième, puisqu'une démocratie aussi perfectible ne veut pas dire possession de droits, mais d'avoir les possibilités de faire valoir ses droits.
Néanmoins... arrivé à un certain niveau de désordre, l'action citoyenne (disons le comportement normal) devient stérile de par le besoin de sa répétition incessante. Rappelle-toi de cette phrase de Bourdieu, trouvée sur ton lien des citations :
"Qu'est-ce qu'un citoyen qui doit faire la preuve, à chaque instant, de sa citoyenneté ?
Et encore, si ça servait de quelque chose...
Cette pauvre Guyane est encore une caricature dans ce domaine. Mais tu es fatigué, je suppose.
NOn, ne t'inquiètes pas, je ne suis pas fatigué. J'adore apprendre la réalité du terrain (et des terrains), différente des conneries qu'on nous balance à longueur de temps pour nous endormir...
En réponse au message de Didou973 du 04/04/14
Il y a pas si longtemps lorsque j'habitais Montjoly j'y ai fais pousser des tomates et des salades et sans mettre de pesticides ni insecticides, elle étaient pas bien grosses mais toujours meilleures que celles du commerces..Par contre les melons étaient bien gros mais avec un gout de navet...
Merci d'avoir dit ce que je n'osais pas : le besoin systématique de traitements dans l'enfer vert est un mythe pour le public, une ignorance infecte pour les "professionnels".
D'expérience, on peut très bien amener un pied de tomate jusqu'à la première récolte sans autre traitement qu'un répulsif innocent au stade juvénile.
Votre melon s'est peut-être croisé avec qq chose. Ou mauvaise alimentation. Il est facile de le rater.
En réponse au message de Siliphium du 04/04/14
Gyz
Tout cela est bien triste, et décourageant, je plains les jeunes qui veulent devenir agriculteur, en ce qui me concerne, vous m'avez définitivement décidé. NON MERCI!
Vous avez raison en ce qui concerne les occupations illégal,j'ai toujours connu cela; mais alors que dire des occupants de la bordelaise.
Oh, même pas un petit squat sympa ? Vous n'êtes peut-être pas civilisé de la sorte.Tant pis pour vous. Vous êtes trop réglo. Vous êtes donc perdant. Pourtant, le cas de la Bordelaise ne devrait pas vous décourager. C'était juste une exception qui confirme magnifiquement la règle. Ce fut un accident : un filou est passé par là et s'est fait attribuer le terrain
En réponse au message de Cush du 04/04/14
Bourdieu était à la sociologie ce que Rocard fût à la politique. Il avait raison avant tous les zôtres mais il était incompréhensible pour le petit peuple (dont je fais partie).
Ce que tu dis concernant l'EPAG, tu peux le transposer au reste de la vie en Guyane. Les débiles payants vivent derrière les barreaux pendants que les bandits et les racketteurs légaux nous rendent la vie impossible. Pour combien de temps encore ?
Juste le temps que l'équilibre réapparaisse dans les institutions et que les citoyens deviennent acteurs de leurs droits.
Le premier dépendant du deuxième, puisqu'une démocratie aussi perfectible ne veut pas dire possession de droits, mais d'avoir les possibilités de faire valoir ses droits.
En réponse au message de Philippe2 du 06/04/14
"Rocard avait raison..." mais il n'a jamais mis en oeuvre ses idées, souvenez vous que certains l'ont surnommé le "génie des carpettes" tant il obéissait à Mitterrand.
C'est vrai, il avait le choix d'y aller, ou pas. Et il s'est fait bananer par Tonton. Ici nous avons Papa. J'attends avec impatience la bagarre pour la collectivité unique, ça va saigner...
En réponse au message de Cush du 04/04/14
Bourdieu était à la sociologie ce que Rocard fût à la politique. Il avait raison avant tous les zôtres mais il était incompréhensible pour le petit peuple (dont je fais partie).
Ce que tu dis concernant l'EPAG, tu peux le transposer au reste de la vie en Guyane. Les débiles payants vivent derrière les barreaux pendants que les bandits et les racketteurs légaux nous rendent la vie impossible. Pour combien de temps encore ?
"Rocard avait raison..." mais il n'a jamais mis en oeuvre ses idées, souvenez vous que certains l'ont surnommé le "génie des carpettes" tant il obéissait à Mitterrand.
En réponse au message de Gyz du 04/04/14
Bourdieu n'est ni désagréable ni difficile à lire. Peut-être que ses idées ne collaient pas avec les croyances populaires ? Dommage pour l'incompréhension. Il voulait juste expliquer que le Père Noël n'existe pas. C'est pourquoi il y en a autant qui en croient encore, d'où l'archaïsme de la vision de l'Etat.
J'ai vu, deux et trois places plus haut de ce que tu avais cité :
"Pour "changer la vie", il faudrait commencer par changer la vie politique. »
et
"Qu'est-ce qu'un citoyen qui doit faire la preuve, à chaque instant, de sa citoyenneté ?
Cela ne te rappelle rien ? Tu as de la chance !
Si je me souvenais du titre de son livre auquel je songe précisément, je te le dirais. Mais c'était il y a longtemps.
Bourdieu était à la sociologie ce que Rocard fût à la politique. Il avait raison avant tous les zôtres mais il était incompréhensible pour le petit peuple (dont je fais partie).
Ce que tu dis concernant l'EPAG, tu peux le transposer au reste de la vie en Guyane. Les débiles payants vivent derrière les barreaux pendants que les bandits et les racketteurs légaux nous rendent la vie impossible. Pour combien de temps encore ?
En réponse au message de Gyz du 04/04/14
Faisons en ordre. (Les pesticides.. plus tard)
La suite, vous dites ? Vous voulez dire la difficulté des pouvoirs publics devant le foncier guyanais ? Mais elle est là, à la page 9 du document cité :
" La création de chemins et de routes publiques, ainsi que de pistes forestières, induit généralement des occupations individuelles, parfois même avec l'accord tacite des autorités locales. L'espace ainsi occupé fera ultérieurement l'objet d'une délimitation parcellaire et d'une demande de concession agricole ou de cession onéreuse, sur incitation des services de l'État qui, avec des moyens humains limités, s'attachent à régulariser les nombreuses situations foncières illégales dont l'apparition ne peut être maîtrisée. "
Tout est dit. Officiellement.
Ce rapport dit tout simplement qu'en matière du foncier, l'état de droit n'existe plus en Guyane.
Si vous avez encore l'idée farfelue de vous y mettre, vous avez l'intérêt de bien comprendre ces lignes.
Donc, l'apparition des occupations illégales n'est pas maîtrisée, cette maîtrise n'est même plus envisageable. Les services de l'Etat (ici, les administrations de l'Exécutif) courent derrière le phénomène, consacrant leurs "moyens humains limités" à les régulariser - et ils s'y attachent !
(Notez bien le sens du verbe "s'attacher à ...". Il veut dire "s'en faire une obligation..." Ben oui, ils s'y attachent car ils veulent réduire le désordre, du moins en apparence.)
Je vous ai déjà parlé des squats mais ça, c'est le meilleur.
Il est ainsi reconnu que les services concernés ne cherchent pas (plus) à lutter contre les occupations sauvages mais les régularisent. Tandis qu' à Wayabo et à Préfontaine, où les gens se sont soumises à une procédure légale et contraignante à souhait, ils sont virés de leurs parcelles sans aucune motivation audible. (On a déjà vu les "critères" et les exemples de "mise en valeur"...)
Dès lors, ce n'est pas compliqué :
Débile est celui et celle qui s'engage dans une procédure légale. Occupez ce que vous voulez, clôturez rapidement (des Brésiliens pour cela )!, massacrez un peu la forêt. Mettez-y un taudis et attendez. Les moyens humains limités de l'Etat vont arriver un jour et vous demanderont, gentiment, de bien vouloir acheter le terrain.
Ils ne seront pas goguenards comme lors des "inspections de mise en valeur" à Wayabo. Ils seront sympas ! Penauds même.
A ce moment-là, étant en position de force, vous aurez la possibilité de mettre votre prix. Soyez gentil(le), considérez que les caisses de l'Etat sont vides et offrez un prix, disons, de quelques centaines d'Euros par hectare ! A Sinnamary, il y a eu des régularisations pour 400 E/ha, ailleurs gratuitement, il est vrai, mais offrez quelque chose svp. ! Svp !
En échange, aucune "mise en valeur" ne vous sera réclamée. Cette foutaise est réservée aux débiles qui demandent des parcelles par la voie légale.
En échange, vous aurez un vrai titre de propriété ! Non pas comme les débiles qui, eux, ont eu un titre REVOCABLE à vie, comme les "élus" de Wayabo. Oui, un titre de propriété REVOCABLE, vous avez bien lu !
En Guyane Française, en l'an 2012 après Jésus Christ. Et M. Valls veut libérer l'entreprise...
Certains ont mis un an pour accepter de signer ce contrat, se tortillant comme ver sur l'hameçon, mais un citoyen français devant son Etat... M. Valls a de la guerre de libération à faire.
Et dès lors, vous pourrez soit travailler votre parcelle en toute tranquillité, soit la revendre... Un plan comme un autre...
Rassurez-vous, vous ne serez jamais traité de "spéculateur foncier". Ce genre d'insulte gratuit est réservé aux débiles qui respectent les règles - c'est justement pour cela qu'ils n'ont droit qu'aux titres de propriété REVOCABLES.
Autre avantage non négligeable d'une occupation par la force : vous saurez ce que vous
aurez, à la différence de Jean-Philippe et Chloé qui se trouvent avec une parcelle attribuée dont seulement un tiers serait exploitable (http://www.franceguyane.fr/actualite/economie-consommation/des-titans-de-l-agriculture-peyi-185440.php)
(Moi, j'ai expliqué la même chose dans mon cas perso, mais autant de discuter avec un mur...)
Du concret pour vous encourager :
De nombreuses occupations sauvages ont eu lieu à Matiti (sur terres communales). Complétées, comme il se doit, pas des constructions de facto illégales. On est au stade de clôturer la résidence, avec des tôles usées...
Parmi ces occupants, des illégaux.
A présent, après deux-trois années sur place, ils sont régularisés au prix de 1500 Euros/hectare, à la hauteur de 2 hectares maximum. Comme ils comprennent vite, ils commencent à faire des maisons avec des jardins de 2 hectares, précisément...
Un voisin, Français celui-là, a un modeste terrain agricole en bail emphytéotique au même endroit. J'insiste qu'il est citoyen français et légalement installé.
Il a demandé de pouvoir acheter son bail - qui n'est qu'une location incertaine - aux mêmes conditions que ses voisins clandos et squatteurs.
Réponse : pas possible, vous avez un bail !
Le gars a du mal à s'en remettre. Il est tellement dégoûté qu'il délaisse déjà son terrain fraîchement obtenu à Wayabo - en bail emphytéotique...
Les moyens limités de l'Etat, humains ou d'autres, ne vous embêteront pas. Ils sont absorbés à combattre les débiles légaux. Selon ses difficultés qu'il laisse entendre, notre EPAG va dans les 100 000 Euros de frais de justice, rien que pour Wayabo. Somme prélevée sur les impôts locaux. Vous nous excuserez.
Un exemple des moyens limités humains : après une première vérification in situ de l'existence d'un outil subventionné, vérification faite par la DAAF il y a deux mois, l'ASP me consacre encore un agent d'ici quelques jours, pour vérifier l'existence du même objet et voir s'il fonctionne ! Plus que redondant, c'est révélateur...
Voilà à quoi servent les moyens humains limités (on est d'accord...) de l'Etat.
Pendant ce temps les prix des légumes flambent, Wayabo est un succès pour l'EPAG, les terres de l'Etat se font occuper, je ne sais où mettre mes tomates, la Guyane n'est qu'une friche et vous avalez pas mal de poisons.
Allez, souriez !
Alors Siliphium, que faites-vous ?
Gyz
Tout cela est bien triste, et décourageant, je plains les jeunes qui veulent devenir agriculteur, en ce qui me concerne, vous m'avez définitivement décidé. NON MERCI!
Vous avez raison en ce qui concerne les occupations illégal,j'ai toujours connu cela; mais alors que dire des occupants de la bordelaise.
En réponse au message de Gyz du 04/04/14
Essayer ? Allons, allons. Je peux essayer de gagner au Loto, mais de faire pousser une tomate...
Si vous voulez des plants sains, j'en ai trop et ne sais où les mettre. En plus, ils sont bio...
Il y a pas si longtemps lorsque j'habitais Montjoly j'y ai fais pousser des tomates et des salades et sans mettre de pesticides ni insecticides, elle étaient pas bien grosses mais toujours meilleures que celles du commerces..Par contre les melons étaient bien gros mais avec un gout de navet...
En réponse au message de Siliphium du 29/03/14
Gyz
Effectivement, tout cela n'a pas l'air si évident, mais je ne m'en étonne qu'à moitié.
Après avoir passé toutes ces "qualifications", pour prétendre et devenir agriculteur,Est-ce que la qualité de la production, est contrôlé, car à la lecture de ces deux articles, je m'interroge.
En tout les cas , j'attends avec "patience" la suite de votre vision du monde agricole.
http://www.guyaweb.com/la-gestion-du-risque-phytosanitaire-en-friche/
http://www.guyaweb.com/la-reduction-des-produits-phyto-engagee-selon-gabrielle-nicolas/
Faisons en ordre. (Les pesticides.. plus tard)
La suite, vous dites ? Vous voulez dire la difficulté des pouvoirs publics devant le foncier guyanais ? Mais elle est là, à la page 9 du document cité :
" La création de chemins et de routes publiques, ainsi que de pistes forestières, induit généralement des occupations individuelles, parfois même avec l'accord tacite des autorités locales. L'espace ainsi occupé fera ultérieurement l'objet d'une délimitation parcellaire
En réponse au message de Philippe2 du 29/03/14
avez vous essayé de faire pousser un plan de tomate? sans y mettre des insecticides , pesticides et autres; le pied n'aime pas l'humidité, les bestioles raffolent des feuilles.
Essayer ? Allons, allons. Je peux essayer de gagner au Loto, mais de faire pousser une tomate...
Si vous voulez des plants sains, j'en ai trop et ne sais où les mettre. En plus, ils sont bio...
En réponse au message de Cush du 27/03/14
Plus sérieusement, je préfère un Jim Harrison désabusé mais joyeux à un BourreDieu ( comme dirait LaCan) donneur de leçons triste...
http://www.babelio.com/auteur/Jim-Harrison/4694/citations
Par le_Bison, le 09/08/2012
Un bon jour pour mourir de Jim Harrison
En observant les autres dans la douce torpeur provoquée par le whisky, je réalisai à quel point mon attachement à la vie était faible. Je n’étais pas impliqué, même en tant que simple observateur, et encore moins en tant que pèlerin. Disons que je n’étais ni dans les tribunes pour voir le match, ni sur le terrain pour jouer. J’étais plutôt dans les sous-sols, observant avec indifférence la structure de base toute entière. Mes amis n’existaient plus, ma femme non plus. Je n’avais ni État, ni patrie, ni gouverneur, ni président. C’est ce qu’on appelle être nihiliste, mais je trouve que c’est un mot beaucoup trop fort pour désigner le vide...
http://evene.lefigaro.fr/citations/pierre-bourdieu
« Le sociologue rompt le cercle enchanté en essayant de faire savoir ce que l'univers du savoir ne veut pas savoir, notamment sur lui-même. »
Bourdieu n'est ni désagréable ni difficile à lire. Peut-être que ses idées ne collaient pas avec les croyances populaires ? Dommage pour l'incompréhension. Il voulait juste expliquer que le Père Noël n'existe pas. C'est pourquoi il y en a autant qui en croient encore, d'où l'archaïsme de la vision de l'Etat. J'ai vu, deux et trois places plus haut de ce que tu
En réponse au message de Gyz du 17/03/14
Le non-payement de la taxe foncière par l'Etat s'inscrit dans un choix politique vis-à vis de la Guyane, sans relation directe avec la gestion des terres. L'exigence du payement de cette taxe se défend par ailleurs, un tel déboursement inciterait le gouvernement à plus d''attention.
Du reste, je répondrai en deux parties car vous demandez beaucoup.
Critères pour obtenir une parcelle ? Il y en a trop et aucun ne vous sera défini, étant indicibles. Si vous entrez dans le jeu malsain qu'est l'attribution foncière, vous serez jugé avant et après et toujours. Voyez les méritants de Wayabo avec leur contrat signé, déprimant plus d'un, arrivant des mois après la signature pour demander ce qu'ils peuvent faire parce qu'ils regrettent... Le "jugement" n'étant qu'un jeu collectivisant malsain, terrain de jeu sournoisement biaisé de quelques naïfs, de beaucoup de débiles et d'autres voleurs. Une sorte de cryptocommunisme poussé sur les débris coloniaux.
Le plus épatant est qu'il ne gêne personne. Voire, tout le monde s'y vautre comme cochons dans la mare.
Pour donner quelques aperçus : ils vous demanderont, entre autres, vos ressources, qu'ils "jugeront". Mais on a déjà vu un sous-élu kouroucien affirmer que le refus d'attribution pour cause d'absence de ressources serait "discriminatoire"...
Eh sa riche idée fut appliquée... pour certains.
Si par mégarde vous y êtes, évitez de mentionner vos compétences. Il est observé que toute personne qui se présente avec un diplôme part avec un handicap majeur. Bon, ceci n'arrive pas souvent, vous l'imaginez bien, mais quand tel est le cas, ça ne loupe pas. Plus vous êtes du métier, plus c'est impossible. Comme ce jeune très sérieux qui a osé faire ses études d'élevage bovin en Métropole. Pas moyen d'obtenir à peine 50 ha pour qu'il se lance ! Découragé à 25 ans, voilà l'avenir du "peyi".
Alors, si vous avez des diplômes, ne les montrez pas et restez avec la bouche entre-ouverte. Si vous leur adressez un courrier, faites trois fautes par mots. Ils vont l'aimer : vous entrez dans la moyenne générale, pas besoin de refaire la moule à cause de vous. Vous ne risquez pas les embêter non plus... Cela permettra de maintenir les magnifiques statistiques sur les "compétences particulièrement modestes des agriculteurs" (PDRG 2007-2013) dont "l'absence de toute formation" varie entre 70 et 95 %, selon les sources... Et les améliorer même : "La proportion des chefs d’exploitation qui n’attestent d’aucune formation a augmenté de 22% entre 2000 et 2010 (INSEE)
Cette carence soignée permet de brasser du vent, pleurnicher sur les "formations" jamais suffisantes, réunir le Réseau Rural, scientifiquement colloquer sur la désaffection massive des jeunes Hmong et même exiger de l'INRA de Kourou qu'elle fasse de la "recherche agronomique pour la Guyane", ce qui paraît extrêmement redondant face aux compétences étayées.
Cela permet aussi à des syndicalistes d'assurer leur importance. Il n'y aura personne pour leur opposer ou demander quoi que ce soit. Au royaume des aveugles... Vous avez vu le niveau lors des dernières élections à la chambre d'agriculture.
Cela peut rapporter parfois : songez qu'il y en a qui leur font payer 60 Euros pour remplir un formulaire annuaire obligatoire.
Si vous étiez originaire du Sud-Est asiatique, ça serait gagnant en soi, indépendamment de tout le reste. C'est un critère absolu. Ce n'est pas du racisme, juste de la discrimination positive, ce qui est positif en soi, puisqu'elle est positive, comme son nom l'indique.
Mais vous n'êtes pas Hmong, alors vous n'avez pas droit à la discrimination positive. Pas à la positive, en tout cas. Et que ceux qui accusent leurs compatriotes guyanais (les "Créoles-Guyanais") de racisme, qu'ils sachent : les Métisses du cru se font arnaquer tout aussi bien que quiconque, un peu plus que les autres, dirais-je. Après ils le rendent et le tout alimente les ressentiments, sur Blada notamment.
Que vous passiez par France Domaine ou par l'EPAG (Dieu vous en garde), vous serez "jugé" après vos efforts aussi et même si cela n'a aucun sens ou n'a pas été prévu. Le jugement des autres fait partie de la sous-culture des imbéciles, étant leur plaisir et souvent leur défense. Et des imbéciles, il y en a pas mal. Le jugement des agriculteurs est donc un moyen d'attaque préventive pour occulter des hiatus de l'aménagement et les carences humaines de ces gens-là. Vaut mieux attaquer que se défendre...
L'envie de juger les autres est donc une nécessité, tandis que la raison demeure un luxe rarement recherché et jamais trouvé, ce qui explique l'état du secteur agricole et bien d'autres.
Les critères seront toujours ad hoc. De plus en plus ad et hoc. Exemples : avez-vous joué au foot dans votre jeunesse avec l'un des « décideurs » gueulard à volonté? Avez-vous un proche au sein du conseil d'administration de l'entité qui vous "juge" ? Rejoignez-vous en catastrophe le syndicat moribond du président de la chambre d'agriculture ? Avez-vous une proche – une tante, par exemple - au sein du service foncier de votre « partenaire commercial » qui vous " juge "? etc.
Parce que la réaction des gens est à la hauteur de la procédure. Cause-effet. C'est ainsi que la médiocrité est cultivée.
Les critères sont partout, dans toute attribution, non seulement celle du foncier. Comme celui-ci : "ce qui est bon pour vous". C'est avec ce motif qu'un fonctionnaire de la DAAF a refusé de présenter un dossier complèt de DJA (25 000 Euros à l'époque) devant la commission chargée de l'attribuer. "Ça ne serait pas bien pour vous !" m'a t-il dit. Heureusement qu'il était là pour le savoir, j'aurais eu cette subvention me faisant du mal.
Une voisine s'est vu refuser les subventions d'équipement, au motif que sa convention avec l'EPAG n'était pas un titre de propriété. Ce qui est exact, mais elle était la seule pour qui cela posait problème...
Si ce n'est pas suffisant, écrivez au vice-président de la chambre d'agriculture et demandez-lui comment il a déniché les 400 derniers hectares de Wayabo - et non pas 300.
Toujours envie de vous y mettre ?
Alors voici un exemple récent. Je vous le présente à la demande de l'intéressé dégoûté et révolté.
Vous avez peut-être entendu parler du lotissement agricole Bassin Mine d'Or. C'est un autre aménagement agricole de l'EPAG, sur la commune de Mana. Dans les 350 hectares.
Les "attributaires" y ont été "installés" en 2003 avec une convention d'occupation précaire, comme à Wayabo, avec vente des parcelles à la fin de l'aménagement etc.
Puis, le silence. Pas de réponse aux courriers, exactement comme à Wayabo. L'EPAG est immuable... En onze années d'aménagement, l'intervention de l'EPAG s'est bornée, selon les témoignages, à la pose d'une buse devant chaque parcelle, en guise d'entrée. L'EPAG peut toujours contester, on serait heureux d'apprendre plus...
Interdiction de construire, l'électrification oubliée etc.
En bas de la page 10 du rapport en lien, vous voyez que les auteurs dissertent avec le directeur de l'EPAG sur l'ECHEC de l'aménagement du Bassin Mine d'Or. Bien, ils sont perspicaces...
Mais que signifie "ECHEC" ? Cela veut dire que l'on arrête et on recommence autrement. Ou pas.
Donc, rappelons aux auteurs du rapport qu'un " ECHEC " ne peut survenir qu'après une tentative... Or, dans le cas de Bassin Mine d'Or, il s'agit plutôt d'un abandon pur et simple.
Notez bien que cette tranquille discussion a eu lieu en janvier 2012.
Et patatras. En juillet 2012, Monsieur Jack ARTHAUD, directeur général de l'Etablissement Public d'Aménagement en Guyane a fini par répondre pour la première fois à un énième courrier de l'homme "installé" neuf ans auparavant.
Voilà le courrier (pdf)
Neuf ans (!) après l'arrivée du malheureux sur le site et six mois après avoir entériné l'ECHEC de l'opération, Monsieur ARTHAUD n'hésite pas à l'inviter à "mettre à profit la saison sèche" pour "démarrer son exploitation". Avec l'interdiction de construire reconfirmée, depuis neuf ans, et sans avoir électrifié la zone. Monsieur ARTHAUD ne sait peut-être pas que l'homme a DEJA ARRETE ses efforts il y a cinq ans, ne pouvant pas continuer dans ces conditions...
Sans blague. Une fillette de 4 ans normalement constituée comprend que l'on ne peut fonder une exploitation agricole sans construction aucune. Je le sais, je lui ai demandé... Elle répond par extrapolation : si les playmobils ne peuvent pas avoir leur maison, ça ne vaut pas !
Le bambin comprend aussi la notion de la sécurité juridique.
En Guyane, pas de manière de le faire comprendre à ces gens-là.
Ajoutons que les propos de Monsieur ARTHAUD sonnent faux : les dizaines d'agriculteurs auxquels il fait allusion (ceux de Wayabo) n'ont précisément PAS respecté "les modalités", ayant construit pour la plupart et l'ayant très bien fait au final.
Voyons donc, comment inviter encore ce malheureux à travailler plus dans ces conditions, conditions qui venaient d'être reniées et abandonnées ailleurs, n'ayant jamais été respectées par l'EPAG lui-même ?
Ajoutons aussi qu'en cette période le redécoupage et la "réattribution" des parcelles de Bassin Mine d'Or ont déjà été décidés, sans que les intéressés en soient informés.
A ce jour, un seul attributaire de Bassin Mine d'Or habite sur place, ayant pris le risque de construire malgré l'interdiction de l'EPAG. Du coup, il arrive à travailler. Les autres ont déserté les lieux, sans titres, sans électricité, isolé et fumeux. Sans aucune nouvelle de l'EPAG.
Ce seul survivant sans voisinage a été cambriolé récemment. La nouvelle du redécoupage et de la ré-attribution des parcelles vient d'arriver sur place sous forme de rumeurs, à défaut de communication...
Mais Monsieur Jack ARTHAUD n'hésite pas à lui affirmer que (leur) "... mode de fonctionnement concernant la cession du foncier porte actuellement ses fruits."
FRUITS ! Comme dit le rapport, en son page 20 :
"L'EPAG ... n'a pas rempli son rôle sur le rural...disqualifié par l'échec de l'établissement en tant qu'opérateur foncier rural..."
Malgré cet avis rendu par le Ministère de l'Agriculture en 2012, l'amok continue : en février 2013, Monsieur ARTHAUD n' pas hésité à exiger que les "faux agriculteurs" (selon lui), comme cet homme et tous les autres, "aillent jouer ailleurs".
Parce que l'EPAG ne joue avec rien et il n'est pas un "faux aménageur", bien entendu. Le but constant demeure la critique dé zadministré, bien plus commode que la reconnaissance des problèmes de personnes au sein de l'Etablissement.
Mettez-vous à la place de cet homme du Bassin Mine d'Or et dites si vous avez encore l'envie de vous engager dans une procédure" légale"? Si non, on verra comment procéder efficacement.
Gyz
Effectivement, tout cela n'a pas l'air si évident, mais je ne m'en étonne qu'à moitié.
Après avoir passé toutes ces "qualifications", pour prétendre et devenir agriculteur,Est-ce que la qualité de la production, est contrôlé, car à la lecture de ces deux articles, je m'interroge.
En tout les cas , j'attends avec "patience" la suite de votre vision du monde agricole.
http://www.guyaweb.com/la-gestion-du-risque-phytosanitaire-en-friche/
http://www.guyaweb.com/la-reduction-des-produits-phyto-engagee-selon-gabrielle-nicolas/
En réponse au message de Gyz du 27/03/14
Je te félicite pour tes succès mérités. Vrai, la patate pousse très bien en Guyane (pourquoi au diable elle ne pousserait pas ?), mais la tomate ne grandit pas moins bien. Tout dépend...
avez vous essayé de faire pousser un plan de tomate? sans y mettre des insecticides , pesticides et autres; le pied n'aime pas l'humidité, les bestioles raffolent des feuilles.
En réponse au message de Weenana du 27/03/14
Je te le jure, j'ai planté des tomates, avec plus d'échec que de résultats......même plusieurs fois.- certains que je ne nommerai pas dans mon entourage (bouhh!!!!) ont prétendu que j'avais plus de chance de trouver de l'or que de voir une seule tomate sur mon terrain, mais ce sont des mécréants.
Et un jour, tada ! des semis ont pris. Je les ai couvé ces pousses de mes premiers semis ....réussis avec beaucoup d'émotions, puis les ai replanté avec amour
et pan le lendemain soir, plus rien.
Plus une feuille, plus une tige nada,
J'ai regardé autour de moi, et j'ai lancé à la cantonade "qui a boulotté mes plants de tomates ? " bien évidemment personne n'a répondu. Je me suis allée jusqu'à accuser la tortue qui squatte chez moi, sauf qu'elle ne pouvait pas sauter "l'enclos" à tomates même par accident
Quelques jours plus tard, je les ai vu....ces foutues sauterelles qui s'attaquaient à mon hibiscus, mon jeune pied d'hibiscus qui me livrait à peine, ses premiers boutons immaculés. C'étaient elles, les ......... enfin, tu vois ce que je veux dire.
J'ai donc engueulé les chats, le plus gros m'a bien fait comprendre qu'il se concentrait sur les crickets bien gras et la plus frêle s'est assise sur son petit derrière avec un "mais tu m'as bien regardé, je ne vais pas me fourvoyer avec ce gros rustre" le gros chat, lui a décoché une claque et je me retrouvais seule à cogiter sur mon avenir de planteuse de tomates. Mes chats sont ingrats.
J'ai donc convoqué un conseil de guerre contre insectes tomatophiles et il en est ressorti que sous châssis de moustiquaires ça devrait arrêter la plus hardie des sauteuses.
En partant de la règle qui veut que si un pied de tomate arrive à pousser au bord du piste d'une piste de débardage, je devrais bien arriver à en faire pousser moi aussi. Donc, nouvel essai, semis sous cloche.....
Sinon, j'suis bonne en pomme de terre......par accident. J'en avais "oublié" un sac dans le cellier et le diablotin vert qui me suit partout, a lancé "chiche" au vu des radicules poussecules qui avaient l'air vraiment en forme pour une compétition de reproduction.
Je les ai enterré à fleur de terre et presque oublié quand une alerte à deux pattes me les a rappelé avec un "je ne sais pas ce que tu as planté à droite de la terrasse, mais ça pousse. MES PATATES, les plus jolies patates du monde et les meilleures aussi.
Comme quoi, je ne suis pas unilégumovore, je mange ce qui pousse. J'avoue je suis une tomatosaure inconditionnelle.
PS : Qui ne sait pas pour la main d’œuvre clandestine
Je te félicite pour tes succès mérités. Vrai, la patate pousse très bien en Guyane (pourquoi au diable elle ne pousserait pas ?), mais la tomate ne grandit pas moins bien. Tout dépend...
En réponse au message de Gyz du 27/03/14
Ave Cush,
le Canard éviterait les sujets guyanais, les estimant trop invraisemblables pour ses lecteurs les plus aguerris. le Canard veut dénoncer tout mais pas au prix de passer pour affabulateur.
Pourtant, ils traitent les histoires corses sans hésiter ! C'est pour dire...
Quant au ministère... Il est parfaitement informé, vu qu'il a une représentation décentralisé sur place. C'est la direction de l'agriculture et de la forêt. Parfaitement informée, étant dans toutes les commissions, les organisant même. Et alors?
Je te suspecte d'avoir une vision passablement naïve sur le fonctionnement des choses... Lis Bourdieu, par Dieu !
Plus sérieusement, je préfère un Jim Harrison désabusé mais joyeux à un BourreDieu ( comme dirait LaCan) donneur de leçons triste...
http://www.babelio.com/auteur/Jim-Harrison/4694/citations Par le_Bison, le 09/08/2012
Un bon jour pour mourir de Jim Harrison
En observant les autres dans la douce torpeur provoquée par le whisky, je réalisai
En réponse au message de Gyz du 27/03/14
Ave Cush,
le Canard éviterait les sujets guyanais, les estimant trop invraisemblables pour ses lecteurs les plus aguerris. le Canard veut dénoncer tout mais pas au prix de passer pour affabulateur.
Pourtant, ils traitent les histoires corses sans hésiter ! C'est pour dire...
Quant au ministère... Il est parfaitement informé, vu qu'il a une représentation décentralisé sur place. C'est la direction de l'agriculture et de la forêt. Parfaitement informée, étant dans toutes les commissions, les organisant même. Et alors?
Je te suspecte d'avoir une vision passablement naïve sur le fonctionnement des choses... Lis Bourdieu, par Dieu !
T'as raison, je suis naïf et Bourdieu est mort...ou l'inverse.
En réponse au message de Gyz du 27/03/14
Salut la Nana,
foutoir, comme tu le dis. Et encore, ce que tu ne sais pas !
A qui ça profite? Sur les 100 000 hectares de "terres agricoles", il n'y a pas 8 000 qui seraient cultivés. Alors, le foutoir profite à ceux qui tournent autour de la misère : main d'oeuvre clandestine qui coupe le bois, entreprise qui déforeste... La profitasyon reste là, les passe-droits ne produisent que l'obligation de payer les impôts fonciers. Ca tombe bien, ils augmentent.
Puis, les Totos pleurnichent sur "le gel des terres agricoles". Ils ont beaucoup à comprendre. Beaucoup trop.
Si tu es accro-e aux tomates, il te reste à les cultiver toi-même. Contacte-moi, je t'aiderai à installer ce qu'il faut pour.
Je te le jure, j'ai planté des tomates, avec plus d'échec que de résultats......même plusieurs fois.- certains que je ne nommerai pas dans mon entourage (bouhh!!!!) ont prétendu que j'avais plus de chance de trouver de l'or que de voir une seule tomate sur mon terrain, mais ce sont des mécréants. Et un jour, tada ! des semis ont pris. Je les ai couvé
En réponse au message de Cush du 17/03/14
C'est quand même incroyable que le ministère ne soit pas informé de ces magouilles, il faut écrire ça au Canard enchainé !!!
Ave Cush,
le Canard éviterait les sujets guyanais, les estimant trop invraisemblables pour ses lecteurs les plus aguerris. le Canard veut dénoncer tout mais pas au prix de passer pour affabulateur. Pourtant, ils traitent les histoires corses sans hésiter ! C'est pour dire...
Quant au ministère... Il est parfaitement informé, vu qu'il a une représentation
En réponse au message de Weenana du 17/03/14
Voilà, ça c'est dit.
Plus je te lis et plus mon petit diablotin élevé aux tomates trop chères me susurre à l'oreille "Diablement bien organisé ce foutoir. A qui donc profite le crime ? Qui a intérêt que les légumosores et les fruitosores (de la secte des 5 par jour) se trouvent acculés soit à les planter eux mêmes sur une parcelle "dérobée" soit à s'en priver 25 jours sur 30 ?" Oui, j'avoue, je passe en mode lobbyste.
Néanmoins, je te trouve quelque peu ingrat, Wayabo est quand même la fierté du maire de la commune, en la matière. Quand on lui demande que représente la production des parcelles agricoles du dégrad Saramaca, il répond : Wayabo. Ingrat !
Salut la Nana,
foutoir, comme tu le dis. Et encore, ce que tu ne sais pas !
A qui ça profite? Sur les 100 000 hectares de "terres agricoles", il n'y a pas 8 000 qui seraient cultivés. Alors, le foutoir profite à ceux qui tournent autour de la misère : main d'oeuvre clandestine qui coupe le bois, entreprise qui déforeste... La profitasyon reste là, les
En réponse au message de Gyz du 17/03/14
Le non-payement de la taxe foncière par l'Etat s'inscrit dans un choix politique vis-à vis de la Guyane, sans relation directe avec la gestion des terres. L'exigence du payement de cette taxe se défend par ailleurs, un tel déboursement inciterait le gouvernement à plus d''attention.
Du reste, je répondrai en deux parties car vous demandez beaucoup.
Critères pour obtenir une parcelle ? Il y en a trop et aucun ne vous sera défini, étant indicibles. Si vous entrez dans le jeu malsain qu'est l'attribution foncière, vous serez jugé avant et après et toujours. Voyez les méritants de Wayabo avec leur contrat signé, déprimant plus d'un, arrivant des mois après la signature pour demander ce qu'ils peuvent faire parce qu'ils regrettent... Le "jugement" n'étant qu'un jeu collectivisant malsain, terrain de jeu sournoisement biaisé de quelques naïfs, de beaucoup de débiles et d'autres voleurs. Une sorte de cryptocommunisme poussé sur les débris coloniaux.
Le plus épatant est qu'il ne gêne personne. Voire, tout le monde s'y vautre comme cochons dans la mare.
Pour donner quelques aperçus : ils vous demanderont, entre autres, vos ressources, qu'ils "jugeront". Mais on a déjà vu un sous-élu kouroucien affirmer que le refus d'attribution pour cause d'absence de ressources serait "discriminatoire"...
Eh sa riche idée fut appliquée... pour certains.
Si par mégarde vous y êtes, évitez de mentionner vos compétences. Il est observé que toute personne qui se présente avec un diplôme part avec un handicap majeur. Bon, ceci n'arrive pas souvent, vous l'imaginez bien, mais quand tel est le cas, ça ne loupe pas. Plus vous êtes du métier, plus c'est impossible. Comme ce jeune très sérieux qui a osé faire ses études d'élevage bovin en Métropole. Pas moyen d'obtenir à peine 50 ha pour qu'il se lance ! Découragé à 25 ans, voilà l'avenir du "peyi".
Alors, si vous avez des diplômes, ne les montrez pas et restez avec la bouche entre-ouverte. Si vous leur adressez un courrier, faites trois fautes par mots. Ils vont l'aimer : vous entrez dans la moyenne générale, pas besoin de refaire la moule à cause de vous. Vous ne risquez pas les embêter non plus... Cela permettra de maintenir les magnifiques statistiques sur les "compétences particulièrement modestes des agriculteurs" (PDRG 2007-2013) dont "l'absence de toute formation" varie entre 70 et 95 %, selon les sources... Et les améliorer même : "La proportion des chefs d’exploitation qui n’attestent d’aucune formation a augmenté de 22% entre 2000 et 2010 (INSEE)
Cette carence soignée permet de brasser du vent, pleurnicher sur les "formations" jamais suffisantes, réunir le Réseau Rural, scientifiquement colloquer sur la désaffection massive des jeunes Hmong et même exiger de l'INRA de Kourou qu'elle fasse de la "recherche agronomique pour la Guyane", ce qui paraît extrêmement redondant face aux compétences étayées.
Cela permet aussi à des syndicalistes d'assurer leur importance. Il n'y aura personne pour leur opposer ou demander quoi que ce soit. Au royaume des aveugles... Vous avez vu le niveau lors des dernières élections à la chambre d'agriculture.
Cela peut rapporter parfois : songez qu'il y en a qui leur font payer 60 Euros pour remplir un formulaire annuaire obligatoire.
Si vous étiez originaire du Sud-Est asiatique, ça serait gagnant en soi, indépendamment de tout le reste. C'est un critère absolu. Ce n'est pas du racisme, juste de la discrimination positive, ce qui est positif en soi, puisqu'elle est positive, comme son nom l'indique.
Mais vous n'êtes pas Hmong, alors vous n'avez pas droit à la discrimination positive. Pas à la positive, en tout cas. Et que ceux qui accusent leurs compatriotes guyanais (les "Créoles-Guyanais") de racisme, qu'ils sachent : les Métisses du cru se font arnaquer tout aussi bien que quiconque, un peu plus que les autres, dirais-je. Après ils le rendent et le tout alimente les ressentiments, sur Blada notamment.
Que vous passiez par France Domaine ou par l'EPAG (Dieu vous en garde), vous serez "jugé" après vos efforts aussi et même si cela n'a aucun sens ou n'a pas été prévu. Le jugement des autres fait partie de la sous-culture des imbéciles, étant leur plaisir et souvent leur défense. Et des imbéciles, il y en a pas mal. Le jugement des agriculteurs est donc un moyen d'attaque préventive pour occulter des hiatus de l'aménagement et les carences humaines de ces gens-là. Vaut mieux attaquer que se défendre...
L'envie de juger les autres est donc une nécessité, tandis que la raison demeure un luxe rarement recherché et jamais trouvé, ce qui explique l'état du secteur agricole et bien d'autres.
Les critères seront toujours ad hoc. De plus en plus ad et hoc. Exemples : avez-vous joué au foot dans votre jeunesse avec l'un des « décideurs » gueulard à volonté? Avez-vous un proche au sein du conseil d'administration de l'entité qui vous "juge" ? Rejoignez-vous en catastrophe le syndicat moribond du président de la chambre d'agriculture ? Avez-vous une proche – une tante, par exemple - au sein du service foncier de votre « partenaire commercial » qui vous " juge "? etc.
Parce que la réaction des gens est à la hauteur de la procédure. Cause-effet. C'est ainsi que la médiocrité est cultivée.
Les critères sont partout, dans toute attribution, non seulement celle du foncier. Comme celui-ci : "ce qui est bon pour vous". C'est avec ce motif qu'un fonctionnaire de la DAAF a refusé de présenter un dossier complèt de DJA (25 000 Euros à l'époque) devant la commission chargée de l'attribuer. "Ça ne serait pas bien pour vous !" m'a t-il dit. Heureusement qu'il était là pour le savoir, j'aurais eu cette subvention me faisant du mal.
Une voisine s'est vu refuser les subventions d'équipement, au motif que sa convention avec l'EPAG n'était pas un titre de propriété. Ce qui est exact, mais elle était la seule pour qui cela posait problème...
Si ce n'est pas suffisant, écrivez au vice-président de la chambre d'agriculture et demandez-lui comment il a déniché les 400 derniers hectares de Wayabo - et non pas 300.
Toujours envie de vous y mettre ?
Alors voici un exemple récent. Je vous le présente à la demande de l'intéressé dégoûté et révolté.
Vous avez peut-être entendu parler du lotissement agricole Bassin Mine d'Or. C'est un autre aménagement agricole de l'EPAG, sur la commune de Mana. Dans les 350 hectares.
Les "attributaires" y ont été "installés" en 2003 avec une convention d'occupation précaire, comme à Wayabo, avec vente des parcelles à la fin de l'aménagement etc.
Puis, le silence. Pas de réponse aux courriers, exactement comme à Wayabo. L'EPAG est immuable... En onze années d'aménagement, l'intervention de l'EPAG s'est bornée, selon les témoignages, à la pose d'une buse devant chaque parcelle, en guise d'entrée. L'EPAG peut toujours contester, on serait heureux d'apprendre plus...
Interdiction de construire, l'électrification oubliée etc.
En bas de la page 10 du rapport en lien, vous voyez que les auteurs dissertent avec le directeur de l'EPAG sur l'ECHEC de l'aménagement du Bassin Mine d'Or. Bien, ils sont perspicaces...
Mais que signifie "ECHEC" ? Cela veut dire que l'on arrête et on recommence autrement. Ou pas.
Donc, rappelons aux auteurs du rapport qu'un " ECHEC " ne peut survenir qu'après une tentative... Or, dans le cas de Bassin Mine d'Or, il s'agit plutôt d'un abandon pur et simple.
Notez bien que cette tranquille discussion a eu lieu en janvier 2012.
Et patatras. En juillet 2012, Monsieur Jack ARTHAUD, directeur général de l'Etablissement Public d'Aménagement en Guyane a fini par répondre pour la première fois à un énième courrier de l'homme "installé" neuf ans auparavant.
Voilà le courrier (pdf)
Neuf ans (!) après l'arrivée du malheureux sur le site et six mois après avoir entériné l'ECHEC de l'opération, Monsieur ARTHAUD n'hésite pas à l'inviter à "mettre à profit la saison sèche" pour "démarrer son exploitation". Avec l'interdiction de construire reconfirmée, depuis neuf ans, et sans avoir électrifié la zone. Monsieur ARTHAUD ne sait peut-être pas que l'homme a DEJA ARRETE ses efforts il y a cinq ans, ne pouvant pas continuer dans ces conditions...
Sans blague. Une fillette de 4 ans normalement constituée comprend que l'on ne peut fonder une exploitation agricole sans construction aucune. Je le sais, je lui ai demandé... Elle répond par extrapolation : si les playmobils ne peuvent pas avoir leur maison, ça ne vaut pas !
Le bambin comprend aussi la notion de la sécurité juridique.
En Guyane, pas de manière de le faire comprendre à ces gens-là.
Ajoutons que les propos de Monsieur ARTHAUD sonnent faux : les dizaines d'agriculteurs auxquels il fait allusion (ceux de Wayabo) n'ont précisément PAS respecté "les modalités", ayant construit pour la plupart et l'ayant très bien fait au final.
Voyons donc, comment inviter encore ce malheureux à travailler plus dans ces conditions, conditions qui venaient d'être reniées et abandonnées ailleurs, n'ayant jamais été respectées par l'EPAG lui-même ?
Ajoutons aussi qu'en cette période le redécoupage et la "réattribution" des parcelles de Bassin Mine d'Or ont déjà été décidés, sans que les intéressés en soient informés.
A ce jour, un seul attributaire de Bassin Mine d'Or habite sur place, ayant pris le risque de construire malgré l'interdiction de l'EPAG. Du coup, il arrive à travailler. Les autres ont déserté les lieux, sans titres, sans électricité, isolé et fumeux. Sans aucune nouvelle de l'EPAG.
Ce seul survivant sans voisinage a été cambriolé récemment. La nouvelle du redécoupage et de la ré-attribution des parcelles vient d'arriver sur place sous forme de rumeurs, à défaut de communication...
Mais Monsieur Jack ARTHAUD n'hésite pas à lui affirmer que (leur) "... mode de fonctionnement concernant la cession du foncier porte actuellement ses fruits."
FRUITS ! Comme dit le rapport, en son page 20 :
"L'EPAG ... n'a pas rempli son rôle sur le rural...disqualifié par l'échec de l'établissement en tant qu'opérateur foncier rural..."
Malgré cet avis rendu par le Ministère de l'Agriculture en 2012, l'amok continue : en février 2013, Monsieur ARTHAUD n' pas hésité à exiger que les "faux agriculteurs" (selon lui), comme cet homme et tous les autres, "aillent jouer ailleurs".
Parce que l'EPAG ne joue avec rien et il n'est pas un "faux aménageur", bien entendu. Le but constant demeure la critique dé zadministré, bien plus commode que la reconnaissance des problèmes de personnes au sein de l'Etablissement.
Mettez-vous à la place de cet homme du Bassin Mine d'Or et dites si vous avez encore l'envie de vous engager dans une procédure" légale"? Si non, on verra comment procéder efficacement.
C'est quand même incroyable que le ministère ne soit pas informé de ces magouilles, il faut écrire ça au Canard enchainé !!!
En réponse au message de Gyz du 17/03/14
Le non-payement de la taxe foncière par l'Etat s'inscrit dans un choix politique vis-à vis de la Guyane, sans relation directe avec la gestion des terres. L'exigence du payement de cette taxe se défend par ailleurs, un tel déboursement inciterait le gouvernement à plus d''attention.
Du reste, je répondrai en deux parties car vous demandez beaucoup.
Critères pour obtenir une parcelle ? Il y en a trop et aucun ne vous sera défini, étant indicibles. Si vous entrez dans le jeu malsain qu'est l'attribution foncière, vous serez jugé avant et après et toujours. Voyez les méritants de Wayabo avec leur contrat signé, déprimant plus d'un, arrivant des mois après la signature pour demander ce qu'ils peuvent faire parce qu'ils regrettent... Le "jugement" n'étant qu'un jeu collectivisant malsain, terrain de jeu sournoisement biaisé de quelques naïfs, de beaucoup de débiles et d'autres voleurs. Une sorte de cryptocommunisme poussé sur les débris coloniaux.
Le plus épatant est qu'il ne gêne personne. Voire, tout le monde s'y vautre comme cochons dans la mare.
Pour donner quelques aperçus : ils vous demanderont, entre autres, vos ressources, qu'ils "jugeront". Mais on a déjà vu un sous-élu kouroucien affirmer que le refus d'attribution pour cause d'absence de ressources serait "discriminatoire"...
Eh sa riche idée fut appliquée... pour certains.
Si par mégarde vous y êtes, évitez de mentionner vos compétences. Il est observé que toute personne qui se présente avec un diplôme part avec un handicap majeur. Bon, ceci n'arrive pas souvent, vous l'imaginez bien, mais quand tel est le cas, ça ne loupe pas. Plus vous êtes du métier, plus c'est impossible. Comme ce jeune très sérieux qui a osé faire ses études d'élevage bovin en Métropole. Pas moyen d'obtenir à peine 50 ha pour qu'il se lance ! Découragé à 25 ans, voilà l'avenir du "peyi".
Alors, si vous avez des diplômes, ne les montrez pas et restez avec la bouche entre-ouverte. Si vous leur adressez un courrier, faites trois fautes par mots. Ils vont l'aimer : vous entrez dans la moyenne générale, pas besoin de refaire la moule à cause de vous. Vous ne risquez pas les embêter non plus... Cela permettra de maintenir les magnifiques statistiques sur les "compétences particulièrement modestes des agriculteurs" (PDRG 2007-2013) dont "l'absence de toute formation" varie entre 70 et 95 %, selon les sources... Et les améliorer même : "La proportion des chefs d’exploitation qui n’attestent d’aucune formation a augmenté de 22% entre 2000 et 2010 (INSEE)
Cette carence soignée permet de brasser du vent, pleurnicher sur les "formations" jamais suffisantes, réunir le Réseau Rural, scientifiquement colloquer sur la désaffection massive des jeunes Hmong et même exiger de l'INRA de Kourou qu'elle fasse de la "recherche agronomique pour la Guyane", ce qui paraît extrêmement redondant face aux compétences étayées.
Cela permet aussi à des syndicalistes d'assurer leur importance. Il n'y aura personne pour leur opposer ou demander quoi que ce soit. Au royaume des aveugles... Vous avez vu le niveau lors des dernières élections à la chambre d'agriculture.
Cela peut rapporter parfois : songez qu'il y en a qui leur font payer 60 Euros pour remplir un formulaire annuaire obligatoire.
Si vous étiez originaire du Sud-Est asiatique, ça serait gagnant en soi, indépendamment de tout le reste. C'est un critère absolu. Ce n'est pas du racisme, juste de la discrimination positive, ce qui est positif en soi, puisqu'elle est positive, comme son nom l'indique.
Mais vous n'êtes pas Hmong, alors vous n'avez pas droit à la discrimination positive. Pas à la positive, en tout cas. Et que ceux qui accusent leurs compatriotes guyanais (les "Créoles-Guyanais") de racisme, qu'ils sachent : les Métisses du cru se font arnaquer tout aussi bien que quiconque, un peu plus que les autres, dirais-je. Après ils le rendent et le tout alimente les ressentiments, sur Blada notamment.
Que vous passiez par France Domaine ou par l'EPAG (Dieu vous en garde), vous serez "jugé" après vos efforts aussi et même si cela n'a aucun sens ou n'a pas été prévu. Le jugement des autres fait partie de la sous-culture des imbéciles, étant leur plaisir et souvent leur défense. Et des imbéciles, il y en a pas mal. Le jugement des agriculteurs est donc un moyen d'attaque préventive pour occulter des hiatus de l'aménagement et les carences humaines de ces gens-là. Vaut mieux attaquer que se défendre...
L'envie de juger les autres est donc une nécessité, tandis que la raison demeure un luxe rarement recherché et jamais trouvé, ce qui explique l'état du secteur agricole et bien d'autres.
Les critères seront toujours ad hoc. De plus en plus ad et hoc. Exemples : avez-vous joué au foot dans votre jeunesse avec l'un des « décideurs » gueulard à volonté? Avez-vous un proche au sein du conseil d'administration de l'entité qui vous "juge" ? Rejoignez-vous en catastrophe le syndicat moribond du président de la chambre d'agriculture ? Avez-vous une proche – une tante, par exemple - au sein du service foncier de votre « partenaire commercial » qui vous " juge "? etc.
Parce que la réaction des gens est à la hauteur de la procédure. Cause-effet. C'est ainsi que la médiocrité est cultivée.
Les critères sont partout, dans toute attribution, non seulement celle du foncier. Comme celui-ci : "ce qui est bon pour vous". C'est avec ce motif qu'un fonctionnaire de la DAAF a refusé de présenter un dossier complèt de DJA (25 000 Euros à l'époque) devant la commission chargée de l'attribuer. "Ça ne serait pas bien pour vous !" m'a t-il dit. Heureusement qu'il était là pour le savoir, j'aurais eu cette subvention me faisant du mal.
Une voisine s'est vu refuser les subventions d'équipement, au motif que sa convention avec l'EPAG n'était pas un titre de propriété. Ce qui est exact, mais elle était la seule pour qui cela posait problème...
Si ce n'est pas suffisant, écrivez au vice-président de la chambre d'agriculture et demandez-lui comment il a déniché les 400 derniers hectares de Wayabo - et non pas 300.
Toujours envie de vous y mettre ?
Alors voici un exemple récent. Je vous le présente à la demande de l'intéressé dégoûté et révolté.
Vous avez peut-être entendu parler du lotissement agricole Bassin Mine d'Or. C'est un autre aménagement agricole de l'EPAG, sur la commune de Mana. Dans les 350 hectares.
Les "attributaires" y ont été "installés" en 2003 avec une convention d'occupation précaire, comme à Wayabo, avec vente des parcelles à la fin de l'aménagement etc.
Puis, le silence. Pas de réponse aux courriers, exactement comme à Wayabo. L'EPAG est immuable... En onze années d'aménagement, l'intervention de l'EPAG s'est bornée, selon les témoignages, à la pose d'une buse devant chaque parcelle, en guise d'entrée. L'EPAG peut toujours contester, on serait heureux d'apprendre plus...
Interdiction de construire, l'électrification oubliée etc.
En bas de la page 10 du rapport en lien, vous voyez que les auteurs dissertent avec le directeur de l'EPAG sur l'ECHEC de l'aménagement du Bassin Mine d'Or. Bien, ils sont perspicaces...
Mais que signifie "ECHEC" ? Cela veut dire que l'on arrête et on recommence autrement. Ou pas.
Donc, rappelons aux auteurs du rapport qu'un " ECHEC " ne peut survenir qu'après une tentative... Or, dans le cas de Bassin Mine d'Or, il s'agit plutôt d'un abandon pur et simple.
Notez bien que cette tranquille discussion a eu lieu en janvier 2012.
Et patatras. En juillet 2012, Monsieur Jack ARTHAUD, directeur général de l'Etablissement Public d'Aménagement en Guyane a fini par répondre pour la première fois à un énième courrier de l'homme "installé" neuf ans auparavant.
Voilà le courrier (pdf)
Neuf ans (!) après l'arrivée du malheureux sur le site et six mois après avoir entériné l'ECHEC de l'opération, Monsieur ARTHAUD n'hésite pas à l'inviter à "mettre à profit la saison sèche" pour "démarrer son exploitation". Avec l'interdiction de construire reconfirmée, depuis neuf ans, et sans avoir électrifié la zone. Monsieur ARTHAUD ne sait peut-être pas que l'homme a DEJA ARRETE ses efforts il y a cinq ans, ne pouvant pas continuer dans ces conditions...
Sans blague. Une fillette de 4 ans normalement constituée comprend que l'on ne peut fonder une exploitation agricole sans construction aucune. Je le sais, je lui ai demandé... Elle répond par extrapolation : si les playmobils ne peuvent pas avoir leur maison, ça ne vaut pas !
Le bambin comprend aussi la notion de la sécurité juridique.
En Guyane, pas de manière de le faire comprendre à ces gens-là.
Ajoutons que les propos de Monsieur ARTHAUD sonnent faux : les dizaines d'agriculteurs auxquels il fait allusion (ceux de Wayabo) n'ont précisément PAS respecté "les modalités", ayant construit pour la plupart et l'ayant très bien fait au final.
Voyons donc, comment inviter encore ce malheureux à travailler plus dans ces conditions, conditions qui venaient d'être reniées et abandonnées ailleurs, n'ayant jamais été respectées par l'EPAG lui-même ?
Ajoutons aussi qu'en cette période le redécoupage et la "réattribution" des parcelles de Bassin Mine d'Or ont déjà été décidés, sans que les intéressés en soient informés.
A ce jour, un seul attributaire de Bassin Mine d'Or habite sur place, ayant pris le risque de construire malgré l'interdiction de l'EPAG. Du coup, il arrive à travailler. Les autres ont déserté les lieux, sans titres, sans électricité, isolé et fumeux. Sans aucune nouvelle de l'EPAG.
Ce seul survivant sans voisinage a été cambriolé récemment. La nouvelle du redécoupage et de la ré-attribution des parcelles vient d'arriver sur place sous forme de rumeurs, à défaut de communication...
Mais Monsieur Jack ARTHAUD n'hésite pas à lui affirmer que (leur) "... mode de fonctionnement concernant la cession du foncier porte actuellement ses fruits."
FRUITS ! Comme dit le rapport, en son page 20 :
"L'EPAG ... n'a pas rempli son rôle sur le rural...disqualifié par l'échec de l'établissement en tant qu'opérateur foncier rural..."
Malgré cet avis rendu par le Ministère de l'Agriculture en 2012, l'amok continue : en février 2013, Monsieur ARTHAUD n' pas hésité à exiger que les "faux agriculteurs" (selon lui), comme cet homme et tous les autres, "aillent jouer ailleurs".
Parce que l'EPAG ne joue avec rien et il n'est pas un "faux aménageur", bien entendu. Le but constant demeure la critique dé zadministré, bien plus commode que la reconnaissance des problèmes de personnes au sein de l'Etablissement.
Mettez-vous à la place de cet homme du Bassin Mine d'Or et dites si vous avez encore l'envie de vous engager dans une procédure" légale"? Si non, on verra comment procéder efficacement.
Voilà, ça c'est dit.
Plus je te lis et plus mon petit diablotin élevé aux tomates trop chères me susurre à l'oreille "Diablement bien organisé ce foutoir. A qui donc profite le crime ? Qui a intérêt que les légumosores et les fruitosores (de la secte des 5 par jour) se trouvent acculés soit à les planter eux mêmes sur une parcelle "dérobée" soit à s'en priver 25 jours sur 30 ?" Oui,
En réponse au message de Siliphium du 12/03/14
Gyz
Que voulez-vous dire par cette phrase " -Ce qui compte, c'est qu'il a été officiellement reconnu que l'Etat a les rotules par terre devant la question du foncier en Guyane. K. O. technique. Ca, c'est quelque chose.-"
comment l'état peut-il être KO, puisqu'il ne paie même pas de taxe foncière " http://www.franceguyane.fr/des-consommateurs-se-mobilisent-
D'ailleurs, qu'elle sont les critère d'attribution pour du foncier en Guyane, oui comment obtient-ont une parcelle de terre? vu qu'apparemment tout ce passe comme nul part ailleurs.
Le non-payement de la taxe foncière par l'Etat s'inscrit dans un choix politique vis-à vis de la Guyane, sans relation directe avec la gestion des terres. L'exigence du payement de cette taxe se défend par ailleurs, un tel déboursement inciterait le gouvernement à plus d''attention. Du reste, je répondrai en deux parties car vous demandez beaucoup. Critères pour obtenir une parcelle ? Il y en a trop et aucun ne vous sera défini, étant
En réponse au message de Cush du 10/03/14
- Les incivilités et agressions dont il est mode de se plaindre sont le versant des actions de chacun.- Pas d'accord, je n'emmerde personne, je vis tranquillement. Je ne viens pas d'un milieu aisé et ce que j'ai (pas beaucoup), je l'ai gagné par mon travail. Personne ne me l'a donné et je n'ai rien quémandé. Aussi les incivilités et les agressions ou vols à mon encontre, je n'ai pas à les admettre mais à les combattre, si la police et la justice ne le font pas.
Concernant les gros poissons, de droite ou de gauche, non n'avons hélas que le choix d'élire les moins pires. Les meilleurs d'entre eux (comme disait Chirac), il y a fort longtemps qu'ils ont sombré dans le marigot. Ils ont toujours payé pour les mauvais, avides de pouvoir...
Ave Cush,
on peut préciser : "sont le versant de la somme des actions de chacun", mais ça m'a paru évident.
En réponse au message de Gyz du 05/03/14
Salut Cush,
ce qui est du neuf depuis trois ans, tu demandes ? La médiocrité habituelle continuait son oeuvre et a fini par accoucher de beaux résultats, voilà les nouvelles.
Par rapport au courrier que tu cites... fin 2011, notre EPAG devenu très bienveillant, trouvant la grande majorité des gens de Wayabo "méritants". Pour le justifier, il a fait revenir des hyper-agriculteurs parties depuis cinq ans, afin qu'elles nettoient une partie de la brousse sur leurs terrains. Ils bossaient jusqu'à minuit durant trois semaines (octobre 2011) pour réussir à montrer des terrains nus et planter les premiers ananas devant la masse media locale, en faisant la une de notre France-Guyane.
Ces mêmes miseurs en valeur n'ont pas été "jugés" en 2010, vois-tu. Aucunement. Ils attendaient leur tour pour la mise en scène. Ils servent à ça et sont utiles.
Personne n'a demandé pourquoi leurs terrains sont-ils nus et pourquoi plantent-ils les premiers ananas là, après sept années de "mise en valeur". Personne n'a demandé non plus à qui appartient la brousse d'à-côté, parce que personne n'est méchant en Guyane et c'est bien ainsi.
D'autres, ayant des yeux autrement taillés, ont été virés parce qu'ils n'étaient pas travailleurs comme ça. C'est bien aussi, mort aux feignants.
L'EPAG fut tellement bienveillant qu'il a fermé les yeux sur les constructions illégales pour ceux qui n'ont pas respecté cette interdiction. Ceux qui l'avaient respectée furent considérés majoritairement comme des incompétents et feignants. C'est bien aussi, mort aux feignants.
En 2012, l'EPAG fut officiellement reconnu incompétent en matière agricole (ah bon ! )et le principe de la préservation du couvert forestier a été reconnu en cas de besoin. Une jolie brochure a été édité sur "l'agroforesterie", espèce d'oeuf de Christophe Colomb. Bon, les images sont belles, le sujet est à la mode, le contenu voué à s'étoffer.
Mais cela n'a rien changé : l'EPAG continue à régner sur son foncier, personne ne lui reprend quoi que ce soit. C'est normal, puisque - autre nouvelle - le directeur de l'EPAG est reconnu comme étant le supérieur du Ministre de l'Agriculture, entre autres. Stéphane le Foll doit être content. Alors, un simple préfet...
De mémoire, 10 000 hectares destinés à l'agriculture lui appartiennent, à part Wayabo où il attribue toujours à sa guise, agrandissant même certains qui furent "non-méritants" l'année d'avant. Stupéfiant.
De nouveaux attributaires sont arrivés. Il y a des sympas aussi, ce n'est pas leur faute s'ils ont eu le rôle des chacals.
Le drôle c'est que ces gens se voient décerner un bail emphytéotique de 18 ans, voué à devenir propriété privé selon les conditions actuelles des baux. Comme ça, un bail, direct, sans aucune mise à l'épreuve, telle qu'elle a été opposée aux précédents, arbitrairement et ultérieurement, après cinq années de galère, sans aucune définition, dans le copinage le plus total, n'ayant pas d'autre but que de « protéger leur honneur » car comment auraient-ils pu reconnaître que leur procédure n'est qu'une idiotie ?
Mais qu'est-ce que notre EPAG est sympa de nos jours !
(Sauf avec les premiers arrivés qu'il cherche à éjecter sous prétexte d'un défaut de « mise en valeur » inconnue.)
Avec les baux, ils éviteront les vilains gueux qui protestent, car l'arbitraire sera individualisé et étalé sur des années... Ouff !
Autre avancée, c'est que ces nouveaux venus peuvent construire. L'EPAG les encourage à commencer, on le régularisera après s'il faut !
C'est très bien. Pour les attributaires d'origine, la construction était interdite. L'EPAG ne l'a jamais autorisée jusqu'à ce jour et n'autorisera jamais pour ceux qu'il cherche à éjecter, le respect de l'interdiction de construire par les gueux fut justement son arme pour les traiter de feignants : ils n'ont pas construits, ils n'ont pas travaillé. C'est clair et fin comme l'administration en générale.
Parce que Liberté, Egalité, Fraternité. Surtout Egalite. Plus la Charte Marianne, dont le papier est trop dure pour l'usage auquel elle est destinée...
Voilà donc notre illustre établissement à "caractère industriel et commercial" (sans rire) fait donc des baux emphytéotiques... Un petit désordre de plus, qu'est-ce que ça change ? Que tu verses le pot de chambre à gauche ou à droit, c'est toujours le même pâté qui en sort..
L'essentiel, c'est de ne surtout pas suivre les orientations ministérielles, n'est-ce pas ? Paris est tout aussi loin que ces gens sont loin de Paris... pour certains absolument pas par hasard.
Puis, l'EPAG a découvert le préfixe « commu- ». Ca fait "communiquer" . Qu'est-ce qu'ils commu-niquent ! C'est devenu un programme. Rencontres, portes ouvertes ...
En plus, ils répondent aux courriers. Pas nécessairement logiquement mais c'est déjà une avancée inespérée.
Autre nouvelle est que les commissions locales foncières ont été supprimées, l'un des préfets (D. Ferey) ayant découvert qu'elles étaient illégales. Il n'a pas su répondre aux courriers, mais il a découvert au moins cela. C'est vrai qu'il a été aidé...
Alors encore bravo, c'est bien, mort aux illégaux, mais quid les gens maltraités par ces pieds nickelés pendant 15 ans ? (Pardon, pour qu'ils comprennent : gens = gueux)
Quid des décisions de ces « commissions », dont la compétence en agronomie n'arrivait pas à un CAP d'arrosage, et encore ? Quel festival de débilité !
(Oui Weenana, le tout est très équilibré, en fin de compte)
Puis, quid du fait qu'elles étaient organisées par la préfecture, avec son consentement et participation ?
Alors quid la Guyane et son développement auquel ces vidangés travaillent d'arrache-pieds, arrivant à 40 000 Rmiste sur à peine 100 000 éligible par l'âge.
Zut, sans les CLF, les maires du cru doivent chercher un autre défouloir à présent. Va, ils vont le trouver.
Mais tout cela n'est que de la paille lokal, foutaise ridicule. Ce qui compte, c'est qu'il a été officiellement reconnu que l'Etat a les rotules par terre devant la question du foncier en Guyane. K. O. technique. Ca, c'est quelque chose.
Nos huiles de vidange ont fini par mettre l'ordre hors jeux et hors d'usage.
Vu les pailles précédentes, cet aveu devait bien arriver.
Gyz
Que voulez-vous dire par cette phrase " -Ce qui compte, c'est qu'il a été officiellement reconnu que l'Etat a les rotules par terre devant la question du foncier en Guyane. K. O. technique. Ca, c'est quelque chose.-"
comment l'état peut-il être KO, puisqu'il ne paie même pas de taxe foncière "
En réponse au message de Gyz du 10/03/14
Ce que tout un chacun vit comme "l'insécurité" n'est que le reflet des comportements de tout un chacun. Les incivilités et agressions dont il est mode de se plaindre sont le versant des actions de chacun. A ce niveau-là , oui. Rien de plus normal, rien de plus juste. Indépendamment du fait que chacun s'estime d'être une victime innocente.
En absolu, la comparaison entre un simple cambrioleur ou agresseur, des voleurs de poule en somme, et leurs aînés faisant des dégâts de deux ordres de grandeur plus important donne à réfléchir.
- Les incivilités et agressions dont il est mode de se plaindre sont le versant des actions de chacun.- Pas d'accord, je n'emmerde personne, je vis tranquillement. Je ne viens pas d'un milieu aisé et ce que j'ai (pas beaucoup), je l'ai gagné par mon travail. Personne ne me l'a donné et je n'ai rien quémandé. Aussi les incivilités et les agressions ou vols à mon encontre, je n'ai pas à les admettre mais à les combattre, si la police et la justice ne le font pas
En réponse au message de Cush du 05/03/14
Quoi, que sous entends tu ? l'insécurité serait maintenue (ou laissée faire) volontairement ? une population apeurée demanderait plus de police ? je n'ose y croire ;-)))
Ce que tout un chacun vit comme "l'insécurité" n'est que le reflet des comportements de tout un chacun. Les incivilités et agressions dont il est mode de se plaindre sont le versant des actions de chacun. A ce niveau-là , oui. Rien de plus normal, rien de plus juste. Indépendamment du fait que chacun s'estime d'être une victime innocente. En absolu,
En réponse au message de Cush du 05/03/14
Malheureusement, Il n'y a pas que concernant le foncier que l'état a les rotules par terre. Mais alors, à quoi servent nos zélus ? à part gesticuler et se gaver, eux et leur famille. C'est certain que le jour de l'indépendance (s'il arrive), les bons postes sont déjà attribués.Les zôtres n'auront qu'à se mettre au travail et continuer de fermer leur gueule ...
parce que les postes ne sont pas aujourd'hui réservés aux copains? alors su les gens acceptent de continuer ainsi, c'est tant pis! mais que faire? l'indépendance aura au moins le mérite de démontrer que tout n'est pas la faute des autres; rendre les gens responsables, n'est-ce pas au moins un espoir?
En réponse au message de Gyz du 05/03/14
Salut Cush,
ce qui est du neuf depuis trois ans, tu demandes ? La médiocrité habituelle continuait son oeuvre et a fini par accoucher de beaux résultats, voilà les nouvelles.
Par rapport au courrier que tu cites... fin 2011, notre EPAG devenu très bienveillant, trouvant la grande majorité des gens de Wayabo "méritants". Pour le justifier, il a fait revenir des hyper-agriculteurs parties depuis cinq ans, afin qu'elles nettoient une partie de la brousse sur leurs terrains. Ils bossaient jusqu'à minuit durant trois semaines (octobre 2011) pour réussir à montrer des terrains nus et planter les premiers ananas devant la masse media locale, en faisant la une de notre France-Guyane.
Ces mêmes miseurs en valeur n'ont pas été "jugés" en 2010, vois-tu. Aucunement. Ils attendaient leur tour pour la mise en scène. Ils servent à ça et sont utiles.
Personne n'a demandé pourquoi leurs terrains sont-ils nus et pourquoi plantent-ils les premiers ananas là, après sept années de "mise en valeur". Personne n'a demandé non plus à qui appartient la brousse d'à-côté, parce que personne n'est méchant en Guyane et c'est bien ainsi.
D'autres, ayant des yeux autrement taillés, ont été virés parce qu'ils n'étaient pas travailleurs comme ça. C'est bien aussi, mort aux feignants.
L'EPAG fut tellement bienveillant qu'il a fermé les yeux sur les constructions illégales pour ceux qui n'ont pas respecté cette interdiction. Ceux qui l'avaient respectée furent considérés majoritairement comme des incompétents et feignants. C'est bien aussi, mort aux feignants.
En 2012, l'EPAG fut officiellement reconnu incompétent en matière agricole (ah bon ! )et le principe de la préservation du couvert forestier a été reconnu en cas de besoin. Une jolie brochure a été édité sur "l'agroforesterie", espèce d'oeuf de Christophe Colomb. Bon, les images sont belles, le sujet est à la mode, le contenu voué à s'étoffer.
Mais cela n'a rien changé : l'EPAG continue à régner sur son foncier, personne ne lui reprend quoi que ce soit. C'est normal, puisque - autre nouvelle - le directeur de l'EPAG est reconnu comme étant le supérieur du Ministre de l'Agriculture, entre autres. Stéphane le Foll doit être content. Alors, un simple préfet...
De mémoire, 10 000 hectares destinés à l'agriculture lui appartiennent, à part Wayabo où il attribue toujours à sa guise, agrandissant même certains qui furent "non-méritants" l'année d'avant. Stupéfiant.
De nouveaux attributaires sont arrivés. Il y a des sympas aussi, ce n'est pas leur faute s'ils ont eu le rôle des chacals.
Le drôle c'est que ces gens se voient décerner un bail emphytéotique de 18 ans, voué à devenir propriété privé selon les conditions actuelles des baux. Comme ça, un bail, direct, sans aucune mise à l'épreuve, telle qu'elle a été opposée aux précédents, arbitrairement et ultérieurement, après cinq années de galère, sans aucune définition, dans le copinage le plus total, n'ayant pas d'autre but que de « protéger leur honneur » car comment auraient-ils pu reconnaître que leur procédure n'est qu'une idiotie ?
Mais qu'est-ce que notre EPAG est sympa de nos jours !
(Sauf avec les premiers arrivés qu'il cherche à éjecter sous prétexte d'un défaut de « mise en valeur » inconnue.)
Avec les baux, ils éviteront les vilains gueux qui protestent, car l'arbitraire sera individualisé et étalé sur des années... Ouff !
Autre avancée, c'est que ces nouveaux venus peuvent construire. L'EPAG les encourage à commencer, on le régularisera après s'il faut !
C'est très bien. Pour les attributaires d'origine, la construction était interdite. L'EPAG ne l'a jamais autorisée jusqu'à ce jour et n'autorisera jamais pour ceux qu'il cherche à éjecter, le respect de l'interdiction de construire par les gueux fut justement son arme pour les traiter de feignants : ils n'ont pas construits, ils n'ont pas travaillé. C'est clair et fin comme l'administration en générale.
Parce que Liberté, Egalité, Fraternité. Surtout Egalite. Plus la Charte Marianne, dont le papier est trop dure pour l'usage auquel elle est destinée...
Voilà donc notre illustre établissement à "caractère industriel et commercial" (sans rire) fait donc des baux emphytéotiques... Un petit désordre de plus, qu'est-ce que ça change ? Que tu verses le pot de chambre à gauche ou à droit, c'est toujours le même pâté qui en sort..
L'essentiel, c'est de ne surtout pas suivre les orientations ministérielles, n'est-ce pas ? Paris est tout aussi loin que ces gens sont loin de Paris... pour certains absolument pas par hasard.
Puis, l'EPAG a découvert le préfixe « commu- ». Ca fait "communiquer" . Qu'est-ce qu'ils commu-niquent ! C'est devenu un programme. Rencontres, portes ouvertes ...
En plus, ils répondent aux courriers. Pas nécessairement logiquement mais c'est déjà une avancée inespérée.
Autre nouvelle est que les commissions locales foncières ont été supprimées, l'un des préfets (D. Ferey) ayant découvert qu'elles étaient illégales. Il n'a pas su répondre aux courriers, mais il a découvert au moins cela. C'est vrai qu'il a été aidé...
Alors encore bravo, c'est bien, mort aux illégaux, mais quid les gens maltraités par ces pieds nickelés pendant 15 ans ? (Pardon, pour qu'ils comprennent : gens = gueux)
Quid des décisions de ces « commissions », dont la compétence en agronomie n'arrivait pas à un CAP d'arrosage, et encore ? Quel festival de débilité !
(Oui Weenana, le tout est très équilibré, en fin de compte)
Puis, quid du fait qu'elles étaient organisées par la préfecture, avec son consentement et participation ?
Alors quid la Guyane et son développement auquel ces vidangés travaillent d'arrache-pieds, arrivant à 40 000 Rmiste sur à peine 100 000 éligible par l'âge.
Zut, sans les CLF, les maires du cru doivent chercher un autre défouloir à présent. Va, ils vont le trouver.
Mais tout cela n'est que de la paille lokal, foutaise ridicule. Ce qui compte, c'est qu'il a été officiellement reconnu que l'Etat a les rotules par terre devant la question du foncier en Guyane. K. O. technique. Ca, c'est quelque chose.
Nos huiles de vidange ont fini par mettre l'ordre hors jeux et hors d'usage.
Vu les pailles précédentes, cet aveu devait bien arriver.
Malheureusement, Il n'y a pas que concernant le foncier que l'état a les rotules par terre. Mais alors, à quoi servent nos zélus ? à part gesticuler et se gaver, eux et leur famille. C'est certain que le jour de l'indépendance (s'il arrive), les bons postes sont déjà attribués.Les zôtres n'auront qu'à se mettre au travail et continuer de fermer leur gueule ...
En réponse au message de Gyz du 05/03/14
Merci pour ta sympathie. Néanmoins, je ne suis pas sûr qu'il y ait besoin de ce genre d'invasion de poux. La Guyane est, en fin de compte, un lieu équilibré et homogène dans l'ensemble : tels ici, tels là-bas.
Usagers-conducteurs, je veux dire administrés-décideurs, in fine sont au même niveau. C'est pourquoi il ne faut pas se formaliser sur la faune jetant les canettes - dans son bureau, le compère encravaté ne fait pas mieux, mais c'est par millions d'Euros.. Un vrai équilibre. Bouse - bousier, fosse septique - bactéries.
La soi-disant insécurité est pareille. Elle est ce qu'elle DOIT être.
Quoi, que sous entends tu ? l'insécurité serait maintenue (ou laissée faire) volontairement ? une population apeurée demanderait plus de police ? je n'ose y croire ;-)))
En réponse au message de Cush du 19/02/14
Ne t'inquiètes pas pour moi. Tu veux dire que depuis 2011, rien n'a bougé ?
http://www.blada.com/data/File/2011pdf/wayabo012011.pdf
Comme tu dis si bien, il faut que chacun bouffe sa cuisine. Et l'EPAG, il bouffe à quel râtelier ?
Salut Cush,
ce qui est du neuf depuis trois ans, tu demandes ? La médiocrité habituelle continuait son oeuvre et a fini par accoucher de beaux résultats, voilà les nouvelles.
Par rapport au courrier que tu cites... fin 2011, notre EPAG devenu très bienveillant, trouvant la grande majorité des gens de Wayabo "méritants". Pour le justifier, il a fait revenir des hyper-agriculteurs parties depuis cinq ans, afin qu'elles nettoient une partie de la brousse sur leurs
En réponse au message de Weenana du 19/02/14
Pour que ça avance, moi, je pense qu'une armée de clones de toi, avec ton coté : POU AGOUTI qui les agace tant et tant qu'à un moment, ils se grattent. Des deux mains même, parce que quand tu as une bordée de pous d'agoutis qui te dévorent les parties intimes, tu as beaucoup de mal à rester statique dans ton fauteuil ergonomique. Ce qu'il manque à la Guyane : une invasion de pous d'agoutis.
Merci pour ta sympathie. Néanmoins, je ne suis pas sûr qu'il y ait besoin de ce genre d'invasion de poux. La Guyane est, en fin de compte, un lieu équilibré et homogène dans l'ensemble : tels ici, tels là-bas. Usagers-conducteurs, je veux dire administrés-décideurs, in fine sont au même niveau. C'est pourquoi il ne faut pas se formaliser sur la faune jetant les
En réponse au message de Gyz du 19/02/14
C'est exactement pour cela que je ne me fatigue pas, comme vous l'avez remarqué. Que voulez-vous dire de plus ? Les raisons de cette misère ? Etaler l'ignorance ? Si le fond du foncier vous intéresse, je vous l'ai déjà proposé en privé. Je ne fais pas d'enseignement, encore moins inutilement. Puis, blablater en public, ça fait des effets inattendus et contre-productifs.
Regardez, j'ai des remords à présent : pas plus tard qu'avant-hier, c'est-à-dire treize jours après mon post où j'ai conseillé la prudence devant le pont de Wayabo, deux engins sont arrivés pour boucher les pièges à char d'assaut juste à côté de ce pont et encore : le pont sera démoli et reconstruit en béton sous quelques semaines !
Et encore : toute la voirie de Wayabo sera rebouchée dans la foulée !
Si, si !! Le phénomène de l'EPAG le raconte à heureux et malheureux.
Je veux chasser toute idée de cause à effet, mais cela ressemble à ce qui s'est passé il y a trois ans, lorsque le lendemain (!) de la parution de mon abjecte diffamation envers notre honorable Établissement irremplaçable une entreprise est arrivée pour arranger la route, commençant à la limite des parcelles 45 et 47, précisément... J'étais gêné devant tant d'attention. Et l'équipe est restée six mois au lieu des trois semaines prévues, la chaussée se décomposant au fur et à mesure qu'ils avançaient... Ils ont dû réparer quatre fois devant ma parcelle, pour vous dire !
Au diable si ça se répète, Jet7 devrait me rassurer... Svp Jet7 ! Je suis vraiment embêté. Vous m'êtes témoin que je n'ai pas dénoncé l'état de la route, mais juste conseillé de rouler doucement. Je n'ai pas réclamé la réfection du pont, mais juste conseillé aux gentils Blada de s'en méfier. Vous êtes témoin !
Une cause à effet ne serait pas souhaitable et pour deux raisons.
Premièrement, de l'argent public sera dépensé dans un truc qui ne me dit rien. Dont je ne bénéficie pas. Même pas du pont, je passe ailleurs. Et l'activité de la zone ne justifie pas un pont en béton. Il servira surtout pour les touristes habituels à effet d'immondices.
Puis, vu la voirie à l'EPAG, je me méfierais d'un pont... Qui sait ? Tomber de trois mètres, ça me dit rien. Autant de laisser l'actuel...
Ensuite, un pont de qualité au milieu d'une telle route ferait bizarre. Comme un maillon d'acier entre deux ficelles. Puis, le rebouchage des trous sera inutile, d'ailleurs il est dit que c'est "pour calmer..." Hum...:-) D'ici un an, ils pourront recommencer, à moins de refiler le bébé quasimodo à la mairie qui ne mérite pas tant. Pauvre mairie de nous.
Il devraient attendre encore deux ans avec le rebouchage de toute la voire, ça roule encore. Dommage pour le pognon... Ou ne reboucher que les cratères les plus spectaculaires.
De toute façon, la seule exploitation ayant besoin d'une route praticable serait l'entreprise qui fut, jadis, le deuxième producteur d’œufs en Guyane, mais elle est en rupture de production pour cause d'absence de capacité, due à la décision de l'EPAG la classant "non-méritante" dès 2010. Et pour avoir une production soutenue, il faut trois bâtiments. Et pour construire quoi que ce soit, il faut un titre. Parce que titre -> sécurité juridique -> investissement -> production -> œufs.
C'est affreux, ça n'a rien d'administratif, mais c'est comme ça. Quand les Totos l'auront compris, vous aurez des œufs sur les rayons. Allez les Totos, ne réfléchissez pas trop, ça vous donne des maux de tête. Pour les Totos, c'est plus simple, vous savez : aller bureau -> salaire fin du mois. C'est pour cela qu'ils n'ont rien compris. Pauvre Hollande, mais qu'est-ce qu'il peut faire avec ça?
Voyez Siliphium, j'allais verser dans l'enseignement. Pan sur le bec.
Autre "de toute façon", ni préfet ni ministre n'y mettra jamais les pieds, alors ?
Deuxièmement, l'existence de cause à effet prouverait encore la médiocrité, comme si Cush avait besoin de se dépiter davantage. Cela signifierait que ni l'évidente nécessité d'un pont et du rebouchage, ni les courriers plaintifs des quelques va-nu-pieds du coin n'ont pas eu effet. Que ni l'évidence ni la demande polie ne marchent pas. Que pour que ça avance, il faut être sec. Que la carotte ne marche pas, il faut du bâton. Qu'ils continuent à nous l'expliquer, le prouver encore et encore, comme si l'on ne le savait pas depuis longtemps...
Et c'est toute une civilisation. Celle de la médiocrité.
Ne pleure pas Cush et ne meure pas désespéré pour autant, elle ne mérite pas ta chandelle.
Le seul point positif dans l'histoire est que la réparation est encore l’œuvre de notre EPAG qui a pourtant déclaré il y a longtemps que pour eux, Wayabo est terminé... Ceci signifierait que la municipalité n'a pas encore commis l'irréparable en récupérant cette voirie ... irréparable. Il est bon que chacun bouffe sa... cuisine.
--Et l'activité de la zone ne justifie pas un pont en béton. Il servira surtout pour les touristes habituels à effet d'immondices.--
Une petite précision: les "touristes habituels à effet d'immondices" sont en grande majorité des touristes lokaux...
En réponse au message de Gyz du 19/02/14
C'est exactement pour cela que je ne me fatigue pas, comme vous l'avez remarqué. Que voulez-vous dire de plus ? Les raisons de cette misère ? Etaler l'ignorance ? Si le fond du foncier vous intéresse, je vous l'ai déjà proposé en privé. Je ne fais pas d'enseignement, encore moins inutilement. Puis, blablater en public, ça fait des effets inattendus et contre-productifs.
Regardez, j'ai des remords à présent : pas plus tard qu'avant-hier, c'est-à-dire treize jours après mon post où j'ai conseillé la prudence devant le pont de Wayabo, deux engins sont arrivés pour boucher les pièges à char d'assaut juste à côté de ce pont et encore : le pont sera démoli et reconstruit en béton sous quelques semaines !
Et encore : toute la voirie de Wayabo sera rebouchée dans la foulée !
Si, si !! Le phénomène de l'EPAG le raconte à heureux et malheureux.
Je veux chasser toute idée de cause à effet, mais cela ressemble à ce qui s'est passé il y a trois ans, lorsque le lendemain (!) de la parution de mon abjecte diffamation envers notre honorable Établissement irremplaçable une entreprise est arrivée pour arranger la route, commençant à la limite des parcelles 45 et 47, précisément... J'étais gêné devant tant d'attention. Et l'équipe est restée six mois au lieu des trois semaines prévues, la chaussée se décomposant au fur et à mesure qu'ils avançaient... Ils ont dû réparer quatre fois devant ma parcelle, pour vous dire !
Au diable si ça se répète, Jet7 devrait me rassurer... Svp Jet7 ! Je suis vraiment embêté. Vous m'êtes témoin que je n'ai pas dénoncé l'état de la route, mais juste conseillé de rouler doucement. Je n'ai pas réclamé la réfection du pont, mais juste conseillé aux gentils Blada de s'en méfier. Vous êtes témoin !
Une cause à effet ne serait pas souhaitable et pour deux raisons.
Premièrement, de l'argent public sera dépensé dans un truc qui ne me dit rien. Dont je ne bénéficie pas. Même pas du pont, je passe ailleurs. Et l'activité de la zone ne justifie pas un pont en béton. Il servira surtout pour les touristes habituels à effet d'immondices.
Puis, vu la voirie à l'EPAG, je me méfierais d'un pont... Qui sait ? Tomber de trois mètres, ça me dit rien. Autant de laisser l'actuel...
Ensuite, un pont de qualité au milieu d'une telle route ferait bizarre. Comme un maillon d'acier entre deux ficelles. Puis, le rebouchage des trous sera inutile, d'ailleurs il est dit que c'est "pour calmer..." Hum...:-) D'ici un an, ils pourront recommencer, à moins de refiler le bébé quasimodo à la mairie qui ne mérite pas tant. Pauvre mairie de nous.
Il devraient attendre encore deux ans avec le rebouchage de toute la voire, ça roule encore. Dommage pour le pognon... Ou ne reboucher que les cratères les plus spectaculaires.
De toute façon, la seule exploitation ayant besoin d'une route praticable serait l'entreprise qui fut, jadis, le deuxième producteur d’œufs en Guyane, mais elle est en rupture de production pour cause d'absence de capacité, due à la décision de l'EPAG la classant "non-méritante" dès 2010. Et pour avoir une production soutenue, il faut trois bâtiments. Et pour construire quoi que ce soit, il faut un titre. Parce que titre -> sécurité juridique -> investissement -> production -> œufs.
C'est affreux, ça n'a rien d'administratif, mais c'est comme ça. Quand les Totos l'auront compris, vous aurez des œufs sur les rayons. Allez les Totos, ne réfléchissez pas trop, ça vous donne des maux de tête. Pour les Totos, c'est plus simple, vous savez : aller bureau -> salaire fin du mois. C'est pour cela qu'ils n'ont rien compris. Pauvre Hollande, mais qu'est-ce qu'il peut faire avec ça?
Voyez Siliphium, j'allais verser dans l'enseignement. Pan sur le bec.
Autre "de toute façon", ni préfet ni ministre n'y mettra jamais les pieds, alors ?
Deuxièmement, l'existence de cause à effet prouverait encore la médiocrité, comme si Cush avait besoin de se dépiter davantage. Cela signifierait que ni l'évidente nécessité d'un pont et du rebouchage, ni les courriers plaintifs des quelques va-nu-pieds du coin n'ont pas eu effet. Que ni l'évidence ni la demande polie ne marchent pas. Que pour que ça avance, il faut être sec. Que la carotte ne marche pas, il faut du bâton. Qu'ils continuent à nous l'expliquer, le prouver encore et encore, comme si l'on ne le savait pas depuis longtemps...
Et c'est toute une civilisation. Celle de la médiocrité.
Ne pleure pas Cush et ne meure pas désespéré pour autant, elle ne mérite pas ta chandelle.
Le seul point positif dans l'histoire est que la réparation est encore l’œuvre de notre EPAG qui a pourtant déclaré il y a longtemps que pour eux, Wayabo est terminé... Ceci signifierait que la municipalité n'a pas encore commis l'irréparable en récupérant cette voirie ... irréparable. Il est bon que chacun bouffe sa... cuisine.
Ne t'inquiètes pas pour moi. Tu veux dire que depuis 2011, rien n'a bougé ?
http://www.blada.com/data/File/2011pdf/wayabo012011.pdf
Comme tu dis si bien, il faut que chacun bouffe sa cuisine. Et l'EPAG, il bouffe à quel râtelier ?
En réponse au message de Gyz du 19/02/14
C'est exactement pour cela que je ne me fatigue pas, comme vous l'avez remarqué. Que voulez-vous dire de plus ? Les raisons de cette misère ? Etaler l'ignorance ? Si le fond du foncier vous intéresse, je vous l'ai déjà proposé en privé. Je ne fais pas d'enseignement, encore moins inutilement. Puis, blablater en public, ça fait des effets inattendus et contre-productifs.
Regardez, j'ai des remords à présent : pas plus tard qu'avant-hier, c'est-à-dire treize jours après mon post où j'ai conseillé la prudence devant le pont de Wayabo, deux engins sont arrivés pour boucher les pièges à char d'assaut juste à côté de ce pont et encore : le pont sera démoli et reconstruit en béton sous quelques semaines !
Et encore : toute la voirie de Wayabo sera rebouchée dans la foulée !
Si, si !! Le phénomène de l'EPAG le raconte à heureux et malheureux.
Je veux chasser toute idée de cause à effet, mais cela ressemble à ce qui s'est passé il y a trois ans, lorsque le lendemain (!) de la parution de mon abjecte diffamation envers notre honorable Établissement irremplaçable une entreprise est arrivée pour arranger la route, commençant à la limite des parcelles 45 et 47, précisément... J'étais gêné devant tant d'attention. Et l'équipe est restée six mois au lieu des trois semaines prévues, la chaussée se décomposant au fur et à mesure qu'ils avançaient... Ils ont dû réparer quatre fois devant ma parcelle, pour vous dire !
Au diable si ça se répète, Jet7 devrait me rassurer... Svp Jet7 ! Je suis vraiment embêté. Vous m'êtes témoin que je n'ai pas dénoncé l'état de la route, mais juste conseillé de rouler doucement. Je n'ai pas réclamé la réfection du pont, mais juste conseillé aux gentils Blada de s'en méfier. Vous êtes témoin !
Une cause à effet ne serait pas souhaitable et pour deux raisons.
Premièrement, de l'argent public sera dépensé dans un truc qui ne me dit rien. Dont je ne bénéficie pas. Même pas du pont, je passe ailleurs. Et l'activité de la zone ne justifie pas un pont en béton. Il servira surtout pour les touristes habituels à effet d'immondices.
Puis, vu la voirie à l'EPAG, je me méfierais d'un pont... Qui sait ? Tomber de trois mètres, ça me dit rien. Autant de laisser l'actuel...
Ensuite, un pont de qualité au milieu d'une telle route ferait bizarre. Comme un maillon d'acier entre deux ficelles. Puis, le rebouchage des trous sera inutile, d'ailleurs il est dit que c'est "pour calmer..." Hum...:-) D'ici un an, ils pourront recommencer, à moins de refiler le bébé quasimodo à la mairie qui ne mérite pas tant. Pauvre mairie de nous.
Il devraient attendre encore deux ans avec le rebouchage de toute la voire, ça roule encore. Dommage pour le pognon... Ou ne reboucher que les cratères les plus spectaculaires.
De toute façon, la seule exploitation ayant besoin d'une route praticable serait l'entreprise qui fut, jadis, le deuxième producteur d’œufs en Guyane, mais elle est en rupture de production pour cause d'absence de capacité, due à la décision de l'EPAG la classant "non-méritante" dès 2010. Et pour avoir une production soutenue, il faut trois bâtiments. Et pour construire quoi que ce soit, il faut un titre. Parce que titre -> sécurité juridique -> investissement -> production -> œufs.
C'est affreux, ça n'a rien d'administratif, mais c'est comme ça. Quand les Totos l'auront compris, vous aurez des œufs sur les rayons. Allez les Totos, ne réfléchissez pas trop, ça vous donne des maux de tête. Pour les Totos, c'est plus simple, vous savez : aller bureau -> salaire fin du mois. C'est pour cela qu'ils n'ont rien compris. Pauvre Hollande, mais qu'est-ce qu'il peut faire avec ça?
Voyez Siliphium, j'allais verser dans l'enseignement. Pan sur le bec.
Autre "de toute façon", ni préfet ni ministre n'y mettra jamais les pieds, alors ?
Deuxièmement, l'existence de cause à effet prouverait encore la médiocrité, comme si Cush avait besoin de se dépiter davantage. Cela signifierait que ni l'évidente nécessité d'un pont et du rebouchage, ni les courriers plaintifs des quelques va-nu-pieds du coin n'ont pas eu effet. Que ni l'évidence ni la demande polie ne marchent pas. Que pour que ça avance, il faut être sec. Que la carotte ne marche pas, il faut du bâton. Qu'ils continuent à nous l'expliquer, le prouver encore et encore, comme si l'on ne le savait pas depuis longtemps...
Et c'est toute une civilisation. Celle de la médiocrité.
Ne pleure pas Cush et ne meure pas désespéré pour autant, elle ne mérite pas ta chandelle.
Le seul point positif dans l'histoire est que la réparation est encore l’œuvre de notre EPAG qui a pourtant déclaré il y a longtemps que pour eux, Wayabo est terminé... Ceci signifierait que la municipalité n'a pas encore commis l'irréparable en récupérant cette voirie ... irréparable. Il est bon que chacun bouffe sa... cuisine.
Pour que ça avance, moi, je pense qu'une armée de clones de toi, avec ton coté : POU AGOUTI qui les agace tant et tant qu'à un moment, ils se grattent. Des deux mains même, parce que quand tu as une bordée de pous d'agoutis qui te dévorent les parties intimes, tu as beaucoup de mal à rester statique dans ton fauteuil ergonomique. Ce qu'il manque à la Guyane : une invasion de pous d'agoutis.
En réponse au message de Siliphium du 17/02/14
Gyz
Hé bien , si c'est cela être agriculteur je vais de ce pas demander un terrain, peut-être aurais-je une chance, vu la mise en valeur!!!!
Blague à part, je crois que vous dépensez votre énergie pour rien, tout le monde se fout complètement du foncier, de l'agriculture, sauf peut-être les gens concerné par le sujet, mais j'ai l'impression qu'ils passent plus leur temps à ce battre pour leur droit le plus élémentaire( qui est de travailler la terre!,sereinement et donc de produire); Et puis vous avez raison, peu de gens lise. Ou bien alors, vous n'en dites pas assez.
C'est exactement pour cela que je ne me fatigue pas, comme vous l'avez remarqué. Que voulez-vous dire de plus ? Les raisons de cette misère ? Etaler l'ignorance ? Si le fond du foncier vous intéresse, je vous l'ai déjà proposé en privé. Je ne fais pas d'enseignement, encore moins inutilement. Puis, blablater en public, ça fait des effets inattendus et contre-
En réponse au message de Gyz du 04/02/14
Weenana et les garçons,
votre intérêt est une surprise dans le paysage aride des échanges. Agricoles. Ne vous égarez pas alors, il n'y a pas d'omerta ici.
Si j'ai proposé à Siliphium de lui écrire en privé, c'était pour ne pas encombrer Blada avec le sujet. Cette rubrique est née il y a exactement trois ans pour publier notre protestation contre l'EPAG et est restée un lieu moi-monologué ce qui m'est ennuyant. Aucune contribution intelligible n'y ait été portée par les agriculteurs ou supposés de l'être. Ce fait qualifie l'agriculture guyanaise, ses acteurs, et déshonore notre Blada. Ce milieu de bras cassés ne mérite pas que l'on en parle.
Soit, votre écoute m'honore. Cependant, vous êtes quatre, Siliphium compris...
Mais il y a autre chose.
Etaler ce sujet de manière sérieuse, c'est-à-dire documentée et argumentée, c'est du travail. Assez gros travail dont le sens n'est pas acquis d'avance car rien ne garantit que Blada le mette en ligne, encombrant ses Chroniques.
Mais l'empêchement n'est pas là.
L'irritation de nombreux "décideurs" m'importe peu, de la même manière qu'eux, d'une façon générale, ils se contrefichent ordinairement des problèmes du bas peuple. "Dé zadministréé".
Il ne s'agit pas non plus des craintes de poursuites - j'en suis au-delà. Que des incompétents relisent dix fois mes lignes pour y trouver une prise, cela m'amuse sans m'honorer. Le seul hic est que pour le faire, ils sont payés avec de l'argent public.
Quant aux menaces évoquées par Puma, celles proférées par un éleveur connu ne m'inspirent que la confirmation que les intérêts soient bien carrés par ici et que le rapport de l'AFD fut bien documenté... (Quel ingrat, dire que je l'avais défendu, lui et sa famille, devant des accusations d'accaparement de terres sur ce forum. Pas la peine de les voir.)
Pour ce qui est la peur des poursuites et la considération de "ce qui peut être dit" ou pas, façon Puma version minou apeuré, gardez à l'esprit que "Peuple pleutre n'a pas de patrie."
Version guyanaise : "... n'a ni une maison."
Ce qui me gêne le plus, voyez-vous, c'est un autre volet du fait que nous soyons en public : je risque d'apporter plus que les rapports officiels aseptisés. Rapports "basés sur des rencontres avec les "acteurs" (sic !), toujours les mêmes, depuis toujours...
(Il y a bien des raisons si les pouvoirs publics se soient à tel point empêtrés dans le foncier guyanais et qu'ils soient complètement dépassés à présent.)
Or, ce genre de choses, ça se paye.
Il s'avère que la publication d'une telle étude ne m'apporterait rien. Voulez-vous que je fasse de la formation gratuite pour des personnes grassement payées pour savoir - mais qui ne savent pas ? Comme ce chef de service de la DAAF, arrivé en Guyane sans aucune formation agricole et sans aucune expérience dans le domaine ?
(Là, il a de "l'expérience"... sur mon dos à moi.)
Voulez-vous que j'honore la langue de Molière, alors que ses descendants me refusent une misérable parcelle, une des pires de Wayabo, ayant la taille du moins de la moitié de la superficie moyenne des terrains de la zone, tandis que des analphabètes notoires, empoisonneurs avérés et escrocs primitifs y bénéficient des kilomètres carrés, sur lesquelles ils "produisent" un peu moins, en quantité comme en valeur, que ce qu'une famille normale produit sur sa parcelle de week-end de 2000 mètres carrés ? Quand ils "produisent", car la plupart des parcelles "mises en valeur" se trouvent à l'abandon complet.
Il est vrai que nous n'avons pas les mêmes références.
Tenez, juste une amuse-gueule : voici les photos de deux parcelles "mises en valeur" sur Wayabo. "Mises en valeur" reconnues et confirmées par notre Établissement Public d'Aménagement en Guyane sous forme d'attribution définitive, voire attribution supplémentaire... !
Regardez-les bien. C'est bon ou vous voulez d'autres images ?
Oui ? Alors la troisième photo est la "mise en valeur" propre à l'EPAG lui-même : voilà ses 70 parcelles de 1 ha, bornées et abandonnées depuis 2008. Il n'y a pas que les parcelles qui soient bornées, vous savez...
On dirait que les habitants de la Guyane n'ont pas besoin de terrains, n'est-ce pas ? Puma et cie apprécieront.
Voulez-vous que je forme des idiots qui ne cherchent que la médiocrité ? Des vautrés dans le copinage ? Des cayennisés qui n'attendent que le temps passe ? Ces mal-éduqués sans vergogne, se permettant de ne pas me (et nous) répondre durant cinq ans ? De tristes énergumènes prêts à tout pour empêcher l'émergence de tout développement dans cette malheureuse Guyane, non pas sciemment et réfléchissant (ils en sont incapables) mais par leur médiocrité et jalousie viscérales ?
Vous parlez parfois, sur ce forum, des immigrés et du traitement trop favorable au goût de beaucoup que la République leur réserve... Immigré que je suis, qu'est-ce que j'en rigole, si vous saviez !
En résumé, pourquoi voulez-vous que mes compétences ne servent (éventuellement) que les autres, et gratuitement de surcroît ? Alors que je sois classé depuis toujours, en fait - comme"spéculateur foncier" et "incompétent" par les médiocres les plus débiles de ces cent dernières années ?
(Avant d'oublier : si le mauvais sort vous amène à Wayabo, roulez doucement et méfiez-vous du pont sur la crique. Le panneau 3,5 t n'est que de la fiction, ce nid de fourmis peut s'écrouler n'importe quand.
Comme dit l'EPAG : "l'aménagement de Wayabo est terminé !)
Au vu de ce qui précède, vous comprenez que je n'ai aucun intérêt que les choses s'améliorent par ici. Cela m'est devenu complètement indifférent, étant étranger aussi à ces misères. La cuvette déborde, c'est trop puant. Vaut mieux s'en éloigner.
Non, cher Cush, je ne suis pas REconnu. Je suis connu, et malgré moi.
Je ne ferme pas la porte, peut-être que je m'étalerai un de ces jours car votre aimable curiosité m'est précieuse. Selon mes humeurs. Vous me comprenez.
A+
Gyz
Hé bien , si c'est cela être agriculteur je vais de ce pas demander un terrain, peut-être aurais-je une chance, vu la mise en valeur!!!!
Blague à part, je crois que vous dépensez votre énergie pour rien, tout le monde se fout complètement du foncier, de l'agriculture, sauf peut-être les gens concerné par le sujet,
En réponse au message de Puma du 07/02/14
Et pendant ce temps, les rats fourbes et mythomanes dopés sans doute à la strychnine, aux crocs élimés d’avoir tant escroqué les idiots du village, tentent de se faire oublier au fin fond de leur trous nauséabond, faits de mensonges et de mirages, et que ce qu’ils croient être leurs misérable réputation s’effrite inexorablement, et que j’attends avec impatience de voir le début de la fin de leur déchéance, des politiciens éhontés et sans envergure, traînant derrière eux de vieilles casseroles, avides de pouvoir se présentent aux municipales et ont l’indécente ambition d’être maire alors que le reste des années passées ils n’ont été les protagonistes que de leurs propres intérêts, pendant qu’ils font des promesses qu’ils ne tiendrons pas, ils lorgnent déjà la forêt qu’ils vont rétrécir, les parcelles qu’ils vont s’attribuer, hommes au grand cœur prêts a nous écouter, à nous comprendre, à dialoguer et à échanger, n’en croyez rien !!!!
Pendant que de pieux hypocrites vendant leurs âmes au diable au gré de leurs lubies, dans leurs messes lugubres, implorant leur divin esprit de leurs accorder le bien matériel qu’ils convoitent sans nullement se battre, d’autres, torturent des poupées vaudous, et font bouillir des marmites remplies de leurs pensées obscènes, afin de s’en prendre croient t-ils, à ceux qui viendraient interrompre leurs sale besogne et interférer dans leurs insignifiante destinée, hé oui, la bassesse humaine m’étonnera toujours, au nom du père au nom du vice…
Tandis les valeureux guerriers, les gueulards, les anticonformistes, et les insoumis perdent leur vigueur et se découragent à mener leur bataille au fur et à mesure que les rats quittent l’embarcation, les murs de Babylone s’érigent implacables autour de la magouille, de la corruption, du mensonge et des petits arrangements pour mieux protéger les pourris qui gèrent notre beau département, ils vivront heureux et auront sans doute beaucoup d’enfants !
Quant à moi, je fais une pause et me terre dans mon antre de bête sauvage, froide et humide alors que je pensais qu’elle serait douce et chaleureuse comme cela avait été promis… Quand ils viendront me chercher, si lutte j’ai perdu, non sans avoir de mes invisibles griffes écorché les pourris, je sortirais la tête haute, nulle honte je ne ressentirai parce que la bataille que j’aurais mené, aura été juste et légitime, sur mon passage des yeux se baisseront et j’aurais fait du miel de la bouse, de la honteuse et déshonorante pratique du foncier en Guyane. D’autres batailles m’attendent, parce que Puma n’est pas un minou apeuré !
Allez allez, je vous ai juste taquiné pour n'avoir pas répondu à mes questions.
Qq qui écrit comme vous, ne peut être un minou, je l'admets. J'aime votre plume, elle est juste un peu pathétique à mon goût, mais c'est la faute à la réalité lokal qu'elle réflète bien.
En réponse au message de Gyz du 04/02/14
Weenana et les garçons,
votre intérêt est une surprise dans le paysage aride des échanges. Agricoles. Ne vous égarez pas alors, il n'y a pas d'omerta ici.
Si j'ai proposé à Siliphium de lui écrire en privé, c'était pour ne pas encombrer Blada avec le sujet. Cette rubrique est née il y a exactement trois ans pour publier notre protestation contre l'EPAG et est restée un lieu moi-monologué ce qui m'est ennuyant. Aucune contribution intelligible n'y ait été portée par les agriculteurs ou supposés de l'être. Ce fait qualifie l'agriculture guyanaise, ses acteurs, et déshonore notre Blada. Ce milieu de bras cassés ne mérite pas que l'on en parle.
Soit, votre écoute m'honore. Cependant, vous êtes quatre, Siliphium compris...
Mais il y a autre chose.
Etaler ce sujet de manière sérieuse, c'est-à-dire documentée et argumentée, c'est du travail. Assez gros travail dont le sens n'est pas acquis d'avance car rien ne garantit que Blada le mette en ligne, encombrant ses Chroniques.
Mais l'empêchement n'est pas là.
L'irritation de nombreux "décideurs" m'importe peu, de la même manière qu'eux, d'une façon générale, ils se contrefichent ordinairement des problèmes du bas peuple. "Dé zadministréé".
Il ne s'agit pas non plus des craintes de poursuites - j'en suis au-delà. Que des incompétents relisent dix fois mes lignes pour y trouver une prise, cela m'amuse sans m'honorer. Le seul hic est que pour le faire, ils sont payés avec de l'argent public.
Quant aux menaces évoquées par Puma, celles proférées par un éleveur connu ne m'inspirent que la confirmation que les intérêts soient bien carrés par ici et que le rapport de l'AFD fut bien documenté... (Quel ingrat, dire que je l'avais défendu, lui et sa famille, devant des accusations d'accaparement de terres sur ce forum. Pas la peine de les voir.)
Pour ce qui est la peur des poursuites et la considération de "ce qui peut être dit" ou pas, façon Puma version minou apeuré, gardez à l'esprit que "Peuple pleutre n'a pas de patrie."
Version guyanaise : "... n'a ni une maison."
Ce qui me gêne le plus, voyez-vous, c'est un autre volet du fait que nous soyons en public : je risque d'apporter plus que les rapports officiels aseptisés. Rapports "basés sur des rencontres avec les "acteurs" (sic !), toujours les mêmes, depuis toujours...
(Il y a bien des raisons si les pouvoirs publics se soient à tel point empêtrés dans le foncier guyanais et qu'ils soient complètement dépassés à présent.)
Or, ce genre de choses, ça se paye.
Il s'avère que la publication d'une telle étude ne m'apporterait rien. Voulez-vous que je fasse de la formation gratuite pour des personnes grassement payées pour savoir - mais qui ne savent pas ? Comme ce chef de service de la DAAF, arrivé en Guyane sans aucune formation agricole et sans aucune expérience dans le domaine ?
(Là, il a de "l'expérience"... sur mon dos à moi.)
Voulez-vous que j'honore la langue de Molière, alors que ses descendants me refusent une misérable parcelle, une des pires de Wayabo, ayant la taille du moins de la moitié de la superficie moyenne des terrains de la zone, tandis que des analphabètes notoires, empoisonneurs avérés et escrocs primitifs y bénéficient des kilomètres carrés, sur lesquelles ils "produisent" un peu moins, en quantité comme en valeur, que ce qu'une famille normale produit sur sa parcelle de week-end de 2000 mètres carrés ? Quand ils "produisent", car la plupart des parcelles "mises en valeur" se trouvent à l'abandon complet.
Il est vrai que nous n'avons pas les mêmes références.
Tenez, juste une amuse-gueule : voici les photos de deux parcelles "mises en valeur" sur Wayabo. "Mises en valeur" reconnues et confirmées par notre Établissement Public d'Aménagement en Guyane sous forme d'attribution définitive, voire attribution supplémentaire... !
Regardez-les bien. C'est bon ou vous voulez d'autres images ?
Oui ? Alors la troisième photo est la "mise en valeur" propre à l'EPAG lui-même : voilà ses 70 parcelles de 1 ha, bornées et abandonnées depuis 2008. Il n'y a pas que les parcelles qui soient bornées, vous savez...
On dirait que les habitants de la Guyane n'ont pas besoin de terrains, n'est-ce pas ? Puma et cie apprécieront.
Voulez-vous que je forme des idiots qui ne cherchent que la médiocrité ? Des vautrés dans le copinage ? Des cayennisés qui n'attendent que le temps passe ? Ces mal-éduqués sans vergogne, se permettant de ne pas me (et nous) répondre durant cinq ans ? De tristes énergumènes prêts à tout pour empêcher l'émergence de tout développement dans cette malheureuse Guyane, non pas sciemment et réfléchissant (ils en sont incapables) mais par leur médiocrité et jalousie viscérales ?
Vous parlez parfois, sur ce forum, des immigrés et du traitement trop favorable au goût de beaucoup que la République leur réserve... Immigré que je suis, qu'est-ce que j'en rigole, si vous saviez !
En résumé, pourquoi voulez-vous que mes compétences ne servent (éventuellement) que les autres, et gratuitement de surcroît ? Alors que je sois classé depuis toujours, en fait - comme"spéculateur foncier" et "incompétent" par les médiocres les plus débiles de ces cent dernières années ?
(Avant d'oublier : si le mauvais sort vous amène à Wayabo, roulez doucement et méfiez-vous du pont sur la crique. Le panneau 3,5 t n'est que de la fiction, ce nid de fourmis peut s'écrouler n'importe quand.
Comme dit l'EPAG : "l'aménagement de Wayabo est terminé !)
Au vu de ce qui précède, vous comprenez que je n'ai aucun intérêt que les choses s'améliorent par ici. Cela m'est devenu complètement indifférent, étant étranger aussi à ces misères. La cuvette déborde, c'est trop puant. Vaut mieux s'en éloigner.
Non, cher Cush, je ne suis pas REconnu. Je suis connu, et malgré moi.
Je ne ferme pas la porte, peut-être que je m'étalerai un de ces jours car votre aimable curiosité m'est précieuse. Selon mes humeurs. Vous me comprenez.
A+
Et pendant ce temps, les rats fourbes et mythomanes dopés sans doute à la strychnine, aux crocs élimés d’avoir tant escroqué les idiots du village, tentent de se faire oublier au fin fond de leur trous nauséabond, faits de mensonges et de mirages, et que ce qu’ils croient être leurs misérable réputation s’effrite inexorablement, et que j’attends avec
En réponse au message de Gyz du 04/02/14
Weenana et les garçons,
votre intérêt est une surprise dans le paysage aride des échanges. Agricoles. Ne vous égarez pas alors, il n'y a pas d'omerta ici.
Si j'ai proposé à Siliphium de lui écrire en privé, c'était pour ne pas encombrer Blada avec le sujet. Cette rubrique est née il y a exactement trois ans pour publier notre protestation contre l'EPAG et est restée un lieu moi-monologué ce qui m'est ennuyant. Aucune contribution intelligible n'y ait été portée par les agriculteurs ou supposés de l'être. Ce fait qualifie l'agriculture guyanaise, ses acteurs, et déshonore notre Blada. Ce milieu de bras cassés ne mérite pas que l'on en parle.
Soit, votre écoute m'honore. Cependant, vous êtes quatre, Siliphium compris...
Mais il y a autre chose.
Etaler ce sujet de manière sérieuse, c'est-à-dire documentée et argumentée, c'est du travail. Assez gros travail dont le sens n'est pas acquis d'avance car rien ne garantit que Blada le mette en ligne, encombrant ses Chroniques.
Mais l'empêchement n'est pas là.
L'irritation de nombreux "décideurs" m'importe peu, de la même manière qu'eux, d'une façon générale, ils se contrefichent ordinairement des problèmes du bas peuple. "Dé zadministréé".
Il ne s'agit pas non plus des craintes de poursuites - j'en suis au-delà. Que des incompétents relisent dix fois mes lignes pour y trouver une prise, cela m'amuse sans m'honorer. Le seul hic est que pour le faire, ils sont payés avec de l'argent public.
Quant aux menaces évoquées par Puma, celles proférées par un éleveur connu ne m'inspirent que la confirmation que les intérêts soient bien carrés par ici et que le rapport de l'AFD fut bien documenté... (Quel ingrat, dire que je l'avais défendu, lui et sa famille, devant des accusations d'accaparement de terres sur ce forum. Pas la peine de les voir.)
Pour ce qui est la peur des poursuites et la considération de "ce qui peut être dit" ou pas, façon Puma version minou apeuré, gardez à l'esprit que "Peuple pleutre n'a pas de patrie."
Version guyanaise : "... n'a ni une maison."
Ce qui me gêne le plus, voyez-vous, c'est un autre volet du fait que nous soyons en public : je risque d'apporter plus que les rapports officiels aseptisés. Rapports "basés sur des rencontres avec les "acteurs" (sic !), toujours les mêmes, depuis toujours...
(Il y a bien des raisons si les pouvoirs publics se soient à tel point empêtrés dans le foncier guyanais et qu'ils soient complètement dépassés à présent.)
Or, ce genre de choses, ça se paye.
Il s'avère que la publication d'une telle étude ne m'apporterait rien. Voulez-vous que je fasse de la formation gratuite pour des personnes grassement payées pour savoir - mais qui ne savent pas ? Comme ce chef de service de la DAAF, arrivé en Guyane sans aucune formation agricole et sans aucune expérience dans le domaine ?
(Là, il a de "l'expérience"... sur mon dos à moi.)
Voulez-vous que j'honore la langue de Molière, alors que ses descendants me refusent une misérable parcelle, une des pires de Wayabo, ayant la taille du moins de la moitié de la superficie moyenne des terrains de la zone, tandis que des analphabètes notoires, empoisonneurs avérés et escrocs primitifs y bénéficient des kilomètres carrés, sur lesquelles ils "produisent" un peu moins, en quantité comme en valeur, que ce qu'une famille normale produit sur sa parcelle de week-end de 2000 mètres carrés ? Quand ils "produisent", car la plupart des parcelles "mises en valeur" se trouvent à l'abandon complet.
Il est vrai que nous n'avons pas les mêmes références.
Tenez, juste une amuse-gueule : voici les photos de deux parcelles "mises en valeur" sur Wayabo. "Mises en valeur" reconnues et confirmées par notre Établissement Public d'Aménagement en Guyane sous forme d'attribution définitive, voire attribution supplémentaire... !
Regardez-les bien. C'est bon ou vous voulez d'autres images ?
Oui ? Alors la troisième photo est la "mise en valeur" propre à l'EPAG lui-même : voilà ses 70 parcelles de 1 ha, bornées et abandonnées depuis 2008. Il n'y a pas que les parcelles qui soient bornées, vous savez...
On dirait que les habitants de la Guyane n'ont pas besoin de terrains, n'est-ce pas ? Puma et cie apprécieront.
Voulez-vous que je forme des idiots qui ne cherchent que la médiocrité ? Des vautrés dans le copinage ? Des cayennisés qui n'attendent que le temps passe ? Ces mal-éduqués sans vergogne, se permettant de ne pas me (et nous) répondre durant cinq ans ? De tristes énergumènes prêts à tout pour empêcher l'émergence de tout développement dans cette malheureuse Guyane, non pas sciemment et réfléchissant (ils en sont incapables) mais par leur médiocrité et jalousie viscérales ?
Vous parlez parfois, sur ce forum, des immigrés et du traitement trop favorable au goût de beaucoup que la République leur réserve... Immigré que je suis, qu'est-ce que j'en rigole, si vous saviez !
En résumé, pourquoi voulez-vous que mes compétences ne servent (éventuellement) que les autres, et gratuitement de surcroît ? Alors que je sois classé depuis toujours, en fait - comme"spéculateur foncier" et "incompétent" par les médiocres les plus débiles de ces cent dernières années ?
(Avant d'oublier : si le mauvais sort vous amène à Wayabo, roulez doucement et méfiez-vous du pont sur la crique. Le panneau 3,5 t n'est que de la fiction, ce nid de fourmis peut s'écrouler n'importe quand.
Comme dit l'EPAG : "l'aménagement de Wayabo est terminé !)
Au vu de ce qui précède, vous comprenez que je n'ai aucun intérêt que les choses s'améliorent par ici. Cela m'est devenu complètement indifférent, étant étranger aussi à ces misères. La cuvette déborde, c'est trop puant. Vaut mieux s'en éloigner.
Non, cher Cush, je ne suis pas REconnu. Je suis connu, et malgré moi.
Je ne ferme pas la porte, peut-être que je m'étalerai un de ces jours car votre aimable curiosité m'est précieuse. Selon mes humeurs. Vous me comprenez.
A+
Comme disait la chanson rien n'a changé. Continue de nous informer au gré de tes envies. Tes chroniques sont bien plus instructives que tous les beaux discours de nos zélés zélus. http://www.jukebox.fr/les-poppys/clip,non-non-rien-change,l0msp.html
Sommes nous condamnés à la médiocrité ? Pendant la crise les zaffaires sont juteuses...
En réponse au message de Weenana du 27/01/14
Je pense que tu te trompes. Et moi, non, si je te dis que nous sommes plusieurs à attendre tes nouvelles..... nouvelles de la Terre dite nourricière de Guyane.
Weenana et les garçons,
votre intérêt est une surprise dans le paysage aride des échanges. Agricoles. Ne vous égarez pas alors, il n'y a pas d'omerta ici. Si j'ai proposé à Siliphium de lui écrire en privé, c'était pour ne pas encombrer Blada avec le sujet. Cette rubrique est née il y a exactement trois ans pour publier notre protestation contre l'EPAG et est restée un lieu moi-monologué
En réponse au message de Cush du 28/01/14
Pourquoi t’arrêter en chemin ? tu en as trop dit ou pas assez. Si Mme Berthelot lit Blada, c'est bien. Le problème, c'est que, même sur Blada, on ne peut pas tout dire, sous peine de menaces ou de poursuites, ou de censure (c'est pas le pire). Maintenant que tu es reconnu, tu ne peux plus échanger sérieusement qu'en privé ? Dommage, le sujet du foncier était pourtant très intéressant. On appelle cela la liberté d'expression, ou l'omerta, c'est selon...
Je crois que ça s'appelle plutôt L'OMERTA! Elle finit par rattraper tout le monde ici, même les plus éclairés sur le sujet comme Gyz apparemment. Et tu as bien raison, les menaces déguisées en conseils anodins ou les intimidations en tout genre, c'est monnaie courante, sans parler des innombrables complots qui gravitent autour du sujet, mais chut! Faut pas parler du foncier en ce moment!
En réponse au message de Gyz du 27/01/14
Bonjour,
votre intérêt est touchant, mais vous avez vu cette rubrique et la curiosité collective? Sans vous et moi, cette rubrique n'existe pas. A quoi réagit SudAméricaine, râlant que je monopolise la parole et terrorise la petite compagnie... Mais quelle blagueuse !
Quant à la formation gratuite, elle est gratuite donc ne vaut rien. Un peu comme le foncier, savez-vous.
Par ailleurs, simple particulier, je ne fonctionne pas selon le rythme dé zélu, c'est le contraire qui devrait se faire. Cela étant dit, on dirait que Mme Berthelot lit Blada... Elle découvre par exemple que la distribution du foncier, façon actuelle, amènera des problèmes politiques en Guyane... Bien, mais le problème est déjà là et depuis longtemps, sous forme de problème ECONOMIQUE. Bonjour !
Dommage qu'il reste tant de chose à découvrir, au vu de ce qu'elle nous avait dit et vu ses échanges avec le ministre de l'agriculture...
Peut-être bien j'expliquerai deux-trois choses, peut--être bien en privé, si vous me donnez un jour votre mail, via Blada.
A plus
Pourquoi t’arrêter en chemin ? tu en as trop dit ou pas assez. Si Mme Berthelot lit Blada, c'est bien. Le problème, c'est que, même sur Blada, on ne peut pas tout dire, sous peine de menaces ou de poursuites, ou de censure (c'est pas le pire). Maintenant que tu es reconnu, tu ne peux plus échanger sérieusement qu'en privé ? Dommage, le sujet du foncier était pourtant très intéressant. On appelle cela la liberté d'expression, ou l'omerta, c'est selon...
En réponse au message de Gyz du 27/01/14
Bonjour,
votre intérêt est touchant, mais vous avez vu cette rubrique et la curiosité collective? Sans vous et moi, cette rubrique n'existe pas. A quoi réagit SudAméricaine, râlant que je monopolise la parole et terrorise la petite compagnie... Mais quelle blagueuse !
Quant à la formation gratuite, elle est gratuite donc ne vaut rien. Un peu comme le foncier, savez-vous.
Par ailleurs, simple particulier, je ne fonctionne pas selon le rythme dé zélu, c'est le contraire qui devrait se faire. Cela étant dit, on dirait que Mme Berthelot lit Blada... Elle découvre par exemple que la distribution du foncier, façon actuelle, amènera des problèmes politiques en Guyane... Bien, mais le problème est déjà là et depuis longtemps, sous forme de problème ECONOMIQUE. Bonjour !
Dommage qu'il reste tant de chose à découvrir, au vu de ce qu'elle nous avait dit et vu ses échanges avec le ministre de l'agriculture...
Peut-être bien j'expliquerai deux-trois choses, peut--être bien en privé, si vous me donnez un jour votre mail, via Blada.
A plus
Je pense que tu te trompes. Et moi, non, si je te dis que nous sommes plusieurs à attendre tes nouvelles..... nouvelles de la Terre dite nourricière de Guyane.
En réponse au message de Siliphium du 12/01/14
OUi , mais qu'attendez-vous, pour nous parler du foncier.
Vous risquez de vous faire devancer par les politiques, en cette période préélectoral.
Mme Berthelot notamment , qui commence, à s'y intéresser sérieusement, d'après ce que j'ai lu dans la presse de ce vendredi 10/01/2014, entre-autre…..
Bonjour,
votre intérêt est touchant, mais vous avez vu cette rubrique et la curiosité collective? Sans vous et moi, cette rubrique n'existe pas. A quoi réagit SudAméricaine, râlant que je monopolise la parole et terrorise la petite compagnie... Mais quelle blagueuse !
Quant à la formation gratuite, elle est gratuite donc ne vaut rien. Un peu comme le foncier,
En réponse au message de Gyz du 03/01/14
J'en étais sûr, voyant que vous savez écrire...
OUi , mais qu'attendez-vous, pour nous parler du foncier.
Vous risquez de vous faire devancer par les politiques, en cette période préélectoral.
Mme Berthelot notamment , qui commence, à s'y intéresser sérieusement, d'après ce que j'ai lu dans la presse de ce vendredi 10/01/2014, entre-autre…..
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