309 messages - Inverser l'ordre
Dans le jodla concernant l'EPAG: La terre à ceux qui la travaillent, est-ce que cela a toujours un sens ? Ben oui, il suffit de regarder nos amis orpilleurs ;-) plus sérieusement, ben non, combien de paysans déposent le bilan en hexapole, combien de suicides ? d'ailleurs, on ne dit plus paysan mais "chef d'exploitation"...Ici, je mettrai un bémol cependant car dans l'attribution des terres dans le passé il y a eu tellement d'excés de terres
Oué papa, dans la Semaine guyanaise belle histoire de démocratie locale, les bras m'en tombent, ça ne donne pas envie se risquer dans l'agriculture ! Restons fonctionnaires ou travaillons dans les organismes chargés de mission publique. On y peut tout ou presque. Ca manque de citoyens en Guyane...
En réponse au message de Cush du 10/01/13
Dans le jodla concernant l'EPAG: La terre à ceux qui la travaillent, est-ce que cela a toujours un sens ? Ben oui, il suffit de regarder nos amis orpilleurs ;-) plus sérieusement, ben non, combien de paysans déposent le bilan en hexapole, combien de suicides ? d'ailleurs, on ne dit plus paysan mais "chef d'exploitation"...Ici, je mettrai un bémol cependant car dans l'attribution des terres dans le passé il y a eu tellement d'excés de terres attribuées à la famille, aux amis et amis des amis uniquement pour la spéculation, pas pour l'agriculture.
A voire, un excellent reportage (sur la TNT mais je ne me souviens plus sur quelle chaine) concernant un paysan hexapolitain contraint de tout vendre aprés 15 ans de dur labeur et un gros investissement pour remettre aux normes ses étables. On peut aussi s'apercevoir que la solidarité paysanne n'existe plus au nombre de charognards qui viennent se gaver lors de la vente aux enchères...
Je souligne votre perspicacité,mais pourquoi parlé au passé; il suffit de lire le FG du 12/12/2012, pour voir que les excès sont toujours de mise. Savez-vous que sur les 3700ha attribués à Wayabo , pas moins de 800, ont été attribué à une seul et même famille.
En réponse au message de Siliphium du 14/01/13
Je souligne votre perspicacité,mais pourquoi parlé au passé; il suffit de lire le FG du 12/12/2012, pour voir que les excès sont toujours de mise. Savez-vous que sur les 3700ha attribués à Wayabo , pas moins de 800, ont été attribué à une seul et même famille.
Je serais curieux de connaitre le nom de cette famille. Informes nous, si ce n'est pas un secret d'état (ou de région).
En réponse au message de Cush du 15/01/13
Je serais curieux de connaitre le nom de cette famille. Informes nous, si ce n'est pas un secret d'état (ou de région).
MMMMMeeeeeeeuuuuuuuuhhhhhhh !!!!! mais c'était pas un secret.
En réponse au message de Cush du 15/01/13
Je serais curieux de connaitre le nom de cette famille. Informes nous, si ce n'est pas un secret d'état (ou de région).
Voilà :
http://www.franceguyane.fr/kourou-des-agriculteurs-de-wayabo-deviennent-proprietaires-
Siliphium doit faire allusion à ces 245 ha, plus 485 ha (beau-père) plus 95 ha (belle-soeur). Ca fait un peu plus de 800 ha. Mais les enfants étant majeurs, on peut aussi considérer qu'il s'agit de familles différentes..
Les projets d'élevage bovin ont toujours été des prétextes d'accaparement
En réponse au message de Gyz du 19/01/13
Voilà :
http://www.franceguyane.fr/kourou-des-agriculteurs-de-wayabo-deviennent-proprietaires-
Siliphium doit faire allusion à ces 245 ha, plus 485 ha (beau-père) plus 95 ha (belle-soeur)
Ca fait un peu plus de 800 ha. Mais les enfants étant majeurs, on peut aussi considérer qu'il s'agit de familles différentes..
Les projets d'élevage bovin ont toujours été des prétextes d'accaparement de terres. C'est surtout l'évaluation de cette activité qui manque, au vu de ses piètres résultats et le manque d'espace pour d'autres demandeurs.
Il y a aussi le parallèle gênant entre ces surfaces sous-exploitées et la volonté d'éjection d'une dame de ses quatre (!) hectares.
Mais comme vous pouvez lire dans cet article, il y en qui ne demandent même pas les terres, on les leur propose...
Le "tout bénef" est certain... La durée initialement de 20 ans pour son contrat précaire est fausse, ma foi, il fallait bien remercier ce "tout bénef".
La question entre dans la remarque judicieuse de Daam, attribuant à l'agriculture un rôle majeur dans la déforestation.
Bonjour
oulala quel bel exemple de courage que de dénoncer certains faits sous couvert d'anonymat. Je connais un peu cette famille, et vous omettez de dire que l'ainée des enfants a elle aussi une grande ferme (pas sur le même territoire mais quand même, je ne connais pas la surface exacte car je pense être beaucoup plus loin des sources
En réponse au message de Gyz du 19/01/13
Voilà :
http://www.franceguyane.fr/kourou-des-agriculteurs-de-wayabo-deviennent-proprietaires-
Siliphium doit faire allusion à ces 245 ha, plus 485 ha (beau-père) plus 95 ha (belle-soeur)
Ca fait un peu plus de 800 ha. Mais les enfants étant majeurs, on peut aussi considérer qu'il s'agit de familles différentes..
Les projets d'élevage bovin ont toujours été des prétextes d'accaparement de terres. C'est surtout l'évaluation de cette activité qui manque, au vu de ses piètres résultats et le manque d'espace pour d'autres demandeurs.
Il y a aussi le parallèle gênant entre ces surfaces sous-exploitées et la volonté d'éjection d'une dame de ses quatre (!) hectares.
Mais comme vous pouvez lire dans cet article, il y en qui ne demandent même pas les terres, on les leur propose...
Le "tout bénef" est certain... La durée initialement de 20 ans pour son contrat précaire est fausse, ma foi, il fallait bien remercier ce "tout bénef".
La question entre dans la remarque judicieuse de Daam, attribuant à l'agriculture un rôle majeur dans la déforestation.
Plus ont leurs accords des terres et des subventions et plus ont importe, cherché l'erreur.
-Abattoir sous-utilisé
-Le taux de couverture de la consommation par les productions locales est de 7%
-95% des importations de viande rouge proviennent de la métropole.
40 ans de soutient massif de l'élevage bovin,c'est presque révoltant; et ça continue.
En réponse au message de Sud Américaine du 21/01/13
Bonjour
oulala quel bel exemple de courage que de dénoncer certains faits sous couvert d'anonymat.
Je connais un peu cette famille, et vous omettez de dire que l'ainée des enfants a elle aussi une grande ferme (pas sur le même territoire mais quand même, je ne connais pas la surface exacte car je pense être beaucoup plus loin des sources officielles que vous aux vues de la précision de vos informations)
Je ne cautionne pas l'intégralité de leurs pratiques culturales et d'élevage, mais il peut sembler légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets.
Pour information au sujet de ces enfants majeurs, comme vous dites, la plus jeune à 35 ans !!!!
Alors avant de s'attaquer à ceux qui à mon sens apportent quelque chose à la Guyane (ben oui on mange de la viande locale grâce à eux en partie !! et aussi des yaourts !!) attaquons nous :
à tous ceux qui ont obtenu par copinage des terrains agricoles, qui y construisent tout sauf de l'agriculture durable, sur des surfaces hallucinantes 2ha, c'est bien connu que si l'on exploite deux hectares de bananes on va bien vivre à la fin du mois !!
A tout ces pluri-actifs qui déclarent trois poules deux cochons et dix ananas, ainsi exonérés d'impôts, ils peuvent à loisir tuer les cochons sous le manguier par série de 20 et revendre la viande quasi au prix fort du marché sans aucun respect des règlementations.
A tout ceux qui exploitent des abatis sur des terres de manières sauvages et illégales, et qui revendent ça au marché en toute impunité sous le nez des hmongs qui s'arrachent le c** dans leurs champs et payes leurs cotisations.
A ces silences des autorités quand à la non attribution de certaines terres fertiles et quasi prêtes au travail, je pense notamment à la counamama à trou poisson, les melons poussaient encore sauvagement il y a 6 ans alors qu'ils n'étaient plus exploités depuis des lustres.
A cet argent étatique et européen, dépensé ça et là pour l'amélioration des races de chevaux en Guyane. Au détriment du développement d'une agriculture durable, et au profits d'une poignée d'initiés fanatiques et pas toujours honnêtes ..... est ce une priorité ?
A ces multiples organisations agricoles jeunes agriculteurs, chambre, fnsea, gepog, etc etc qui sont tous en train de se tirer la bourre pour les élections ....... est ce vraiment utile ? la place est elle si bonne ou est ce uniquement une histoire d'égo ? qu'est ce que cela coute réellement aux agriculteurs donc indirectement à nous consommateurs ?
Que dire du pôle agronomique de Kourou : par nécessité j'y suis allée. Oh il n'y avait rien de vital mais par accident mes semis de tomates ont un jour fonctionné : le saint graal dans mon jardin !! Je me suis donc rendue au pole agro en me disant qu'ils avaient surement de la doc à ce sujet genre semis repiquage récolte, parasites, traitements etc et bien non il n'y a rien aucune doc sur le maraichage, la réponse de la gentille dame pour cela il faut aller voir les hmongs !!! ah oui donc un agriculteur lambda qui veut s'installer n'aura aucune données ???? j'espère vraiment qu'il trouve son bonheur auprès de la chambre ou autre car sinon c'est très grave !!!
Quand à la déforestation liée à l'agriculture je dirai, primo on s'attaque d'abord à l'orpaillage clandestin et après quand tout sera propre on pourra s'adresser aux agriculteurs. Secundo limiter la déforestation dans le cadre du développement agricole du territoire n'est certainement pas très judicieux car si l'on doit importer de France la nourriture que l'on pourrai cultiver ici le bilan carbone serait certainement très très négatif .......
A bon entendeur
D'accord avec toi, si ces gens vivent de l'agriculture. Sinon, faisons l'inventaire de TOUS les faux agriculteurs. Sans parler de tous ces sacs de charbon qui sont vendus allègrement sur le bord des routes. Aprés avoir déforesté Haïti, on va laisser faire la même chose ici ? puis nous faire payer pour replanter...
Je cherche à joindre JP Goudot, agriculteur à Saül et opposé à Rexma. Merci de me transmettre son numéro si un Blada le possède.
En réponse au message de Koro du 22/01/13
Je cherche à joindre JP Goudot, agriculteur à Saül et opposé à Rexma. Merci de me transmettre son numéro si un Blada le possède.
Vous pouvez le joindre ici: asdcde@orange.fr
En réponse au message de Asdcde du 22/01/13
Vous pouvez le joindre ici: asdcde@orange.fr
Merci infiniment.
Après avoir écouté "L'invité café" ce matin sur Radio Guyane, je me suis dit que le slogan de M. Epailly devrait être "La Guyane aux Guyanais" !!.........
En réponse au message de Amnesia1984 du 24/01/13
Après avoir écouté "L'invité café" ce matin sur Radio Guyane, je me suis dit que le slogan de M. Epailly devrait être "La Guyane aux Guyanais" !!.........
Et alors où est le problème? En Guyane, cela ne pose aucun soucis, cela va de soi!! Il n'y a que si en France on ose dire la France aux Français, c'est Front National..
En réponse au message de Amnesia1984 du 24/01/13
Après avoir écouté "L'invité café" ce matin sur Radio Guyane, je me suis dit que le slogan de M. Epailly devrait être "La Guyane aux Guyanais" !!.........
Pour preuve, l'interview de Karam, repris par FG, parti voir en Corse comment font les indépendantistes, à dit ce ceci à une radio corse : "les corses ont une identité forte, nous notre identité est en gestation,parce que nous sommes le résultat d'une histoire migratoire qui ne fixe pas la population guyanaise dans son identité". En gros les immigrés d'aujourd'hui (haitiens, brésiliens, surinamiens..) empêchent les guyanais (créoles) de créer une Guyane bien créole et non pas métissée comme elle est en train de le devenir!
En réponse au message de Lematourien du 24/01/13
Pour preuve, l'interview de Karam, repris par FG, parti voir en Corse comment font les indépendantistes, à dit ce ceci à une radio corse : "les corses ont une identité forte, nous notre identité est en gestation,parce que nous sommes le résultat d'une histoire migratoire qui ne fixe pas la population guyanaise dans son identité". En gros les immigrés d'aujourd'hui (haitiens, brésiliens, surinamiens..) empêchent les guyanais (créoles) de créer une Guyane bien créole et non pas métissée comme elle est en train de le devenir!
Tu ne sais pas lire ou tu ne comprends pas ce que tu lis? Quel rapport entre la phrase de Karam et ce que tu lui fais dire? C'est vrai que notre identité est en gestation. Tu ne comprends pas le sens du mot "gestation"? Ce n'est pas vrai que nous sommes le résultat d'une vague migratoire? (au contraire des Corses!) Ce n'est pas vrai que
En réponse au message de Lematourien du 24/01/13
Pour preuve, l'interview de Karam, repris par FG, parti voir en Corse comment font les indépendantistes, à dit ce ceci à une radio corse : "les corses ont une identité forte, nous notre identité est en gestation,parce que nous sommes le résultat d'une histoire migratoire qui ne fixe pas la population guyanaise dans son identité". En gros les immigrés d'aujourd'hui (haitiens, brésiliens, surinamiens..) empêchent les guyanais (créoles) de créer une Guyane bien créole et non pas métissée comme elle est en train de le devenir!
allons, allons, monsieur Karam n'a toujours pas compris que si la Guyane restait telle qu'elle est, si 70% des électeurs votaient pour le status quo, c'est uniquement parce que les guyanais ne font aucune confiance à leurs élus, préférant être administrés par un préfet et des hauts fonctionnaires qui s'intéressaient peu ou prou à ce territoire, plutôt que
En réponse au message de Lematourien du 24/01/13
Pour preuve, l'interview de Karam, repris par FG, parti voir en Corse comment font les indépendantistes, à dit ce ceci à une radio corse : "les corses ont une identité forte, nous notre identité est en gestation,parce que nous sommes le résultat d'une histoire migratoire qui ne fixe pas la population guyanaise dans son identité". En gros les immigrés d'aujourd'hui (haitiens, brésiliens, surinamiens..) empêchent les guyanais (créoles) de créer une Guyane bien créole et non pas métissée comme elle est en train de le devenir!
Vouloir même tenter de comparer l'indépendantisme corse et celui de la Guyane me semble être une aberration : ces deux peuples n'ont ni la même histoire ni la même composition ni les mêmes raisons de s'opposer à l'Etat français. Si la Guyane veut revendiquer une indépendance, elle le fera avec sa propre histoire, faite de sa propre mémoire, de ses propres souffrances, passées ou présentes. Et qui n'ont rien à voir avec le ressenti corse.
En réponse au message de Kolibri du 25/01/13
Vouloir même tenter de comparer l'indépendantisme corse et celui de la Guyane me semble être une aberration : ces deux peuples n'ont ni la même histoire ni la même composition ni les mêmes raisons de s'opposer à l'Etat français. Si la Guyane veut revendiquer une indépendance, elle le fera avec sa propre histoire, faite de sa propre mémoire, de ses propres souffrances, passées ou présentes. Et qui n'ont rien à voir avec le ressenti corse.
Il ne s'agit pas, ne s'est jamais agi, de vouloir comparer l'indépendantisme corse à l'indépendantisme guyanais. Il s'agit de voir comment fonctionne le système qui permet à la Corse de bénéficier d'une relative autonomie dans certains domaines. Cette même autonomie que réclame à grands cris Rodolphe Alexandre aujourd'hui, après avoir hurlé
En réponse au message de Sud Américaine du 21/01/13
Bonjour
oulala quel bel exemple de courage que de dénoncer certains faits sous couvert d'anonymat.
Je connais un peu cette famille, et vous omettez de dire que l'ainée des enfants a elle aussi une grande ferme (pas sur le même territoire mais quand même, je ne connais pas la surface exacte car je pense être beaucoup plus loin des sources officielles que vous aux vues de la précision de vos informations)
Je ne cautionne pas l'intégralité de leurs pratiques culturales et d'élevage, mais il peut sembler légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets.
Pour information au sujet de ces enfants majeurs, comme vous dites, la plus jeune à 35 ans !!!!
Alors avant de s'attaquer à ceux qui à mon sens apportent quelque chose à la Guyane (ben oui on mange de la viande locale grâce à eux en partie !! et aussi des yaourts !!) attaquons nous :
à tous ceux qui ont obtenu par copinage des terrains agricoles, qui y construisent tout sauf de l'agriculture durable, sur des surfaces hallucinantes 2ha, c'est bien connu que si l'on exploite deux hectares de bananes on va bien vivre à la fin du mois !!
A tout ces pluri-actifs qui déclarent trois poules deux cochons et dix ananas, ainsi exonérés d'impôts, ils peuvent à loisir tuer les cochons sous le manguier par série de 20 et revendre la viande quasi au prix fort du marché sans aucun respect des règlementations.
A tout ceux qui exploitent des abatis sur des terres de manières sauvages et illégales, et qui revendent ça au marché en toute impunité sous le nez des hmongs qui s'arrachent le c** dans leurs champs et payes leurs cotisations.
A ces silences des autorités quand à la non attribution de certaines terres fertiles et quasi prêtes au travail, je pense notamment à la counamama à trou poisson, les melons poussaient encore sauvagement il y a 6 ans alors qu'ils n'étaient plus exploités depuis des lustres.
A cet argent étatique et européen, dépensé ça et là pour l'amélioration des races de chevaux en Guyane. Au détriment du développement d'une agriculture durable, et au profits d'une poignée d'initiés fanatiques et pas toujours honnêtes ..... est ce une priorité ?
A ces multiples organisations agricoles jeunes agriculteurs, chambre, fnsea, gepog, etc etc qui sont tous en train de se tirer la bourre pour les élections ....... est ce vraiment utile ? la place est elle si bonne ou est ce uniquement une histoire d'égo ? qu'est ce que cela coute réellement aux agriculteurs donc indirectement à nous consommateurs ?
Que dire du pôle agronomique de Kourou : par nécessité j'y suis allée. Oh il n'y avait rien de vital mais par accident mes semis de tomates ont un jour fonctionné : le saint graal dans mon jardin !! Je me suis donc rendue au pole agro en me disant qu'ils avaient surement de la doc à ce sujet genre semis repiquage récolte, parasites, traitements etc et bien non il n'y a rien aucune doc sur le maraichage, la réponse de la gentille dame pour cela il faut aller voir les hmongs !!! ah oui donc un agriculteur lambda qui veut s'installer n'aura aucune données ???? j'espère vraiment qu'il trouve son bonheur auprès de la chambre ou autre car sinon c'est très grave !!!
Quand à la déforestation liée à l'agriculture je dirai, primo on s'attaque d'abord à l'orpaillage clandestin et après quand tout sera propre on pourra s'adresser aux agriculteurs. Secundo limiter la déforestation dans le cadre du développement agricole du territoire n'est certainement pas très judicieux car si l'on doit importer de France la nourriture que l'on pourrai cultiver ici le bilan carbone serait certainement très très négatif .......
A bon entendeur
Bonjour Madame,
l'usage de mes initiales répond à d'autre but que la recherche de l'anonymat. Vous pouvez me reconnaître, revisitant nos échanges d'il y a quelques mois.
Premièrement, je ne me suis pas « attaqué » à cette famille, j'ai simplement donné un contenu au message inachevé de Siliphium. J'ai pris soin de souligner que l'âge
En réponse au message de Gyz du 25/01/13
Bonjour Madame,
l'usage de mes initiales répond à d'autre but que la recherche de l'anonymat. Vous pouvez me reconnaître, revisitant nos échanges d'il y a quelques mois.
Premièrement, je ne me suis pas « attaqué » à cette famille, j'ai simplement donné un contenu au message inachevé de Siliphium. J'ai pris soin de souligner que l'âge des descendants permet de considérer qu'il s'agit de plusieurs familles, malgré leur parenté très proche.
Je ne pense pas que votre insistance sur leur âge soit appropriée, pas plus que de me reprocher de ne pas avoir listé tous leurs terrains.
Par contre, c'est bien les propos d'un membre de « ces » familles, propos reportés dans FG qui avaient dû interpeller Siliphium et qui m'interpellent aussi : ces affirmations erronées, répondant à des questions étonnamment ciblées, cherchant de tout évidence à présenter cet aménagement sous des meilleurs aspects que le possible...
De tels propos publics risquent d'entraîner des réactions publiques, ainsi va la vie. Ceci n'est pas une « attaque », mais juste une mise au point. Que vous connaissiez cette famille ou pas.
Vous comprendrez que de telles complaisances irritent, sachant notamment que la convention précaire n'a pas été conçue pour « éviter la spéculation » mais à défaut d'aménagement, que la convention n'avait pas une durée de 20 ans, que l'EPAG a tenté de revenir sur le principe même de la vente et que les contrats de vente n'ont été accordés qu'après « l'intransigeance »... des autres.
En outre, personne, à ce jour ne sait sur quels critères les attributaires avaient été « jugés », et ce seul fait aurait dû imposer à cette dame "élue" une retenue prudente au lieu d’acquiescer à cet exercice douteux.
Question de noblesse et de colonne vertébrale.
Indépendamment de ce qui précède, il est aussi vrai que les 245 hectares représentent une belle superficie pour la Guyane. Mais ce n'est pas la surface en soi qui m'interpelle (encore que ce ne serait pas interdit), mais l'usage que l'on en fait : d'où ma remarque acerbe sur l'élevage bovin et je vous prie de comprendre que je ne parle pas de cette famille ni d'une autre, mais de l'élevage bovin.
On y reviendra, si vous le voulez.
Vous évoquez, pleine de bonne volonté, quelques symptômes de la grande malade qu'est l'agriculture guyanaise. Vous proposez à s'attaquer à beaucoup de choses, ce qui témoigne d'une certaine réflexion. Je me permets donc de vous répondre.
Pour commencer, je vous remercie d'avoir attiré l'attention sur le triste spectacle que nous offre cette élection à la Chambre d'Agriculture. Je me sens moins seul.
(Attention tout de même, le Gepog (Groupement d'étude et protection des oiseaux de la Guyane) n'a rien à voir avec !)
Spectacle lamentable mais très utile : en effet, chacun peut voir de qui (quels meneurs !) et de quelles organisations se compose l'agriculture locale. Ouvrez les yeux et regardez bien ce qui se déroule devant vous, le moment est unique : les masques tombent devant la charogne, ils s'accusent mutuellement comme des pseudo-agriculteurs, regroupés en pseudo-syndicats et d'autres structures fantômes, au point de se faire invalider par le tribunal... (qui n'a que ça à faire...)
Le plus hallucinant, c'est qu'ils ne se rendent même pas compte de leur nullité. Une connaissance les a comparés à des pians dans un poulailler.
Voyez, chère Madame, c'est ça, la contre-productivité, pas ma mise au point au sujet des responsabilités de l'EPAG dans l'aménagement évoqué.
Quant à la place, oui, elle est bonne, leur acharnement le prouve: le salaire du président doit tourner autour de 3 000 Euros (?) pour un travail pas trop épuisant, mais ce n'est pas le principal attrait du poste. Ni même l'honneur de fréquenter du beau linge.
C'est la présidence de diverses commissions, notamment au sujet du foncier mais aussi des subventions, où il règne et impose sa voix. Tenez, il est aussi membre du conseil d'administration de l'EPAG.
En fait, la présidence de la Chambre offre une possibilité de nuisance hors pair et aussi un outil pour faire valoir son intérêt personnel, ce qui est à peu près la même chose...
Ego ? Vu certains, il n'y en a même plus.
L'utilité de la chambre ? Pour servir ceux et ce qui précèdent. J'ai proposé sa fermeture pour au moins cinq ans... (vous entrez au club ?) d'autant plus qu'aucun candidat, aucune liste ne semble pas avoir la moindre idée, ni le moindre programme. Attendons néanmoins le débat télévisé prévu, vous y verrez peut-être leur programme, sous forme de projets de dépenses sur la Lune...
« Qu'est ce que cela coûte réellement aux agriculteurs » demandez-vous ? A eux ? Rien, à part la taxe additionnelle sur le foncier non bâti, payée seulement par les rares propriétaires fonciers comme ce voisin de Wayabo qui a failli en avoir une crise cardiaque... Par contre, le fonctionnement de cette chambre va coûter entre 180 à 300 000 Euros par mois aux contribuables, guyanais et autres (sans parler de la dette à payer) En tout cas, la tête de liste de « l'Union » avait déjà suivi mon conseil en s'adressant à l’État et aux collectivité locales pour le futur financement. (Tiens tiens...)
Vous aurez au moins une explication de la prochaine augmentation du prix du carburant, comme celle du chômage...
Réfléchissez donc bien avant de voter à quiconque d'autre que Monsieur Epailly.
Mais je prends votre temps, je fais donc une pause ici.
Gy. Zoltan
A tantôt, mais vite.
J'endosse ici l'habit de Candide, mon déficit récurrent en "5 fruits et légumes par jour" faussant sans doute mon jugement. Bien qu'il se rapproche très très prés des maux que dénonce Sud Américaine. Et je suis aussi de votre avis, celui qui invite les membres de la chambre durant quelques années à retourner au champ, mettre la Chambre
En réponse au message de Pam-pam du 24/01/13
Tu ne sais pas lire ou tu ne comprends pas ce que tu lis? Quel rapport entre la phrase de Karam et ce que tu lui fais dire? C'est vrai que notre identité est en gestation. Tu ne comprends pas le sens du mot "gestation"? Ce n'est pas vrai que nous sommes le résultat d'une vague migratoire? (au contraire des Corses!) Ce n'est pas vrai que l'identité guyanaise n'est pas fixée à cause de cette vague migratoire? Alors? Où as-tu lu que cette vague migratoire empêchait quoi que ce soit?
N'importe quoi, plus c'est con plus c'est bon!
Et tu m'expliqueras quelle société n'est pas le résultat d'un flux migratoire ou même émigratoire, en permanence!! Quelle société est reste éternellement figée et n'évolue pas en permanence, à part la Corée du Nord!! Même l'identité Corse évolue, et celle de 2013, n'est pas la même qu'il y a 50, 100 ans...Du temps de Sarkozy, parler d'identité était horreur, racisme..mais avec Hollande c'est possible!!!
En réponse au message de Gyz du 25/01/13
Bonjour Madame,
l'usage de mes initiales répond à d'autre but que la recherche de l'anonymat. Vous pouvez me reconnaître, revisitant nos échanges d'il y a quelques mois.
Premièrement, je ne me suis pas « attaqué » à cette famille, j'ai simplement donné un contenu au message inachevé de Siliphium. J'ai pris soin de souligner que l'âge des descendants permet de considérer qu'il s'agit de plusieurs familles, malgré leur parenté très proche.
Je ne pense pas que votre insistance sur leur âge soit appropriée, pas plus que de me reprocher de ne pas avoir listé tous leurs terrains.
Par contre, c'est bien les propos d'un membre de « ces » familles, propos reportés dans FG qui avaient dû interpeller Siliphium et qui m'interpellent aussi : ces affirmations erronées, répondant à des questions étonnamment ciblées, cherchant de tout évidence à présenter cet aménagement sous des meilleurs aspects que le possible...
De tels propos publics risquent d'entraîner des réactions publiques, ainsi va la vie. Ceci n'est pas une « attaque », mais juste une mise au point. Que vous connaissiez cette famille ou pas.
Vous comprendrez que de telles complaisances irritent, sachant notamment que la convention précaire n'a pas été conçue pour « éviter la spéculation » mais à défaut d'aménagement, que la convention n'avait pas une durée de 20 ans, que l'EPAG a tenté de revenir sur le principe même de la vente et que les contrats de vente n'ont été accordés qu'après « l'intransigeance »... des autres.
En outre, personne, à ce jour ne sait sur quels critères les attributaires avaient été « jugés », et ce seul fait aurait dû imposer à cette dame "élue" une retenue prudente au lieu d’acquiescer à cet exercice douteux.
Question de noblesse et de colonne vertébrale.
Indépendamment de ce qui précède, il est aussi vrai que les 245 hectares représentent une belle superficie pour la Guyane. Mais ce n'est pas la surface en soi qui m'interpelle (encore que ce ne serait pas interdit), mais l'usage que l'on en fait : d'où ma remarque acerbe sur l'élevage bovin et je vous prie de comprendre que je ne parle pas de cette famille ni d'une autre, mais de l'élevage bovin.
On y reviendra, si vous le voulez.
Vous évoquez, pleine de bonne volonté, quelques symptômes de la grande malade qu'est l'agriculture guyanaise. Vous proposez à s'attaquer à beaucoup de choses, ce qui témoigne d'une certaine réflexion. Je me permets donc de vous répondre.
Pour commencer, je vous remercie d'avoir attiré l'attention sur le triste spectacle que nous offre cette élection à la Chambre d'Agriculture. Je me sens moins seul.
(Attention tout de même, le Gepog (Groupement d'étude et protection des oiseaux de la Guyane) n'a rien à voir avec !)
Spectacle lamentable mais très utile : en effet, chacun peut voir de qui (quels meneurs !) et de quelles organisations se compose l'agriculture locale. Ouvrez les yeux et regardez bien ce qui se déroule devant vous, le moment est unique : les masques tombent devant la charogne, ils s'accusent mutuellement comme des pseudo-agriculteurs, regroupés en pseudo-syndicats et d'autres structures fantômes, au point de se faire invalider par le tribunal... (qui n'a que ça à faire...)
Le plus hallucinant, c'est qu'ils ne se rendent même pas compte de leur nullité. Une connaissance les a comparés à des pians dans un poulailler.
Voyez, chère Madame, c'est ça, la contre-productivité, pas ma mise au point au sujet des responsabilités de l'EPAG dans l'aménagement évoqué.
Quant à la place, oui, elle est bonne, leur acharnement le prouve: le salaire du président doit tourner autour de 3 000 Euros (?) pour un travail pas trop épuisant, mais ce n'est pas le principal attrait du poste. Ni même l'honneur de fréquenter du beau linge.
C'est la présidence de diverses commissions, notamment au sujet du foncier mais aussi des subventions, où il règne et impose sa voix. Tenez, il est aussi membre du conseil d'administration de l'EPAG.
En fait, la présidence de la Chambre offre une possibilité de nuisance hors pair et aussi un outil pour faire valoir son intérêt personnel, ce qui est à peu près la même chose...
Ego ? Vu certains, il n'y en a même plus.
L'utilité de la chambre ? Pour servir ceux et ce qui précèdent. J'ai proposé sa fermeture pour au moins cinq ans... (vous entrez au club ?) d'autant plus qu'aucun candidat, aucune liste ne semble pas avoir la moindre idée, ni le moindre programme. Attendons néanmoins le débat télévisé prévu, vous y verrez peut-être leur programme, sous forme de projets de dépenses sur la Lune...
« Qu'est ce que cela coûte réellement aux agriculteurs » demandez-vous ? A eux ? Rien, à part la taxe additionnelle sur le foncier non bâti, payée seulement par les rares propriétaires fonciers comme ce voisin de Wayabo qui a failli en avoir une crise cardiaque... Par contre, le fonctionnement de cette chambre va coûter entre 180 à 300 000 Euros par mois aux contribuables, guyanais et autres (sans parler de la dette à payer) En tout cas, la tête de liste de « l'Union » avait déjà suivi mon conseil en s'adressant à l’État et aux collectivité locales pour le futur financement. (Tiens tiens...)
Vous aurez au moins une explication de la prochaine augmentation du prix du carburant, comme celle du chômage...
Réfléchissez donc bien avant de voter à quiconque d'autre que Monsieur Epailly.
Mais je prends votre temps, je fais donc une pause ici.
Gy. Zoltan
je ne parle pas de cette famille ni d'une autre, mais de l'élevage bovin.--
Aïe !!! l'élevage bovin en Guyane ;-) il est où le bon temps de Pierrot Serdé et du trafique de bovins avec le Brésil dont il est question dans le "roman" Canal Laussat ? rassures nous, la Guyane c'est pas la Corse et ses troupeaux fantômes ?
En réponse au message de Gyz du 25/01/13
Bonjour Madame,
l'usage de mes initiales répond à d'autre but que la recherche de l'anonymat. Vous pouvez me reconnaître, revisitant nos échanges d'il y a quelques mois.
Premièrement, je ne me suis pas « attaqué » à cette famille, j'ai simplement donné un contenu au message inachevé de Siliphium. J'ai pris soin de souligner que l'âge des descendants permet de considérer qu'il s'agit de plusieurs familles, malgré leur parenté très proche.
Je ne pense pas que votre insistance sur leur âge soit appropriée, pas plus que de me reprocher de ne pas avoir listé tous leurs terrains.
Par contre, c'est bien les propos d'un membre de « ces » familles, propos reportés dans FG qui avaient dû interpeller Siliphium et qui m'interpellent aussi : ces affirmations erronées, répondant à des questions étonnamment ciblées, cherchant de tout évidence à présenter cet aménagement sous des meilleurs aspects que le possible...
De tels propos publics risquent d'entraîner des réactions publiques, ainsi va la vie. Ceci n'est pas une « attaque », mais juste une mise au point. Que vous connaissiez cette famille ou pas.
Vous comprendrez que de telles complaisances irritent, sachant notamment que la convention précaire n'a pas été conçue pour « éviter la spéculation » mais à défaut d'aménagement, que la convention n'avait pas une durée de 20 ans, que l'EPAG a tenté de revenir sur le principe même de la vente et que les contrats de vente n'ont été accordés qu'après « l'intransigeance »... des autres.
En outre, personne, à ce jour ne sait sur quels critères les attributaires avaient été « jugés », et ce seul fait aurait dû imposer à cette dame "élue" une retenue prudente au lieu d’acquiescer à cet exercice douteux.
Question de noblesse et de colonne vertébrale.
Indépendamment de ce qui précède, il est aussi vrai que les 245 hectares représentent une belle superficie pour la Guyane. Mais ce n'est pas la surface en soi qui m'interpelle (encore que ce ne serait pas interdit), mais l'usage que l'on en fait : d'où ma remarque acerbe sur l'élevage bovin et je vous prie de comprendre que je ne parle pas de cette famille ni d'une autre, mais de l'élevage bovin.
On y reviendra, si vous le voulez.
Vous évoquez, pleine de bonne volonté, quelques symptômes de la grande malade qu'est l'agriculture guyanaise. Vous proposez à s'attaquer à beaucoup de choses, ce qui témoigne d'une certaine réflexion. Je me permets donc de vous répondre.
Pour commencer, je vous remercie d'avoir attiré l'attention sur le triste spectacle que nous offre cette élection à la Chambre d'Agriculture. Je me sens moins seul.
(Attention tout de même, le Gepog (Groupement d'étude et protection des oiseaux de la Guyane) n'a rien à voir avec !)
Spectacle lamentable mais très utile : en effet, chacun peut voir de qui (quels meneurs !) et de quelles organisations se compose l'agriculture locale. Ouvrez les yeux et regardez bien ce qui se déroule devant vous, le moment est unique : les masques tombent devant la charogne, ils s'accusent mutuellement comme des pseudo-agriculteurs, regroupés en pseudo-syndicats et d'autres structures fantômes, au point de se faire invalider par le tribunal... (qui n'a que ça à faire...)
Le plus hallucinant, c'est qu'ils ne se rendent même pas compte de leur nullité. Une connaissance les a comparés à des pians dans un poulailler.
Voyez, chère Madame, c'est ça, la contre-productivité, pas ma mise au point au sujet des responsabilités de l'EPAG dans l'aménagement évoqué.
Quant à la place, oui, elle est bonne, leur acharnement le prouve: le salaire du président doit tourner autour de 3 000 Euros (?) pour un travail pas trop épuisant, mais ce n'est pas le principal attrait du poste. Ni même l'honneur de fréquenter du beau linge.
C'est la présidence de diverses commissions, notamment au sujet du foncier mais aussi des subventions, où il règne et impose sa voix. Tenez, il est aussi membre du conseil d'administration de l'EPAG.
En fait, la présidence de la Chambre offre une possibilité de nuisance hors pair et aussi un outil pour faire valoir son intérêt personnel, ce qui est à peu près la même chose...
Ego ? Vu certains, il n'y en a même plus.
L'utilité de la chambre ? Pour servir ceux et ce qui précèdent. J'ai proposé sa fermeture pour au moins cinq ans... (vous entrez au club ?) d'autant plus qu'aucun candidat, aucune liste ne semble pas avoir la moindre idée, ni le moindre programme. Attendons néanmoins le débat télévisé prévu, vous y verrez peut-être leur programme, sous forme de projets de dépenses sur la Lune...
« Qu'est ce que cela coûte réellement aux agriculteurs » demandez-vous ? A eux ? Rien, à part la taxe additionnelle sur le foncier non bâti, payée seulement par les rares propriétaires fonciers comme ce voisin de Wayabo qui a failli en avoir une crise cardiaque... Par contre, le fonctionnement de cette chambre va coûter entre 180 à 300 000 Euros par mois aux contribuables, guyanais et autres (sans parler de la dette à payer) En tout cas, la tête de liste de « l'Union » avait déjà suivi mon conseil en s'adressant à l’État et aux collectivité locales pour le futur financement. (Tiens tiens...)
Vous aurez au moins une explication de la prochaine augmentation du prix du carburant, comme celle du chômage...
Réfléchissez donc bien avant de voter à quiconque d'autre que Monsieur Epailly.
Mais je prends votre temps, je fais donc une pause ici.
Gy. Zoltan
Et Pourquoi je vous pris, il faudrait voter M. EPAILLY.
En réponse au message de Lematourien du 26/01/13
Et tu m'expliqueras quelle société n'est pas le résultat d'un flux migratoire ou même émigratoire, en permanence!! Quelle société est reste éternellement figée et n'évolue pas en permanence, à part la Corée du Nord!! Même l'identité Corse évolue, et celle de 2013, n'est pas la même qu'il y a 50, 100 ans...Du temps de Sarkozy, parler d'identité était horreur, racisme..mais avec Hollande c'est possible!!!
".Du temps de Sarkozy, parler d'identité était horreur, racisme..mais avec Hollande c'est possible!!!"
et bien tant mieux si la gauche devient raisonnable .... pour 5 ans au moins, c'est déjà un gros progrès!
En réponse au message de Lematourien du 26/01/13
Et tu m'expliqueras quelle société n'est pas le résultat d'un flux migratoire ou même émigratoire, en permanence!! Quelle société est reste éternellement figée et n'évolue pas en permanence, à part la Corée du Nord!! Même l'identité Corse évolue, et celle de 2013, n'est pas la même qu'il y a 50, 100 ans...Du temps de Sarkozy, parler d'identité était horreur, racisme..mais avec Hollande c'est possible!!!
Mais c'est toi qui poussais des hurlements d'horreur à l'idée que la société guyanaise pouvait être en gestation (comme le disait Karam!) et ne pas être encore fixée à cause des flux permanents d'immigration! Tu as donc changé d'avis? C'est bien.
En réponse au message de Pam-pam du 25/01/13
Il ne s'agit pas, ne s'est jamais agi, de vouloir comparer l'indépendantisme corse à l'indépendantisme guyanais. Il s'agit de voir comment fonctionne le système qui permet à la Corse de bénéficier d'une relative autonomie dans certains domaines. Cette même autonomie que réclame à grands cris Rodolphe Alexandre aujourd'hui, après avoir hurlé pour se faire élire qu'il n'était pas prêt pour ça. Qu'est-ce que l'indépendantisme a à voir là-dedans? Le PSG, lui, est dans sa ligne, qui a fait campagne en 2011 pour l'autonomie.
"Pour preuve, l'interview de Karam, repris par FG, parti voir en Corse comment font les indépendantistes" Je répondais à Lematourien sur ce post. Vous savez lire ? Parce que moi, je vois écrit le mot "indépendantistes".
En réponse au message de Cush du 26/01/13
je ne parle pas de cette famille ni d'une autre, mais de l'élevage bovin.--
Aïe !!! l'élevage bovin en Guyane ;-) il est où le bon temps de Pierrot Serdé et du trafique de bovins avec le Brésil dont il est question dans le "roman" Canal Laussat ? rassures nous, la Guyane c'est pas la Corse et ses troupeaux fantômes ?
C'est plus vaste que ça... toute une histoire !
En réponse au message de Weenana du 25/01/13
A tantôt, mais vite.
J'endosse ici l'habit de Candide, mon déficit récurrent en "5 fruits et légumes par jour" faussant sans doute mon jugement. Bien qu'il se rapproche très très prés des maux que dénonce Sud Américaine.
Et je suis aussi de votre avis, celui qui invite les membres de la chambre durant quelques années à retourner au champ, mettre la Chambre d'agriculture en jachère, pour gratter le mal jusqu'à l'os.
Il est faux de croire que le sujet intéresse peu, et de dénoncer toutes les embrouilles au grand jour n'en sera que bénéfique pour tous les bipèdes vivant d'eau et de nourriture, quasi toute la population guyanaise quoi !
Alors, je vais me répèter. A tantôt, Vite !
Bonjour Weenana,
votre intérêt est touchant, merci de vous intéresser à ce secteur des pequenots, sujet de tant de mépris. Alors, puisque vous encouragez... Mais je vous préviens que le sujet est vaste et son traitement est long... va plus loin que votre assiette déficiente. Je
En réponse au message de Siliphium du 26/01/13
Et Pourquoi je vous pris, il faudrait voter M. EPAILLY.
Parce que Monsieur Epailly a une telle réputation que sa réélection - et seulement sa réélection - pourra permettre la fermeture de la Chambre...
Quiconque d'autre serait élu et la fermeture sera impossible ou en tout cas, plus douloureuse : les bureaux devront accorder un chèque blanc à tout un autre gagnant et le
En réponse au message de Gyz du 28/01/13
C'est plus vaste que ça... toute une histoire !
Je n'en doute pas. De quoi en faire un roman, il suffit de changer les noms. "Canal Laussat", à cet égard, était un régal. Les devinettes étaient si compliquées ;-) Tiens, un exemple, Elias Beaver, c'est qui ?
En réponse au message de Gyz du 28/01/13
Parce que Monsieur Epailly a une telle réputation que sa réélection - et seulement sa réélection - pourra permettre la fermeture de la Chambre...
Quiconque d'autre serait élu et la fermeture sera impossible ou en tout cas, plus douloureuse : les bureaux devront accorder un chèque blanc à tout un autre gagnant et le cirque continuera.
Avec Monsieur Epailly on peut envisager que les décideurs se rebiffent et coupent les vivres immédiatement. L'air sera plus respirable.
Oui mais si sa réélection ne provoque pas la fermeture escompté , on l'aura sur le dos pendant encore cinq longues années . est-ce vraiment cela que vous voulez????
En réponse au message de Siliphium du 29/01/13
Oui mais si sa réélection ne provoque pas la fermeture escompté , on l'aura sur le dos pendant encore cinq longues années . est-ce vraiment cela que vous voulez????
Et alors? Lui, au moins, on le connaît. Il lui sera difficile de faire plus de dégâts, il n'en aura pas les moyens. Puis, on s'en fout. Le problème, voyez, c'est qu'il est impossible de faire pire que lui, mais personne ne semble être capable de faire mieux. Normalement, on devrait voter pour des programmes, pour des idées. Mais lors du « débat » télévisé
En réponse au message de Sud Américaine du 21/01/13
Bonjour
oulala quel bel exemple de courage que de dénoncer certains faits sous couvert d'anonymat.
Je connais un peu cette famille, et vous omettez de dire que l'ainée des enfants a elle aussi une grande ferme (pas sur le même territoire mais quand même, je ne connais pas la surface exacte car je pense être beaucoup plus loin des sources officielles que vous aux vues de la précision de vos informations)
Je ne cautionne pas l'intégralité de leurs pratiques culturales et d'élevage, mais il peut sembler légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets.
Pour information au sujet de ces enfants majeurs, comme vous dites, la plus jeune à 35 ans !!!!
Alors avant de s'attaquer à ceux qui à mon sens apportent quelque chose à la Guyane (ben oui on mange de la viande locale grâce à eux en partie !! et aussi des yaourts !!) attaquons nous :
à tous ceux qui ont obtenu par copinage des terrains agricoles, qui y construisent tout sauf de l'agriculture durable, sur des surfaces hallucinantes 2ha, c'est bien connu que si l'on exploite deux hectares de bananes on va bien vivre à la fin du mois !!
A tout ces pluri-actifs qui déclarent trois poules deux cochons et dix ananas, ainsi exonérés d'impôts, ils peuvent à loisir tuer les cochons sous le manguier par série de 20 et revendre la viande quasi au prix fort du marché sans aucun respect des règlementations.
A tout ceux qui exploitent des abatis sur des terres de manières sauvages et illégales, et qui revendent ça au marché en toute impunité sous le nez des hmongs qui s'arrachent le c** dans leurs champs et payes leurs cotisations.
A ces silences des autorités quand à la non attribution de certaines terres fertiles et quasi prêtes au travail, je pense notamment à la counamama à trou poisson, les melons poussaient encore sauvagement il y a 6 ans alors qu'ils n'étaient plus exploités depuis des lustres.
A cet argent étatique et européen, dépensé ça et là pour l'amélioration des races de chevaux en Guyane. Au détriment du développement d'une agriculture durable, et au profits d'une poignée d'initiés fanatiques et pas toujours honnêtes ..... est ce une priorité ?
A ces multiples organisations agricoles jeunes agriculteurs, chambre, fnsea, gepog, etc etc qui sont tous en train de se tirer la bourre pour les élections ....... est ce vraiment utile ? la place est elle si bonne ou est ce uniquement une histoire d'égo ? qu'est ce que cela coute réellement aux agriculteurs donc indirectement à nous consommateurs ?
Que dire du pôle agronomique de Kourou : par nécessité j'y suis allée. Oh il n'y avait rien de vital mais par accident mes semis de tomates ont un jour fonctionné : le saint graal dans mon jardin !! Je me suis donc rendue au pole agro en me disant qu'ils avaient surement de la doc à ce sujet genre semis repiquage récolte, parasites, traitements etc et bien non il n'y a rien aucune doc sur le maraichage, la réponse de la gentille dame pour cela il faut aller voir les hmongs !!! ah oui donc un agriculteur lambda qui veut s'installer n'aura aucune données ???? j'espère vraiment qu'il trouve son bonheur auprès de la chambre ou autre car sinon c'est très grave !!!
Quand à la déforestation liée à l'agriculture je dirai, primo on s'attaque d'abord à l'orpaillage clandestin et après quand tout sera propre on pourra s'adresser aux agriculteurs. Secundo limiter la déforestation dans le cadre du développement agricole du territoire n'est certainement pas très judicieux car si l'on doit importer de France la nourriture que l'on pourrai cultiver ici le bilan carbone serait certainement très très négatif .......
A bon entendeur
Bonjour et suite.
Il vous « semble légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets ». Je vous remercierais d'indiquer quel est le nombre nécessaire d'années de présence pour mériter un terrain en Guyane. Cinq ans (condition pour les
En réponse au message de Cush du 28/01/13
Je n'en doute pas. De quoi en faire un roman, il suffit de changer les noms. "Canal Laussat", à cet égard, était un régal. Les devinettes étaient si compliquées ;-) Tiens, un exemple, Elias Beaver, c'est qui ?
Je suppose que d'Elias Beaver, il doit y en avoir plusieurs par ici...
En réponse au message de GyZ du 31/01/13
Je suppose que d'Elias Beaver, il doit y en avoir plusieurs par ici...
Non, il y en avait un seul, Elie Castor qu'apparemment tu ne connais pas. Mais si tu veux dire qu'il existe encore des homme politiques qui lui ressemblent, c'est certain.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Elie_Castor
http://www.liberation.fr/deces-d-elie-castor-ex-depute-de-guyane-soupconne-d-abus-de-confiance
En réponse au message de Gyz du 28/01/13
Bonjour Weenana,
votre intérêt est touchant, merci de vous intéresser à ce secteur des pequenots, sujet de tant de mépris. Alors, puisque vous encouragez... Mais je vous préviens que le sujet est vaste et son traitement est long... va plus loin que votre assiette déficiente. Je ne sais pas si le courrier des lecteurs est le lieu pour ce genre d'exercice, vu sa lourdeur, ainsi faudra rester dans la causette, aller petit à petit, afin d'éviter une longueur excessive.
Ca vous convient?
Je suis comme Weenana, dans l'impatience de vous lire monsieur.
J'attends l'histoire sur l'élevage bovin et l'agriculture en Guyane!!!!
Hier soir au journal péyi :
Interrogé apres son echec aux elections à la chambre d'agriculture cette petite phrase de C. Epailly qui en dit long sur le fonctionnement de la Guyane:
"... ils ont voulu mettre quelqu'un qui n'est pas guyanais à la tête de la chambre, eh bien qu'ils assument..." Les Hmong ne sont toujours pas guyanais Mr Epailly? Il va falloir nous expliquer! Ah et puis cette année je n'ai pas vu un de vos chers melons sur les marchés
En réponse au message de Morpho du 08/02/13
Hier soir au journal péyi :
Interrogé apres son echec aux elections à la chambre d'agriculture cette petite phrase de C. Epailly qui en dit long sur le fonctionnement de la Guyane:
"... ils ont voulu mettre quelqu'un qui n'est pas guyanais à la tête de la chambre, eh bien qu'ils assument..."
Les Hmong ne sont toujours pas guyanais Mr Epailly? Il va falloir nous expliquer! Ah et puis cette année je n'ai pas vu un de vos chers melons sur les marchés, mais je me suis régalé jusqu'au réveillon de ceux des Hmong.
Evidemment la reconstruction de la route de Cacao a du vous ennuyer quelque peu non?
C. Epailly qui en dit long sur le fonctionnement de la Guyane:--
Cela en dit simplement sur le fonctionnement de certains "guyanais" auxquels le pouvoir, de se servir avant de servir, échappe. Souhaitons que ceux qui prendront la relève ne feront pas la même chose. C'est à nous d'éduquer nos enfants pour qu'il en soit autrement. Et sur ce plan là, je serais plutôt pessimiste.
En réponse au message de Morpho du 08/02/13
Hier soir au journal péyi :
Interrogé apres son echec aux elections à la chambre d'agriculture cette petite phrase de C. Epailly qui en dit long sur le fonctionnement de la Guyane:
"... ils ont voulu mettre quelqu'un qui n'est pas guyanais à la tête de la chambre, eh bien qu'ils assument..."
Les Hmong ne sont toujours pas guyanais Mr Epailly? Il va falloir nous expliquer! Ah et puis cette année je n'ai pas vu un de vos chers melons sur les marchés, mais je me suis régalé jusqu'au réveillon de ceux des Hmong.
Evidemment la reconstruction de la route de Cacao a du vous ennuyer quelque peu non?
En d'autres latitudes, on appellerait ça "incitation à la haine raciale"... Bravo M. Epailly...
En réponse au message de Morpho du 08/02/13
Hier soir au journal péyi :
Interrogé apres son echec aux elections à la chambre d'agriculture cette petite phrase de C. Epailly qui en dit long sur le fonctionnement de la Guyane:
"... ils ont voulu mettre quelqu'un qui n'est pas guyanais à la tête de la chambre, eh bien qu'ils assument..."
Les Hmong ne sont toujours pas guyanais Mr Epailly? Il va falloir nous expliquer! Ah et puis cette année je n'ai pas vu un de vos chers melons sur les marchés, mais je me suis régalé jusqu'au réveillon de ceux des Hmong.
Evidemment la reconstruction de la route de Cacao a du vous ennuyer quelque peu non?
On pari combien que seul un silence complaisant fera écho à cette déclaration ?
Même s'il m'est arrivé d'approuver certaines positions publiques de M. Epailly, du coté personnel, je suis particulièrement satisfait de la magistrale branlée qu'il s'est pris en pleine tronche. Mais il reste encore largement débiteur.
A propos d'agriculture, l'association Grafoguy nous a envoyé son bulletin d'information : « Fey dachin » (pdf).
En réponse au message de Cush du 31/01/13
Non, il y en avait un seul, Elie Castor qu'apparemment tu ne connais pas. Mais si tu veux dire qu'il existe encore des homme politiques qui lui ressemblent, c'est certain.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Elie_Castor
http://www.liberation.fr/deces-d-elie-castor-ex-depute-de-guyane-soupconne-d-abus-de-confiance
Non, je ne connais pas. On m'a souvent demandé, dans les '90 et sur air de boutade, quel est (était) le plus gros rongeur de la Guyane..
Je ne savais jamais, parbleu !
En réponse au message de Siliphium du 01/02/13
Je suis comme Weenana, dans l'impatience de vous lire monsieur.
J'attends l'histoire sur l'élevage bovin et l'agriculture en Guyane!!!!
Bonjour Siliphium,
Votre intérêt comme celui de Weenana honore beaucoup trop l'agriculture locale qui ne mérite pas autant. Mais je ne me dérobe pas. L'élevage peut servir pour l'échauffement, si vous voulez. L'agronomie raisonne à trois groupes de critères.
La première considération est évidemment l'économique :cette science appliquée cherche à produire des aliments de base, visant bien entendu la rentabilité économique
En réponse au message de Cush du 08/02/13
C. Epailly qui en dit long sur le fonctionnement de la Guyane:--
Cela en dit simplement sur le fonctionnement de certains "guyanais" auxquels le pouvoir, de se servir avant de servir, échappe. Souhaitons que ceux qui prendront la relève ne feront pas la même chose. C'est à nous d'éduquer nos enfants pour qu'il en soit autrement. Et sur ce plan là, je serais plutôt pessimiste.
Nous? Qui sont les Nous? Nous avons beau les éduquer si d'Autres ne le font pas.
Cet espèce de guyanisme récurrent veut être la dernière des agitations.( Le mot "argument" ne serait pas adapté.)
Que dirait ce monsieur si l'on lui renvoyait la balle, en Métropole par exemple?
En réponse au message de GyZ du 09/02/13
Nous? Qui sont les Nous? Nous avons beau les éduquer si d'Autres ne le font pas.
Cet espèce de guyanisme récurrent veut être la dernière des agitations.( Le mot "argument" ne serait pas adapté.)
Que dirait ce monsieur si l'on lui renvoyait la balle, en Métropole par exemple?
Pas bien compris la dernière phrase, peux tu développer ?
En réponse au message de GyZ du 09/02/13
Bonjour Siliphium,
Votre intérêt comme celui de Weenana honore beaucoup trop l'agriculture locale qui ne mérite pas autant. Mais je ne me dérobe pas. L'élevage peut servir pour l'échauffement, si vous voulez.
L'agronomie raisonne à trois groupes de critères.
La première considération est évidemment l'économique :cette science appliquée cherche à produire des aliments de base, visant bien entendu la rentabilité économique comme n'importe quelle activité humaine (et biologique, au sens large)
Cela peut paraître comme une lapalissade, mais vous le verrez...
Le deuxième regard de l'agronome porte sur le milieu naturel dans son intégralité, dépassant la simple notion du vivant sur lequel il travaille. Ce regard n'est pas si nouveau comme on le croirait, étant inextricablement lié au volet économique, mais l'esprit public ne l'a découvert que très récemment. Ainsi, de belles âmes ont redéfini le sujet de la science agraire comme « la science de notre relation avec la nature ». C'est vague donc pas faux, et ça sonne joli.
On entend aussi dans des discours politiciens (en Métropole, pas en Guyane) que les agriculteurs sont les premiers aménageurs du paysage et qu'il faut leur reconnaître cette qualité. Grande nouvelle à ne pas répéter en Guyane svp.
Bref, un agronome digne de ce nom cherche non seulement à tirer le meilleur profit des ressources disponibles (eau, surface etc) en les économisant au mieux, mais aussi à minimiser l'impact de son activité sur le milieu naturel, obsession plus ou moins forte et pertinente selon les lieux : l'impact n'est pas le même impact selon que l'on se trouve sur une steppe morne ou devant une forêt tropicale.
Un agronome minimise cet impact de par la nature de son travail mais aussi parce qu'il a appris les raisons objectives et scientifiques d'une telle considération.. On dira qu'il est écolo avant les autres.
La troisième considération n'est pas si récente non plus, mais c'est la démographie qui lui donne une visibilité à présent. C'est la considération sociale, qui englobe tout autant la justesse de la répartition l'espace (= le partage des terres) comme l'utilité publique de l'activité.
Bien sûr, c'est une question essentiellement politique qui n'est pas assujettie à l'agronomie et concerne surtout les environnements économiques volontaristes, mais la production agricole en dépend très fortement. Il est donc normal que l'agronome l'observe, d'autant plus que l'économie d'échelle est très importante dans l'agriculture (aussi) et tend vers une technicité élevée si ce volontarisme est intelligent.
Voilà les bases sur lesquelles, vers le milieu des années '60, les experts de la FAO avaient écrits de drôles de choses dans un rapport remarqué à l'époque. Ils ont recommandé la limitation de l'élevage bovin de par le monde, en particulier dans les pays pauvres (appelés le Tiers-Monde), jusqu'à proposer le conditionnement des aides internationales à la restriction ou même à l'interdiction de l'élevage bovin, selon l'endroit.
Naturellement, leur mise en garde est restée sans lendemains. Bien sûr, le politiquement correct est passé depuis et vous imaginez bien que de tels propos seraient jugés inacceptables de nos jours. Et pourtant.
Et pourtant, les auteurs ont explicité la voie proposée et l'histoire court derrière leur perspicacité très avant-garde.
Ils avaient tout simplement énoncé que l'élevage bovin est une calamité économique, écologique et sociale dans beaucoup de pays, constituant un frein majeur au développement de l'agriculture et représente une source de tension sociale.
Notez bien qu'on était en 1965. Aucun effet de serre, aucune émission de gaz carbonique, pas de mesure sur les émissions gazeuses des vaches, pas de glaciers qui fondent et à peine 3 à 4 milliards d'humains.
Mais déjà, ces ingénieurs ont pointé la déforestation de l'Amazonie brésilienne, la désertification du Sahel sous le coup des bêtes, bovins ou chèvres, la répartition de plus en plus inégale des ressources etc
(Juste entre parenthèse : dans les années '30, il y avait des pays européens à forte tradition agricole où pour avoir des chèvres, le paysan devait démontrer qu'il ne pouvait faire rien d'autre sur ses terres. En fait, l'autorisation administrative n'a été accordée qu'à ceux qui n'avaient PAS de terres agricoles, les employant ainsi à l'entretien des bords de routes... C'est pour dire à quel point l'élevage de chèvre est aussi, à son tour, extensif.)
Les trois facettes de cette calamité sont étroitement liées et découlent de la particularité de l'espèce. Cette particularité n'est rien d'autre que l'incroyable inefficacité des bovins à produire de la viande.
Pour être aussi bref que possible, on gardera en vue le seul indicateur qui est l'efficacité (rendement) écologique des bovins. Pour des raisons naturelles, thermodynamiques et autres, le bœuf est très mauvais transformateur de l'énergie (=matière) en viande utile.
Sans aller dans des détails à sauce scientifique, imaginez que l'on part depuis le rayonnement solaire/m², la quantité d'eau et de surface agricole disponibles. Les producteurs primaires (les plantes) en synthétisent la matière organique que les producteurs secondaires (les herbivores) transforment en viande.
Dans l'équation « Ressources (énergie solaire, terre avec ses minéraux, eau) = viande + déperdition de ressources », la déperdition est très élevée si la viande est bovine.
Juste une comparaison : un bœuf doit manger dans les 35 kg d'herbe (de qualité) pour grossir d'un kilogramme. Le poulet a besoin de 2 à 2,2 kg) de grains pour gagner le même kg, ce qui fait – disons – 2000 à 3000 kg de poulet par hectare cultivé. Le bovin en est très loin.
Le rendement économique par surface est donc très faible aussi. Il en résulte un besoin accru d'espace. Cet espace, à son tour, doit être assuré obligatoirement au détriment d'autres cultures et/ou de l'environnement d'origine.
Mais aussi au détriment d'autres personnes, agriculteurs ou pas (= problème social, résidant dans le fait que peu d'individus détiennent de grandes surfaces)
Rares sont les endroits où l'élevage s'intègre bien dans un milieu naturel d'origine.
L'élevage bovin a besoin de très peu de main d’œuvre. Ne crée donc pas d'emplois, ce qu'il crée reste peu qualifié pour l'essentiel (= encore une entorse sociale)
L'élevage bovin est à tel point particulier sous tous ses aspects que dans des pays à forte tradition d'élevage cette activité est souvent considérée comme étant à part par rapport à l'agriculture (Ministerio de agricultura Y CRIA), mot qui contient la « culture », traduisant que l'espace n'est pas simplement occupé mais aussi géré, humanisé, civilisé, le tout selon les considérations déjà évoquées.
Le net abonde sur son impact environnemental : l'élevage extensif pose problème par son exigence en terre (60 % des terres agricoles du globe), tandis que sa forme intensive est pointée pour sa pollution.
C'est pour cela que la viande de bœuf est de plus en plus considérée comme une viande de luxe.
Bien sûr, ces problèmes ne se posent pas avec la même acuité partout dans le monde (savoir-faire différents, différences culturelles, milieu naturel plus ou moins favorable, côté social pouvant être négligeable dans des pays développés où la demande en viande bovine justifie son emprise sur un espace agricole abondant etc). C'est surtout dans les pays moins développés et/ou à fortes contraintes naturelles où les inconvénients s'accumulent.
Voilà ce qu'il y a à traduire pour la Guyane, si le coeur vous en dit.
Gy. Zoltan
Chez nous, les bovins sont-ils uniquement "nourris" à la prairie ou avec des rajouts sous forme de granules ? N'existe-t-il pas une possibilité de rajouter directement dans les prairies des herbes qui atténueraient les émissions de méthane ?
100 % néophyte dans le domaine des meufs au longs cils
En réponse au message de GyZ du 09/02/13
Nous? Qui sont les Nous? Nous avons beau les éduquer si d'Autres ne le font pas.
Cet espèce de guyanisme récurrent veut être la dernière des agitations.( Le mot "argument" ne serait pas adapté.)
Que dirait ce monsieur si l'on lui renvoyait la balle, en Métropole par exemple?
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer les actions dignes d'intérêt d'une chambre d'agriculture en Guyane ?
Je peux poser la même question pour la Chambre des métiers...
En réponse au message de Counana du 07/02/13
J'ai visité hier soir le barrage des pêcheurs chemin Saint-Antoine hier soir.
C'était TRES INTERESSANT : des pêcheurs ont témoigné de ce qu'ils enduraient, vol, insécurité, inefficacité des services de l'Etat, refus des autorités d'intervenir envers les illégaux...
Il faudrait que la population guyanaise soit mieux informée de ce qui se passe en Guyane,
je ne pense pas que la plupart des guyanais soient conscients de la gravité du problème.
La présidente des chasseurs a aussi témoigné et raconté ce que font les illégaux à Belizon en toute impunité, le refus des autorités d'intervenir...
Tous ces témoignages devraient être diffusés par les médias...
En Guyane, la plupart des actes graves sont impunis, surtout s'ils sont commis par des gens en situation irrégulière. Par contre, les guyanais, en situation légale, qui paient leurs impôts, qui travaillent, vont être harcelés par les autorités pour des faits mineurs, voire ridicules : vous avez brusqué un cambrioleur en train de piller votre domicile, vous rouliez à 92 km/h sur la 4voies, votre chien est sorti devant votre portail...
Je connais aussi une association foncière où les adhérents sont en attente du titre de propriété. Il y a plusieurs années, les services de l'Etat ont accordé un périmètre à cette association foncière et ont demandé aux adhérents de mettre en valeur leur parcelle, ce qui était une condition préalable à l'obtention du titre de propriété. Maintenant, presque toutes les parcelles sont défrichées, plantées d'arbres fruitiers, bornées par un géomètre. Les adhérents attendent le bon vouloir des services publics pour acheter leur parcelle et avoir un titre de propriété, les conditions préalables à la vente par l'Etat ayant été remplies.
Eh bien, ces adhérents sont presque tous CONVOQUES individuellement au TRIBUNAL de CAYENNE le jeudi 14 février à 8 heures pour le DELIT d'avoir défriché des terres appartenant à l'Etat. Auparavant, ils ont été convoqués à la gendarmerie comme des MALFRATS. Voila A QUOI LES SERVICES DE L'ETAT PASSENT LEUR TEMPS !! un avocat a dû être engagé. Je précise que les gens de cette association sont des guyanais en situation régulière, qui travaillent, paient leurs impôts, dont le seul tort est d'aimer leur pays, de vouloir son développement, et de vouloir le mettre en valeur... certains de ces adhérents, traités comme des malfrats, sont même des notables locaux (docteurs, ingénieurs, consultants, chefs d'entreprise, hommes de loi, artiste renommé...)
Regardez par exemple les collines du Rorota, zone hyper protégée, chaque année un peu plus défrichée par des illégaux pour planter des bananiers, du maïs, des ignames... vous croyez que les services de l'Etat interviennent ! quand aux sites difficilement accessibles à l'intérieur de la Guyane, je n'en parle même pas...
une association foncière de nouveau au tribunal pour avoir défriché et mis en valeur des terres agricoles dans un périmètre accordé par les services de l'Etat
http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/la-te-pou-nou-tout-retourne-au-tribunal-152298.php
Guyanais : est ce que l'Etat vous tolérera encore longtemps dans votre pays, à quand votre expulsion... aurez vous bientôt besoin d'une carte de séjour brésilienne ou surinamaise pour séjourner en Guyane ?
En réponse au message de Cush du 09/02/13
Pas bien compris la dernière phrase, peux tu développer ?
Pour le développer, il faudrait déjà que ce monsieur donne le fond de sa pensée, les critères de la guyanité. Comme il ne le fera pas, on ne peut que peut supposer qu'il s'agit de la durée de séjour sur place. En l'espèce, près de 40 ans ne seraient pas suffisants à ces yeux.
Néanmoins, si l'on demande l'avis des premiers occupants connus de la
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