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Courrier des lecteurs

Nouveau courrier   
24/01/13
Flo De Kaw  (Andanbwa)      Orpaillage

Permis REXMA : Quelques questions pêle-mêle :

1) Sachant que la REXMA paierait à la Mairie, en taxe sur l’or entre 40 000 et 90 000 euros par an.
Pourquoi les habitants de Saül préfèrent-ils que les garimpeiros exploitent la crique Cambrouze, plutôt qu’un « légal » exploite la crique Limonade ?

2) En quoi une installation de « légal » chasse-t-elle les « illégaux », sachant qu’à DORLIN Auplata ne tient que grâce aux Gendarmes.

3) Pourquoi le Tribunal Administratif a-t-il nommé en 2009 Joaquim VOGT enquêteur public sur ce dossier ; Sachant qu’il s’était déjà distingué sur le dossier Iamglloq pour lequel il avait rendu un avis favorable, avant que son rapport soit explosé en miettes ?

4) Pourquoi Georges PATIENT, sénateur, retourne-t-il sa veste contre REXMA ? Pourquoi Léon BERTRAND ne les soutient plus ? et pourquoi Rodolphe ALEXANDRE fait la girouette ?

5) Qu’arrive-t-il à Alain CHAUMET, exemplaire en non-ingérence jusqu’à aujourd’hui et prêt à se faire passer pour le dernier des imbéciles pour soutenir le directeur de la REXMA poursuivi pour fraudes ?

Bien évidemment vous pensez que je suis une grande hypocrite, et bien sûr c’est avec raison. Car j’ai quelques idées de réponses…
Mais comme il y a sur ce site des experts omniscients je les laisse prendre la main…

Rappel du contexte :
En 2006 la REXMA obtient 2 permis de recherches minières, contre l’avis du maire de SAÜL et contre l’avis des « pleureuses-écologistes », qui arguent de l’emplacement inadéquat du projet. Si mes souvenirs sont exacts, l’argument des donneurs de permis est, à l’époque « oui, mais ça n’engage à rien de donner un permis de recherche ». Je m’en souviens bien car j’en ai bien ri, et pour cause, car à cette même époque Iamglloq argumente « on a le permis de recherche, donc vous ne pouvez faire autrement que de nous donner le permis d’exploitation »… Déjà, il y a 7 ans, on savait marcher sur la tête.

A partir de 2008, la Préfecture refuse par 3 fois le permis d’exploitation de la crique Cambrouze. Qu’à cela ne tienne, l’or est exploité par les garimpeiros. Tout le monde s’en fout.
Le Tribunal Administratif, toujours difficile à suivre, condamne l’État à verser 2 millions d’euros à la REXMA. L’affaire est à l’heure actuelle en Cassation.

Le Conseil Régional, Roro en tête mais qui aime à écouter sa douce sirène Carol OSTORERO, demande au gouvernement de favoriser l’installation des orpailleurs patentés pour « développer la Guyane ».
88 000 euros en 5 ans, à tout casser : c’est que va rapporter, en taxe sur l’or, l’exploitation de la crique limonade à la Région : de la roupie de sansonnet… Voilà qui développe la Guyane (c’est qui « La Guyane » ?). Pas une entreprise de cette envergure en Guyane ne paye aussi peu en CVAE (ex Taxe professionnelle).

Arnaud de MONTEBOURG écoute la Région et donne un avis favorable. C’est là qu’il ne doit plus comprendre grand-chose quand il voit nos zélus guyanais lui voler dans les plumes.
Genre « ils sont fous ces guyanais » on doit être bien côté au niveau de l’Élysée.

Bref, comme dit mon ami Alain-de-la-SG on vous a assez saoulé avec Saül.
Mais, pour ceux qui aimeraient avoir une vue d’ensemble la page de Pierre Michel FORGET dans son « conte de Noël Guyanais » recueille à la fin toutes les éléments parus dans la presse et ailleurs depuis 2006. http://pim-itsasmallcoloredplanet.blogspot.com/

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